Face à l’info : Éric Zemmour en liberté, cela fait du bien !

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Riposte Laïque

L’émission « Face à l’info » d’hier soir était consacrée à l’intervention du Premier ministre présentant son plan de déconfinement, lequel s’apparente davantage à un simple allègement du dispositif en vigueur plutôt qu’à une véritable levée des contraintes. L’immobilisme est de rigueur.

Entre les espoirs suscités par Macron, qui avait annoncé la date du 11 mai pour recouvrer notre liberté et sortir de ce carcan insupportable, et les règles aussi complexes que floues énoncées hier par Édouard Philippe, c’est une véritable douche froide qui s’est abattue sur les citoyens.

Ce déconfinement s’avère aussi hésitant qu’hypothétique. La prudence d’Édouard Philippe inquiète davantage qu’elle ne rassure. À la moindre reprise de l’épidémie, le confinement total sera reconduit.

Tango permanent pour l’ouverture des établissements scolaires, inquiétude pour les artisans, commerçants et TPE. Fermeture maintenue pour les hôtels, restaurants et cafés.

Toujours pas de rassemblements, suppression des manifestations sportives, fermeture des musées et des spectacles. Bref, à part l’ouverture des petits commerces, mais pas les grandes surfaces, rien ne change.

Liberté surveillée dans un rayon de 100 kilomètres, avec des zones rouges ou vertes et des plages fermées jusqu’au 1er juin. Enterrés les week-ends du mois de mai !

Il est évident que Philippe nous fait un numéro d’équilibriste entre la peur d’une nouvelle explosion de l’épidémie et l’angoisse d’un effondrement économique du pays.

Mais comme le dit  Zemmour, pour avoir refusé de regarder et d’appliquer dès février ce que faisaient les autres pays qui s’en sortent mieux, la France connaît à la fois une hécatombe et un effondrement de son économie, à l’arrêt depuis bientôt trois mois.

58 milliards ont été dépensés pour le chômage partiel. Un mois de confinement coûte 1 point de PIB au pays, soit 25 milliards. Trois mois de confinement vont coûter 75 milliards.

Macron et son gouvernement paient le prix de leur incurie et de leur inaction criminelle des débuts de crise. Refus de fermer les frontières, retard pour  commander des masques, des tests, des respirateurs et des produits de réanimation. Tout n’a été que cacophonie, ordres et contre-ordres. Une gestion de crise au doigt mouillé.

Au-delà de la tragédie sanitaire, tout cela va se payer également par un décrochage scolaire pour beaucoup de jeunes et par une récession économique aux conséquences incalculables.

C’est la pénurie qui a mené au confinement, rappelle Zemmour.

Il déplore l’absence totale de mea-culpa de la part du Premier ministre, pour la gestion calamiteuse de la crise.

Et quand Édouard Philippe déplore les attaques et critiques multiples sur les réseaux sociaux, Zemmour rétorque : mais à qui la faute ? Le peuple a quand même le droit de dénoncer les manquements gravissimes du gouvernement.

Nous faisons partie du  trio des grands perdants, avec l’Italie et l’Espagne, qui ont les plus forts taux de décès par million d’habitants, alors qu’il suffisait d’imiter les bons élèves pour nous éviter le désastre.

On a laissé les frontières ouvertes alors que ce sont les pays qui les ont fermées au plus tôt qui ont évité l’hécatombe, dit Zemmour. Résultat, Macron instaure des frontières intérieures, sans possibilité de se déplacer au-delà de 100 kilomètres !

Pour Zemmour, Macron veut déconfiner rapidement pour éviter le naufrage économique, alors que Philippe craint avant tout  les procès en cascade. Le spectre du « sang contaminé » plane sur Matignon.

Tout cela va se traduire par un prix humain et économique colossal.

Le débat se poursuit sur le déconfinement en Italie, beaucoup plus large qu’en France, sauf pour les écoles restées fermées jusqu’en septembre.

