Le remplacisme global, ultime avatar de l’égalitarisme

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Tout le monde connaît ce syntagme qu’est le Grand Remplacement, fait majeur de notre époque. Néanmoins, selon Renaud Camus, ce dernier est la conséquence d’une certaine vision du monde : le remplacisme global, qui ne voit dans l’homme qu’un individu remplaçable et interchangeable. Il s’agit donc, pour lutter efficacement contre le Remplacement, de comprendre cet enjeu philosophique et d’opposer à l’homme remplaçable un homme irremplaçable. Source Ego Non

Revue Elements

Euro 2020 : Quelles sont les équipes qui se sont agenouillées jusqu’à présent ? (MàJ : Le Danemark a refusé de s’agenouiller)

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

[Mises à Jour] Le Danemark a refusé de s’agenouiller face à la Belgique

Alors que les Suisses avaient posé leurs genoux face au Pays de Galles pendant leur précédent match, ils ne l’ont pas fait contre l’Italie.

Les Turcs se sont agenouillés sur demande du Pays de Galles, comme pour la Suisse face à ce même adversaire. Alors qu’ils n’avaient pas posé leur genou le match précédent, face à l’Italie.

La France la fait qu’une seule fois, et c’était sur demande de l’adversaire (Pays de Galles), le match qui a suivi celui-ci (Bulgarie), elle ne l’a pas reposé. L’Allemagne ne l’a jamais fait.

Comme on peut le voir, peu d’équipes s’agenouillent. Hormis la Belgique, les pays qui le font viennent du Royaume-Uni (Pays de Galles, Angleterre), et demande a leurs adversaires de le faire, pas tous l’acceptent.

C’est d’ailleurs en Premier League, que cela a commencé dans le football, en Juin 2020. Par-exemple, les clubs italiens ou espagnols ne s’agenouillent pas. Sauf, quand ils rencontrent une équipe anglaise, en Ligue des Champions par exemple.

FD Souche

États-Unis : Joe Biden est bien sénile

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Si Donald Trump avait commis cette bourde, tous les médias se moqueraient de lui, fustigeant son incompétence notoire, son incapacité à gouverner. Mais là il s’agit du camp du Bien. Lors d’une conférence de presse tenue dimanche 13 juin à l’aéroport de Cornall, à Newquay, à trois reprises, le président américain a confondu la Libye et la Syrie.

Voir l’article…

Media 4-4-2

Magistrale leçon de Francis Lalanne au blanc-bec des GG Louis Boyard

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Francis Lalanne a vraiment été extraordinaire, sur le plateau des Grandes Gueules, face au blanc-bec Louis Boyard, qui, à 20 ans, est déjà vieux dans sa tête. Nous nous étions déjà occupés du cas de cet ancien syndicaliste étudiant, qui disait, sur les plateaux de télé où il sévit fréquemment, des conneries plus grosses que lui sur la crise sanitaire, se montrant ainsi le bon caniche du système mondialiste, des enfermistes, des masqueurs fous et des vaccineurs tarés !

https://ripostelaique.com/quand-il-dort-seul-le-covidiste-louis-boyard-met-un-preservatif-et-un-masque.html

Dans cet esprit, il paraissait vouloir faire la leçon à Francis Lalanne, et à le faire passer pour un fou dangereux irresponsable excité. Sauf qu’il est tombé sur un os, et que Francis lui a donné une magistrale leçon d’intelligence et de bon sens.

L’esprit libre, le jeune homme, c’était Francis Lalanne, 61 ans, et le vieux con, c’était Louis Boyard, 20 ans.

Jeanne Bourdillon

Nico Prat – Benjamin Durand : « La victoire d’Oasis se situe dans un soft power mainstream par delà les classes sociales et les petites chapelles habituelles des spécialistes du rock »

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Les éditions Playlist society viennent de sortir un bouquin que tous les amateurs de rock doivent posséder. Avec Oasis ou la revanche des ploucs, signé Benjamin Durand et Nico Prat, on plonge dans la naissance de la Britpop anglaise, et de ce groupe, Oasis, qui a déferlé sur le Royaume-Uni à grand coups de chansons cultes, pour le bonheur de plusieurs générations.

Le livre se penche sur les origines du groupe des frères Gallagher, et sur ses racines ancrées dans l’histoire de l’Angleterre de l’époque. Oasis, c’est finalement le cri d’une classe ouvrière, des prolos du nord de l’Angleterre, de Manchester en particulier, prolos qui veulent s’inviter à la table des grands et qui veulent être considérés (avec toutes les frasques qui vont avec).

C’est cette petite période de l’histoire du Royaume-Uni que raconte ce livre, à travers le parcours d’un groupe, Oasis, qui, aujourd’hui encore, en quelques accords sortis du fin fond d’un pub, peut faire littéralement sauter les plombs à des consommateurs ardents de pintes, tout en faisant chavirer les demoiselles pour transformer ce qui devait être une soirée banale en aventure mémorable !

Pour évoquer ce bouquin, nous avons interviewé Benjamin Durand et Nicolas Prat.

reizh-info.com : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?

Benjamin Durand. 40 ans, manipulateur d’archives pour les JT de la télévision. Journaliste mercenaire, pousseur de disques dans les bars homologués et survivant d’études universitaires en histoire.

