Le meilleur atout de Macron : la bêtise de la droite française

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Articles     : Mai 2023Avr. 2023  –  Mar. 2023Fev. 2023 -Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Peut-on imaginer un scénario identique entre le MACRON de mai 2023 et le DE GAULLE de mai 1968 ? 

Certes pas et cela pour diverses raisons : 

Macron n’a pas un général Massu à Baden-Baden, ni ailleurs, chez qui pouvoir se réfugier le “cas échéant”. 

Auprès de qui Macron pourrait-il se “réfugier”, après avoir déclaré, tout comme de Gaulle, que “tout était foutu” ? Il n’est pas certain que les autorités allemandes lui accordent l’hospitalité. Peut-être songerait-il à son copain Zelensky ?  

Macron ne peut “passer” son pouvoir à personne de fidèle. Bayrou n’est pas Pompidou et derrière lui on n’aperçoit que des “futurs”, donc des “rivaux”. 

Macron n’a pas un Christian Fouchet, ministre de l’Intérieur du 6 avril 1967 au 31 Mai 1968, prêt à lui obéir au doigt et à l’œil, quel que soit l’ordre reçu “même celui de tirer sur des Français”, comme ce fut le cas le 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger. 

CHRISTIAN FOUCHET était alors Haut-commissaire en Algérie. Réfugié au “Rocher noir”. 

CHRISTIAN FOUCHET :

« De GAULLE m’avait reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre. « Vous n’avez pas osé tirer » m’a-t-il dit.

J’aurais osé s’il l’avait fallu – lui ai-je répondu – souvenez-vous de l’Algérie et de la rue d’Isly. Là j’ai osé et je ne le regrette pas parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise. » 

Cela n’empêchera pas De Gaulle de le limoger justement au lendemain de ces événements, le 31 mai 68.

Cet entretien prouve que le chef de l’État, dixit Christian Fouchet, “n’aurait pas hésité à faire tirer sur les manifestants de mai 68, qui était pour la grande majorité des étudiants français.”

Macron n’a pas un gendre comme le général Alain de Boissieu – prêt à mobiliser la 7e Division blindée, sous son commandement, afin qu’elle se prépare à intervenir sur son ordre, si le besoin s’en était fait sentir. 

En mai 1968 la « vacance du pouvoir » pouvait faire peur aux Français. Ce n’est certainement pas le cas aujourd’hui et Macron sait que, s’il se retirait, les nouvelles élections réduiraient à la portion congrue le nombre des députés Renaissance.

Enfin, dernier argument, mais probablement le plus important, le Parti Communiste était très fort en 1968, alors qu’en 2023 la NUPES et l’extrême gauche n’existent que sur les bulletins de vote : elles exploseraient dès la première “escalade” anti-républicaine.

Mélenchon étant bien loin d’être un Pierre Mendès-France.

Un seul élément pourrait être éventuellement un atout dans la main de Macron : la “bêtise” apparemment inguérissable de la “Droite française” refusant obstinément d’accepter la potion magique d’un rassemblement LR-RN-Reconquête qui lui offrirait le pouvoir pour plusieurs années.

Manuel Gomez, Riposte Laïque

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