L’EPR français en Finlande, une réussite industrielle injustement passée sous silence

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++ WEBTUBE : Quand on se donne les moyens et qu’on arrête de faire sa “pleureuse” avec tous ces écolos-gaucho “bobo”, la France est capable de tenir son rang. La France doit se reprendre rapidement…. S’il n’est pas trop tard.

Des usines ferment tous les jours en France, mais les grandes réussites industrielles, même retardées, sont passées sous silence. Ainsi, l’EPR finlandais d’Olkiluoto est enfin entré en service le 16 avril dernier, après 13 ans de retard de construction et une facture multipliée par trois…mais aussi une puissance sans précédent de 1600 MW qui va permettre d’assurer 15% des besoins finlandais et sécuriser l’approvisionnement du nord-est de l’UE. 

Sans trop de bruit, donc, la France est entrée dans un club très fermé – celui des pays qui maîtrisent la construction des centrales nucléaires munies de réacteurs de troisième génération, clés en mains. Deux EPR sont déjà en service en Chine depuis fin 2018 et septembre 2019 respectivement – mais les cuves des réacteurs avaient été faites par Mitsubishi (Japon) et Donfang (Chine) respectivement, ce qui n’avait pas empêché le budget prévisionnel du chantier d’être dépassé de 60%, deux autres devraient l’être en Angleterre, à Hinkley Point, en 2027 – au lieu de 2025 comme prévu initialement. 

Un EPR en construction à Flamanville, entamé en 2007, ne sera mis en service que fin 2023, après avoir été perturbé par des malfaçons en châine, des problèmes de soudure et un concours d’exigences croisées entre l’IRSN (institut de radioprotection et de sécurité nucléaire) et l’ASN (Autorité de Sûreté nucléaire) au détriment de l’industrie nationale et des deniers publics – le coût du chantier étant réévalué de 3.3 milliards d’euros à 13.2 milliards d’euros actuellement. Depuis, Macron a annoncé que 6 EPR seront construits par paires en France, à Penly (76), Gravelines (Nord) et probablement dans la vallée du Rhône pour la dernière paire. 

La France fait jeu égal avec la Corée du Sud, les USA, la Chine… et la Russie

En mettant en place, aux normes européennes – très strictes – et malgré retards et perturbations d’antinucléaires de tous poils – son réacteur finlandais, la France signe une réussite industrielle d’envergure qui lui permet de maintenir la continuité de l’Etat, grand principe administratif qui a forgé la France contemporaine depuis Henri IV et la reconstruction de la cathédrale d’Orléans alors abîmée par des troupes protestantes, et d’entrer dans le club très fermé des pays capables de produire de bout en bout un réacteur de troisième génération. 

Outre la France et son EPR – le seul à développer 1600 MW de puissance, une force qui a aussi été la source de bien des problèmes, puisque réaliser une puissance nette de plus de 1400 MW par réacteur était une véritable terra incognita pour les développeurs, il y a la Corée du Sud avec son APR1400 – trois sont en service en Corée du Sud (Shin Kori 3 et 4, Shin Hanul 1) et deux aux Emirats Unis (Barakah), cinq autres sont en construction (une paire à Shin Kori, un à Shin Hanul, une autre paire à Barakah). Il développe une puissance électrique nette de 1400 MW – 40% de plus que son prédécesseur l’OPR 1000, être exploité 60 ans – moitié plus que le précédent, et est plus sûr. Un modèle plus perfectionné encore, l’APR+, existe depuis 2014. Sa conception a commencé en 1992 et il a été certifié en Corée du Sud en 2002. 

Les Etats-Unis ont, eux, le réacteur AP1000 de Westinghouse – quatre réacteurs sont en service, tous en Chine, Sanmen 1 et 2 depuis juin 2018 et 2019 respectivement, et une paire à Haiyang. Conçu depuis la fin des années 1980, il est une évolution de l’AP600 et a été certifié pour la première fois en 2005 aux Etats-Unis, puis revu et corrigé pour mieux résister aux cataclysmes naturels et certifié de nouveau en 2011. Il produit 1154 MW et est plus compact que ses concurrents. 

Plusieurs sont en projet – un à Kozlodouy en Bulgarie, en construction depuis 2014 et qui doit être mis en service en 2025, 6 autres en Chine – une paire de plus à Sanmen et deux à Haiyang, et une paire à la centrale nucléaire de Vogtle, autorisés en 2012 – le premier projet de nouveaux réacteurs aux Etats-Unis depuis trente ans, mais dont le premier a seulement été branché au réseau en mars 2023, après plusieurs reports et un dérapage du coût du chantier. La paire prévue à Virgil Summer, autorisée en 2012, a vu sa construction abandonnée en 2017, celle de Turkey Point est reportée à…2032, les deux paires prévues à Levy et Shearon Harris purement et simplement abandonnées… ce qui permet de relativiser quelque peu les difficultés subies par l’EPR. 