Nico Prat, journaliste dans le domaine culturel, un peu à la radio, souvent dans la presse.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amené, à chacun, à rencontrer et à aimer Oasis (si vous n’aimiez pas ce groupe, vous n’auriez pas écrit dessus 🙂 ) ?

BD: J’étais une sorte d’adolescent assez solitaire qui avait du mal à partager mes passions avec mes camarades. À 13-14 ans j’étais obsédé par les Beatles, Pink Floyd et Bruce Springsteen. Et je ne me reconnaissais dans pas grand chose de la musique populaire. J’étais trop jeune pour le grunge, je ne connaissais pas encore « la complaisance dans la dépression ». J’ai entendu « Whatever » dans le bus au milieu de l’Euro Dance, de Mike and the Mechanics et Bryan Adams et là sentiment d’élévation de reconnaissance. Et puis vite en s’intéressant au background des deux frères dans un groupe, des obsessions pour la musique. Je m’étais trouvé une famille de cœur qui parlait à ma génération.

NP : J’étais en séjour linguistique à Dublin, et je traînais pas mal avec un groupe de français et de française. J’avais quatorze ans je crois, on était en 1999, et je n’écoutais que les disques de mon père. Toto, Simply Red, ce genre de choses. Puis, l’une des filles du groupe a mis un disque. J’ai juste entendu un seul mot, “maybe”, et j’ai été séduit par la voix, la rage qui émanait de ce timbre. On a du couper le son immédiatement, mais j’ai eu le temps de demander quel était le groupe. C’était Oasis, et les premières notes de Live Forever.

Breizh-info.com : Comment se porte la scène musicale anglaise à l’arrivée des frères Gallagher ? Comment est-elle divisée, musicalement et géographiquement ? Qu’est-ce que qui différencie la Britpop du mouvement Grunge, et en quoi Oasis est-il l’incarnation, le fer de lance de la première ?

BD: En 1994, la scène musicale anglaise est en effervescence. La première vague electro et rave parties s’essouffle et les groupes à guitares reviennent à la mode. Beaucoup d’anciens labels indépendants soit disparaissent (Rough Trade) soit sont absorbés par des majors (Food par EMI, Creation par Sony) et des gros labels signent des artistes très marqués indépendants (Pulp et PJ Harvey chez Island).

NP : Le mouvement grunge a caché la forêt de cette scène a cause de son matraquage marketing notamment sur MTV et le charisme démentiel de Kurt Cobain. Mais Oasis apparaît juste après le suicide de Cobain et un charisme démentiel en remplace un autre, imposant aussi une humeur sensiblement différente. Kurt Cobain chantait “I Hate Myself and I want to die”. Oasis chantait Live Forever.

Breizh-info.com : On parle des frères Gallagher, mais leur parcours, y compris musical, est teinté d’une grande différence entre les deux hommes. Lesquelles  (sans nous raconter tout votre livre) ?

BD: Il y a une différence d’âge, déjà. Noel est un compositeur pur, Liam est un chanteur et une image. Mais surtout, Noel Gallagher, avant Oasis, a connu le travail sur des chantiers, des boulots de merde, la galère. Liam, lui, n’a eu qu’un seul métier dans sa vie : rock star. Deux visions très différentes de la vie en somme.

Breizh-info.com : Vous écrivez qu’Oasis est, d’une certain façon, l’incarnation musicale de la lutte des classes au Royaume-Uni, pourquoi ? Leur parcours, qui a fini certes par de l’argent et de la gloire, mais tout de même aussi par une rupture dingue et par des cures de désintoxication multiples, est-il vraiment un exemple pour les jeunes de la classe ouvrière anglaise dans les années 90 début 2000 ?

BD : C’est un exemple dans le sens où la société britannique intrinsèquement n’a pas envie de libérer les gens de leurs carcans. L’univers social des frères Gallagher c’est les boulots peu valorisants et les crédits interminables à rembourser. On ne parle donc pas souvent de se payer des études qui valent très cher.

NP : C’est une société où il y a encore beaucoup de barrières, beaucoup de préjugés, beaucoup d’ignorance qui pousse au repli sur soi. Seuls échappatoires : le football et la musique qui sert souvent de manuel de vie.

Breizh-info.com : Au final, plus que de lutte des classes, ne s’agit-il pas aussi, pour Oasis, d’une forme de revanche culturelle du nord de l’Angleterre sur le Sud et la proximité avec Londres ? Deux doigts levés vers le sud en leur disant avec un accent à couper au couteau , « In Manchester, we do play music ! »

BD : Oui mais sur le plan national, le message était déjà passé avec les assauts successifs de New Order, The Smiths , Happy Mondays, Stone Roses. Londres était fatiguée de l’arrogance et de la domination de Manchester. Mais Oasis a enfoncé le clou et rendu cool la culture du Nord, même au sud. Parce que cela a été reconnu à l’international, et pas seulement par les habituels publics intellos et marginaux.

NP : La victoire d’Oasis se situe dans un soft power mainstream par delà les classes sociales et les petites chapelles habituelles des spécialistes du rock.

Breizh-info.com : Vous évoquez ce « groupe de stade » dont les personnalités communient finalement peu, physiquement, avec le public, au contraire de leurs chansons, qui ont fait vibrer et le font encore des générations outre-manche et même ailleurs ? Comment expliquer cette froideur des frères Gallagher…et en même temps cette chaleur procurée au public ?

BD : Ça tient de leur éducation , de la sociabilité des fils d’immigrés irlandais pauvres.