Les pays nordiques, prévoyants dès le début de l’épidémie, déconfinent  aujourd’hui sans jamais avoir connu de grave crise sanitaire, tout comme les pays de l’Est.

Aux États-Unis, c’est la confusion. Chaque État mène sa barque comme il le peut.

Vient ensuite une belle envolée sur Danton, brillant orateur et homme de « la Patrie en danger », qui, en 1792,  galvanise le pays menacé par l’ennemi étranger. Il finira sur l’échafaud en 1794 !

Christine Kelly invite ensuite Zemmour à commenter l’agression contre deux policiers à Colombes. Ces deux policiers à moto ont été grièvement  blessés quand un fanatique ayant fait allégeance à l’État islamique les a volontairement percutés en voiture. Le parquet national antiterroriste a été saisi.

Sur cette affaire gravissime, Zemmour dénonce le silence des médias, trop contents de profiter de la crise sanitaire et du confinement pour glisser cette attaque terroriste sous le tapis. La plupart des agressions liées à l’islam ou à l’immigration sont occultées ou minimisées par la presse.

L’attaque au couteau de Romans-sur-Isère, qui a fait deux morts et des blessés, fait partie de ces agressions sauvages peu commentées dans les médias.

Zemmour souligne aussi la haine anti-flics sur les réseaux sociaux, contre laquelle personne ne s’insurge. Il rappelle trois points essentiels :

1° Depuis 2015,  le lien entre trafic en tous genres et terrorisme est une évidence.

2° L’autorité est de plus en plus contestée, autorité des parents, des enseignants et de l’État, par policiers ou pompiers interposés.

3° L’État a laissé se créer des enclaves étrangères, où les policiers qui représentent la puissance coloniale sont interdits. Il faut les repousser.

http://www.fdesouche.com/1368907-zemmour-il-faut-reconquerir-par-la-force-ces-banlieues-qui-sont-devenues-des-enclaves-etrangeres-cest-eux-ou-nous

Et le pire est que beaucoup soutiennent les émeutiers des banlieues, comme les signataires de la pétition du Bondy Blog, tels que la CGT, Sud-rail, Sud-Éducation et les mouvements décoloniaux.

Et de rappeler cette expression d’un syndicat de police qui déplore une « guerre médiatique asymétrique ».

Les contrôles de police musclés font la Une de la presse et enflamment les réseaux sociaux. Tout incident est transformé en « violences policières », mais les agressions sauvages et les guets-apens contre les forces de l’ordre sont passés sous silence.

Il faut que les policiers filment leurs interventions et montrent la sinistre vérité des banlieues, où les agresseurs ne sont pas ceux qu’on dénonce.

Et Zemmour termine par ces mots : « Éduquer,  pour reconquérir les quartiers, je n’y crois plus. Il faut employer la force ou céder ».

CDU, SPD et Verts favorables aux appels publics à la prière, qui se multiplient en Allemagne

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[…]

Dans tout le pays, des communautés musulmanes ont demandé aux municipalités de pouvoir faire, en ces temps de coronavirus, des appels publics à la prière. De nombreuses villes ont accédé à cette demande, les églises ont bien après tout le droit de faire résonner leurs cloches. Mais un certain nombre d’hommes politiques voient d’un mauvais œil ces autorisations.

[…] Existe d’un autre côté l’inquiétude que ces autorisations créent des remous dans la population locale. Sur ce sujet, l’Allemagne ressemble de ce fait à un patchwork : Brême a permis les appels à la prière, mais pas Bremerhaven. Munich autorise les appels à la prière, les communautés musulmanes d’Augsbourg ont elles-mêmes retiré leur demande.

Plusieurs groupes parlementaires du Bundestag sont maintenant favorables à des dispositions dérogatoires […], au moins pour la période du ramadan.

[Christoph de Vries (CDU), porte-parole du groupe CDU-CSU pour les questions de religion] trouve « raisonnable une autorisation limitée dans le temps de l’appel à la prière ».