Des entreprises du Japon et des Etats-Unis ont développé ensemble l’US-ABWR, dont le tout premier (1350 MW) a été mis en service… en 1996 à la centrale nucléaire de Kashiwazaki. Mais ses sept blocs ont été mis à l’arrêt en 2011 suite à Fukushima et sont toujours à l’arrêt. Deux autres, mis en service à Hamaoka et Sika au Japon, sont eux aussi à l’arrêt pour les mêmes raisons. La construction d’un autre réacteur à Simane, au Japon, a été interrompue en 2011 et n’a pas repris. Celle du réacteur de la centrale d’Oma, au Japon, est toujours en cours – la mise en service de cette première centrale MOX était prévue en 2014, ce ne sera pas avant 2028, au mieux. Deux autres réacteurs étaient prévus à Lungmen à Taiwan, centrale dont la construction a commencé en 1997, a été interrompue en 2011 suite à Fukushima et définitivement arrêtée en 2017 alors qu’un des réacteurs était achevé et chargé en combustible… Il n’y en a donc pas un seul actuellement en fonctionnement. 

La Chine a développé contre vents et marées le Hualong 1 dit HPR 1000, dont le premier, celui de Fuqing 1, a été mis en exploitation commerciale le 30 janvier 2021 après six ans de chantier – il développe 1090 MW de puissance et est inspiré d’un réacteur français, le CPY ; un second a été achevé dans la même centrale et lancé début 2022 – et deux autres à la centrale nucléaire de Kanupp au Pakistan en mai 2021 et avril 2022 respectivement. Une paire est en cours de construction à Zhangzhou depuis 2019, pour une mise en service prévue en 2025, une autre à Fanchenggang, une autre à Taipingling. Un projet en Argentine pour un coût de 8 milliards de dollars a été annoncé en février 2022. 

Enfin la Russie a dévelopé deux types de réacteurs à eau pressurisée de troisième génération, les VVER 1200 (1150 MW) et le VVER TOI (1300 MW). Six tranches de VVER 1200 ont été construites en Russie (Leningrad 1-4 dont deux en service et Novoronezh 1-2), deux en Biélorussie, dont un en service, et d’autres sont en cours de construction au Bangladesh, en Egypte… et en Hongrie, pour une mise en service en 2026. Des VVER-TOI sont en cours de construction par paires à Koursk, Smolensk et Novoronezh en Russie, Akkuyu en Turquie – quatre d’un coup, et Xudabao en Chine (une paire, prévue pour 2028). 

Louis-Benoît Greffe, Breizh-info.com

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Bar Omerta : foi, femmes en Iran et cinéma – Bercoff avec Hachtroudi, Chaleil, frère Benjamin et Firode

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Sortie le 23 avr. 2023

Nouvel épisode de l’émission « Le dernier verre », présentée par André Bercoff ! Tous les dimanches, sur OMERTA, dans une ambiance intimiste et festive, retrouvez un André Bercoff comme vous ne l’avez jamais vu. 4 invités se joignent, chaque semaine, à la fête. Pour cette 6e émission, OMERTA a reçu : 👉🏻 Fariba Hachtroudi, journaliste et écrivaine iranienne. 👉🏻Max Chaleil écrivain, pour son livre “Le monde de la prostitution”. 👉🏻 Frère Benjamin, prêtre, chanteur, créateur de contenus et directeur d’un collège en Normandie à Giel Don Bosco. 👉🏻 Laurent Firode, réalisateur du film « Le Monde d’après ».

Il pleut, mais les nappes ne se remplissent pas…

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++ WEBTUBE : Etonnant non ?

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Premiers missiles Patriot en Ukraine : un pas de plus vers la guerre mondiale ?

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Mercredi dernier, le ministre de la Défense ukrainien annonçait par un tweet : « Aujourd’hui, notre beau ciel ukrainien devient plus sûr, car les systèmes de défense antiaérienne Patriot sont arrivés en Ukraine. » Il remerciait ensuite, dans l’ordre, les États-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas d’avoir « tenu parole ». Il est vrai que le processus d’acquisition de ce système d’armes déjà ancien[1] mais éprouvé fut particulièrement long. Les premières demandes ukrainiennes concernant ce « système défensif » remontent en effet à la fin de l’année dernière, au moment où les frappes russes, notamment sur Kiev, étaient particulièrement violentes. Malgré les missiles de très courte et de courte portée déjà fournis par les Alliés, notamment les Crotale français ou les Guepard allemands, les besoins ukrainiens devaient s’étendre à d’autres missiles non seulement plus performants, mais qui puissent traiter les missiles russes à plus longue distance. Seuls les missiles Patriot semblaient capables, comme les S-400 russes, d’intercepter un missile adverse à plusieurs centaines de kilomètres et en traiter simultanément une centaine grâce à des radars d’acquisition très performants directement couplés avec les lanceurs.

En cas de menace d’attaque nucléaire tactique russe, lesdits Patriot seraient parmi les seuls missiles occidentaux capables de la neutraliser, à moyenne et haute altitude. L’Ukraine commence donc à se doter d’un bouclier antimissile, ce dont beaucoup de pays européens ne sont pas encore dotés, et, de plus, coordonné par l’OTAN. Les Américains en ont fourni la conception, mais d’autres pays comme l’Allemagne peuvent les fabriquer, au moins en partie, sous licence. Israël s’est doté d’un bouclier antimissile très efficace[2], mais il est vrai que son espace aérien est plus réduit que celui de l’Ukraine, voire de l’Allemagne ou, a fortiori, des pays scandinaves.

