L’Espagne socialiste, principale porte d’entrée en Europe pour les migrants

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Publié le 16 août 2018 – par Jacques Guillemain

En 1972, Jean Raspail n’imaginait sans doute pas que son roman, « Le Camp des saints », deviendrait réalité un demi-siècle plus tard. Car nous ne sommes plus dans la fiction mais dans le réel.

C’est une submersion à laquelle il faut s’attendre, tant les dirigeants européens sont complices de ce désastre qui va littéralement ruiner l’Europe et remettre en cause la civilisation occidentale qui fut longtemps le phare du monde.

Jusqu’à présent, je dénonçais l’incompétence des dirigeants, mais force est de constater que nous subissons les méfaits de leur complicité. Au-delà des mots sans lendemain, ils refusent sournoisement de stopper l’invasion.

Il suffit de voir à quelle vitesse Emmanuel Macron retourne sa veste, disant tout et son contraire.

Fin juin, il proposait des “camps fermés” pour les migrants fraîchement débarqués.

Mais 15 jours plus tard, le même Macron déclarait, lors du congrès de Versailles :

« Jamais la France n’acceptera les solutions de facilité qui consisteraient à organiser des déportations à travers l’Europe pour aller mettre dans je ne sais quel camp, à ses frontières ou ailleurs, des étrangers dont on ne voudrait pas. »

Autrement dit, renvoyer un migrant économique ou un clandestin chez lui, c’est une déportation. Les victimes du nazisme apprécieront…

C’est cette girouette qui dirige la cinquième puissance du monde !

Aucune frontière n’est gardée, aucun navire n’est refoulé ou séquestré, aucune ONG n’est sanctionnée malgré les complicités avec les passeurs, aucun clandestin ou migrant économique n’est reconduit dans son pays.

Ce que les Australiens ont fait pour protéger leur pays, l’UE refuse de le faire.

Le sommet du 28 juin, censé apporter des solutions après la fermeture des ports italiens par Salvini, n’a été qu’une mascarade, un catalogue de mesures inapplicables. De la poudre aux yeux pour embobiner le bon peuple.

En lisant l’excellent article de Thomas Paul Wiederholen, publié par Gatestone Institute, il est clair que les peuples européens n’ont rien à attendre de leurs dirigeants.

« Le 26 juillet, environ 800 migrants d’Afrique subsaharienne ont violemment pris d’assaut la clôture métallique qui sépare le Maroc, où ils résidaient illégalement, de l’enclave espagnole de Ceuta. »

« Les affrontements ont occasionné de nombreux blessés mais 602 migrants ont réussi à prendre pied en territoire espagnol. »

On se souvient que l’Espagne avait accueilli les 630 migrants de l’Aquarius que l’Italie ne voulait pas. La majorité d’entre eux souhaitaient venir en France. On suppose qu’ils y sont aujourd’hui.

Car avec Pedro Sanchez, le nouveau Premier ministre espagnol, socialiste, nous avons un immigrationniste de choix. Merkel et Macron peuvent compter sur lui pour accueillir à bras ouverts tous les miséreux venus d’Afrique.

Selon le journal The Telegraph :

« L’Espagne est désormais la principale porte d’entrée en Europe des migrants qui passent par la Méditerranée. Pas moins de 20 992 personnes ont débarqué sur les côtes espagnoles depuis le début de l’année… Les entrées par l’Italie sont désormais inférieures en nombre à celles de l’Espagne. L’écart, qui était de 3 000 il y a une semaine, n’est plus que de 200 ».

Les garde-côtes espagnols, complètement « submergés », ont réclamé des renforts en urgence.

De son côté, la Commission européenne déclarait en juillet :

« Les migrants en situation irrégulière sauvés en Méditerranée ont une origine géographique qui indique clairement que la majorité d’entre eux n’ont pas vocation à bénéficier du statut de réfugié au sens de la Convention de Genève ; 70 % d’entre eux viennent de pays ou de régions qui ne subissent pas de conflits violents et ils ne fuient aucun régime oppressif. »

Mais la même Commission n’a aucune solution pour renvoyer ces migrants économiques ! Hypocrisie, comme toujours.

Les mesures de fermeté décidées lors du sommet européen de fin juin ne sont pas appliquées. De la poudre aux yeux.

Mise en place de « plates-formes de débarquement » basées en Afrique du Nord.