NP : On rappelle dans le livre la difficulté de trouver son identité en tant qu’Irlandais quand tout le monde panique dans le danger permanent d’un attentat à la bombe de l’IRA. Les Gallagher n’ont jamais travaillé à essayer de plaire, ils sont d’une culture plus rentre dedans ou tu ne séduis pas, tu t’imposes, par le bruit que tu fais, le caractère universel de tes refrains ou ton charisme naturel. De bonnes fées se sont penchées sur eux car ils avaient les arguments pour être irrésistibles sans avoir à minauder.

Breizh-info.com : En parlant de public de stade, l’interprétation de Dont look back in anger  lors d’un France Angleterre joué par la Garde républicaine, a provoqué une forme de transe dans le public anglais du Stade de France, une émotion dingue. Au même titre que chaque passage de cette chanson dans les pubs anglais, toutes les fins de semaine, provoque toujours les mêmes scènes. Que pouvez vous nous dire sur l’âme de cette chanson, et son importance outre Manche ? (même si d’autres le sont aussi)

BD : C’est le single le plus vendu d’Oasis à leur apogée de popularité au printemps 1996. Ma théorie est que c’est avec cette chanson qui passe en radio après le raz de marrée Wonderwall que le public féminin tombe. Les filles sont sensibles à ces deux chansons.

C’est toujours bien qu’un groupe très masculin ait une chanson qui plaise aux filles, mais deux de suite ça peut en faire des fans. Je pense donc que ça a créé un bloc de fan féminines d’Oasis ce qui est bien pour les garçons qui ont plus d’ouverture pour les draguer.

Breizh-info.com : Quel héritage laisse le groupe Oasis, en 2021 ? La jeunesse britannique actuelle y est-elle encore sensible ? Qu’est-ce qui explique le succès toujours actuel de la Brit Pop outre Manche, là où en France… les tendances Youtube sont plus au rap de bas étage… ?

BD : L’Angleterre a voté pour le Brexit. Il y a beaucoup de « nostalgie » dans ce vote. C’est un peuple qui est malade de son prestige impérial perdu et la pop musique triomphante est un marqueur fort.

NP : L’Angleterre aime plus que la France être regardée et aimée par le monde entier. Et évidemment avoir l’impression de rivaliser dans un domaine avec les Américains.

Breizh-info.com : Quelles sont, à titre personnel, les chansons du groupe que vous retenez le plus et de façon subjectives ?

Benjamin : Live Forever, Some Might Say, Slide Away

NP : The Masterplan.

Breizh-info.com

Menacés de sanctions disciplinaires, 6 généraux de l’Armée française publient une nouvelle tribune.

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

18/06/2021

Menacés de sanctions par leur hiérarchie, les Généraux de Cacqueray,  Coustou, Delawarde, Gaubert, Martinez,de Richoufftz adressent à la presse une lettre intitulée : « J’accuse (pour faire suite à Zola)… et je lance un appel (référence à De Gaulle) »…que nous reproduisons ci-dessous.

Général de Cacqueray, général Coustou, Général Delawarde, Général Gaubert, Général Martinez, Général de Richoufftz

En ce jour anniversaire de l’appel du 18 juin, alors que 6 des 61 généraux, ayant signé une lettre d’alerte à nos gouvernants publiée le 14 Avril dernier, sont convoqués à comparaître devant un «Conseil supérieur des Forces Armées» pour y être sanctionnés, bien qu’ils aient quitté l’activité depuis 10 à 20 ans, qu’ils jouissent paisiblement de leur retraite et de leurs petits enfants, et qu’ils se perçoivent comme des citoyens à part entière, j’ai une pensée émue pour deux personnages dont les condamnations par une justice militaire aussi expéditive qu’injuste ont marqué l’histoire de notre pays. Certains les auront peut être déjà reconnu dans cet avant propos, puisqu’il s’agit du capitaine Alfred Dreyfus et du général Charles de Gaulle. Je conclurai cette tribune en ACCUSANT…., puis en LANCANT UN APPEL ….

Deux brefs rappels historiques :

1 – Le 22 décembre 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, innocent du crime de trahison dont on l’accuse, est condamné à la déportation à perpétuité par l’unanimitéd’un conseil de guerre militaire. A partir du 25 novembre 1897, Émile Zola publie une série d’articles dans divers journaux et détricote le dossier monté à charge contre Dreyfus. C’est le 13 janvier 1898 qu’il publie dans le journal l’Aurore son célèbre article devenu historique: « J’accuse », titre que je reprends aujourd’hui avec beaucoup d’humilité.

Le 3 juin 1899 le jugement de 1894 est cassé. Le ministère de la Guerre de l’époque ne se rendra pas sans combattre. Il poursuit avec hargne son combat contre Dreyfus. Le mensonge et la production de preuves fausses ou fabriquées seront ses armes principales. Il finit par obtenir une deuxième condamnation de Dreyfus le 9 septembre 1899 par le Conseil de Guerre de Rennes. Mais le capitaine Dreyfus dont l’innocence ne fait plus aucun doute est gracié dix jours plus tard par le président de la République Émile Loubet. Il sera totalement réhabilité le 12 juillet 1906 12 ans après sa première condamnation.

