Espagne. Le Parti populaire remporte les élections législatives dans la douleur – les indépendantistes battus en Catalogne et Pays Basque

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Le triomphe attendu de la droite en Espagne, alliée à Vox, n’a pas eu lieu, ou à la marge, ce dimanche 23 juin 2023.

Le PP est arrivé en tête aux élections législatives espagnoles, sauf que le triomphe annoncé par tous les sondages lui a échappé.

Ainsi, le Parti populaire et le Parti socialiste sont arrivés au coude à coude en nombre de voix, avec 33,04 % pour le PP et 31,70 % pour le PSOE. Mais le système électoral place largement en tête la liste du PP conduite par Alberto Nuñez Feijoo, avec 136 députés, contre 89 jusque-là (l’Assemblée compte 350 sièges). La liste du Parti socialiste (PSOE) conduite par le Premier ministre sortant arrive en deuxième position, avec 122 élus (contre 120 jusque-là).

De son côté, Vox est en recul (33 élus contre 55 au préalable) et c’est ce qui coûte cher à la droite.

L’allié principal de la gauche sera possiblement l’extrême gauche avec Sumar (31 députés), la plateforme des petits partis de gauche rassemblés par la ministre du Travail sortante Yolanda Diaz , et possiblement quelques formations régionalistes ou indépendantistes.

A noter qu’en Catalogne, les socialistes sont en tête devant les indépendantistes (une vingtaine de sièges, contre une dizaine aujourd’hui pour le PSOE, 7 pour ERC et 7 pour Junts). Le PP aurait 5 élus et Vox ne remporterait que deux sièges en Catalogne.

Même punition pour les indépendantistes au Pays Basque : Les électeurs devaient élire 23 députés du Parlement espagnol, ils ont accordé sept sièges aux socialistes, six à EH Bildu (gauche abertzale), cinq au PNV (centre-droit abertzale), trois au Parti populaire (droite), un à Sumar (gauche) et un à UPN (régionaliste navarrais de droite). Le parti du chef du gouvernement espagnol sortant Pedro Sanchez en gagne deux de plus qu’en 2019, le PP également et EH Bildu un de plus.

Difficile de savoir quel sera le prochain gouvernement, et l’Espagne pourrait parfaitement plonger, de nouveau, dans une nouvelle et lourde crise politique. Il y a manifestement comme en France au moins deux Espagnes, si ce n’est plus, qui ne veulent plus vivre ensemble.

Résultats définitifs en Espagne. Voici comment se compose le Parlement :

– Partido Popular (droite) : 136 sièges, soit 32,90 % de l’hémicycle

– Socialistes (parti du Premier ministre sortant) : 122 sièges, soit 31,77 %

– Vox (extrême droite) 33 sièges, soit 12,40 %

– Sumar (gauche radicale) : 31 sièges, soit 12,29 %

– ERC (gauche catalane indépendantiste) : 7 sièges, soit 1,91 %

– Junts (droite catalane indépendantiste) : 7 sièges, soit 1,62 %

– Indépendantistes basques (EH Bildu, EAJ-PNV) : 11 sièges, soit 2,54 %

– La droite et la gauche des Canaries : 2 sièges, soit 0,65 %

– Indépendantistes de Galice : 1 siège, soit 0,61 %

[cc] Breizh-info.com

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À peine viré, Pap Ndiaye recasé : quand Macron abuse du « fait du prince »

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++ WEBTUBE : La République des copains et des coquins. Tout le monde se tient et se soutien. On a le président et le gouvernent que l’on mérite. Il ne fallait pas les reconduire aux affaires !

Le suspens aura duré à peine une semaine. Écarté du nouveau gouvernement et acculé par les critiques pour son bilan déplorable à l’Éducation nationale, Pap Ndiaye a finalement trouvé un nouveau point de chute grâce à un coup de pouce présidentiel. Par décret, signé de la main d’Emmanuel Macron, on apprend ainsi que « M. Pap Ndiaye est nommé ambassadeur, représentant permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe à Strasbourg, à compter du 1er août 2023. » Une nomination qui ne manque pas de faire grincer des dents sur les bancs de l’opposition.

Vives réactions à droite
Les Républicains, par voie de communiqué, demandent ainsi au « Président de la République de renoncer à nommer Pap Ndiaye ambassadeur de la France ». Selon eux, « l’influence de la France en Europe mérite mieux ». Julien Aubert, ancien député LR de Vaucluse, va plus loin et s’inquiète des conséquences d’un tel choix. « Au vu des ravages de l’Open Society (fondation financée par l’homme d’affaires George Soros, ndlr) dans la jurisprudence de la CEDH, il est patent que ce n’est pas la nomination de Pap Ndiaye, réputé favorable au wokisme, qui va envoyer un signal contraire… » écrit-il sur son compte Twitter. Dans les rangs du Rassemblement national, cet énième parachutage agace. Julien Odoul, député de l’Yonne, dénonce « une prime à la médiocrité ». Nicolas Dupont-Aignan, de son côté, fustige cette « République des copains ». Dans une courte vidéo postée sur ses réseaux sociaux, le fondateur de Debout la France s’emporte : « c’est insupportable ! […] L’incompétence est récompensée ». Même son de cloche chez Reconquête!. Certains des membres du parti d’Éric Zemmour ne cachent plus leur agacement : « Les Fran8çais n’en peuvent plus de cet entre-soi et de ces privilèges de caste ». La gauche en revanche, d’habitude si prompte à réagir contre les « privilèges », se montre cette fois-ci bien silencieuse. Sans doute parce que sans l’avouer l’ancien ministre de l’Éducation nationale, bien que macroniste, lui plaît bien…

À ce sujet — [L’été BV] Au Macronistan, l’entreprise de recasage ne connaît pas la crise

