Nantes, le « paradis » des voleurs clandestins maghrébins

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Source Riposte laïque

Depuis plusieurs années, des bandes de voleurs clandestins, souvent originaires du Maghreb et qui se font passer pour mineurs, défraient la chronique dans le cœur du centre-ville où ils apportent une forte contribution à la délinquance de voie publique (stupéfiants, agressions en réunion, vols avec violence, vols roulotte, viols, bagarres…). Nous avons reçu à leur sujet un témoignage d’un riverain. Édifiant.

« Je m’appelle Youssef. Comme mon nom l’indique, je suis arabe, et en plus je suis assez reconnaissable. Je suis en France depuis plusieurs années, en situation régulière, je travaille. J’ai le droit de demander la nationalité, mais je ne le fais pas pour l’instant. Habitant près de Commerce, je suis régulièrement confronté à la délinquance des bandes issues du Maghreb – à quatre heures du matin, il est ainsi impossible de sortir du Petit Marais [rue Kervégan] sans être agressé par une de ces bandes.

Souvent, on y trouve des Algériens et des Marocains ensemble, ou que des Tunisiens. Beaucoup d’entre eux se font passer pour mineurs ou donnent des fausses identités, car ils connaissent bien la loi et savent comment passer entre les mailles du filet. Souvent, on voit les mêmes, mais si c’est chaud pour eux, ils vont ailleurs, parfois dans un autre pays

Un jour, je sortais du Petit Marais avec deux filles, y a une bande qui vient à moi ; celui qui semble être le chef me regarde, il dit « laquelle est avec toi ? » ; je lui dis les deux, il fait signe aux autres de laisser tomber. Mais on a eu le temps de discuter un peu.

Il m’a dit entre autres, « jamais je n’attaque un Arabe ». Puis je lui ai demandé d’où il venait, il était de Paris, et est venu sur Nantes car à Paris ils ont commencé à expulser ces faux mineurs [six ont été effectivement expulsés dernièrement sur plus de 300 à Barbès, et la police marocaine déployée en renfort pour identifier les faux mineurs ; un dispositif semblable existe depuis plusieurs années pour la délinquance roumaine] Il m’a dit que Nantes pour lui et ses amis, c’était le « paradis ».

La réponse judiciaire à Nantes est en effet pas à la hauteur, quand on voit des gens qui agressent rue Kervégan, sont pris sur le fait par la police et le lendemain ils sont de retour, même lieu, même heure. Y a un problème. Lui m’a confirmé. Il m’a dit : « j’ai déjà été arrêté plusieurs fois en flagrant délit, mais le pire que j’ai eu, c’est 48 h de garde à vue, quand même ». « C’est tout de même assez troublant, ce laxisme judiciaire », poursit Youssef. « Peut-être que les juges n’ont pas de filles qui se font agresser lorsqu’elles sortent de boîte… ou pas d’enfants du tout ».

Une confirmation de plus du laxisme judiciaire ambiant : le 19 juin dans la nuit, deux jeunes filles ont été violemment agressées près de Commerce alors qu’elles tentaient de s’opposer à cinq voleurs. Ceux-ci les ont proprement tabassées, même si un homme s’est interposé lorsque l’un des agresseurs a essayé de lui casser une bouteille sur le crâne.

L’un des voleurs violents a été arrêté assez rapidement. Selon la victime, « la police veut le déférer mais la justice n’est pas d’accord. Pourtant il agresse beaucoup au niveau de la rue Kervégan et de Commerce ». Il a été finalement relâché, car « il m’a frappé « juste’’ avec ses poings et ses pieds, sans consommation d’alcool, donc pour la justice ce n’est pas une circonstance aggravante », explique la victime. L’agresseur  est convoqué en correctionnelle le 9 novembre prochain. Il est peu probable qu’il soit à son procès, bien qu’il « ne risque pas vraiment de peine, peut-être des TIG et encore, il ne donne jamais la même identité »… Et en plus, la victime s’est entendu dire aux urgences qu’elle avait « attisé la haine des hommes » car elle portait une robe et avait consommé de l’alcool.

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