En fonction du nombre d’unités de missiles Patriot livrées par les alliés aux Ukrainiens, ces derniers feront des choix cornéliens quant aux villes à protéger en priorité : Kiev ou Kharkiv ? Ou bien Lviv ? Les Russes, pour leur part, ont la possibilité de frapper tous les points du territoire ukrainien en fonction des effets qu’ils veulent obtenir. Ils sont également capables, le cas échéant, de saturer l’espace aérien ukrainien avec toutes sortes de missiles dont ils ont une réserve qui semble inépuisable. Alors, si l’OTAN veut que l’Ukraine maintienne sa défense antiaérienne qui permette à sa population de survivre malgré les frappes russes, cette défense se fera au détriment de celle des autres pays de l’Alliance.

Ainsi, la France, par exemple, ne possède pas encore de telles capacités, faisant prévaloir sa force de frappe nucléaire sur la constitution d’une telle bulle globale de défense antiaérienne. L’exemple ukrainien pourrait nous faire changer de doctrine et peut-être nous laisser envisager, comme l’Allemagne, une défense globale sous commandement otanien. Comment, alors, s’assurer qu’aucun missile balistique venant d’un pays, compétiteur ou malintentionné, ne puisse porter la destruction sur une quelconque parcelle de notre territoire national en métropole ou en outre-mer sans que l’on puisse auparavant le détruire ou l’empêcher ? La situation ukrainienne démontre que la défense antiaérienne est indispensable et que les mesures autrefois appelées de « défense passive » sont toujours d’actualité, pas nécessairement dans les grandes villes, mais partout où une cible stratégique pourrait être frappée dans une opération d’attaque ciblée ou de saturation. Il n’est pas exclu, dans un avenir proche, que des drones ou des missiles ennemis puissent être lancés depuis des sites, soit proches de nos frontières, soit installés sur l’un de nos territoires, sans que l’on n’en ait pu détecter la présence.

Certes, les Ukrainiens verront ensuite arriver les moyens terrestres offensifs promis par les pays occidentaux en vue de reprendre les territoires perdus, mais cette reconquête ne pourra se faire durablement que si les arrières sont protégés de toute attaque aérienne. Sinon, tout aura été inutile ; sans supériorité aérienne la plus globale possible, les Ukrainiens ne pourront plus défaire les Russes, comme le secrétaire général de l’OTAN a pu le souhaiter ouvertement, lors de sa visite surprise à Kiev, jeudi dernier. Il faudra, après les missiles antiaériens et les obusiers, des chars, puis des avions qui assureront la suprématie aérienne au-dessus de la Russie ; mais de fait, alors, la guerre changera de dimension et deviendra, d’une manière ou d’une autre, sinon mondiale, du moins européenne et engagera les moyens de coordination de l’OTAN, donc américains.

Les Patriot constituent l’avant-garde du dispositif continu de défense de l’Alliance atlantique et des États-Unis en Europe. L’Ukraine, avec des Patriot sur son territoire, est aujourd’hui plus qu’hier un avant-poste des Occidentaux en guerre. Le but annoncé n’est pas de rétablir la paix entre deux factions, comme le prévoyaient les missions de Petersberg[3], mais bien de conduire et de gagner la guerre, non pas en Amérique ou en Asie du Sud-Est, mais en Europe.

[1] Conçu dans les années 60.

[2] Le fameux dôme d’acier.

[3] Les missions de Petersberg définissaient les principes de la défense européenne au début des années 90, basés sur le maintien ou la reconstruction de la paix, mais évitaient de parler de guerre.

Hamilcar, Boulevard Voltaire

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A l’école, l’absentéisme pendant l’Aïd a bondi, encouragé par une tendance TikTok

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Vendredi, jour de rupture du ramadan, certaines écoles d’Île-de-France étaient presque désertes. Des appels à ne pas se rendre en cours s’étaient multipliés sur les réseaux sociaux.

Dans la cour du lycée, on appelle ça «masdakiser un prof». L’étymologie du mot ne renvoie pas à un dialecte ancien et méconnu mais à un phénomène sur TikTok : l’influenceur «masdak_trading» connaît un succès important sur la plateforme, où il cumule deux millions et demi d’abonnés. La recette de son succès : des vidéos présentant des astuces et des réponses simples à des questions juridiques, rappelant à son public qu’il peut faire valoir de nombreux droits dans des situations de la vie courante. Entre autres succès, Masdak explique ainsi comment l’on peut consulter sa copie du Bac, faire des économies sur un contrat d’assurance, ou… louper les cours le jour de l’Aïd el-Fitr, fête musulmane marquant la rupture du ramadan.

Les élèves sont soumis à l’obligation d’assiduité prévue par l’article L.511-1 du Code de l’Education.

Toutefois, « des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction » (extrait de la Circulaire du 18/05/2004).Académie de Paris

VIDEO TIKTOK : https://www.tiktok.com/@masdak_trading/video/7223058300982611205?is_from_webapp=1&sender_device=pc

[…]

La vidéo de Masdak a fait mouche. Selon plusieurs témoignages recueillis par Le Figaro, de nombreux élèves ont invoqué cette publication TikTok auprès de leurs enseignants pour faire valoir leur droit à ne pas venir en classe vendredi 21 avril, dans les académies de la zone C (Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles) qui n’étaient pas en vacances de Pâques le jour de l’Aïd. Parfois, comme au collège Édouard Herriot de Livry-Gargan (93), c’est la proviseure elle-même qui invoquait cette possibilité juridique rappelée par l’influenceur pour justifier, auprès de parents mécontents, la licéité de l’absence de la majeure partie des enseignants ce jour-là.[…]

Le Figaro

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Racisme : il n’y a pas de haine heureuse

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Le racisme est le péché contre l’esprit du temps. Le football n’y échappe pas, il est même la vitrine des bons sentiments. À la condition qu’il s’exerce contre les Blancs.

