Affaire Fournas : quand Marchais, Mitterrand, Chirac et Giscard dénonçaient eux aussi l’immigration folle…

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++ WEBTUBE : Nos anciens hommes politiques, même ceux de gauche avaient encore du bon sens il y a 40 ans.

Le journaliste Vincent Trémolet de Villers le rappelait justement sur Europe 1, ce lundi 7 novembre, la vraie-fausse affaire Grégoire de Fournas signe le « naufrage de l’antiracisme ». C’est d’autant plus vrai qu’en matière de lutte contre l’immigration légale comme clandestine, ni le député RN impliqué, ni Marine Le Pen, ni son père n’ont innové.

Il suffit, pour s’en convaincre, de rappeler les propos de François Hollande, en avril 2015, quand, dixit Le Monde, le Président d’alors comparait le FN de Marine Le Pen et les anciens programmes du Parti communiste.

Ainsi, Georges Marchais, lors de la campagne présidentielle de 1981, proposait : « Il faut résoudre d’importants problèmes posés dans la vie locale française par l’immigration. […] Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. » Mieux : « La crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent plus y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les communes peuplées d’ouvriers et d’employés. L’enseignement est incapable de faire face. »

À gauche, toujours, François Mitterrand n’affirmait pas autre chose le 10 décembre 1989, quand, interrogé par Christine Ockrent, sur Antenne 2, il lançait : « Dès 1981, je l’avais dit. L’immigration clandestine ne doit pas être tolérée. Donc, les clandestins qui viennent en France doivent s’attendre à être rapatriés. N’allez pas croire que nous avons affaire à une nouvelle marée humaine. Simplement, il y en a trop. Il y en a sans doute trop. Je ne sais pas combien, car si je le savais, ils ne seraient pas tout à fait clandestins, on les aurait partout repérés. » Rapatriés, c’est-à-dire raccompagnés dans leur patrie, soit en Afrique, on imagine…

Quatre ans plus tôt, le 22 juin 1985, Jacques Chirac, l’homme dont les médias prétendent que jamais il n’eut la moindre faiblesse vis-à-vis du Front national, affirmait pourtant au journaliste Franz-Olivier Giesbert, à propos de la percée électorale du Front national : « Il y a un type, Le Pen, que je ne connais pas et qui n’est probablement pas aussi méchant qu’on le dit. Il répète certaines choses que nous pensons, un peu plus fort et mieux que nous, en termes plus populaires. » Si condamnation il y a de « l’extrême droite », celle-là est d’une tiédeur bien singulière.

Puis, le 19 juin 1991, au cours d’un dîner-débat du RPR, le même Chirac persiste et signe : « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. C’est peut-être vrai qu’il n’y a pas plus d’étrangers qu’avant la guerre, mais ce n’est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs. » Pour l’homme qui fit don de sa personne à la France pour nous protéger du péril lepéniste, voilà qui fait un brin désordre dans le décor.

Surtout quand ce dernier ajoute : « Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte d’or, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur, eh bien, le travailleur français sur le palier, il devient fou. Il devient fou. C’est comme ça. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôt ! »

Un autre grand humaniste, Valéry Giscard d’Estaing, anticipait déjà les propos chiraquiens, en juin 1985, lorsqu’il répondait aux questions de Valeurs actuelles : « Le problème central de l’immigration est la question de l’identité de la société française. On sait maintenant que cette identité est menacée. » Certains médias traitent Grégoire de Fournas de provocateur ? Le seul procès qui vaille d’être instruit serait plutôt celui de plagiat.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

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