Le SPD se montre également ouvert à une réglementation spéciale […] « en signe de solidarité et de réconfort pour les croyants ».

Filiz Polat, responsable pour les questions de l’islam au sein du groupe des Verts au Bundestag :  » […] c’est une décision importante et juste d’autoriser l’appel du muezzin […] dans cette période. Il reviendra aux autorités locales d’envisager une [éventuelle] extension. »

Die Welt

Le Syndicat Alliance Police Nationale diffuse la vidéo d’un contrôle et dénonce le bilan judiciaire de celui-ci malgré 6 interpellations

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Chronique d’un contrôle de police en 2020

Confiance. Définition : assurance, hardiesse, courage qui vient de la conscience qu'on a de sa valeur, de sa chance, de l'absence de risques. Démonstration sur 3 minutes 38.➡ Guerilla, tome 1 & 2, la saga dystopique de Laurent Obertone sur l'effondrement de la France, toujours disponible en stock.

Publiée par Ring sur Lundi 27 avril 2020
Lien vers la vidéo non floutée.

«Macron n’a écouté personne»: la reprise de l’école à partir du 11 mai sera «un bordel sans nom»

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Sputnik

Proposée par le Premier ministre, la réouverture progressive des écoles maternelles et élémentaires à partir du 11 mai inquiète syndicats, enseignants et parents d’élèves. Pour l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli, le «manque d’organisation» sera à l’origine de bien des difficultés. Il a confié son analyse au vitriol à Sputnik.

«Je n’apprécie pas particulièrement Édouard Philippe, mais je pense qu’il est coincé entre un Président Macron qui parle désormais comme un prophète et la réalité du terrain que lui remonte le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer.»

L’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli plaint la position d’Édouard Philippe, Premier ministre, concernant la très complexe question de la réouverture des classes après la fin du confinement. Le 28 avril, lors d’un discours à l’Assemblée nationale, ce dernier a proposé «une réouverture très progressive» des écoles maternelles et élémentaires à partir du 11 mai, «partout sur le territoire, et sur la base du volontariat». Avec un impératif: 15 élèves maximum par classe.

Des décisions trop «parisiennes»?

«Je n’aimerais pas être à la place d’Édouard Philippe, car il a dû se débrouiller pour présenter une sauce à peu près appétissante pour tout le monde et qui, évidemment, ne satisfait pas de très nombreuses personnes», explique Jean-Paul Brighelli. Il poursuit:

«Lorsque l’on a décrété le confinement le 16 mars, j’ai eu accès à des informations en provenance du ministère qui indiquaient que la fermeture des écoles durerait au moins 45 jours, soit jusqu’à fin avril. À ce moment-là, la même source m’a parlé d’un possible retour en classe à partir du 18 mai. De telles informations ont filtré et cela a dû déplaire à l’Élysée. Emmanuel Macron, sans consulter personne, ni le conseil scientifique qu’il a mis en place, ni Blanquer, ni Philippe, a décidé de la date du 11 mai.»

La question de la reprise de l’école, alors que l’épidémie de coronavirus, responsable d’au moins 23.600 morts en France au 29 avril, n’est toujours pas maîtrisée, agite syndicats, enseignants et parents d’élèves.

De nombreux membres du corps enseignant ont d’ores et déjà fait part de leur volonté de ne pas reprendre du service. Quant aux parents d’élèves, beaucoup d’entre eux ne souhaitent pas renvoyer leurs enfants en classe pour le moment. Selon un sondage OpinionWay pour Les Échos publié le 29 avril, les personnes interrogées ne sont que 49% à approuver la réouverture des écoles le 11 mai.