Le monde du foot est régulièrement frappé par des affaires de racisme. En fait, bien sûr, il est plus juste de dire que, très régulièrement, les médias font un boucan d’enfer à cause d’affaires de racisme dans le foot, et notamment des insultes à caractère supposément raciste entendues dans des stades. Quand ça arrive, c’est à peine si les JT ne débutent pas avec « l’épouvantable histoire » de Manolo, supporter du Bétis Séville, ou Beppe, ultra de Lecce, qui ont poussé des « cris de singe » lorsqu’un joueur africain de l’équipe adverse a fait une touche. Les autorités des ligues respectives s’indignent, les émissions dédiées au foot s’insurgent, et Gérald Darmanin balance un communiqué pour exprimer son « intense émotion ».

Sur Twitter, les commentateurs professionnels hissent le Plus jamais ça et réclament des mesures « enfin à la hauteur » du « crime » – ils ne manquent d’ailleurs jamais de rappeler, en vrais passionnés de droit, que le « racisme » est sévèrement puni par toutes les législations des pays civilisés. Dans un post sponsorisé par Nike, Sephora et Burger King – entreprises qui, comme toutes les mondialisées, ont fait de l’inclusion un cheval de bataille –, les stars du foot disent sur tous les tons leur « dégoût », « terme » dont la « force » traduit un « engagement » dont chacun se félicite ; à travers cette « prise de position courageuse », les footballeurs milliardaires prouvent qu’il s’intéressent, eux aussi, à la vie de la cité – étant entendu que s’intéresser à la vie de la cité se réduit, pour les médias, à l’adhésion aux principes progressistes parmi lesquels l’antiracisme est, sans conteste, le premier.

C’est nau-sé-a-bond

En 2020, lors du match de Ligue des champions entre le PSG et Istanbul Basaksehir, le quatrième arbitre de la rencontre aurait désigné le Camerounais Pierre Achille Webó, entraîneur-adjoint de l’équipe turque – qui se faisait alors logiquement laminer par les stars du Qatar FC – comme « le noir, là-bas ». Indignés, Wébo et certains de ses joueurs avaient alors foutu un dawa mémorable ; la rencontre avait dû être interrompue ; les médias en avaient fait un psychodrame de trois jours, durée très longue dans le temps médiatique, en général plutôt réservée aux tremblements de terre qui font cent mille morts ou aux actes djihadistes qui en font cent en France. Attaquant du Basaksehir, Demba Ba, Sénégalais de nationalité française, par ailleurs musulman très affirmé, avait beaucoup parlé dans les médias français. Le coupable était roumain ; en fait, il avait dit « negru », et, forts de ce fait – passé complétement sous silence dans un premier temps –, d’aucuns s’étaient lancés dans des développements oiseux sur ces problèmes de traduction qui enquiquinent tant une humanité qui n’aspirerait, évidemment, qu’à la concorde, c’est-à-dire au vivrensemble, c’est-à-dire à ce modèle multiculturel dans lequel chacun pourrait enfin affirmer ce qu’il est vraiment, comme dans une pub McDonald’s. L’affaire Webó est une bonne échelle pour mesurer le racisme dans le football vu par la doxa.

Récemment, il y a eu l’affaire Lukaku et, en ce moment, il y a l’affaire Galtier. Selon un corbeau, Galtier, lorsqu’il entraînait l’OGC Nice, aurait tenu des propos peu amènes sur ses joueurs africains et/ou musulmans. Il aurait failli en venir aux mains avec Didier Digard, alors entraîneur des équipes de jeunes du même club et converti à l’islam – avec la longue barbe qui va avec les convertis, évidemment toujours plus royalistes que le roi. Tous les observateurs, sur les plateaux, sont d’accord : si c’est vrai, il faut empaler Galtier, vivant de préférence. Quand ils évoquent cette affaire, les commentateurs prennent leur air le plus sombre, comme s’ils revenaient d’Auschwitz en décembre 1943. Les mots leur manquent, même ; c’est « indicible », c’est « vertigineux », c’est « nauséabond ».

La purification des tribunes

Le football est un sport « populaire ». Ce qui signifie que, contrairement au rugby, au golf ou au tennis, ses suiveurs se recrutent pour l’essentiel dans les classes populaires – autrefois on disait « le peuple » et tout le monde comprenait de qui on parlait. Et, selon les bourgeois et leur esprit boïscout dont se moquait tant le génial Nimier, les prolos ont naturellement tendance à mal se comporter. Au foot, on chambre, parfois méchamment ; on déploie des banderoles que ne signerait certes pas Lamartine ; certains supporters, ces fameux ultras tellement attachés à leur club, qui se saignent chaque week-end pour aller le voir joueur à l’autre bout du pays ou parfois de l’Europe, n’hésitent pas, parfois, à se battre, vraiment, avec les supporters de l’autre club pour, dans une logique viriliste, identitaire, prouver leur valeur.