Fermeté vis-à-vis des navires et des ONG qui travaillent main dans la main avec les passeurs, comme le soulignent les rapports de Frontex et le think tank Gefira.

Mais tout cela est resté lettre morte. À part Salvini, toute l’Europe capitule.

Car, en dépit de l’accord qui lie les pays-membres de l’UE, « aucun pays d’Afrique du Nord n’a accepté pour l’instant d’accueillir les centres d’accueil de migrants pour traiter les demandes d’asile », a reconnu le commissaire européen pour les migrations. Algérie, Tunisie, Maroc, Libye et Égypte ont tous refusé.

La situation ne fait qu’empirer et nos dirigeants restent les bras ballants.

Dans un article de mars 2018, la journaliste turque Uzay Bulut expliquait que la crise des migrants dissimulait un autre problème : « le jihad démographique ».

Wiederholen cite l’imam Sheikh Muhammad Ayed à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, le 11 septembre 2015 (quatorzième anniversaire des attaques du 11 septembre)

« Les Occidentaux ont perdu leur fertilité… Nous leur apporterons la fertilité ! Nous élèverons nos enfants avec eux, parce que nous conquerrons leurs pays. Que cela vous plaise ou non, oh Allemands, oh Américains, oh Français, Oh Italiens et tous ceux qui vous ressemblent. Prenez les réfugiés ! Nous les rassemblerons bientôt au nom du Califat à venir… Nous vous l’affirmons : ce sont nos fils. Prenez-les ou nous lancerons nos armées contre vous. »

Nul ne peut accuser les islamistes d’hypocrisie. Ils ont toujours annoncé la couleur, faisant de l’Europe la cible de leur jihad religieux et démographique.

C’est l’aveuglement des dirigeants européens qui va détruire l’Europe.

Au nom des droits de l’homme, Macron fait table rase de la nation, de notre identité, de notre histoire, de notre culture, de nos racines chrétiennes, de la famille, de l’égalité homme-femme.

Ils arrivent du Maroc, de Tunisie, d’Algérie, d’Afghanistan, du Pakistan, d’Irak, d’Iran, de Syrie, de Turquie et d’Afrique subsaharienne, tous musulmans.

Macron se trompe lourdement. Il veut une société multiculturelle mais les fanatiques veulent une république islamique régie par la charia.

Qui aurait dit, avant la chute du Shah, que l’Iran, le pays le plus avancé et le plus moderne du monde musulman dans les années 70, deviendrait une république islamique à la suite d’une révolution menée par l’ayatollah Khomeini ?

Qui aurait dit que le Liban, qui était la Suisse du Moyen-Orient, allait s’embraser dans une épouvantable guerre civile pendant les années 80, suite à l’arrivée des Palestiniens chassés de Jordanie ?

Qui aurait dit que la riche Algérie indépendante, avec son pétrole, son gaz, ses infrastructures les plus modernes d’Afrique et son agriculture exportatrice, qui aurait dit en 1962 qu’elle sombrerait aussi dans une sanglante guerre civile qui a fait 200 000 morts dans les années 90 ?

Qui aurait dit que le Moyen-Orient s’embraserait avec les printemps arabes ?

Sans la coalition arabo-occidentale menée par les États-Unis contre les 50 000 combattants de l’EI, l’Irak serait un califat aux mains des islamistes.

Sans Poutine venu au secours d’Assad, la charia régnerait sur la Syrie.

Sans le putsch de Sissi, l’Égypte aurait sombré dans l’islamisme le plus radical.

Tous ces pays seraient aujourd’hui, comme la Libye, en plein chaos.

Aucun pays n’est à l’abri d’une révolution ou d’une guerre civile, dès lors qu’il n’y a plus de cohésion nationale et que les diverses populations cohabitent sans partager la même vision de l’avenir.

Nos élites ont tort de croire que les droits de l’homme et nos valeurs humanistes sont des remparts infranchissables qui protègent nos démocraties.

C’est tout le contraire. Pour les islamistes, ces bons sentiments sont le reflet de nos faiblesses et sont des encouragements au jihad silencieux.

Contrairement à ce que croit naïvement Macron, ce n’est pas la croissance économique qui évitera le conflit avec les islamistes. Seul le courage politique et la volonté de défendre nos racines judéo-chrétiennes et notre culture gréco-latine nous éviteront l’affrontement.

Face aux défis de l’histoire, l’aveuglement des dirigeants mène toujours à des lendemains tragiques.

Jacques Guillemain (source Riposte Laïque)




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