Cette affaire Dreyfus a montré au monde entier les limites de la Justice militaire française, mais surtoutla duplicité des politiciens et des médias qui l’ont instrumentalisée. Ce qu’il y a eu de plus choquant reste cette « unanimité » des juges militaires, probablement plus soucieux de leur carrière que de la justice, et leur empressement à condamner par deux fois un innocent, allant jusqu’à innocenter le véritable coupable. C’est aussi l’acharnement des ministres de la guerre successifs à vouloir faire triompher leur point de vue, allant jusqu’à la falsification des pièces du dossier et à leur interprétation tendancieuse. Et c’est enfin l’habileté diabolique des politiciens qui, réalisant qu’ils avaient perdu, ont fait voter une loi d’amnistie dès novembre 1899, loi qui mettait à l’abri des poursuites tous les instigateurs de cette triste affaire.

C’est sur la base de cette affaire Dreyfus que Théodore Herzl a fondé le sionisme dont nous connaissons tous l’importance dans la géopolitique mondiale contemporaine …..

2 – Le 4 juillet 1940, deux semaines après son appel du 18 juin, commémoré avec ferveur aujourd’hui, sept généraux d’un tribunal militaire de Toulouse condamnaient Charles de Gaulle, alors exilé à Londres, à quatre ans de prison et cent francs d’amende pour avoir appelé des militaires à la désobéissance dans son discours du 18 juin.

1 La peine était « légère«  et acquise seulement à la majorité. Peut-être parce que le président tarnais et juif du tribunal, le général André Boris, commençait déjà à entrer en Résistance ?

Parce que le verdict trop clément ne lui convenait pas, l’exécutif vichyste imposa une autre procédure auprès de la cour martiale de Clermont-Ferrand. Là, le tribunal sera bien plus sévère: le 2 août 1940, de Gaulle est condamné à mort par contumace pour trahison et privé de ses biens.

Cette condamnation sera annulée après la Libération, comme d’ailleurs celle de la cour d’appel de Toulouse qui s’est re-réunie après la guerre pour effacer sa décision de juillet 1940. Entre les deux décisions de la cour d’appel de Toulouse, le procureur général Lespinasse qui avait requis avec zèle au sein de la Section spéciale de Toulouse, avait lui aussi été déclaré coupable, condamné à mort par contumace par des résistants et exécuté en 1943. Cela n’a probablement pas suffi au Général De Gaulle, car sa venue place du Capitole à Toulouse pour la Libération en 1944, en tant que chef du gouvernement provisoire, est restée marquée dans les annales par sa froideur, certains parlant même de mépris.

Dans cette nouvelle affaire, la partialité, le caractère expéditif et brutal d’une justice militaire soumise au bon vouloir de l’exécutif du moment est apparu en pleine lumière. En clair la culpabilité est décidée sans débat contradictoire par l’exécutif, le verdict est connu avant même le procès. Ce sont des procès de type stalinien qui vont nous servir de références pour expliquer ce qui se passe aujourd’hui, au XXIème siècle, dans notre pays.

Que se passe-t-il donc aujourd’hui en France ?

Le 14 avril dernier, « une lettre ouverte à nos gouvernants » est publiée sur un site internet à l’initiative d’un ancien capitaine de Gendarmerie. Le texte est ouvert à la signature des anciens militaires. Plus de 27 000 anciens militaires dont plus de 60 anciens généraux la signent dans les semaines qui suivent. Le 21 avril, cette lettre est reprise par le journal Valeurs Actuelles qui y ajoute un titre.

Cette lettre est ni plus ni moins qu’un constat de délitement et d’une montée régulière de la violence dans notre pays; constat déjà dressé par de nombreux hommes politiques de tous bords et, en particulier, par l’ancien ministre de l’intérieur Gérard Collomb qui évoquait clairement un « face à face » à venir entre communautés. Selon un sondage Harris Interactive, 84% des français adhéreraient aujourd’hui à ce constat. Cette lettre invite nos gouvernants à agir pour éviter que la situation ne s’aggrave et qu’elle ne débouche sur des troubles de plus en plus sérieux pouvant aller jusqu’à une guerre civile, guerre que personne ne souhaite, évidemment.

Par une interprétation plus que tendancieuse du texte, Monsieur Mélenchon et 22 autres parlementaires voient, dans cette lettre « un appel à l’insurrection » et demande au Procureur de Paris, Rémi Heitz, de se saisir de cette affaire le 26 avril.

Le 4 mai, le Procureur de Paris déboute les plaignants et écrit notamment: « ce texte ne recèle pas en lui-même de provocations à commettre des infractions pas plus qu’il ne contient d’appel à la haine, à la discrimination ou à la violence ».

« Le crime de provocation à des rassemblements d’insurgés et le délit de provocation à la désobéissance des militaires ou des assujettis à toute forme du service national, prévus par le Code pénal, ne paraissent pas davantage pouvoir trouver à s’appliquer aux développements figurant dans cette tribune ».

« Si l’appréciation d’une éventuelle qualification disciplinaire des propos concernés, au regard du Code de la défense, relève des autorités compétentes, il doit être constaté qu’aucune suite judiciaire ou pénale ne peut en l’état être réservée à ceux-ci ». Mais le 26 avril, en écho à monsieur Mélenchon, après être resté plus de douze jours silencieux, l’exécutif lâche «ses chiens» pour attaquer la lettre des anciens militaires avec la plus grande véhémence et la plus totale mauvaise foi. Il est aidé dans son combat par monsieur Mélenchon, bien sûr, mais aussi par la meute des médias mainstream subventionnés qui lui est dévouée (à quelques exceptions près). Madame Pannier Runacher, Madame Parly et même Monsieur Castex sont parmi les plus virulents. Des mots qui relèvent de la diffamation sont prononcés à l’égard des anciens militaires: factieux, séditieux, putschistes, même si ces paroles baissent d’un ton après que le procureur de Paris ait rendu sa réponse.