À l’heure de l’inclusion – qui n’est qu’un des mille autres noms de l’antiracisme –, ces comportements sont un problème, et même un très grave, et même le plus grave. C’est pourquoi la plupart des ligues, en tout cas celles de l’Europe de l’Ouest, « combattent », depuis une vingtaine d’années, les prolos, avec l’appui des autorités locales. En augmentant fortement le prix des abonnements, en poussant les autorités à empêcher les déplacements des supporters et à punir toujours plus fermement les « débordements », elles ont évacué les classes populaires des stades. La Premier League anglaise a été pionnière en la matière, elle qui avait subi le « phénomène du hooliganisme » dans les années 70-80. Le foot mondialiste doit être un « spectacle », bien propre, bien lisse, comme les répugnantes ligues fermées américaines. Désormais, dans les stades britanniques, les touristes asiatiques côtoient les bourgeois qui viennent « en famille ». Les témoignages blasés abondent qui racontent que le Camp Nou, le mythique stade du Barça, est souvent rempli de Singapouriens ou Chinois en goguette, venus lâcher leur cash dans le parc d’attractions Europa-Land, ses beaux monuments, ses restos gastronomiques et ses boutiques de luxe éclairées comme des cabinets dentaires.

Seuls les Blancs sont racistes

Depuis 1945, en Occident, l’antiracisme est plus qu’une idée parmi d’autres et même plus qu’une idée : c’est une sorte de religion. Selon les élites occidentales contemporaines, l’histoire d’Occident se divise en deux parties : les âges obscurs, où le racisme structurait la société – avec pour climax le nazisme, bien sûr –, et un âge d’or, qui commence à peine, dans lequel le racisme sera vaincu. L’acception du mot racisme s’étend continument ; critiquer l’immigration, c’est être raciste ; ne pas croire en un islam « religion d’amour et de paix », c’est être raciste ; noter que le prénom Mohammed, comme Zemmour l’avait fait une fois face à l’inénarrable Marlène Schiappa, c’est un prénom musulman, c’est « assigner » tous les Mohammed à une identité, et ça c’est raciste aussi. Il n’est pas de pire crime, aujourd’hui en Occident, que le racisme. Sodomiser puis étrangler un enfant, violer une nonagénaire avec du verre pilé, c’est moins grave que de dire – car « les mots tuent », prétendent-ils – « nègre » ou « bougnoule ». Attention, bien sûr, la définition du racisme a changé. Vous pensiez qu’il était l’idée selon laquelle des races sont supérieures à d’autres, ce qui est « absurde » car, comme on nous l’a répété un million de fois à l’école et à la télé, « les races n’existent pas ». Vous datez.

Le racisme, je vous l’apprends si vous l’ignorez, en tout cas le racisme selon l’Université, les médias, les milieux culturels, bref tout ce qui pense ou plutôt impose sa pensée, c’est un « système de domination » créé par les Blancs afin d’asservir les autres… races. Seuls les Blancs furent et peuvent encore être de vrais racistes ; le racisme des autres relève au pire du folklore ; les « dominés » ne peuvent pas être vraiment racistes, et s’ils le sont – car parfois, hélas, ça peut arriver – c’est parce qu’ils imitent les… Blancs. Quand, après l’élimination de l’équipe d’Algérie lors des éliminatoires de la Coupe du monde face au Cameroun, des dizaines de milliers d’Algériens, sur les réseaux sociaux, traitaient les Camerounais de « sales singes », d’« esclaves », ils exprimaient juste une colère certes un peu excessive, mais ce n’était pas du tout du racisme. Les Algériens sont des « dominants » ? Non ! Ils ne peuvent donc pas être racistes… CQFD. Allez demander à des parents algériens s’ils sont d’accord pour que leur fille épouse un Ivoirien… Mais non, j’ai dit que non, ce n’est pas du tout, pas du tout du racisme. La traite arabe, qui a été beaucoup plus longue, qui a produit plus d’esclaves et était plus cruelle – on coupait le membre de tous les hommes, seul un sur huit ou dix survivait à cette opération, laquelle explique d’ailleurs pourquoi on ne trouve pas, dans le monde arabe, de descendants d’esclaves – que la transatlantique, ce n’était pas un « système de domination » basé sur une forme de racisme, oh non, pas du tout…

Le foot, porte-étendard de la diversité

Il y a dans le football, du racisme, c’est vrai, mais un autre : du racisme social. C’est d’autant plus vrai en France. En 1998, en France et dans sa ridicule « république des lettres » – c’est-à-dire un ensemble d’institutions fondées par la gauche, dirigées par des gens de gauche et qui permettent à des tas d’écrivains ratés de gauche de survivre grâce à des aides diverses – le foot était vu comme LE sport des beaufs, des prolos, des cons qui se comportent mal – ah ! Béatrice ! on est tellement mieux à Roland-Garros, avec nos places réservées huit mois avant et nos petits parapluies offerts au cas où quelques gouttes de pluie nous tomberaient dessus.

