Ma caissière : petit salaire, immigrationniste et hostile aux Gilets jaunes

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Publié le 12 janvier 2019 – par Sophie Durand (Riposte Laïque)

J’aime bien les caissières. Derrière leur caisse anonyme, qui ressemble un peu à une forteresse, elles voient beaucoup de choses, il leur arrive de penser, et d’avoir une personnalité qui parfois interroge. Elles sont capables du meilleur comme du pire. Ce matin, c’était le pire.

De passage dans un Monoprix d’une ville bobo-friquée-déconnectée de la réalité, dans la région parisienne, celle-ci s’empare du Parisien que je mets sur le tapis, et… se plonge tranquillement dedans.

Amusée, je la laisse lire, cela dure quelques petites minutes. Puis elle hoche la tête et dit :

– Toujours les mêmes images des Gilets jaunes… toujours la même rengaine, on en a assez.

Je lui réponds : – Il faut aller sur les sites de réinformation, si vous voulez des informations différentes…

Elle fait la moue, l’air malheureux. J’en profite pour lui déclarer que je soutiens les Gilets jaunes, ce qui doit être rare dans cette ville, comme soutien et comme déclaration.

Elle me répond que les Gilets jaunes ont des demandes pour les classes moyennes mais rien pour ceux qui n’ont rien. Je lui rétorque que c’est un début, que ça va venir, qu’il faut être optimiste. Elle me répond qu’elle a de toutes façons horreur des extrêmes, phrase lambda de béni-oui-oui qui ne veut rien dire, et elle me fait comprendre qu’elle n’est pas convaincue par les Gilets jaunes.

La discussion continue. Nous abordons plusieurs problèmes soulevés par les Gilets, mais pas celui de l’immigration, alors je me lance :

Il y a aussi la question de l’immigration. Nous ne pourrons plus payer longtemps. Là elle tique, hoche la tête et lâche : – il ne faut pas être raciste. Je lui réponds que ce n’est pas une question de racisme, mais de saine gestion. J’essaie de lui expliquer que nous sommes pratiquement les seuls à accorder tant de privilèges aux étrangers, et que nous mêmes, dans les autres pays, nous devons travailler et payer notre séjour. Elle hoche encore la tête.

J’y vais franchement : – Voyons, vous avez sûrement un petit salaire, et vous acceptez que les mineurs non accompagnés nous coûtent 50 000 euros par an ?…

Malheur et calamité, cette ville est boboïfiée jusqu’aux tréfonds, jusqu’aux petits salaires. Réponse stupéfiante et textuelle de la caissière : – Cela m’est égal, à ceux qui ont eu un tas de problèmes pour venir jusqu’à nous, qui ont pris la mer, vaincu toutes les difficultés, je suis prête à donner une bonne partie de mon salaire.

Je lui répète que cela ne pourra pas durer. Mais mes achats sont passés, la caisse clignote, la cliente suivante, une vieille dame distinguée, sévère, chapeau rond sur la tête, gants de cuir, a l’air bien décidée à prendre son tour et à ne plus nous laisser parler. Elle me pousse pratiquement dehors. Dommage.

Dommage que je n’aie pas eu le temps de dire à cette caissière qu’un jour, si elle continue comme cela, elle n’aura plus que ses yeux pour pleurer, si elle ne finit pas emburquinée, égorgée halal, sa retraite ayant fondu par manque d’indexation sur le coût de la vie. J’espère que sa dernière sortie était juste l’effet de son idéologie obtuse et qu’elle n’y croyait pas vraiment.

Voilà une caissière bien lobotomisée, bien lavée du cerveau. Bien endoctrinée. Bien suicidaire, puisque acceptant de tout donner aux migrants, même sa propre vie. Bien contradictoire, car sa place est davantage du côté des Gilets jaunes que du côté des bien-pensants moralisateurs et totalitaires.

Voilà comment on essaie d’endoctriner les Français jour après jour :  l’immigration, c’est tellement bien que nous n’avons pas d’autre choix que de mourir pour les migrants, qui sont des gens tellement meilleurs que nous. Et dernière invention de nos idéologues, celui de la volonté  : il suffirait que les migrants aient voulu nous envahir, pour que nous soyons obligés de les accepter. Les grands soldats de notre Histoire, nos parents qui se sont battus pour que la France reste la France,  doivent se retourner dans leurs tombes.

Et sur beaucoup, cela marche. Notre Grand Remplacement par des envahisseurs guerriers plus ou moins camouflés se porte mieux que jamais. Et l’islamisation qui va avec.

Les Gilets jaunes ont encore du pain sur la planche pour persuader tout le monde qu’ils ont raison. Même lorsqu’on emploie des arguments forts, certains opposants ou indifférents aux Gilets restent ancrés dans leur position mortifère. Même lorsqu’ils sont les premiers à avoir besoin de l’action des Gilets. Faudra-t-il les convaincre de force ?…

Et vraiment, qu’attendent les Gilets jaunes pour se saisir du plus grand problème de notre pays, celui qui va saper toutes nos économies et surtout notre civilisation, celui de l’immigration-islamisation ?

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