«Faire rentrer les plus petits à partir du 11 mai a du sens, car il est nécessaire de faire repartir la machine économique. Mais vu comment cela a été organisé, cette date intervient trop tôt. Pas par rapport au virus qui sera encore là dans un an, voire deux, mais par rapport au protocole sanitaire nécessaire. Vous avez un grand nombre d’établissements scolaires en France où il est difficile de se laver les mains. Aura-t-on assez de gel? De savon? J’en doute. La réouverture des classes va pâtir ce manque d’organisation», détaille Jean-Paul Brighelli.

«On ne comprend plus rien: on a un discours de prudence sur tout, sauf sur l’école. Pourquoi faut-il se dépêcher de rouvrir les classes de maternelle et primaire, alors que ce sont des lieux de grande promiscuité?» s’alarme Francette Popineau, secrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.

«On nous dit que c’est 10 personnes maximum partout, et en classe c’est 15, on dit non», ajoute-t-elle.

Elle demande notamment «des précisions sur le protocole sanitaire». Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat SE-Unsa, affirme que «la reprise pour les écoles, telle que présentée, est inacceptable et impossible». Selon lui, «il y a zéro cadre sanitaire».

Même son de cloche du côté de Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Élèves), première fédération de parents d’élèves. Il souhaite que «les conseils d’école puissent être convoqués très rapidement pour savoir comment tout ça peut être mis en place» et regrette le «flou total, qui crée de l’inquiétude chez les parents».

«Les écoles primaires dépendent des municipalités, les collèges, des départements et les lycées, des régions. Une réouverture des classes qui se passerait dans de bonnes conditions demanderait une architecture d’entente qu’il n’est pas possible de mettre en place en 15 jours. De plus, encore une fois, tout est organisé dans un esprit très parisiano-centré. Dans de nombreuses régions où les parents habitent loin de l’école, les élèves dépendent du ramassage scolaire. Encore une fois, cette rentrée des classes post-confinement sera très compliquée», souligne Jean-Paul Brighelli.

L’auteur du remarqué «La fabrique du crétin», brûlot contre l’Éducation nationale (Éd. Jean-Claude Gawsewitch), critique également le rôle des médias dans cette crise: «Le discours terrorisant qui est celui des médias depuis deux mois va pousser de nombreux parents à ne pas envoyer leurs enfants en classe. Soit parce qu’ils sont inquiets pour eux ou qu’ils craignent qu’ils ramènent le virus à la maison.»

«J’étais pour ma part pour une reprise prudente et concertée. Pas forcément générale. L’organisation de cette reprise, parisienne, jacobine et pyramidale est ridicule. Il fallait faire au cas par cas. En Lozère, on aurait très bien pu déconfiner avant les zones qui sont des foyers de l’épidémie. On nous parle de départements verts et rouges, mais l’on nous prend pour des imbéciles. Les gens connaissent très bien les zones à risque. Mais l’agitation médiatique a été telle que même dans les régions présentant peu de danger, il sera compliqué de remettre tout le monde au travail», poursuit-il.

Concernant les collèges, le Premier ministre a annoncé qu’«à compter du 18 mai, mais seulement dans les départements où la circulation du virus est très faible, nous pourrons envisager d’ouvrir les collèges, en commençant par la 6e et la 5e». Un choix qu’a du mal à comprendre Jean-Paul Brighelli: «Je comprends la volonté de faire rentrer les 6e, mais à place des 5e, je me serais plus attendu à faire revenir en classe les 3e afin de valider le brevet. Quoi qu’il en soit, faire rentrer les 6e et les 5e le 18 mai sera difficile. Les classes sont souvent surchargées».

Droit de retrait massif de la part des enseignants?

Le 27 mars, Jean-Michel Blanquer avait précisé que le gouvernement se prononcerait «fin mai» sur la réouverture des classes de 4e et de 3e, après l’obtention de «garanties totales» sur le plan sanitaire. Et pour les plus grands?

«Concernant les classes post-Bac, comme les BTS ou les classes de prépa, c’est le flou artistique. On ne sait pas si elles reprendront avant l’été, alors que les universités ont d’ores et déjà décidé de tout remettre au mois de septembre. C’est un bordel sans nom», se désole Jean-Paul Brighelli.

