La menace d’une rupture des approvisionnements de gaz en provenance de la Russie est «crédible», juge Élisabeth Borne

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+ Webtube : J’aime beaucoup la phrase d’Elisabeth Borne : “Se passer progressivement du pétrole et du gaz permettra aussi de protéger le portefeuille des ménages”… Voilà bien une solution toute bête à laquelle aucun autre gouvernement n’avait pensé : Si on ne vous donne plus ni gaz ni pétrole, votre pouvoir d’achat va augmenter. Bravo j’applaudis des deux mains. Du coup en habitant des cabanes de fortune et en se nourrissant de trois fois rien on doit encore pouvoir faire mieux….. Finalement revenons à l’air des bidons villes et de la débrouille. Beau programme de gouvernement.

Au milieu de l’été, en prévision d’un hiver de tous les dangers, le gouvernement continue de plancher sur les enjeux énergétiques, «plus cruciaux que jamais». Invitée des rencontres économiques d’Aix-en-Provence, la première ministre a estimé que l’hypothèse d’une «rupture de livraisons [de gaz] de la Russie pour l’Europe est crédible». Invitée aux rencontres économiques d’Aix-en-Provence, la première ministre a aussi mis en garde contre l’isolement engendré par le télétravail.

 «On peut certainement surmonter une difficulté de ce type, mais cela supposera que chacun se mobilise», a ajouté Élisabeth Borne. À moyen terme, l’exécutif continue de mettre l’accent sur la sobriété énergétique et la décarbonation de l’économie, en particulier dans l’industrie, afin de réduire la dépendance de l’Hexagone aux énergies fossiles importées de Russie.

Se passer progressivement du pétrole et du gaz permettra aussi de protéger le portefeuille des ménages, a argumenté la première ministre. «À un moment donné, vous avez le pouvoir d’achat de millions de Français qui est amputé parce que le baril de pétrole est en train de flamber : il faut sortir de cette vulnérabilité», a-t-elle plaidé sur la scène de l’événement.

L’Hexagone, comme nombre de ses voisins européens, reste fortement dépendant de la Russie pour son approvisionnement en gaz naturel et en pétrole. En 2020, la France importait 17% de son gaz et 13% de son pétrole et de ses produits pétroliers depuis ce pays, selon la Commission européenne. Une part somme toute relativement faible comparé à d’autres États membres : l’Italie importait ainsi 43% de son gaz naturel de Russie, la même année, l’Allemagne 65% et la Hongrie 95%, à titre de comparaison.

En prévision de l’hiver, et face à la menace grandissante d’une coupure des approvisionnements russes, la France et ses partenaires se préparent : mi-mai, les vingt-sept se sont mis d’accord sur une obligation de remplissage des réserves de gaz à «au moins 80%» de leur capacité, d’ici le 1er novembre. Fin juin, les patrons des trois géants de l’énergie TotalEnergies, Engie et EDF ont également appelé les consommateurs et les entreprises à réduire leur consommation en prévision des mois à venir. Tous les acteurs sont mobilisés, y compris les commerces et les ménages. […]

Le Figaro

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