Hayange : fêter le cochon, c’est être fiers de notre culture

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Publié le 31 août 2018 – par Fabien Engelmann (dans Riposte laïque)

Déjà 4 ans que, au lendemain de la victoire de Fabien Engelmann aux élections municipales, on fêtait de nouveau le cochon à Hayange. Cela avait naturellement suscité nombre de remous dans la gauchosphère et dans les médias. À la veille de la 5e édition de cette grande fête populaire, nous avons rencontré le maire de Hayange et lui avons posé quelques questions.

Riposte Laïque : Vous vous préparez à organiser, ce dimanche 2 septembre, la 5e édition de la Fête du Cochon à Hayange. Alors que la première avait suscité des cris d’orfraie de ceux qui y voyaient une provocation contre les musulmans, on a l’impression, à présent, que cette journée est devenue normale, comme si elle avait toujours fait partie du paysage. Je me trompe ?

Fabien Engelmann : Non, vous avez raison. La Fête du Cochon a été fêtée à Hayange jusque dans les années 60. Elle était alors couplée à la fête patronale.
Face à une tentative d’effacement, voire de remplacement, de nos traditions, de notre mode de vie, de nos valeurs, nous réaffirmons notre culture de manière positive.
C’est pour cette raison que nous avons restauré cette belle tradition populaire de convivialité qui consiste à partager le cochon dans un grand moment festif.
Malgré la propagande diffusée par certains médias, les Mosellans ont bien compris qu’il s’agissait d’un moment de partage, de fête et de célébration de la douceur de vivre à la française.
À tel point que la Fête du Cochon de Hayange est devenue un événement majeur de la fin de l’été dans le Nord mosellan. Pour cette 5e édition, nous attendons environ 5 000 personnes sur la journée.

Riposte Laïque : Il vous est arrivé, lors d’autres éditions, d’avoir des surprises de dernière minute, avec des défections d’artistes subissant des pressions. Rien à craindre de ce côté cette année ?

Fabien Engelmann : Non, rien à craindre. L’année dernière, nous avions pu effectivement voir le déferlement de haine médiatique et totalitaire s’abattre sur les artistes et sur notre tradition. Nous célébrons la France, ce qui a l’air de déranger, et nous continuerons à le faire.

Riposte Laïque : Comment se présente donc, concrètement, cette cinquième édition ?

Fabien Engelmann : La Fête du Cochon est un événement familial enraciné dans la tradition française.
Pour ce qui est des activités, les enfants et leurs parents profiteront de divers animations et jeux.
Une tombola sera également organisée au profit du Centre communal d’action sociale. Les lots sont offerts par les commerçants, les associations et la commune.
Des artisans seront présents pour exposer et vendre des produits locaux de qualité.
Dans la même veine, la restauration sera assurée par des commerçants et des artisans hayangeois, à l’exception du rôtisseur qui nous vient de Toul (Meurthe-et-Moselle) et qui nous proposera du porc lorrain élevé en plein air dans les Vosges.
Pour finir, des associations hayangeoises tiendront des buvettes avec des prix très raisonnables.
Notre communauté se mobilise et nous mettons en valeur l’artisanat et les savoir-faire locaux.

Riposte Laïque : Il y a encore quelques années, il ne se passait pas une semaine sans que la presse nationale ne découvre un nouveau scandale à vous reprocher, et tous vos conseils municipaux étaient perturbés. Là encore, on a l’impression que la situation s’est normalisée à Hayange. Comment expliquez-vous cela ?

Fabien Engelmann : Tout simplement car notre gestion municipale est visiblement bonne et nos opposants et leurs groupuscules se révèlent particulièrement médiocres.
Nous gérons la commune « en bon père de famille » sans augmenter les impôts. Chaque centime dépensé fait l’objet d’un jugement pragmatique et réaliste. D’autant plus que les communes se font piller par les gouvernements successifs à travers l’État (suppression de dotations, fermeture généralisée de services publics, fin des contrats aidés, retrait futur de la taxe d’habitation remplacée par on ne sait quoi…).
En face, nous trouvons des groupuscules d’extrême gauche désemparés face à notre gestion municipale. Par l’action de bon sens, nous avons asséché le potentiel de critiques. Les attaques que nous essuyons se trouvent sous la ceinture. Par exemple, ils s’indignent qu’un panneau lumineux affiche 85°C en été… sans savoir que ça fait suite à un acte de vandalisme. Voilà ce qu’il reste des opposants. Rien. Aucune idée, aucune proposition sensée. Si ce n’est « battre Engelmann et mon parti politique ».