Des nominations abusives
Si les réactions sont si vives, après l’annonce de la nomination de Pap Ndiaye au poste d’ambassadeur, c’est que ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron recase ses ministres évincés. Ainsi, la nomination d’Amélie de Montchalin, ancienne ministre de la Transition énergétique, devenue ambassadrice de la France auprès de l’OCDE, malgré sa cuisante défaite aux élections législatives quelques mois plus tôt, a déjà été longuement évoqué par Boulevard Voltaire. Un cas loin d’être isolé puisque Brigitte Bourguignon, ancienne ministre de la Santé, et Emmanuelle Wargon, ex-ministre du Logement, toutes deux battues lors des dernières législatives, ont également reçu en récompense un joli poste. La première décroche le poste d’inspectrice générale des affaires sociales, tandis que la seconde se retrouve propulsée à la tête de la Commission de régulation de l’énergie. À croire que les ministres d’Emmanuel Macron ne sont jamais perdants.

Malgré un bilan plus que mitigé, Christophe Castaner, démis du ministère de l’Intérieur et battu aux législatives en 2022, a pour sa part hérité, en novembre dernier, du siège de président du conseil d’administration de la Société concessionnaire française pour la construction et l’exploitation du tunnel routier sous le Mont-Blanc ainsi que d’une place au sein du conseil de surveillance du grand port maritime de Marseille « en raison de ses compétences » précise l’arrêté. Jean Castex a lui aussi bénéficié des grâces du prince Macron. Après près de deux ans de bons et loyaux services, le voilà nommé au poste de président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens (RATP). Un bon cadeau de départ pour celui qui a épaulé le Président dans sa politique de lutte contre le Covid. Florence Parly ensuite, ancienne ministre des Armées, un temps pressenti pour accéder à la présidence d’Air France, a finalement été nommée présidente du conseil d’administration du Conservatoire national des Arts et Métiers. Reste enfin Agnès Buzyn, toujours mise en cause dans le cadre du dossier sur la gestion de la pandémie, qui a réussi à récupérer le poste de conseillère maitre à la Cour des Comptes.

On a désormais hâte de découvrir, dans les jours ou les mois à venir, ce que deviendront Marlène Schiappa et François Braun, également mis sur la touche lors du dernier remaniement.

Clémence de Longraye, pour Boulevard Voltaire

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Climat : quand la gauche veut cadenasser les rédactions…

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C’est une bien étrange réunion qui s’est déroulée le 19 juillet dernier à l’Assemblée nationale. A l’initiative du député PS Stéphane Delautrette, des représentants de la majorité et de la Nupes se sont rassemblés pour lutter contre « le climatoscepticisme ». L’objectif ? Plancher sur une loi qui, d’après nos confrères de Reporterre, aurait pour but de  « réprimer le climatoscepticisme dans les médias ». La loi serait, d’après nos confrères, articulée en quatre volets.

Tout d’abord, le renforcement des prérogatives de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour garantir un traitement adapté sur ces sujets. Ensuite, l’intégration des enjeux environnementaux dans les chartes déontologiques des médias. Par ailleurs, la garantie d’un traitement de ces enjeux, en donnant à l’Arcom la possibilité d’établir des règles temporaires lors des campagnes électorales. Enfin, le renforcement des moyens de lutte contre la diffusion de fausses informations sur la crise écologique sur les plateformes en ligne.

Néanmoins à ce stade, rien n’est encore décidé. « On va lancer les auditions et se forger une opinion, et voir si l’on déclenche une proposition de loi. » assure l’élu socialiste à Reporterre.

En d’autres termes, après les lois Gayssot et Pleven, on s’orienterait potentiellement vers une loi Delautrette censée limiter le débat et surtout politiser un peu plus la liberté éditoriale et la liberté d’expression concernant un sujet pour lequel le consensus scientifique  devrait forcément aller de sois. Las. Dans la salle des fêtes de l’Assemblée nationale, les médias n’étaient pas à la fête, surtout ceux de droite… Ainsi, tance Reporterre, Le Figaro ouvre encore ses colonnes à des scientifiques remettant en cause les rapports du Giec. Cette nouvelle Mecque des militants écologistes qui ne souffre donc d’aucune critique ni ne tolère le moindre débat.

Heureusement, les journalistes présents ont montré patte blanche dans la formation des esprits. « L’été dernier [et sa canicule] a été un accélérateur, a dit Virginie Fichet, directrice adjointe de la rédaction à France Télévisions. Nous avons lancé la formation au climat des 1.240 journalistes du groupe, un quart auront été formés en un an » se félicite-t-elle. TF1 pas en reste dans les gages a aussi annoncé la couleur : « Depuis l’été 2022, il y a moins de déni dans la population française et nous avons franchi un chemin incroyable. À TF1, nous aurons formé tous les journalistes d’ici 2024. »
On frôle la controverse de Séville.

Cette initiative que l’on doit à la Nupes ne manque pas d’un certain piquant. Car quelques jours auparavant, ces mêmes députés de la Nupes avaient annoncé la préparation d’une loi censée protéger davantage les journalistes pour « empêcher des situations comme celle du Journal du dimanche ». Le législateur de gauche agit donc pour protéger la presse de l’extérieur le matin et la cadenasser de l’intérieur l’après-midi. Car, dans les faits, on en revient au même point. Au fond ce qui compte, ce n’est ni la planète ni la liberté de la presse, ce qui compte c’est le musellement de la droite par la gauche. Car qui parmi les députés de la Nupes a protesté contre l’absence de la droite dans les médias de service public ? Qui a protesté lorsque des streamers comme Jean Massiet ou Samuel Étienne ont parfaitement assumé ne pas inviter de politiques issus du RN par conviction personnelle ?

