Guadeloupe : Marine Le Pen et son équipe agressés à leur hôtel par un groupe d’indépendantistes d’extrême gauche

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Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Le déplacement se voulait la preuve de l’achèvement de l’entreprise de «dédiabolisation» de Marine Le Pen. Quinze jours avant le premier tour de la présidentielle, les opposants de la candidate du Rassemblement national se sont pourtant rappelés à son souvenir aux Antilles aux cris de «Raciste dehors», à peine avait-elle foulé l’île de Guadeloupe pour un déplacement express et inédit d’une trentaine d’heures. Une quarantaine de militants indépendantistes de l’Union populaire pour la libération de la Guadeloupe (UPLG) et l’Alliance nationale Guadeloupe (ANGont interrompu une interview de la candidate du Rassemblement national tout juste arrivée à Pointe-à-Pitre et ont porté la main sur sa délégation.

Après avoir reçu un accueil chaleureux à son arrivée à l’aéroport de Pointe-à-Pitre, deux mouvements indépendantistes venus troubler l’interview qu’y donnait en duplex la candidate pour l’émission Dimanche en politique de France 3.

Selon plusieurs témoins, les militants se sont infiltrés en nombre dans l’établissement, visiblement dénué de toute protection policière, ont arraché le micro de Marine Le Pen qui a cependant pu être rapidement exfiltrée. Des bouteilles en plastique et des billes en carton ont volé dans les airs. Les opposants ont pris à partie le service de sécurité de la candidate. Et sont allés jusqu’à porter la main sur l’attaché de presse de Marine Le Pen ainsi que son conseiller Outre-mer, l’eurodéputé RN André Rougé. «Ils ont été violents, m’ont donné un coup dans le dos», témoigne l’élue régionale d’Île-de-France RN Caroline Parmentier. 

Laurence Maquiaba, porte-parole de l’ANG, revendique l’action devant la presse : «Marine Le Pen estime que l’histoire de l’esclavage, l’histoire de la colonisation, est anecdotique. Il faut qu’elle ait peur comme avant de venir pointer en Guadeloupe. Elle n’est pas légitime à venir parler ici.» «L’inégalité des races, la supériorité de l’homme blanc sur les noirs, nous ne voulons pas de ça en Guadeloupe. Elle est exactement comme son père», abonde le secrétaire général de l’UPLG, Gaston Samut, qui dit avoir participé en 1987 aux manifestations sur le tarmac de l’aéroport de Martinique ayant empêché le débarquement de Jean-Marie Le Pen. L’exacte image que Marine Le Pen voulait, ce week-end, conjurer. […]

Le Figaro

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