Soumis à cette avalanche de critiques diffamatoires, les anciens militaires ne se résolvent pas à subir en silence, comme le souhaiterait l’exécutif. Des plaintes en diffamation sont donc lancées devant la cour de Justice de la République contre une ministre, d’autres le seront dans les jours qui viennent. 6 des 61 généraux signataires défendent fermement la tribune en intervenant dans les médias mainstream, « en réaction » aux attaques dont celle ci est l’objet. Il s’agit bien sûr d’un droit de réponse auquel tout citoyen de ce pays a droit lorsqu’il est injustement attaqué ou diffamé.

Mais que mijote alors l’exécutif dans le secret des cabinets ministériels ?

L’exécutif réalise que ses premières réactions n’ont pas suffi à faire taire les défenseurs de « la lettre à nos gouvernants », bien au contraire. Une deuxième lettre ouverte émanant de personnels militaires en activité paraît d’ailleurs dans Valeurs actuelles « en réaction » aux diffamations dont sont l’objet les anciens militaires.

Gênépar l’ampleur de cette affaire à un mois des élections régionales, l’exécutif prépare sa riposte avec pour objectif de faire diversion et de passer à autre chose. Il a d’ores et déjà annoncé dans les médias que les personnels en activité ayant signé la première lettre seraient sanctionnés, que les sanctions frapperaient davantage les plus hauts gradés et que la sanction serait la radiation des cadres. Mais la ministre est embarrassée par les « retraités » et le nombre de signataires. Plus de 27 000 anciens militaires ? C’est beaucoup…

La ministre des Armées ne peut rien faire sur les retraités qui ont une totale liberté d’expression aux termes de la Constitution. Elle va donc cibler les anciens généraux signataires dans une tentative de « décapitation » du groupede signataires qualifié de «factieux» au seul motif qu’il sonnait le tocsin. Mais 61 généraux est un nombre encore trop important pour composer une « charrette ».

Alors, la ministre de la défense va en sélectionner 6, jugés les plus ardents parce qu’ils se sont exprimés dans les médias pour défendre leur lettre ouverte face aux attaques des suppôts de l’exécutif. On passe alors de la « décapitation » à la « décimation » : sanction brutale et sauvage appliquée dans la Rome antique aux unités rebelles.https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cimation_(Rome_antique)

Les six impétrants sont des septuagénaires. Comme des légions de fonctionnaires, cinq d’entre eux perçoivent une « pension de retraite » du service ad hoc du ministère de l’économie et des finances depuis des années et ne sont plus « rappelables ». Ils ne sont donc plus « 2S » à part entière puisqu’un général 2S est rappelable et perçoit une « solde de réserve » du ministère des Armées. Qu’à cela ne tienne, le ministère des Armées, va faire « comme si ». 3

En clair, pour ce ministère, un militaire devenu général devrait se taire jusqu’à la fin de ses jours, et ne l’ouvrir que pour chanter les louanges de l’exécutif en place, ce que certains courtisans font d’ailleurs avec un grand talent.

Comme dans l’affaire d’Alfred Dreyfus ou la condamnation de Charles de Gaulle, la ministre entre désormais dans l’instrumentalisation des instances disciplinaires militaires en se fondant sur un code de la Défense aujourd’hui complètement obsolète au regard des droits français et européens du 21ème siècle et dont il faut tordre l’esprit du texte pour l’appliquer à des généraux retraités et plus que septuagénaires. Mais la ministre, comme ses prédécesseurs des affaires Dreyfus ou de Gaulle, est tenace. Elle connaît la justiceà laquelle elle a déjà eu affaire lors d’un parcours professionnel qui est loin d’être « exemplaire », si l’on en croit la capture d’écran ci-après de Wikipédia qui l’évoque.

Notons que ce que nous révèle Wikipédia pourrait bien n’être que la partie émergée de l’iceberg …..

La ministre est également fille d’une conseillère d’État, ce qui peut s’avérer utile dans un bras de fer judiciaire qui se conclurait devant le Conseil d’ État. Les conflits d’intérêt sont devenus monnaies courantes aujourd’hui dans les cercles du pouvoir. Bref la ministre ne reculera devant rien.

Capture d’écran d’un extrait de la page Wikipédia dédiée à Madame la ministre des Armées:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Parly

4 A ce stade de l’exposé des faits Il est intéressant de noter que tous nos principaux diffamateurs ont été directement impliqués dans des affaires judiciaires troublantes plus ou moins récemment. Monsieur Mélenchon, pour sa part, est un grand spécialiste de l’appel à l’insurrectionIl l’est donc aussi, de l’inversion accusatoire à notre égard….

Quant à Madame Pannier-Runacher, un article documenté de «Politico» interroge.

Il est également intéressant de rappeler qu’un président de la République en exercice etdonc Chef des Armées (François Hollande), a pu accorder 61 entretiens à deux journalistes d’investigation qui en ont fait un livre de 672 pages rendu accessible au public en 2016.