Marc Eynaud, pour Boulevard Voltaire

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La crise des vocations chez les professeurs : le niveau baisse

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En cette année 2023, la France fait à nouveau face à une crise sans précédent dans le recrutement des professeurs des écoles. Les établissements scolaires sont désemparés, incapables de trouver suffisamment de candidats diplômés pour pourvoir les postes vacants. L’Éducation nationale est contrainte de baisser ses critères de recrutement, entraînant ainsi une chute dramatique du niveau de l’enseignement dans le pays.

Le déplacement du concours de la première à la deuxième année de master en 2022 a entraîné des conséquences désastreuses sur le vivier de candidats. Si l’on observe une légère augmentation des inscriptions au concours de professeur des écoles en 2023, avec 61.000 étudiants inscrits, cela reste bien en deçà des chiffres enregistrés entre 2017 et 2021, oscillant entre 90.000 et 100.000 candidats.

Un métier de moins en moins attractif 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 23.800 postes ouverts au concours de professeur dans le public, plus de 3.000 postes ne seront pas pourvus à la rentrée de septembre. Dans le premier degré, tant en maternelle qu’en cours élémentaire, 1.315 postes resteront vacants et, dans le second degré, dans les collèges et lycées, ce seront 1.848 postes qui seront laissés sans enseignant.

Les disciplines touchées par la crise des vocations sont multiples, dont les lettres classiques, qui sont particulièrement affectées. Pour 134 postes ouverts au CAPES, seulement 133 candidats étaient inscrits. In fine, seulement 47 candidats ont été admissibles, soit 30,6 %. Les mathématiques, la physique-chimie, l’éducation musicale, l’espagnol et l’allemand figurent également parmi les matières les plus touchées par cette pénurie d’enseignants.

La situation est alarmante dans plusieurs régions. À Créteil, 48 % des places n’ont pas trouvé preneur (soit 384 professeurs manquants), à Versailles, 45 % (soit 398), en Guyane, 70 %. Mayotte rejoint également cette liste inquiétante, avec 20 % des postes n’ayant pas été pourvus. Au niveau national, 18 % des postes restent vacants dans les collèges et lycées.

Face à cette crise, certaines académies n’hésitent pas à simplifier leurs moyens de recrutement. Une stratégie déplorée par Gilles Ardinat, coordinateur du forum École et Nation et professeur agrégé d’histoire-géographie. Contacté par BV, il déclare : « On reste sélectif dans certaines académies, mais dans d’autres comme Créteil ou Versailles, le concours n’est plus du tout sélectif. » Une professeur des écoles, ancienne jury au concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE), partage ce constat alarmant : « Lors du concours, on a des jeunes qui n’ont pas un vocabulaire élargi. Ils se trompent dans la définition de certains mots qui ne sont pas utilisés fréquemment mais qui font partie du lexique français. Même chose pour les mathématiques. Certains candidats n’ont pas du tout le niveau, mais on laisse passer par souci de quota. »

Plusieurs facteurs contribuent à cette crise des vocations. « Je pense que c’est dû à des salaires très bas et aux conditions de travail. », poursuit cette professeur. Gilles Ardinat pointe également du doigt le manque d’attractivité des postes d’enseignants : « Les étudiants se disent : qu’est-ce que je vais faire avec un Bac+5 mathématiques pour me retrouver dans un collège de Créteil ou de Seine-Saint-Denis où je vais être mal payé ? Alors qu’avec mon Bac+5, je peux trouver des emplois beaucoup plus sécurisés et mieux payés. » L’enseignante expérimentée témoigne également des conséquences désastreuses de cette crise sur la vie des professeurs : « Aujourd’hui, les jeunes professeurs sont envoyés dans des écoles loin de tout, délabrées, avec de mauvaises conditions. Lorsque après on veut mener une vie de famille, c’est difficile de se projeter. »

Face à ce désastre éducatif, la nomination de Gabriel Attal n’inspire pas confiance au responsable du forum École et Nation. Sans pour autant adhérer à sa politique, il reconnaît à Pap Ndiaye que, malgré ses « délires idéologiques »« c’est quand même sous son ministère qu’ont été finalisées ces augmentations de salaire des professeurs ». En revanche, selon lui, on ne peut attendre grand-chose de Gabriel Attal, dont « le CV est moins marqué à l’extrême gauche » mais dont les actions ne semblent guère prometteuses.

Pourtant, l’espoir subsiste chez certains, comme cette enseignante qui place son attente dans le nouveau ministre : « On attend énormément de Gabriel Attal puisqu’on n’a rien jusque-là. »

Félix Perrollaz, pour Boulevard Voltaire

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Plainte de Messiha contre les organisateurs de la cagnotte Nahel Merzouk

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++ WEBTUBE : BFM TV une chaine qui s’acharne contre les défenseurs de la France et de ses valeurs.

La bataille des cagnottes se poursuit… Jean Messiha a déposé plainte auprès du parquet de Paris contre la cagnotte lancée pour la famille de l’adolescent. Le 19 juillet, le parquet avait annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite de la plainte déposée par les proches de Nahel contre Jean Messiha.

Alors que le policier auteur du tir mortel était placé en détention provisoire à la prison de la Santé et mis en examen pour «homicide volontaire», Jean Messiha avait lancé sur le site GoFundMe une cagnotte en soutien à sa famille. En trois jours, elle avait atteint de 1,6 million d’euros, avant d’être clôturée et le montant remis à l’épouse de Florian M. Il est à noter qu’à ce jour ce policier n’a toujours pas été autorisé à voir son épouse… comme l’on a refusé à un député venu le voir de le rencontrer…

Le 4 juillet, la famille de Nahel avait déposé plainte contre Jean Messiha pour «escroquerie en bande organisée, détournement du traitement des données à caractère personnel et recel de ces délits». La gauche était également montée au créneau : les députés Mathilde Panot (LFI) et Arthur Delaporte (PS) avaient annoncé adresser un signalement au parquet de Paris sur la motivation de cette cagnotte. «Cela rapporte de tuer un jeune arabe», avait écrit l’eurodéputée Manon Aubry sur Twitter.

