Les faiblesses de l’islam, les forces de la France

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Riposte Laïque

Qu’est-ce que l’Islam ? Comme pour tout, d’abord lire le texte, en entier, sans commentaire. Que découvre-t-on ? D’abord la forme : un fourre-tout. Pas d’histoire, de récit, une sorte de collages épars de textes classés par taille. En vrac. Un texte conçu sous acide, sorte de poésie qui ne manque pas de charme parfois, à décrypter pour venir au sens. Sur le fond … des appels à tuer ceux qui pensent différemment ou sont différents, un héros qui égorge ou fait égorger des prisonniers de tous âges et sexe sans défense, possède plusieurs femmes parfois très jeunes, qui conquiert et fait régner la terreur par l’esclavage et la force. Le mot « amour » : absent. Un monde de fureur, guerrier, de compassion seulement dans une camaraderie de combat. Un livre pour soldats, seulement pour soldats, glorifiés dans leurs actions les plus violentes, pardonnés et même récompensés pour celles-ci. Pas de Bien, pas de Mal mais de l’obéissance à des règles de comportement sans morale : obéir c’est bien, désobéir c’est mal. Licite ou interdit.

Qu’est-ce que la France ? Pas de texte unique bien sûr, il faut en appeler à l’histoire : survolons-là. Des habitats préhistoriques, quelques Néandertaliens même, puis vers -5.000 une civilisation de bâtisseurs de mégalithes, cultivateurs dont on ne sait pratiquement rien, suivis d’une invasion Celte progressive autour de -400, eux-mêmes passés sous domination de Rome vers le début du calendrier. En gros, plusieurs siècles de paysans guerriers intégrés à un vaste empire pétri de valeurs grecques qui a conquis le monde « parce qu’il était le plus pieux ». La France n’existe pas encore, les Francs sont alors une peuplade de peu de poids. C’est lors de la lente agonie de cet empire que naît la France, longue gestation issue de la dynastie des Mérovingiens (de 481 à 751, tout de même), au cours d’un prise de conscience de l’existence d’un « lieu commun », de rassemblement sous une bannière, contestée, morcelée en baronnies, qui s’implante progressivement dans les âmes sous couvert d’une force unificatrice commune, la seule qui reste : le christianisme.

Quel texte, le christianisme ? La bible, Ancien testament, pleine de fureur elle aussi – trouver un psaume de David qui ne se réjouisse pas de la mort de ses ennemis est une gageure -, gouvernée par la clef de voûte des ordres se trouvant dans le Pentateuque, débutant par « tu ne tueras point ». Bigre, voilà une limitation solide. Pour le « Nouveau testament », c’est encore pire dans ce sens : l’histoire d’un baba cool antique non violent et tolérant, calme, qui finit mal. Un anti-héros, un sacrifié, un perdant en exemple. Le contraire d’un bâtisseur d’empire, avec un mot clef : « amour ». Un seul texte sort de ce cadre, l’Apocalypse : déstructuré, non linéaire, sans vrai récit, fantasmagorique.

L’Islam appelle d’abord à la conquête par les armes, à la conquête des corps, le Christianisme à celle des âmes. La faiblesse de l’Islam, ce sont les âmes, qu’il faut empêcher de réfléchir, d’analyser, de comprendre, de réfuter, de critiquer ; la faiblesse du Christianisme, c’est la peur des armes, du désir d’imposer, le refus du culte de la force. Alors, comment le christianisme a-t-il pu survivre ? À mon sens, grâce au paganisme Romain – ou Franc, après tout la conversion de Clovis ne fut qu’individuelle, ses lieutenant restant libres d’adorer les Dieux de leurs pères. L’esprit de l’Empire de Rome a donné la force à cette « religion de perdants » comme la désignait sans doute Julien II, en lui apportant les légions qui lui manquaient, les armées qui iront fonder les royaumes chrétiens d’Orient pour garantir l’accès des lieux saints aux pèlerins incapable de se défendre (et seulement cela), des troupes Franques formées par Rome.