Ce livre a pour titre « Un Président ne devrait pas dire ça » et pour sous titre:les secrets d’un quinquennat »Ce chef des Armées françaises a donc dit ce qu’il ne devait pas dire et a livré au passage quelques secrets militaires, mettant en jeu la vie de ses soldats. Il n’a pas, à ma connaissance, été inquiété par la Justice ni n’a comparu devant un Conseil Supérieur des Forces Armées. « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs ».

A ce simple rappel historique, le lecteur mesurera l’énormité de la mascarade qui se prépare pour de simples lanceurs d’alertes qui ont su défendre contre des politiques de mauvaise foi, l’alarme qu’ils avaient sonnée.

Rappelons enfin qu’on accuse les généraux signataires et défenseurs de la tribune d’avoir porté atteinte à « l’image des Armées ». Sachant que le verdict sera prononcé par le Chef des Armées (juge disciplinaire) que l’on voit sur les deux « images » qui suivent (il y en a beaucoup d’autres …..), je laisse les lecteurs «électeurs» et les membres du CSFA juger par eux même qui du juge disciplinaire (le Président) ou des « déclarés coupables » porte atteinte à « l’Image » des Armées.

5 En conclusion, J’ACCUSE monsieur Mélenchon, Madame Pannier Runacher, Madame Parly de nous avoir diffamé, avec absence de bonne foi et des interprétations tendancieuses, en nous traitant de factieux, de putschistes ou de séditieux et en nous accusant d’avoir lancé un appel à l’insurrection. Ils auront à en répondre devant la Justice civile sachant que Monsieur Rémi Heitz, procureur de Paris, a déjà qualifié ces accusations d’infondées.

J’ACCUSE, Madame Parly, ministre des Armées, d’instrumentaliser, comme ses prédécesseurs des affaires Dreyfus et De Gaulle, une procédure disciplinaire lancée contre des généraux en retraite qui ne sont pas, jusqu’à preuve du contraire, des sous-citoyens réduits au silence jusqu’à la fin de leurs jours.

Le lecteur doit comprendre que, dans cette affaire, madame Parly est à la fois partie, procureur-disciplinaire et quasi-juge disciplinaire.

Elle est partie parce qu’ elle est l’une de nos principales diffamatrices contre laquelle les comparants ont défendu la lettre d’alerte.

Elle est procureur disciplinaire parce que c’est elle qui a décidé de la culpabilité de 6 généraux sans débat contradictoire. C’est elle qui a signé la lettre d’envoi devant un Conseil Supérieur des Forces Armées (CSFA) dont elle a, elle même, désigné le rapporteur et sélectionné les membres parmi des officiers généraux qui lui doivent leur carrière et leur promotion future.

Elle est quasi-jugedisciplinaire parce que c’est elle qui proposera la sanction au Président de la République.

Le lecteur notera que le CSFA ne juge pas de la culpabilité mais donne simplement un « avis » sur le niveau de sanction et que la ministre peut aller au-delà de l’avis du conseil, avec l’arbitraire le plus total. C’est ce qui est prévu par le code de la défense que j’ai qualifié d’obsolète.

Le lecteur notera aussi que la sanction a déjà été publié dans les médias avant toute comparution et qu’il s’agit d’une radiation des cadres. Cette radiation correspond, en fait, à une mise en retraite, ce qui est déjà notre position depuis l’âge de 67 ans.

Le lecteur doit donc comprendre que cette mascarade relève de la gesticulation et de la communication politicienne du plus bas étage.

Devant cette absence de bonne foi et cette duplicité, J’APPELLE les électeurs à voter et à faire voter leurs proches massivement pour éviter que l’abstention ne profite aux plus malfaisants et/ou incompétents des candidatset/ou des partis politiques.

L’abstention dans un scrutin est, aujourd’hui, suicidaire pour notre pays et pour son avenir. Il faut participer, non seulement par devoir citoyen, mais pour que notre pays puisse enfin changer de logiciel et espérer sortir de l’état de délitement dans lequel il se trouve.

Votez pour qui vous voulez, mais ne votez pas blanc, car votre suffrage ne sera, hélas, pas compté comme suffrage exprimé.

Sanctionnez par vos votes ceux qui sanctionnent et qui utilisent la diffamation, le mensonge, et l’instrumentalisation des outils de pouvoir pour continuer d’exister et de nuire à notre pays.

6Sanctionnez sans faiblesse, en votant pour d’autres, les malfaisants, les incompétents et ceux qui les soutiendraient ou s’allieraient avec, dans des magouilles d’entre deux-tours.

Sanctionnez aussi les médias qui nous manipulent au quotidien. Les candidats qui ont leurs faveurs et qu’ils tentent de promouvoir ne sont souvent pas les meilleurs.

Le vote démocratique est désormais le seul moyen de sortir rapidement et pacifiquement de la spirale du déclin et du déclassement de notre pays, le seul moyen pour qu’il retrouve un minimum d’ordre, d’indépendance, de souveraineté et de prospérité.

Je lance donc un appel à l’insurrection par le vote. Insurrection républicaine qui rythme la vie politique et démocratique de notre pays depuis fort longtemps et qui revêt une importance particulière, pour ne pas dire vitale, aujourd’hui.