Après la victoire de l’équipe de France menée par l’inoubliable Zidane, les journalistes ont subitement vu dans le foot un moyen de vanter le multiculturalisme, inventant au passage la risible expression « Black-Blanc-Beur » qui synthétisait leur idéal d’alors – depuis, le « Blanc » a disparu, enfin, ils aimeraient bien et font tout pour qu’il disparaisse. L’équipe de France avait gagné grâce à l’immigration, disaient-ils ; c’était bien là la preuve que l’immigration africaine, contrairement à ce que d’aucuns s’échinaient criminellement à raconter, était d’abord et même uniquement une « chance » pour le pays des 40 millions de pétainistes, de lâches, de cons, de racistes, comme la télé dépeignait – et continue de le faire – la France. En 2014, lorsque l’équipe d’Allemagne remporta la Coupe du monde au Brésil, les journalistes s’enthousiasmèrent peut-être encore plus : ce triomphe était celui de Merkel, fille de pasteur, qui allait peu après obliger son peuple à « accueillir » un million de « Syriens » –, elle exorcisait ainsi enfin la Shoah, ce « passé qui ne passe pas », en soumettant brutalement les Allemands à la « diversité » –, tous ces garçons de vingt ans qui, au lieu de se battre comme le font les hommes libres, comme le font actuellement les Ukrainiens, abandonnaient leurs femmes et leurs enfants pour aller servir, en Occident, d’esclaves modernes aux bourgeois trop fatigués pour aller récupérer leur commande après une journée émaillée de réunions et d’armée aux petits bourgeois qui, pleins de ressentiment envers leur propre civilisation, veulent détruire l’héritage que les siècles leur font légué.

Il y a un racisme légitime – contre les Blancs

Il y a encore un autre racisme, à la rigueur : celui que l’on observe très régulièrement sur les petits terrains de France, lorsque des équipes de jeunes s’affrontent le week-end. En effet, presque chaque semaine, la presse nous apprend – mais évidemment sans entrer dans le détail, accablant seulement une « violence » abstraite – qu’un match ayant opposé une équipe « issue des quartiers » et une autre venue des zones périurbaines ou rurales a dégénéré. En somme, quand s’affrontent sur le pré la « diversité » et les « souchiens », comme Houria Bouteldja, invitée dans toutes les universités, dont les essais sont publiés par de prestigieuses maisons d’édition socialo-communistes, nomme les Français de souche, ou au carré, comme dirait la courageuse Michèle Tribalat – aucune association n’a porté plainte. Les toubabs peuvent bien se faire « bolosser » sur un terrain de foot – comme ils le sont chaque jour dans la rue –, ce n’est pas non plus du racisme. C’est donc uniquement de la faute de la « violence », qui augmente sans qu’on sache pourquoi – mais oui ! grand Dieu ! pourquoi donc ? quel impénétrable mystère ! –, ou alors, à la limite, c’est à cause des « discriminations » dont les jeunes sont forcément les victimes – soumis qu’ils sont au « système de domination » des Blancs, ils sont pour ainsi dire obligés de tabasser des Blancs pour se libérer – ce n’est pas bien, certes, mais les libéraux les excusent, et les gauchistes les soutiennent.

Les cris de singe, les remarques racistes entendus dans certains stades sont stupides. Je conçois aisément qu’ils énervent ceux qui en sont l’objet. Mais expriment-ils, comme on nous le dit, le racisme des supporters européens et des Européens en général ? Certainement pas. On entend des cris et des chants de ce genre partout à travers le monde, et cent fois plus dans le monde non-occidental. Il en va de ces « débordements » comme de tout le reste, et par exemple de l’esclavage en Occident : l’Occident a pratiqué l’esclavage, lui aussi, mais ce qui le distingue des autres aires civilisationnelles, c’est qu’il l’a aboli, et combattu, et a même fait de cette « lutte » une « valeur » cardinale, un idéal – dans la première moitié du XIXe siècle, la Grande-Bretagne a imposé l’abolition aux autres États européens. Nous n’avons, nous autres Européens, à ne rougir de rien. Rien ! Et surtout pas de notre racisme, incontestable à certaines époques, cela dit jamais sérieusement théorisé sinon par le national-socialisme, minuscule parenthèse de notre longue et superbe histoire et intrinsèquement lié à l’Allemagne et son hubris passé. Les Européens sont sans doute les moins racistes des habitants de cette planète. Comme Claude Lévi-Strauss, célèbre intellectuel fasciste, je pense même qu’ils gagneraient à l’être un peu plus, si par racisme on entend simplement la conviction que son peuple est supérieur aux autres, mérite à tout le moins de persévérer dans son être, faute de quoi l’on n’aurait pas de raison de le défendre.

Le Grand Remplacement par le foot

Ceux qui s’indignent le plus des « débordements » entendus dans le stades européens sont les mêmes qui votent Macron, hégémoniques dans le champ médiatique, ou Mélenchon, hégémoniques dans les champs culturel et universitaire. C’est intellectuellement normal. Ce sont les mêmes qui veulent se débarrasser des peuples européens autochtones afin que naisse, dans une logique d’alchimiste, une nouvelle humanité sur notre sol, enfin celui de nos pères, qui l’ont protégé durant des siècles avec un acharnement parfaitement incompréhensible aux yeux des matérialistes, c’est-à-dire d’individus préoccupés seulement de leur petite personne. Ils veulent punir les supporters des matchs de foot comme ils punissent, avec des lois et des JT, des reportages d’Arte et les chansons de Vianney, les incessantes leçons de morale du monde du spectacle et de notre classe politique les classes populaires en général. Ils évacuent des stades ces dernières comme ils les excluent volontairement des assemblées. Voter pour le RN en France, pour l’extrême droite partout ailleurs, c’est être raciste, bien sûr. Les classes populaires, partout en Occident et en Europe en particulier, sont donc généralement racistes. Elles, en qui persiste tout l’honneur de notre glorieuse, savante, contradictoire, magnifique civilisation, ne veulent pas disparaître. Elles le disent ; on ne les « écoute » pas ; pire encore, on les nazifie pour cette raison. On ne discute pas avec la « haine » : on la « combat ». La même logique est à l’œuvre, dans l’indignation empourprée qui accompagne les affaires de racisme dans le monde du foot et dans les « polémiques » qui suivent chaque prise de position en défaveur de l’immigration. Dans l’absolu, le racisme est bête, soit ; mais l’antiracisme, ici comme ailleurs, est autrement plus dangereux. Les racisme des Européens n’en est, le plus souvent, pas un : il n’est rien d’autre que l’expression de leur refus de disparaître en tant que civilisation. Il manifeste leur légitime désespoir. Il n’y a pas « haine » heureuse.