Au sujet des risques sanitaires, l’essayiste pointe davantage la dangerosité pour certains membres du corps enseignant que pour les enfants: «Les risques sanitaires existent. Les enfants ne craignent pas grand-chose, mais l’âge moyen des profs est d’environ 45 ans. Cela signifie qu’un grand nombre d’entre eux appartiennent à la génération des baby-boomers et représentent donc une population à risque. Cela va forcément poser des problèmes monstrueux. Légalement, les professeurs auront du mal à exercer leur droit de retrait. Qu’ils se méfient, car des retenues de salaire pourraient très bien être pratiquées. Cependant, il est toujours possible pour certains d’obtenir un certificat médical attestant du risque trop grand de se retrouver en face d’enfants possiblement porteurs du virus.»

Sur le droit de retrait, le site Village-justice.com explique qu’«un exercice généralisé du droit de retrait des enseignants à partir du 11 mai sera fragilisé juridiquement». «En revanche, pour certains agents considérés comme “à risque” au regard de l’état des connaissances scientifiques sur le Covid-19, c’est-à-dire les enseignants âgés ou pouvant justifier médicalement d’une pathologie particulière (ex: diabète, maladies respiratoires, etc.), l’exercice du droit de retrait pourrait au cas par cas s’envisager. En tout état de cause, il sera nécessaire que l’agent puisse justifier, au besoin devant le juge, de la réalité de la pathologie en question, qui ne saurait pouvoir reposer sur de simples allégations (des certificats médicaux seront nécessaires). Toute pathologie ne pourra pas en outre justifier le droit de retrait des enseignants, là encore en fonction de la consistance des mesures prises par le gouvernement pour protéger les agents dans les classes», précise le site Web spécialisé dans les questions légales.

Quoi qu’il en soit, les premiers couacs interviennent déjà. Ainsi, Henri Fauqué, maire de Saulce-sur-Rhône, petite commune de la Drôme, a confié le 29 avril à l’AFP qu’il ne rouvrirait pas l’école de la ville pour des raisons sanitaires. «Je maintiens ma position. Le 11 mai, je garderai les clés de l’école dans ma poche». L’édile a même pris un arrêté en ce sens. Et refuse de le retirer… comme le demande la préfecture.

La chanson du jour, Astral – Nomyn

Et si on changeait totalement d’univers en ce dernier jour du mois d’avril ? Aujourd’hui ce n’est pas une chanson que je propose mais plutôt une ambiance musicale que l’on retrouve parfois dans les vidéos d’urbex. Il s’agit d’un univers parallèle où la sensation de planer est très présente….laissons nous emporter.

Coronavirus, l’incompétence au sommet de l’Etat !

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La nouvelle enquête de « Libération » sur la pénurie de masques est accablante pour ce gouvernement , qui a entériné sciemment les fautes criminelles du passé et les a aggravées.

Beaucoup de textes sont parus sur Riposte Laïque, concernant  la scandaleuse pénurie de masques, que le pouvoir a tenté de dissimuler par le mensonge permanent.

Mais cette étude approfondie démontre bien que c’est l’incurie des décideurs actuels qui a engendré le chaos total et provoqué des milliers de morts par manque de protection.

Et ce même gouvernement, qui a nié l’utilité du masque pendant des mois, faute de stocks, sait très bien aujourd’hui que le déconfinement ne pourra se faire sans masques pour tous. D’où son inquiétude et sa frilosité pour libérer le pays du carcan actuel.

Car la pénurie perdure… et une seconde vague de l’épidémie serait pire que la première. Masques, tests, respirateurs et surtout produits de réanimation font toujours défaut.

Depuis deux mois, les Français ne font plus du tout confiance à Macron pour gérer la crise sanitaire, tant les morts s’accumulent chaque soir. Ils ne pardonnent pas le mensonge criminel.

