Policier : un job en or pour la diversité…

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Articles  : Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020

Les formateurs déplorent des carences importantes chez les futurs policiers

Ces dernières années, les grilles d’évaluation ont été revues à la baisse pour éviter les notes éliminatoires. « Il y a encore cinq ou six ans, on n’aurait pas pris un candidat en dessous de 9/20. Depuis deux ans, on descend à 7/20 », constate un formateur francilien dans cet article du Parisien :
https://www.leparisien.fr/paris-75/formation-des-policiers-l-inquietante-baisse-de-niveau-des-recrues-franciliennes-28-12-2020-8416292.php

Ainsi, le fait d’ « oublier » de dater ou de signer un procès-verbal ne constitue plus une erreur éliminatoire, alors même qu’il entraîne la nullité de la procédure.

« Une part des stagiaires ne sait pas s’exprimer clairement », confie l’un des formateurs. Également sollicités par Le Parisien, quatre commissaires de police affectés en région parisienne constatent qu’« entre 20 et 30 % des jeunes policiers ne sont pas au niveau ». « On a des recrues qui ne maîtrisent pas le français », assure l’un d’eux. « Sur les dernières promotions, des élèves ayant commis des délits ont même été admis », déplore un autre.

Entre 2018 et 2019, la moyenne d’admission a chuté d’un point, passant de 12,69/20 à 11,43/20. Une moyenne finalement honorable mais qui s’explique, révèle un formateur : « par les très bonnes notes des candidats surdiplômés que l’on voit arriver depuis peu. Maintenant, c’est près de 20 % des inscrits ».

Des difficultés également rencontrées dans le domaine sportif

Pour éviter les épreuves sportives, certains candidats fournissent un certificat médical (parfois faux). « Ils devraient être déclarés inaptes et malgré cela, ils sont aujourd’hui policiers », déplore un formateur qui constate par ailleurs que « de plus en plus de stagiaires arrivent en surpoids », un handicap a priori rédhibitoire pour un policier de terrain.

La discrimination positive à l’œuvre ?

Le Parisien, organe bien-pensant s’il en est, ne l’affirme naturellement pas. Mais le lecteur perspicace le devinera à la lecture de cet aveu d’un formateur : « On doit s’expliquer quand on met de mauvaises notes. Indirectement, si on ne veut pas avoir de comptes à rendre, il vaut mieux fermer les yeux, cela évite d’avoir des problèmes »

Un candidat sur 5 reçu en 2020, contre un sur 50 en 2012

Au départ de cette « situation précaire », explique benoîtement Le Parisien, une volonté du pouvoir d’embaucher de très nombreux policiers en l’espace de peu d’années. Entre 2012 et 2020, le nombre de candidats a légèrement décru (20 957 contre 19 546). En revanche, le nombre de postes ouverts au concours a littéralement explosé, passant de 450 à 3 631. Huit fois plus. Mazette…

Parallèlement, en juin dernier, la formation de gardien de la paix a été réduite de 12 à 8 mois. « Ça défie toutes les règles pédagogiques, il n’y a plus de qualité d’apprentissage », s’alarment deux formateurs. « Une erreur fondamentale », reconnaît de son côté le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui s’est exprimé à ce sujet à l’Assemblée nationale, le 30 novembre dernier. Une « erreur » que « Moussa » s’empressera vraisemblablement de ne pas corriger.

Pour les plus nuls : direction la région parisienne !

Les stagiaires choisissent leur poste en fin de formation. Les mieux notés optent généralement pour la province (encore) tranquille. Le fond du panier est donc nommé dans les « banlieues populaires », dont celles, nombreuses et colorées, de la région parisienne. Gageons qu’un certain nombre de ces élus feront finalement bon ménage avec leurs congénères…

* * *

Ci-dessous, les commentaires d’un de mes amis, gendarme de terrain, sur l’article du Parisien. Comme vous le constaterez, cher lecteur de RL, sa réaction fait beaucoup moins dans le politiquement correct que la prose parisianesque…

« C’est déjà le cas dans le recrutement depuis longtemps, et ils progressent vite dans la hiérarchie grâce à la discrimination positive très en vigueur. Les chefs ont peur d’être taxés de racisme, donc, pour être tranquilles, ils les poussent dans leur carrière, même s’ils sont mauvais. Une fois parvenus à des postes de responsabilité, ces bénéficiaires de l’« ascenseur social » ne font pas particulièrement preuve d’impartialité : ils privilégient systématiquement leurs congénères en terme de promotion.

Les femmes, qui ont été jusque-là favorisées par la hiérarchie, se heurtent dorénavant à l’opposition des musulmans pour l’accession aux responsabilités. Bon courage à ceux qui ne sont ni femmes, ni « de la diversité »…

À noter également que ces gens-là n’ont pas un goût du sacrifice aussi prononcé que celui de ces trois gendarmes, morts récemment pour sauver une femme.
[Allusion à : https://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-de-saint-just-trois-gendarmes-tues-en-secourant-une-femme-battue-23-12-2020-8415861.php]

Ceux qui pensent qu’un jour flics et gendarmes cesseront d’être au service du pouvoir pour rejoindre le peuple sont de doux rêveurs. Pour certains de ces “renois” ou ces “rebeus” qui ont accédé à des responsabilités, le salaire sera toujours plus intéressant que ce qu’ils auraient pu trouver ailleurs (hors deal et trafics en tout genre, naturellement).

C’est également valable pour les militaires. Le ver est dans le fruit, partout.

Il va falloir que les Français s’habituent aux violences policières : chances pour la France vs salauds de franchouillards privilégiés. Les premières sont armées et n’hésiteront pas à tirer dans le tas sur les seconds »

Henri Dubost, Riposte Laïque

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