Le redressement du pays ne se fera pas par l’illusion, la déconstruction de notre histoire, la fusion dans une Europe molle, la dangereuse soumission aux USA et à l’OTAN actée le 14 juin au 28ème sommet de l’OTAN, le surendettement sans limite et l’« ardoise » que nous laisserons à nos petits enfants. Il se fera dans un sursaut et un effort collectif que j’appelle de mes vœux.

Bonnes élections régionales et locales à tous.

En ce vendredi 18 juin 2021.

Général de Cacqueray, général Coustou, Général Delawarde, Général Gaubert, Général Martinez, Général de Richoufftz

Note complémentaire: Le gouvernement vient de faire voter en première lecture à l’Assemblée nationale une modification de la loi qui régit les conseils de discipline pour les avocats. Cette modification législative indique que le conseil de discipline pour avocat est une  » Juridiction « , comprendre une véritable juridiction, qui chacun le comprend doit conduire des procès équitables.

Les 6 généraux qui font l’objet d’une procédure disciplinaire ont adressé à Monsieur le Premier ministre un recours en abrogation de plusieurs articles du Code de la défense qui régissent la justice disciplinaire pour les militaires et une demande visant à réformer entièrement la justice disciplinaire militaire dont personne ne conteste la nécessité et ce pour permettre des procès disciplinaire équitable.

Nous ne sommes plus au temps de l’affaire DREYFUS, ni sous le régime de Vichy, le gouvernement ne peut pas  » en même temps  » poser le principe que la justice disciplinaire pour les avocats est rendue en première instance par de véritable juridiction et refuser de refondre entièrement la justice disciplinaire pour les militaires, comme le demande à juste titre les 6 généraux qui ont adressé au Premier Ministre un recours visant à obtenir l’annulation de plusieurs articles du Code de la défense qui prévoit en l’état une  » justice disciplinaire d’exception  » pour les militaires et pour ne pas dire une justice de type  » Section spéciale « .

Breizh-info

6 FRANÇAIS SUR 10 FAVORABLES À UN RÉFÉRENDUM POUR LIMITER L’IMMIGRATION

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Faut-il organiser un référendum en France pour limiter l’immigration ? Selon un sondage de l’Institut CSA pour CNEWS dévoilé ce jeudi 17 juin, plus de six Français sur dix y sont favorables.

CNews

États-Unis : un voleur se sert dans un magasin et part sans être inquiété alors que la sécurité le filme, une loi « l’autorise » à San Francisco

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Une vidéo prise lundi par un téléphone portable montre une partie de la criminalité effrontée qui a fait fuir les détaillants de San Francisco.

San Francisco est devenu le paradis des voleurs à l’étalage. Selon la police, les voleurs, comme celui qui a été filmé en train de piller un Walgreens, sont encouragés par l’assouplissement des sanctions pour ce crime, les entreprises fermant leurs portes.

Le vol de Walgreens, qui s’est produit sous les yeux d’un agent de sécurité, a relancé le débat sur une loi municipale controversée, la Proposition 47.

“Ce qui s’est passé dans ce Walgreens se produit dans cette ville depuis un certain temps“, a déclaré Tracy McCray, lieutenant de police de San Francisco, dans l’émission “America’s Newsroom” de Fox News mercredi.

“J’y suis habitué”, a poursuivi McCray. “Je veux dire, nous pouvons avoir une compilation des plus grands succès de personnes qui entrent et nettoient les rayons des magasins et les agents de sécurité, les gens qui travaillent là, qui restent là, impuissants, parce qu’ils ne peuvent rien faire.”

La police et les procureurs sont en désaccord sur la Proposition 47, un référendum de 2014 qui a abaissé la peine pour le vol de biens d’une valeur inférieure à 950 dollars d’un crime à un délit.

McCray dit que la loi ne fait qu’enhardir les criminels.

Si vous volez moins de 950 dollars, vous recevez une citation et vous pouvez partir, et si vous ne vous présentez pas au tribunal, devinez quoi ?“. McCray a dit. “Peut-être que tu obtiendras un mandat d’arrêt ou peut-être même qu’ils le rejetteront avant même d’en arriver là.”

N’importe qui peut venir et faire ce qu’il veut“, a-t-il ajouté.

Dans une déclaration cinglante, le syndicat de police de la ville a blâmé les procureurs de la ville pour la série de vols à l’étalage.

Ce comportement criminel éhonté est enduré chaque jour par les habitants de San Francisco et c’est le résultat direct du programme du procureur Chesa Boudin et de ceux qui le soutiennent, qui font passer les criminels avant tout“, a déclaré Tony Montoya, président de l’Association des officiers de police de San Francisco.

M. Boudin a répliqué dans une interview accordée à KPIX-TV le mois dernier, affirmant que ce sont les policiers qui doivent en faire plus.

Il est impossible qu’un procureur dans ce pays puisse poursuivre une affaire avec succès si la police ne procède pas à une arrestation et ne fait pas un bon travail d’enquête“, a-t-il déclaré. “C’est aussi simple que cela.”

Les statistiques montrent que les policiers de San Francisco ont eu du mal à procéder à des arrestations dans les affaires de vol au cours des années qui ont suivi l’adoption de la proposition 47. Le nombre de cas de larcins qui sont “blanchis” – conduisant à une arrestation et à une résolution – a chuté ces dernières années, passant de 4,5 % en 2018 à 2,8 % jusqu’à présent cette année.