Les généralistes avouent que si on ajoutait au bilan global les morts à domicile du Covid-19, ainsi que ceux qui en ont été victimes sans dépistage post-mortem dans les Ehpad, c’est la France qui totaliserait le plus de morts au monde par million d’habitants.

Nous sommes en réalité plus proches de 40 000 décès que de 23 000 !!

Hier soir, on a eu un rebond du nombre de décès en France. 437 morts supplémentaires pour « seulement » 242 la veille. Rien n’est gagné.

Rappelons que Jérôme Salomon et Sibeth Ndiaye n’ont cessé de nous rabâcher que le masque était parfaitement inutile, sauf pour les soignants au contact de l’infection. Le pouvoir, qui se vantait d’afficher la plus totale transparence, a sciemment menti pour masquer la pénurie et surtout  pour cacher sa lourde responsabilité dans ce fiasco.

En février, le DGS Jérôme Salomon, alors que le stock de masques était à sec, assurait avec aplomb qu’aucune pénurie n’était à craindre.

Alors que pour les seuls personnels soignants, hôpitaux et  médecine de ville, il faut 40 millions de masques par semaine, le stock était à 117 millions de masques chirurgicaux en début de crise et à zéro pour les  masques FFP2.

Mais 10 ans plus tôt les stocks stratégiques étaient de 1 milliard de masques chirurgicaux et 600 millions de masques FFP2.

Olivier Véran, finissant par avouer mi-mars que le stock était quasi inexistant, se défaussait en prétextant que la doctrine avait changé depuis 10 ans. Un énorme mensonge d’État, car « la nouvelle doctrine n’a jamais consisté à mettre fin aux stocks », déclare l’ancien DGS, en poste de 2011 à 2013.

Les réflexions de l’époque portaient sur la qualité des masques et non sur le niveau des stocks, les masques FFP2  plus protecteurs, devant être réservés aux seuls soignants.

En 2011, une note de la DGS mentionne 600 millions de masques FFP2 et 800 millions de masques chirurgicaux en stock. L’objectif est toujours d’avoir 1 milliard de masques chirurgicaux et non pas 145 millions comme l’a affirmé Véran en mars. Il a donc menti sciemment…

Ni le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) en 2011, ni le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) en 2013, n’ont prôné l’arrêt des stocks. Il était au contraire envisagé le port du masque pour toute la population en cas de pandémie.

Depuis 2013, une ligne budgétaire est censée planifier l’achat de 100 millions de masques par an. Mais entre 2012 et 2017, seule une commande 100 millions a été passée.

Il y a donc bien eu une désinvolture criminelle dans la gestion des stocks. Le pouvoir a  joué sciemment avec la vie des citoyens, un crime qui se solde aujourd’hui par des dizaines de milliers de morts.

« Le milliard de masques chirurgicaux est toujours resté la doctrine de sécurité sanitaire », certifient deux hauts fonctionnaires en poste jusqu’en 2018.

Faute de commandes régulières au temps de Hollande, les stocks ont fondu. Et quand Marisol Touraine se défend en disant qu’à son départ il restait 754 millions de masques, elle oublie de dire qu’ils étaient tous périmés. Car depuis 2010, les masques sont censés avoir une durée de vie maximale de 5 ans.

En 2018, une expertise a démontré que sur le stock restant, seuls 100 000 masques étaient encore conformes, mais datant de 2013, donc presque périmés !

Responsabilité du gouvernement actuel :

En 2018, Jérôme Salomon reçoit le rapport de Santé publique France sur l’état de masques. Un désastre ! Seuls 100 000 masques sont opérationnels et seront périmés en 2019 !

Réunions ministérielles et… il est décidé de NE PAS RECONSTITUER LE STOCK D’UN MILLIARD DE MASQUES !