Défendant cette cagnotte comme une forme de «liberté d’expression», Jean Messiha avait déjà déclaré début juillet sa volonté de porter plainte à son tour contre la famille de Nahel, pour diffamation et calomnie. «J’invite les 100.000 donateurs, qui ont été accusés par la famille de Nahel, d’être des escrocs en bandes organisées, à déposer plainte pour diffamation», avait-il lancé sur Twitter.

Dans la plainte déposée, Messiha exige de l’«équité» dans le traitement judiciaire des deux pots en ligne, souhaitant que «soit traitée de la même manière la cagnotte lancée au profit de la famille de Nahel» et la sienne, à savoir, qu’elle fasse également l’objet d’une enquête pour «escroquerie en bande organisée». Jean Messiha reproche également aux proches de Nahel d’avoir bafoué la présomption d’innocence du policier en mentionnant, dans l’intitulé de la cagnotte, une mort «dans des conditions d’une extrême violence».

Dans la plainte déposée début juillet, l’avocat des proches de Nahel, Me Yassine Bouzrou, reprochait à  Messiha d’avoir «publiquement et mensongèrement présenté Nahel comme un multirécidiviste, et d’avoir détourné les informations du fichier du traitement des antécédents judiciaires de l’adolescent pour le criminaliser et créer un mouvement de soutien au policier ayant tiré». Accusations dont se défend l’auteur, qui assure avoir utilisé des informations publiques «accessibles à tous», que ce soit dans la presse ou sur la fiche Wikipédia créée au nom de Nahel Merzouk.

Messiha a déposé deux plaintes

Jean Messiha a déposé plainte contre les organisateurs de la cagnotte en faveur du “petit ange” Nahel, les accusant du chef d’escroquerie en bande organisée.

Dans sa plainte, Maître Pichon, avocat de Jean Messiha explique :

“Il conviendra d’enquêter sur les bénéficiaires réels de la cagnotte et l’usage qui va en être fait étant précisé que les soutiens de Nahel ont crée un trouble exceptionnellement grave à l’ordre public, trouble qui a abouti dans toute la France à des actes de vandalisme contre des biens publics ou privés et occasionné des dégâts dont le montant s’élève déjà à plusieurs centaines de millions d’euros.

Il sera également rappelé qu’une enquête a été ouverte pour refus d’obtempérer et tentative d’homicide sur les policiers. Il conviendra donc de vérifier que ces montants ne soient pas utilisés ou détournés afin de profiter aux auteurs des infractions susvisées ainsi qu’à leurs complices.”

Jean Messiha  a aussi déposé une autre plainte pour dénonciation calomnieuse. Est visée cette fois la plainte déposée par la famille de Nahel à son encontre.  Son avocat estime :

“Le conseil de la famille du jeune Nahel, Me Yassine Bouzrou a, dans le cadre d’une opération médiatique et politique, et après avoir traité l’attitude du parquet de scandaleuse et irrespectueuse, décidé de porter plainte contre les auteurs de cette cagnotte sur des fondements juridiques pour le moins hasardeux.”

“La plainte déposée contre mon client repose sur des éléments non seulement inexacts mais parfaitement faux et mensongers. Ils s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie judiciaire de rupture et d’agit prop contre les forces de police et détournent la justice de sa finalité en mobilisant indûment des services de police et de justice.”

Le parquet doit se prononcer dans les prochains jours sur la validité de cette plainte.

Le président du cercle de réflexion « Vivre français » défend la légitimité de sa cagnotte, considérant que c’est aux donateurs de porter plainte pour manœuvre frauduleuse s’ils se sont sentis escroqués. En fait, ce sont les médias et la LFI qui en ont fait une cagnotte « politique », laquelle ne fut qu’une réponse de cette France silencieuse au pillages-razzias impunis des Kévin et Matteo… et un soutien aux forces de l’ordre, bien malmenées par Macron et Darmanin, lequel les méprise et les maltraite.

À suivre.

Mitrophane Crapoussin, pour Riposte LaPique

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Seul un retour au gaullisme historique pourrait sauver la France en perdition

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Aujourd’hui, nous sommes à la fois vassaux des États-Unis et inféodés à Bruxelles.

Pour les générations qui n’ont pas connu la France paradisiaque des Trente Glorieuses, le gaullisme ne signifie pas grand-chose, à part peut-être l’Appel du 18 juin 1940. Pourtant, c’est au cours des décennies d’après-guerre que la France est devenue une grande nation industrielle, maîtrisant toutes les technologies de pointe, y compris l’arme nucléaire. TGV, Airbus, Concorde, paquebots géants, sous-marins nucléaires, Mirage III et IV, centrales nucléaires, ont propulsé notre pays dans l’ère moderne.

La France des Trente Glorieuses, c’était une croissance à la chinoise, pas de chômage, pas de dettes, pas d’insécurité, c’était une immigration européenne qui rêvait de s’intégrer en adoptant l’histoire et la culture françaises, en donnant des prénoms français à ses enfants, très souvent issus de mariages mixtes. La France gaullienne était riche et prospère. Son niveau de vie était le 5e au monde derrière les États-Unis, le Luxembourg, la Suède et la Suisse. Ni le Japon, ni l’Allemagne n’étaient encore totalement remis de la guerre.