Nicolas Lévine, Revue Elements

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Pap Ndiaye révise (pour mieux le diluer) le Conseil des sages de la laïcité

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Tout est dans le prénom. Un prénom en forme de programme. Sous ses dehors discrets, voire transparents, le ministre de l’Éducation nationale Ndiaye – Pap de son prénom – est un apôtre, un missionnaire, le bâtisseur déconstructiviste d’une nouvelle religion. On ne s’en méfiait pas. On insulte le président de la République en sa présence, il ne bouge ni ne bronche… Et pourtant, l’homme est actif sous les dorures de son ministère et s’emploie à détruire ce que même son prédécesseur Blanquer aura tenté de maintenir.

Parmi ses dernières initiatives discrètes et sournoises autant qu’efficaces et implacables : imposer, avec le succès éducatif et social que l’on sait, les règles et quotas de mixité sociale aux écoles privées, qui attirent de plus en plus les familles fuyant les établissements publics…

Mais ce n’est là que la péripétie d’une œuvre de fond menée avec détermination dans le secret des cabinets ministériels : nier la réalité, en créer de nouvelles. À rebours de Charles Péguy et de ses hussards noirs de la République qui invitaient à dire la vérité et d’abord à la voir, le nouveau Pap dilue les vrais défis qui se présentent à l’école de la République et étend l’idéologie woke, déconstructive et libertaire qui ont fait sa réputation et sa nomination.

Ainsi, le Conseil des sages de la laïcité mis en place par Jean-Michel Blanquer en 2018 avait jusque-là pour mission « de diffuser ce qu’est la laïcité du point de vue intellectuel et les conséquences pratiques dans la gestion des établissements de ces principes ». À la faveur d’une nouvelle installation, le 14 avril dernier, Pap Ndiaye a renouvelé sa composition, en y intégrant notamment Alain Policar, sociologue et chercheur associé au CEVIPOF. Ce dernier nom fait réagir, notamment, la sœur de Samuel Paty, victime de la terreur islamiste. Dans une tribune publiée dans Le Point, intitulée « N’assassinons pas la laïcité ! », elle fustige cette nomination d’une personnalité « connue pour son hostilité à ce qu’il appelle la laïcité répressive, ou de combat ». En d’autres termes à une laïcité protectrice de l’identité française et soucieuse de combattre les offensives de plus en plus nombreuses de l’islam visible et conquérant. Dans le même mouvement, le fonctionnement en est repensé par (le) Pap : le Conseil, qui pouvait jusqu’à présent s’autosaisir pour apporter des réponses aux chefs d’établissement, n’agira désormais que sur la saisine du ministre. Mais la réforme majeure est plus subtile : son périmètre est élargi – ou, plus exactement, dilué – « à tout ce qui renforce l’adhésion des élèves aux valeurs de la République : la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et toutes les formes de haine et de discrimination, l’égalité femme-homme, la promotion du principe de fraternité à l’école », peut-on lire dans le Bulletin officiel de l’Éducation nationale.

À ce sujet — Pap Ndiaye, ministre tout mou dans un gouvernement atone

Ainsi, donc, la conquête islamiste des écoles et établissements publics de plus en plus visible et déplorée par les enseignants n’est qu’une péripétie qui ne mérite pas qu’on s’y arrête plus que cela. Non, la laïcité du Pap, ce n’est pas de juguler l’avancée de l’islam politique conquérant ni d’empêcher que ne se créent de nouveaux territoires perdus de la République, mais de promouvoir un nouveau vivre ensemble, une nouvelle idéologie communautaire faite de promotion de la diversité culturelle et d’une lutte contre les discriminations sexuelles ou l’antisémitisme qui, chacun le sait – padamalgam –, n’a rien à voir avec telle ou telle croyance religieuse en expansion dans les écoles de France…

On regrettait que l’Instruction publique soit devenue l’Éducation nationale. Regrettons, maintenant, que l’Éducation nationale soit en passe de devenir le laboratoire de la décomposition française. Vincent Peillon, alors ministre socialiste de l’Éducation, appelait de ses vœux « une religion pour la République » : une laïcité militante pétrie de déracinement, une laïcité de colonne infernale au nom de ce principe titre de son livre : La Révolution française n’est pas terminée (Seuil), feignant de ne pas voir que la nouvelle religion pour la République serait islamique ou ne serait pas… Force est de constater que si l’aveuglement coupable de Vincent Peillon fut grand, Pap Ndiaye, aujourd’hui, est son prophète.