Un an plus tard, en juin 2019, un avis d’experts de Santé publique France confirme le besoin d’un stock d’1 milliard de masques chirurgicaux pour la seule population, les soignants devant bénéficier de masques FFP2.

Mais Agnès Buzyn et Jérôme Salomon ont enterré le rapport d’experts !

Contactés par « Libération », ces deux responsables ont botté en touche.

La pénurie était telle au début de l’épidémie que 72 millions de masques périmés ont été repris par Santé publique France. Ces masques ont-ils été expertisés avant d’être réintégrés ? Mystère, la DGS refuse de répondre.

Un document du ministère de la Santé daté de fin mars révèle qu’au plus fort de l’épidémie, à l’hôpital de Mulhouse, les besoins hebdomadaires sont de 84 000 masques chirurgicaux et de 35 000 masques FFP2. L’État ne leur en fournit respectivement que 20 000 et 5000 !

Au niveau national, alors qu’il faut 40 millions de masques par semaine au plus fort de la crise, le ministère de la Santé en a déstocké 69 millions en 8 semaines !

On comprend donc pourquoi tant de soignants ont été contaminés. Beaucoup ont payé de leur  vie la pénurie orchestrée par ce gouvernement !

Trois mois après le début de l’épidémie en Chine, la pénurie perdure et l’approvisionnement en masques pour tous n’est pas d’actualité.

Si les pharmacies et bureaux de tabac sont autorisés à en vendre, la logistique ne suit pas.

Or, on a l’exemple de la ville d’Iéna, en Allemagne, qui a imposé le port du masque depuis le 6 avril dans les transports, au travail, dans les commerces et à l’école. Exemple incontestable. Aucune contamination n’est à déplorer à Iéna depuis début avril. Cette ville est donc devenue la référence pour toute l’Allemagne.

https://www.france24.com/fr/20200424-le-port-du-masque-%C3%A0-i%C3%A9na-un-mod%C3%A8le-pour-l-allemagne-dans-la-lutte-contre-le-covid-19

Mais en France, pays modèle de la pénurie permanente, il n’y aura pas de masques pour tous dès la mi-mai.

Selon une note du 14 avril, il faudrait 500 à 600 millions de masques par semaine pour les secteurs économiques à déconfiner en priorité. Or, le gouvernement promet 26 millions de masques grand public par semaine, début mai. Il mise sur les importations… qui arrivent au compte gouttes.

Autant dire que le déconfinement semble aussi mal parti que le début de crise ! Macron, Philippe, Véran et Salomon gèrent la crise au doigt mouillé.

La conclusion de tout cela est qu’Emmanuel Macron et ses ministres ne maîtrisent plus rien. Ils ont menti dès le premier jour et sont désemparés car rien n’est réglé au plan de la pénurie générale.

Ils ont laissé de côté les pharmaciens, les vétérinaires, les cliniques privées, les industriels, les laboratoires, les maires qui tous, depuis deux  mois, se proposaient d’aider le gouvernement à s’équiper de masques, de respirateurs, de tests, de produits de réanimation.

Pire, on a interdit aux maires d’imposer le masque dans leur commune !!

Deux mois de perdus avant d’autoriser  tous ces acteurs à participer à l’effort national. Combien de morts pour de sombres raisons administratives ou idéologiques ?

Mais le pire est d’avoir diabolisé le Pr Raoult, dont le traitement aurait permis de sauver des milliers de vies.

Ils ont préféré renvoyer les gens chez eux, aggravant ainsi la diffusion du virus, au point d’amener le système de santé au bord de la rupture.

C’est donc bien d’un nouveau Nuremberg dont la France a besoin pour juger les responsables et coupables de dizaines de milliers de morts.

Aux nombreuse plaintes déjà déposées, s’ajoute celle de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac). Une plainte contre X, pour mise en danger de la vie d’autrui et non assistance à personne en danger.

Préparation inexistante, gestion des stocks irresponsable, manque d’anticipation et défaillances à tous les niveaux sont à déplorer.