Malheureusement, cet héritage exceptionnel a été dilapidé par des légions de bons à rien qui ont privilégié les intérêts européens et otaniens aux intérêts français. Un véritable crime aux yeux du général de Gaulle qui ne voyait la France que grande et indépendante.

Voici quelques extraits de la pensée gaullienne

https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article.php?carticle=21308

Sur l’Europe

« La France n’a pas attendu les derniers coups de canon pour proclamer, avant tout autre État, sa volonté d’entreprendre l’organisation de l’Europe. Il ne peut y avoir d’Europe qu’en vertu de ses nations, que, de par la nature et l’Histoire, notre continent est tel que la fusion n’y est que confusion, que, par exemple, Chateaubriand, Goethe, Byron, Tolstoï n’auraient rien valu en volapük ou en espéranto, mais qu’ils sont toujours de grands écrivains de l’Europe parce que chacun d’eux s’inspira du génie de son pays ». Il ferme la porte de l’Europe aux Anglais. “Le Royaume-Uni est inséré historiquement dans le Commonwealth et lié aux États-Unis. De Gaulle ne peut accepter son entrée, considérant cet État si atlantiste comme le « cheval de Troie » des États-Unis.”

Sur l’Otan

“Sous la présidence du général de Gaulle, la France affirme une volonté d’indépendance et une vision de ce que doit être l’Europe qui sont incompatibles avec l’hégémonie américaine au sein de l’Alliance notamment pour tout ce qui touche au nucléaire.” La France quitte le commandement intégré de l’Otan en 1966, jusqu’à ce que Nicolas Sarkozy décide le réintégrer pour se faire mousser auprès d’Obama.

Sur l’arme atomique

« Il faut que la défense de la France soit française. Un pays comme la France, s’il lui arrive de faire la guerre, il faut que ce soit sa guerre. Il faut que son effort soit son effort. »

“Il faut, évidemment, que nous sachions nous pourvoir, au cours des prochaines années, d’une force capable d’agir pour notre compte, de ce qu’on est convenu d’appeler « une force de frappe » susceptible de se déployer à tout moment et n’importe où. Il va de soi qu’à la base de cette force sera un armement atomique.”

Sur la Russie (discours en russe prononcé en 1966 lors d’un long voyage officiel)

“…Pour nos deux pays, c’est l’occasion par excellence, non seulement de resserrer leurs rapports dans les domaines économique, culturel et scientifique dont dépend leur propre développement, mais encore d’échanger leurs vues, et je l’espère de concerter leurs actions, en vue d’aider à l’union et à la sécurité de notre continent, ainsi qu’à l’équilibre, au progrès et à la paix du monde tout entier.”

Sur l’Algérie

« Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq puis par dix pendant que la population française restera presque stationnaire ! Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ! Vous voyez un Président arabe à Paris ? ».

Sur notre identité chrétienne

« Nous sommes un pays chrétien, c’est un fait. Nous le sommes depuis très longtemps. Il se trouve que nous avons été plus ou moins, et plutôt plus que moins, façonnés par cette source-là. Eh bien, nous n’avons pas besoin de nous méconnaître, et cette flamme chrétienne, en ce qu’elle a d’humain, en ce qu’elle a de moral, elle est la nôtre ».

Sur l’islam

« Le général de Gaulle a sur l’islam le regard d’un homme pour qui l’histoire de la nation française est le produit de la civilisation chrétienne. La civilisation musulmane lui apparaît comme un corps étranger, inassimilable »

Sur l’immigration

« J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40 000 immigrants d’Algérie en avril. C’est presque égal au nombre de bébés nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il y vienne moins d’immigrés. Vraiment, point trop n’en faut ! Il devient urgent d’y mettre bon ordre ! ».

Sur l’inutilité du Sénat

« De Gaulle n’a pas été créé pour s’occuper du train-train. Il faut que je laisse derrière moi un État qui soit solide sur ses jambes. Le Sénat est un talon d’Achille. Le Sénat, c’est une quintessence de comités Théodule ! »

Sur la Justice

« La lenteur incroyable des tribunaux, ce qui remplit les prisons de prévenus. Un système trop libéral, avec des libérations conditionnelles sans réelles conditions. On libère à tort et à travers pour avoir des places, et c’est vrai pour les pires, comme on l’a vu avec ce repris de justice qui a assassiné un malheureux policier alors qu’il devait être en train de purger sa peine ».

Sur l’enseignement

« Le personnel enseignant est porté par le siècle à une attitude constamment critique et contestataire. Elle est d’autant plus mouvementée que, dans l’Éducation nationale, les organisations de professeurs et d’étudiants ne se complaisent qu’aux théories extrêmes, n’avancent de solutions que les plus outrecuidantes, ne cessent de se diviser suivant les catégories du marxisme et de l’anarchie, et ne s’accordent que pour souhaiter faire de l’Instruction publique le grand levier destructeur de l’actuelle société »

Le Général ne concevait pas la France autrement qu’indépendante et respectée. Quand on voit l’état de délabrement du pays aujourd’hui, où la violence transforme le quotidien des citoyens en enfer et où il va bientôt falloir s’excuser d’être français, on mesure le bien-fondé des jugements qu’il portait sur l’immigration. Nous devenons les otages de nos immigrés et le lien ci-dessus résume parfaitement la fracture identitaire qui menace d’emporter le pays. On vient de le voir avec les émeutes qui ont embrasé la France.