Riposte Laïque : Vous arrivez aux deux tiers de votre mandat. Êtes-vous satisfait de votre bilan actuel, et qu’espérez-vous concrétiser de marquant avant les prochaines élections ?

Fabien Engelmann : Oui, nous sommes satisfaits car la population l’est également. Bien évidemment, des efforts restent à produire ponctuellement.
Globalement, les remontées que nous font parvenir les habitants sont très largement positives après plusieurs mandats de gauche municipale. Ajoutons à cela les résultats électoraux sur la ville de Hayange depuis notre élection (en 2014) en quadrangulaire avec 35 % des voix. Aux départementales de 2015, soit un an plus tard, mon binôme et moi-même obtenons 53,3 % des voix sur la commune face à un duo socialiste. Aux législatives de 2017, alors suppléant de Hervé Hoff, nous raflons 51,2 % des voix face à la vague macroniste.
Nous progressons et nous nous imposons par la recherche constante de l’intérêt général grâce au bon sens.Avec des moyens réduits, nous avons élevé le niveau de sécurité et considérablement amélioré la propreté, nous investissons efficacement dans la réfection des chaussées et trottoirs, nous portons des projets de modernisation du centre-ville et nous avons redonné vie à la cité en organisant de nombreux événements festifs et traditionnels. À titre d’exemple, la Saint-Jean de cette année a attiré 4 000 personnes. Nous en attendons 5 000 pour la Fête du Cochon.
La fin du mandat verra une petite zone commerciale émerger aux abords immédiats du cœur de ville, nous poursuivons notre grand programme de réfection des chaussées et trottoirs, nous travaillons à la construction de résidences seniors de qualité et, pour le début du prochain mandat, au réaménagement urbanistique du centre-ville. Et je le rappelle, sans augmentation des impôts locaux.

Riposte Laïque : Comment le maire de Hayange, par ailleurs conseiller régional, réagit-il à l’annonce des prochains concerts de Médine, programmés les 19 et 20 octobre prochains au Bataclan ?

Fabien Engelmann : 90 morts et plusieurs centaines de blessés au Bataclan il y a un peu plus de 2 ans : c’est le bilan humain infligé à la France par des terroristes islamistes.
Dans moins d’un mois, le rappeur Médine, dont un des albums s’appelle « Jihad » et sur la jaquette duquel le « chanteur » arbore un sabre et porte une barbe noire, dont des paroles sont explicitement anti-mécréants, va se produire sur la scène de ce même Bataclan sous le regard béni de bobos lamentables.
La boucle est bouclée. Un individu qui présente tous les atours d’un islamiste est autorisé par des nihilistes dhimmis à venir souiller le Bataclan dans un esprit de fête et de conquête. Le célèbre « on est chez nous » résonnera, clamé par un rappeur terrifiant, sur l’autel du carnage islamiste. Ni plus ni moins.
Les seuls à s’être élevés face à cette provocation insupportable, à cette insulte tolérée, à ce reniement totalement fou, ce sont tous les patriotes sur les réseaux sociaux, ensuite repris par les mouvements politiques tels le Rassemblement national et une partie de la « droite ».
Nous devons faire peser une pression susceptible d’engendrer l’annulation du concert de la honte, de la fête de la mort.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Fabien ?

Fabien Engelmann : Je vous remercie, cher Pierre, de m’avoir accordé cette entrevue. J’ajouterai simplement que la diversité des cultures humaines forme la beauté de l’Humanité. Et qu’à ce titre, nos cultures doivent être préservées et valorisées en empêchant l’idéologie multiculturaliste de les détruire.

Nous devons être fiers de notre culture.

Propos recueillis par Pierre Cassen




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