Quant à la pitoyable communication du gouvernement, contestant l’utilité des masques ou défendant une stratégie de dépistage à géométrie variable, elle est à la hauteur du fiasco.

Cette pandémie va se solder en France par un carnage alors que d’autres pays mieux préparés et dirigés par des élus responsables et intelligents, ont su éviter une hécatombe. Bon nombre de pays ne déplorent aucun mort.

Rappelons aussi à nos élites que ce sont les « petites mains » tant méprisées, qui ont tenu le pays à bouts de bras, malgré les défaillances criminelles de l’Etat.

Ce sont « tous ceux qui ne sont rien » qui ont limité l’hécatombe, qui nous ont permis de vivre et d’assurer les transports essentiels, les soignants, les paysans, les livreurs, les routiers, les caissières, les petits commerçants et tous ceux qui dans l’ombre permettent au pays de tourner au ralenti.

Sans « les moins que rien », la France se serait effondrée comme en 1940.

Cette tragédie largement évitable, devra donc se payer en 2022, car c’est bien Emmanuel Macron le premier responsable de la pénurie, pour avoir sciemment ignoré les alertes de 2018 et de 2019, qui soulignaient la nécessaire préparation au risque de pandémie.

Il a prouvé son incompétence, son incapacité à anticiper la menace et à réagir sereinement. Tout n’a été que fautes, mensonges et dissimulations.

Macron n’a jamais eu l’étoffe d’un chef d’Etat responsable, capable de protéger la France et son peuple. Il a tout aggravé.

Incendie volontaire dans le Metro à Bruxelles : la police publie un avis de recherche

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Belle initiative de la police Belge pour retrouver ce type de délinquant. Monter à tous leurs méfaits et surtout les retrouver.

Didier Raoult livre son avis sur les dates du déconfinement et l’éventualité d’une deuxième vague épidémique

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Le professeur Didier Raoult ne croit pas que le déconfinement puisse entraîner un rebond de l’épidémie. Selon lui, les dates choisies par le gouvernement pour sortir du confinement ont du sens.

Le professeur Didier Raoult est revenu sur les mesures de déconfinement envisagées par le gouvernement et les possibilités d’un rebond de l’épidémie, dans une vidéo diffusée par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée, où il officie.

Alors que certains s’inquiètent d’une éventuelle seconde vague de la maladie, en cas de mauvaise gestion du déconfinement, le professeur Raoult s’inscrit en faux sur cette question. Selon lui, les données scientifiques récoltées jusqu’à présent esquissent plutôt le scénario d’une «courbe en cloche». Un cycle classique d’épidémie, qui exclut la perspective d’un rebond.

«L’histoire de rebond est une fantaisie qui a été inventée à partir de la grippe espagnole, qui avait commencé en été et qui n’a rien à voir. […] Les épidémies commencent, s’accélèrent, culminent puis diminuent et disparaissent», explique-t-il dans cet entretien filmé.

En accord avec les dates proposées par le gouvernement

Le professeur Raoult a également donné son opinion sur l’agenda du déconfinement avancé par le gouvernement. Selon lui, la date du 11 mai annoncée par le chef de l’État pour amorcer une sortie de crise se justifie.

«Les dates qui ont été fournies par le Président ne sont pas extravagantes. 97% des cas auront eu lieu aux alentours du 7 mai et 99% aux alentours du 19 mai. C’est le moment où l’on devrait pouvoir faire du déconfinement et isoler les gens positifs, sachant qu’à ce moment-là la transmissibilité du virus sera devenue beaucoup plus faible», a-t-il affirmé.

Dans une précédente vidéo datée du 14 avril, le professeur Raoult avait déjà déclaré croire en une fin prochaine de l’épidémie. Selon lui, l’infection était «en train de disparaître». Des propos qui avaient entraîné la réaction de l’agence régionale de santé PACA, pour qui ce pronostic était «tout à fait prématuré».