“Prononcés aujourd’hui, de tels propos provoqueraient un tollé médiatique. Et pourtant, certains faits nourrissent les angoisses : port du voile intégral dans des lieux publics malgré l’interdiction de la loi, Marseillaise sifflée dans des stades, demandes d’horaires séparés dans les piscines, contestation à propos des menus dans les cantines scolaires, polémiques quant aux programmes de l’Éducation nationale, revendications religieuses dans les entreprises, refus de passer l’oral du bac le jour d’une fête musulmane… Ces comportements identitaires sont vécus par des hommes et des femmes qui, au nom d’une croyance religieuse tout à fait respectable, entendent faire plier la République laïque selon leurs exigences communautaires. Cette situation ne peut que générer un climat de xénophobie, un communautarisme ravageur et la montée des mouvements extrémistes. De Gaulle ne redoutait rien d’autre !”

Conclusion

L’avenir appartient aux nations de population homogène et certainement pas aux peuples qui croient aux vertus de la diversité. L’Europe va être emportée dans le tourbillon du mondialisme et d’un multiculturalisme illusoire, qui mènera à des conflits interethniques et interconfessionnels de plus en plus tragiques.

Seul un de Gaulle aimant profondément la France, pétri de ses 2 000 ans d’histoire et ses 1 500 ans de chrétienté, pourrait sauver le pays du naufrage identitaire et de la guerre civile qui se profile.

Mais pour cela, il faudrait d’abord quitter l’Otan qui est devenue la machine de guerre des États-Unis et le fonds de commerce de leur industrie d’armement, ainsi que quitter l’UE qui nous a confisqué notre souveraineté dans tous les domaines. Il faut rendre la France aux Français.

Lourde tâche qui demande force et courage face au rouleau compresseur mondialiste.

Jacques Guillemain, pour Riposte Laïque

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Alain de Benoist : Retour sur la France au milieu des émeutes

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Après le déclenchement des émeutes, Alain de Benoist en dresse la généalogie. Spécificité française, antériorité de l’immigration de masse, culture du déni, occultation des réalités ethniques, individualisme… tout a concouru, plus qu’ailleurs, à mettre le feu. Cet entretien a d’abord paru en Italie dans « Il Giornale ».

IL GIORNALE : Les manifestations de ces jours-ci témoignent de l’échec du multiculturalisme. Comment en est-on arrivé là ?

ALAIN DE BENOIST. Elles manifestent bien sûr un échec du multiculturalisme, mais s’en tenir là serait réducteur. Les violentes émeutes urbaines auxquelles nous assistons en ce moment témoignent aussi d’un pays divisé et fragmenté, non à cause des immigrés, mais en raison d’une idéologie dominante qui a substitué, dans la population générale, la loi du profit aux règles morales. Dans une société dominée par les valeurs marchandes, qui créent structurellement les conditions de la fragmentation et de la déliaison sociale, il ne faut pas s’étonner que personne ne se soucie du bien commun.

Dans ces émeutes, la gauche a surtout vu une révolte sociale (contre la discrimination, l’exclusion, le chômage, etc.), tandis que la droite a parlé de révolte ethnique annonciatrice d’une guerre civile. Il y a du vrai dans ces deux interprétations, mais elles sont l’une et l’autre à courte vue. Depuis quarante ans des dizaines de milliards d’euros ont été investies dans la « politique de la ville » et la remise en état des « quartiers difficiles » sans aucun résultat. D’autre part, une guérilla urbaine n’est pas une guerre civile. Dans une guerre civile, deux fractions armées de la population s’affrontent, la police et l’armée étant également divisées, ce qui n’est pas le cas ici.

D’une façon générale, ce sont les interprétations strictement politiques qui s’avèrent incapables de prendre la pleine mesure du problème. Les actuelles émeutes urbaines n’ont aucun caractère politique. Les émeutiers n’ont aucune revendication à faire valoir. Ils veulent seulement détruire et piller. Lorsque des représentant de la gauche ou de l’extrême gauche se rendent dans les cités pour faire savoir qu’ils « comprennent la colère » des émeutiers, il se font expulser ou cracher au visage !

IL GIORNALE : Dans quelle mesure la crise de l’identité française et européenne influence-t-elle les manifestations ?

ALAIN DE BENOIST. La population française a aujourd’hui perdu tout sentiment d’appartenance à une communauté. Les émeutiers en ont une – ou croient en avoir une. La crise de l’identité française a des racines anciennes. Elle est la résultante de l’emprise d’une idéologie à la fois individualiste et universaliste, qui croit que les hommes sont « partout les mêmes », et que les facteurs ethnoculturels n’ont pas d’importance. Aucune société ne peut résoudre ses problèmes par la seule addition du contrat juridique et de l’échange marchand.

IL GIORNALE : L’État français est-il remis en cause parce que de nombreux immigrés ne reconnaissent pas l’autorité des institutions françaises ?

ALAIN DE BENOIST. Les émeutiers ne se soucient pas de l’État français, qui les indiffère. Quand ils attaquent les policiers avec des mortiers d’artifice, quand ils incendient des mairies ou des casernes de pompiers, c’est moins parce qu’ils voient en eux des représentants de l’autorité que parce qu’ils les perçoivent comme des intrus. Ils raisonnent en termes de territoire (la « frontière invisible »), de façon purement tribale. Ils s’attaquent d’ailleurs aussi bien aux écoles, aux librairies, aux épiceries, aux boutiques, aux voitures. Ils se regardent comme une bande attaquée par une bande rivale.

Ce serait une autre erreur de croire que les émeutiers ne veulent connaître aucune règle. Il y a au contraire des règles qu’ils respectent très bien : les leurs ! La plupart d’entre eux viennent de cultures et de sociétés familiales de type clanique, et ils continuent de se comporter de manière clanique. Si l’un d’entre eux est victime de la « violence policière », tous s’estiment victimes aussi. C’est ce que les pouvoirs publics, prisonniers de leur idéologie, ne parviennent pas à comprendre : la mère d’un enfant tué après avoir commis une attaque à main armée ne dira jamais que son fils s’est mal comporté. Elle dira qu’à travers lui, c’est tout le clan qui a été attaqué. C’est le principe même du tribalisme clanique : les miens ont toujours raison puisque ce sont les miens.

