SPUTNIK France

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RuTube.fr a met en avant Sputnik
Sputnik est une agence de presse multimédia internationale lancée officiellement par le gouvernement russe le 10 novembre 2014, au sein de Rossiya Segodnya. Sputnik remplace l’agence d’informations RIA Novosti. Proposant d’apporter « un regard russe sur l’actualité », elle diffuse dans 31 langues (mais pas en russe, contrairement à son prédécesseur RIA Novosti) et est principalement consultée dans les pays anglo-saxons3.
En Occident, Sputnik est majoritairement considérée par les experts et les médias comme un outil de la propagande russe se livrant à la désinformation. En France, l’agence est considérée proche de l’extrême droite sur Internet et complotiste.
Depuis son lancement, le site voit son audience augmenter et concurrencer les média occidentaux, avec d’autres média internationaux russes comme RT.
L’objectif affiché est de « dire ce qui n’est pas dit », d’apporter « un regard russe sur l’actualité » dans un environnement médiatique international considéré par le pouvoir russe comme une « propagande hostile ». S’affranchissant de la déontologie occidentale et prétendant que le paysage médiatique français manquerait de pluralisme, Sputnik se présente comme voulant donner une vision « alternative », « du journalisme honnête », « post-mainstream ». Pour RFI « être objectif n’est pas une priorité » de Sputnik, « le but est d’influencer ». Radio Sputnik, se substituant à La Voix de la Russie, est l’élément audio de cette plate-forme et a vocation à être diffusé dans 30 langues en 2015, pour un total de plus de 800 heures par jour, couvrant plus de 130 villes et 34 pays en modulation de fréquence, HD Radio, diffusion audionumérique, ainsi que via les téléphones mobiles et l’Internet11. La majeure partie des émissions devrait être produite dans les pays de destination, a annoncé Dmitri Kisselev, responsable de Rossiya Segodnya, la maison-mère. Dans chaque pays concerné, Sputnik va constituer un centre multimédia avec une station de radio, un site internet, une agence d’information locale et un centre de presse. Dmitri Kisselev président du groupe Rossia Segodnia dont fait partie Sputnik, a été nommé par décret par Vladimir Poutine. Présentateur sur la chaîne Rossiya, il y a fait plusieurs déclarations contre les homosexuels. Il est considéré en Europe comme « le propagandiste en chef du Kremlin » et est sur la liste noire des personnalités sanctionnées par l’Union Européenne.
Le site web de Sputnik a une portée qui resterait limitée d’après un article de L’Express en juin 2017 : il ne compte que 340 000 abonnés sur Facebook et Twitter. Le site revendique un doublement de son trafic entre juin 2015 et mars 2017. En 2014 la BBC s’inquiète de “perdre la guerre de l’information” face à l’audience grandissante de Sputnik et des autres média internationaux russes.
Les taux d’audience de Sputnik restent faibles en Europe et, paradoxalement, les initiatives visant à dénoncer ses pratiques contribuent parfois à leur faire de la publicité. Les activités sur les réseaux sociaux sont, elles, plus conséquentes et encore moins aisément attribuables, car la diffusion de fausses informations diffusées par Sputnik est amplifiée via les réseaux sociaux : des bots multiplient automatiquement leur partage et des trolls appuient les commentaires. Il est donc difficile de mesurer les effets et l’influence réelle de cette désinformation19.
En octobre 2017, Twitter fait supprimer de son réseau les publicités pour Sputnik36. En novembre, Google décide de déclasser Sputnik dans ses algorithmes de façon à rendre le média plus difficile d’accès pour les internautes.

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