New York Post

Pascal Praud en a marre des annonceurs d’apocalypse qui écument les plateaux

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

En sortant les archives des annonceurs d’apocalypse, Pascal Praud demande à Dominique Costagliola de changer de métier. Gilles Piloux est qualifié par Jérôme Béglé de « chef des enfermistes » et Ivan Rioufol conclut par : « On n’est pas obligé d’inviter les annonceurs de l’apocalypse ! »

Gens du voyage. Des occupations illégales de terrains qui exaspèrent maires et propriétaires

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Phénomène récurrent en France, les occupations illégales de terrains par des gens du voyage, nombreuses ces derniers jours, exaspèrent tant les maires que les propriétaires de terrains privés et les riverains concernés. À Cagnes-sur-Mer, un campement de caravanes à proximité d’une station d’eau potable ferait même peser le risque d’une pollution.

Occupations illégales : le stade de Guérande occupé

En matière de sécurité et d’impunité, le sentiment d’un « deux poids deux mesures » entre le simple citoyen et d’autres catégories de population bénéficiant de davantage de « souplesse » de la part des autorités ne va pas en diminuant. Une impression d’injustice notamment alimentée par l’actualité des occupations de terrains illégales par des groupes de gens du voyage à travers l’Hexagone.

Aussi, avec le retour des beaux jours, nombreuses sont les communes confrontées à l’arrivée impromptue de caravanes, tantôt sur des terrains privés, tantôt sur des terrains municipaux, y compris des terrains sportifs.

Au cours des derniers jours, de nombreux titres de la presse quotidienne régionale traitent d’occupations de terrains par des gens du voyage. En Bretagne, à Guérande, ce sont pas moins d’une cinquantaine de caravanes qui sont installées illégalement vendredi 11 juin dans l’enceinte du stade Jean-Ménager, empêchant ainsi toute activité sportive. Mais aussi sur des terrains avoisinants, le tout après avoir découpé des grillages. De quoi rendre furieux le maire Nicolas Criaud, qui s’est rendu sur place accompagné notamment des gendarmes.

Désemparé, le maire demande l’aide de l’État

Un maire qui, malgré la colère, est bien à la peine pour faire évacuer le terrain. En effet, comme lors des occupations de terrains illégales par des gens du voyage ayant déjà eu lieu par le passé, la ville de Guérande a précisé avoir mis en œuvre « une procédure d’expulsion » tandis qu’une plainte en gendarmerie devait être déposée.

Désemparé face à la situation, Nicolas Criaud a appelé « les services de l’État à prendre leurs responsabilités pour faire cesser cette occupation illégale ».

Cette occupation, les élus guérandais la perçoivent d’autant plus comme une injustice que chaque année, Cap Atlantique (la communauté d’agglomération de la Presqu’île de Guérande – Atlantique) investit « massivement pour répondre aux obligations légales coûteuses et contraignantes quant à l’accueil des gens du voyage mais, nous nous retrouvons aujourd’hui, une fois encore, dans cette même situation d’abus de droit. À l’instar de la loi relative à l’expulsion des squatteurs, il est urgent que l’État acte des solutions efficaces pour condamner très durement de tels agissements qui vont à l’encontre de la loi ». Des formules empreintes de bonne volonté mais demeurant malheureusement sans effet et qui semblent se répéter été après été.

Des gens du voyage menacent un point d’eau potable

Sur la côte méditerranéenne cette fois, à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), c’est une station de potable qui est actuellement menacée par l’installation illégale d’un campement de gens du voyage.

Voilà désormais environ une semaine que près de 50 caravanes se sont installées à proximité de la station de pompage d’eau potable des Tines à Cagnes-sur-Mer. Ce qui a fait réagir l’association de défense de l’environnement à Villeneuve-Loubet ADEV, inquiète pour les risques que fait peser sur la qualité de l’eau cette arrivée de gens du voyage tandis que la station en question fournit à la station balnéaire 30 % de son volume d’eau potable.

Le président de l’association environnementale, Serge Jover, a détaillé la menace représentée par cette occupation qui pose « un véritable problème de santé publique », rappelant que « toutes activités, même de camping, sont formellement interdites sur un périmètre de protection immédiat ou un périmètre de protection rapproché des ressources d’eau potable afin d’éviter tout déversement de substances polluantes à proximité de l’ouvrage. »

Là encore, les collectivités locales apparaissent impuissantes, malgré l’annonce d’un dépôt de plainte par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes contre le campement illégal de gens du voyage.

Du côté des autorités, le quotidien Nice-Matin précisait le 7 juin que les forces de l’ordre dépêchées sur place étaient « en contact avec certains membres de cette communauté qui attendent une solution pour trouver un point de chute. » Il est peu probable qu’un citoyen lambda se risquant à installer une caravane sur un terrain de manière illégale ait l’occasion de « négocier » quoi que ce soit avec les gendarmes…

Enfin, face aux inquiétudes concernant les risques de pollution de l’eau potable par les eaux usées, la sous-préfecture, par la voix d’Anne Frackowiak-Jacobs, sous préfète de Grasse (Alpes-Maritimes), expliquait pudiquement dans un courrier daté du 10 juin que « des contrôles réguliers », effectués notamment « de la part de la Régie des Eaux de la Métropole » étaient censés garantir la sécurité sanitaire des habitants de Cagnes-sur-Mer.

Après autant d’aveux d’impuissance cumulés, on est tout de même en droit de se demander comment ces mêmes habitants font encore confiance à l’État !

 Breizh-info.com