IL GIORNALE : Pourquoi les deuxième et troisième générations sont-elles plus radicalisées que les précédentes ?

ALAIN DE BENOIST. Elles sont plus radicalisées parce qu’elles souffrent d’un déficit identitaire beaucoup plus marqué. De telles émeutes ne sont jamais le fait d’immigrés de la première génération, qui sont venus s’installer en France volontairement tout en conservant une claire conscience de leurs origines, et donc de leur identité. Les deuxième, troisième ou quatrième génération se  considèrent comme algériens, maliens, marocains, sénégalais, etc., même lorsqu’ils ont la nationalité française, mais ils ne connaissent pratiquement rien des pays d’où sont venus leurs parents ou grands-parents. Ils ne se sentent pas français, mais n’ont qu’une identité de rechange artificielle ou fantasmée. Leur frustration est totale. Ils ne peuvent plus exprimer ce qu’ils sont que par la violence et la destruction.

IL GIORNALE : Dans ce contexte, le système judiciaire français, souvent accusé d’être trop laxiste à l’égard des immigrés qui comment des délits, a-t-il joué un rôle à votre avis ?

ALAIN DE BENOIST. Le laxisme du système judiciaire est bien réel. Les émeutiers savent bien qu’au fond ils ne risquent pas grand-chose, car la loi n’est pas appliquée. Un refus d’obtempérer assorti d’un délit de fuite peut théoriquement valoir jusqu’à dix ans de prison, mais de telles peines n’ont jamais été prononcées. De surcroît, il n’y a plus de places dans les prisons ! Cela contribue à la démoralisation des policiers.

IL GIORNALE : En 2005 déjà, de graves manifestations avaient eu lieu en France. Qu’est-ce qui a changé par rapport à la situation d’il y a presque vingt ans ? La situation s’est-elle aggravée ?

ALAIN DE BENOIST. Entre 2005 et 2023, il y a des différences. La plus grande ampleur des émeutes, qui en cinq jours ont déjà fait plus que de dégâts de celles de 2005 qui avaient duré trois semaines, s’explique d’abord par le simple fait que les populations immigrées d’où sont issus le émeutiers sont aujourd’hui beaucoup plus nombreuses. Le rôle aujourd’hui prédominant des réseaux sociaux est aussi à prendre en compte. En 2005, les émeutes s’étaient concentrées dans les grandes métropoles, elles touchent aujourd’hui les petites villes. Les émeutiers sont également beaucoup plus jeunes (un tiers de ceux qui ont été interpellés ont entre 13 et 15 ans et étaient inconnus des services de police) et beaucoup plus violents. Dans les cités, une culture de la violence gratuite s’est développée : ce n’est plus seulement pour voler quelque chose que l’on a recours à la violence, mais pour un « mauvais regard », pour un refus de cigarette ou tout simplement pour rien – sinon pour le plaisir. Et l’on monte rapidement aux extrêmes : on continue à frapper qui est déjà à terre, on n’hésite pas à tuer. En France, selon une enquête de l’INSEE, on enregistre une agression gratuite toutes les 44 secondes…

IL GIORNALE : Le problème de l’immigration ne concerne pas seulement la France, mais aussi d’autres grandes nations européennes comme l’Allemagne où, pourtant, des phénomènes de cette ampleur ne se sont jamais produits. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans le modèle français en matière d’immigration ?

ALAIN DE BENOIST. C’est précisément la preuve que le seul multiculturalisme ne suffit pas à expliquer les émeutes. Ce qui est particulier à la France, c’est qu’elle a été pionnière en matière d’immigration : le problème se posait déjà chez elle alors que l’immigration commençait à peine dans des pays comme l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne ou le Royaume-Uni. Il y a aussi le fait que l’immigration en France reste associée au souvenir de la période coloniale, qui a fait naître des rancœurs qui ne sont pas éteintes. On ne peut exclure enfin que certaines techniques de maintien de l’ordre qui se sont révélées ailleurs les plus efficaces ne sont pas toujours employées par la police française. La façon dont, pendant des décennies, on s’est acharné à nier l’existence des problèmes a eu des conséquences explosives.

IL GIORNALE : Les protestations de ces jours-ci auront-elles également des conséquences politiques en vue des élections européennes de l’année prochaine en renforçant la droite ?

ALAIN DE BENOIST. Oui, c’est évident. Des troubles comme ceux auxquels nous assistons en ce moment contribuent à faire ouvrir les yeux. Le Rassemblement national est déjà devenu le premier parti de France, et les sondages le donnent vainqueur des prochaines élections européennes. L’opinion française est excédée, elle n’en peut plus. Elle voit que le gouvernement est totalement dépassé par ce qui se passe. Une majorité de Français voudraient voir l’armée intervenir dans les banlieues. Emmanuel Macron se voit reprocher de n’avoir pas instauré l’état d’urgence, comme cela avait été fait en 2005. Le symbole le plus significatif est l’incroyable succès de la cagnotte lancée sur les réseaux sociaux pour venir en aide à la famille du policier auteur des coups de feu qui ont déclenché les émeutes : en moins de quatre jours, elle a dépassé le million et demi d’euros (avant d’être clôturée) ! Du jamais vu.

IL GIORNALE : La France est-elle perdue à jamais ou existe-t-il une chance de mettre un terme à cette situation ?

ALAIN DE BENOIST. Il ne faut jamais dire jamais ! Les vieux pays d’Europe ont connu dans le passé des épreuves bien plus graves, et s’en sont toujours relevés. Tout ce qui s’actualise potentialise une réaction en sens contraire. L’histoire est imprévisible. Elle est par définition le domaine de l’imprévu.