Iris Bridier, Boulevard Voltaire

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Éric Zemmour appelle ses militants à se rendre massivement à Saint-Brevin

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++ WEBTUBE : Comme beaucoup d’autres rejoignez cette manifestation samedi 29, ne laissons pas la France disparaitre et basculer dans le néant.

Voici le tract distribué à des milliers d’exemplaires par les militants de Reconquête, dans les boîtes à lettres de Saint-Brevin-les-Pins.

La dernière phrase du tract est sans ambiguïté.

Je me battrai de toutes mes forces contre cette politique.
Madame, Monsieur, je tenais à vous alerter sur ce funeste projet de « repeuplement » dans votre commune, mais surtout à vous assurer que vous me trouverez à vos côtés, avec Reconquête !, pour vous apporter tout notre soutien.

C’est un appel clair et net d’Éric Zemmour à ses militants de Reconquête, mais aussi à tous les habitants de la région, d’être massivement présents à Saint-Brevin, le 29 avril, et d’y assurer le succès de l’initiative.

Un appel remarquable de Patrick Le Chevoir, délégué R! de la Gironde de la 12e circonscription, qui nous propose une troisième vidéo pour faire le point du co-voiturage dans son département. Un exemple à suivre…

Rappelons que pour l’instant, sont annoncés comme intervenants nationaux Gilbert Collard, président d’Alternative France, et Alain Avello, dirigeant national des Patriotes.

Le nom d’autres intervenants sera annoncé dans les prochains jours.

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Quand on est migrant, on voyage gratos en première : c’est bien normal, non ?

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Le député européen Jean-Paul Garraud a raconté, sur Twitter, une scène ferroviaire dont il a été le témoin. On espère que cet événement fera jurisprudence, car ce pourrait être une occasion inespérée de découvrir la France pour pas un rond. Voyageant en première classe, sur un trajet qu’il ne précise pas, l’élu RN a vu la contrôleuse s’arrêter, lors du traditionnel « contrôle des titres de transport », à hauteur de deux migrants sans papiers et sans billet. La contrôleuse, au lieu de leur remettre une amende, leur a demandé de s’installer entre les wagons, dans le sas prévu à cet effet. Les deux voyageurs venus de loin n’ont pas obtempéré et sont restés en première, sur des places qu’ils n’avaient pas payées. Pas de deuxième contrôle. Pas de police entre deux gares.

Ceux de nos lecteurs qui prennent les transports en commun ont peut-être déjà écopé d’une « prune » de 50 euros dans le RER parce qu’ils avaient mis un bout de semelle sur le siège d’en face en croisant les jambes. Ils ont peut-être dû payer 68 euros parce qu’ils vapotaient sur le quai, à l’air dit libre (mais pour combien de temps encore ?). Ils ont payé, bien sûr, en grommelant probablement un peu, face à un fonctionnaire narquois, ivre de pouvoir et peut-être heureux d’humilier le contribuable. Ce ne sont pas des migrants, ils ont des papiers et un peu de sous sur leur carte bleue : de quoi payer leur titre de transport. C’est pas pareil, quoi. La merveilleuse Sandrine Rousseau a réagi à ce témoignage par un sobre « Gloire à cette contrôleuse ! », retrouvant, pour un instant, les réflexes et les tournures de phrase du cérémonial catholique. Décidément, la distinction entre son compte et celui de son alter ego, Sandrine Ruisseau, est de plus en plus ténue.

Certains twittos sont tombés à bras raccourcis sur Jean-Paul Garreau, accusé (évidemment) de racisme, mais aussi d’avoir des « passions tristes », variante psychologisante du fameux « tu dois être bien malheureux pour dire des trucs pareils ». Mais ça ne prend plus : la culpabilisation par des antiracistes de carnaval ou des psys autoproclamés ne fait plus recette. Les gens n’ont plus d’argent, mais le peu qu’ils ont servirait à loger, nourrir et désormais transporter des migrants, sans emploi, sans diplôme, sans maîtrise du français ni amour de la France. Les impôts ont bon dos. La France est le pays le plus taxé du monde, et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Comment cela pourrait-il s’arranger, d’ailleurs, si le nombre de nos hôtes est toujours croissant et qu’ils ne paient rien ? Mécaniquement, le poids de leur entretien va s’ajouter au fardeau du contribuable qui paye son billet, son impôt sur le revenu, sa taxe foncière, etc. Et si cela posait, à terme, la question du consentement à l’impôt ? Les taxes financent l’école publique et son inculture d’État, l’AME et la CMU, l’installation des clandestins dans les campagnes, la Justice qui relâche les criminels… et donc, désormais, les impôts font office de billets de train en première classe.

Les voyages sont hors de prix, le confort souvent discutable, la nourriture juste correcte et vendue au prix du caviar, les retards sont la norme et la sécurité dans les gares laisse à désirer. Économiquement parlant, nos migrants ont du bon sens. Mais vous, chers amis lecteurs, bien entendu, continuez à payer votre billet !

Arnaud Florac, boulevard Voltaire

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Covid: le cri d’alarme du Dr Sabatier

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++ WEBTUBE : Des infos intéressantes (et alarmantes) recueillies par Karl zéro concernant le COVID et le vaccin.

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