IL GIORNALE : Pensez-vous que ce qui se passe aujourd’hui en France puisse également se produire en Italie ?

ALAIN DE BENOIST. C’est possible, sinon probable. Toute la question est de savoir si le gouvernement italien saura tirer les leçons de ce qui se passe aujourd’hui de l’autre côté des Alpes.

Revue Elements

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Emmanuel Macron, qui avait lancé une campagne de communication verte, a dû admettre l’acquisition d’une chaudière à gaz

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Pour les Français, d’énormes contraintes pour choisir son système de chauffage, pour d’autres : Passe droit ! Toujours les mêmes.

Les services d’Emmanuel Macron ont dû admettre l’acquisition récente d’une chaudière à gaz. C’est un rapport de la Cour des comptes qui a vendu la mèche, alors que Matignon envisage l’interdiction de ce type d’équipement.

Le nouveau système de chauffage retenu par le palais de l’Élysée est devenu une affaire de l’État. En moins d’une semaine, la Cour des comptes et le Sénat ont investigué sur l’installation d’une nouvelle chaudière à gaz à la présidence de la République. Un choix qui fait plutôt désordre au moment où l’exécutif envisage l’interdiction totale de cet équipement en France.

La publication d’un article exclusif dans le Parisien a mis le feu aux poudres. Aussitôt, les avocats du gaz ont murmuré que le service de communication de l’Élysée avait occulté la mise en place d’une chaudière à gaz. Interrogé par La Lettre A, le conseiller presse d’Emmanuel Macron n’a pas donné suite. Mais l’Élysée a toutefois dû se plier aux questions des magistrats financiers : dans son rapport sur le budget de la présidence, la Cour des comptes mentionne effectivement l’acquisition d’une chaudière à gaz.

Lire l’article sur le site de La Lettre A.

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Plein gaz contre Macron : un aviateur fait le tour des côtes avec une banderole « Destitution »

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Un aviateur, David van Hemelryck, fait le tour des côtes bretonnes, puis françaises, avec une banderole « Destitution » accrochée à son ULM. L’initiative sert à faire connaître une pétition officielle à l’assemblée nationale pour juger de la destitution du président Macron, en application de l’article 68 de la Constitution. Celle-ci a déjà recueilli 64.000 signatures. 

Les conditions météo pas très estivales sur la Bretagne compliquent le voyage – ainsi, la banderole s’est offert un bain devant la ville close de Saint-Malo. De quoi faire dire à l’aviateur : « Des miracles j’en vois tous les jours. Quand on sort de chez soi et qu’on agit pour les autres. La banderole est tombée à la mer !! A cause de rafales violentes… 30 noeuds. Il n’y avait que moi dans le ciel, et ça tabassait tellement que j’avais la boule au ventre. Et finalement on a pu repêcher la banderole, elle est intacte et elle va voler à nouveau… je raconterai toutes ces aventures dans mon prochain livre. Dans tous les cas je le vois tous les jours, la Providence agit, mais elle passe par d’abord par des petits signes puis par des Hommes et Femmes de bonne volonté qui répondent à l’appel. Je réponds à l’Appel. Je vois autour de moi que l’enthousiasme est grand et que beaucoup veulent la destitution. Il faut que chacun réponde à l’appel de Servir la France pour la sauver d’un sombre avenir ».

En 2013 et 2014 il avait survolé les côtes bretonnes et françaises en tractant une banderole Hollande démission – ce qui l’avait notamment amené à survoler la revue navale lors de la commémoration du débarquement de Provence le 15 août, en présence de l’intéressé. 

Après les vents autour de saint Malo, David van Hemelryck va continuer son tro Breizh aérien, ce qui devrait l’amener à passer au-dessus de la Basse-Bretagne, puis sur la côte d’Amour. Avant de continuer vers le sud et la Vendée. 

Pour en savoir plus

La Pétition https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1123 

[cc] Breizh-info.com

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Enzo, encore une victime du “jeunistan” ! – Le Nouvel I-Média n°454 – TVL

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Encore un francocide ?

Mort pour un regard ! Cette semaine dans I-Média, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’assassinat d’Enzo, poignardé à mort par deux “jeunes” pour un “regard” dans la petite commune de La Haye-Malherbe dans l’Eure. Les barbares ont encore frappé, les médias eux sont restés les plus discrets possible. Le dossier du jour est consacré à la grogne des policiers. Entre congés annuels et arrêts maladie qui se multiplient, le mouvement s’étend et les médias choisissent leurs camps : à gauche, la presse des magistrats et des juges, à droite, la presse des policiers… Sans oublier les pastilles de l’information et le portrait piquant du jour consacré à Geoffroy Lejeune, l’homme qui arrivera à la tête de la rédaction du JDD le 1er août prochain ! ‐-‐———– 00:0001:24 Sommaire I-Média 454 01:2402:44 La météo de l’info : au double standard 02:4409:00 L’image de la semaine : Enzo, encore une victime du “jeunistan” 09:0022:20 Le dossier : Police justice, la grogne ! Les pastilles de l’info : 22:2023:18 Darmanin et ses espoirs déçus 23:1828:04 Attal adulé 28:0431:50 Top ou Flop ? Twitter devient X 31:5034:27 Défigurée pour une tenue 34:2740:44 Le tour de France “trop blanc” ? 40:4444:19 Julien Pain et son mea culpa 44:1945:27 Geoffroy Lejeune et l’extrême droite 45:éè – 46:09 Conclusion 46:0949:07 Portrait piquant : Geoffroy Lejeune Liens utiles : OJIM : www.ojim.fr Article Polémia : https://www.polemia.com/vers-un-delit…

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