Revenons à la France : une alliance de Christianisme pour les âmes issue du pari hardi de Clovis de s’opposer à l’arianisme, mâtiné de paganisme romain pour la force. Jusqu’à la révolution. Car la France se veut différente à partir de 1789. Non plus « le glaive du Christ » – ou en tous cas un de ses premiers défenseurs -, mais le porteur universel de la Raison et de la Science. On crée le mètre, on mesure le méridien. Ce peuple de paysans, nombreux et prospères, d’une très grande stabilité démographique depuis les invasions des 4ièmes et 5ièmes siècles, cherche alors à mettre en place une organisation fondée sur une Raison déifiée, opposée aux ténèbres de la religion. Napoléon permettra le succès. C’est les départements, le Code civil, une organisation renouvelée d’une nation puissante et féconde, mais qu’il saigne de guerres pendant une quinzaine d’années. Napoléon fonde la France du XIXième siècle, porteuse de la mission « éternelle » de diffuser Lumières de Raison au monde. Les gens généreux – aujourd’hui on dirait « la gauche » – encouragent la conquête coloniale pour les bienfaits de la connaissance, pour que personne ne soit exclu (à présent on dit « inclusif »). Les traditionnels voient d’un mauvais œil cette débauche de moyens pour des territoires lointains, préféreraient que ceux-ci restent à la maison. Qu’importe, la France fait rayonner son esprit de raison, paternelle avec les peuples qu’elle élève. Oublieuse, sans doute, que la « raison » ne suffit pas à certains, que la motivation profonde n’est pas financière, ni de connaissance, que l’appétence pour la science n’est pas partagée. Elle se croit universelle et définitive.

Cette « plus grande France », subtile alliance conquérante de paganisme guerrier et de christianisme sous couvert de raison universelle, subit le choc de 1914-1918. La France en sort certes debout mais touchée, endettée, saignée sur le long terme. Le doute s’installe, la contestation pointe issue des prémisses de la transformation majeure apportée par l’industrie, l’électricité, l’automobile, le chemin de fer qui changent la nature paysanne des esprits. Cela ne touche entre les deux guerres encore qu’une minorité, mais une minorité agissante, puissante, argentée, celle des villes et des intellectuels, de la presse et des internationales.

En 1939 l’armée française, supposée meilleure du monde, est vaincue en quelques jours. Deux visions s’affrontent alors, deux analyses tactiques : celle de Pétain selon laquelle la défaite est inéluctable et définitive, celle de De Gaulle selon laquelle la situation peut être renversée. En 1940, Pétain est raisonnable et de Gaulle est un fou. Le sort des armes donnera raison à De Gaulle, à la suite de l’entrée en guerre de l’URSS puis des États-Unis. Fin 1941, la marche de la guerre rejoint De Gaulle.

Au-delà de la guerre elle-même et de sa conclusion militaire et juridique à Nuremberg, les deux personnages restent ambivalents, même si Pétain a le mauvais rôle ; sa « Révolution Nationale » n’a en soi pas mauvaise figure : ce fut une grande période réformatrice, il en est sorti le CNRS, la Fête des Mères ou l’ordre des médecins. Mais Pétain dirigeait une France occupée, en période de guerre : sa conduite sur ces sujets est beaucoup plus critiquable, son engagement pour l’Allemagne, Montoire, la Légion des Volontaires Français, le SOL, la Milice, le soutien de la police française à l’occupant et à sa politique raciale, etc. Était-ce évitable ? La France est le seul pays vaincu par le nazisme à n’avoir pas été complètement envahi : au moins jusqu’à 1942 et l’invasion de la Zone Libre le rôle de bouclier joué par l’État Français paraît réel, au moins juridiquement. Cet argument en défense est solide. Ensuite … de compromis en compromis, les justifications de Pétain font moins bonne figure. De Gaulle, lui, réussit avec panache son coup de bluff de 1940. Peu le contestent après-guerre, c’est plus tard que les critiques se feront jour, dans la décolonisation, la coupure de l’Algérie, plaie ouverte depuis 1962. Pourquoi De Gaulle, dont le nationalisme peut difficilement être mis en cause, a-t-il ainsi contribué à réduire la « plus grande France » ?

J’ose une analyse hardie : un rapprochement de pensée entre de Gaulle et Pétain. Tous deux, ils ont confusément compris que la multiplication des échanges internationaux, enfant de l’industrialisation, changeait profondément l’alliance originelle fondatrice de la France, entre un peuple de paysans terriens enracinés peu mobiles et une religion « Lumineuse » fondée sur l’amour des autres secondée la force guerrière issue du paganisme romain. Pétain veut revenir vers la Terre, de Gaulle voit d’une part l’exode rural s’accélérer et constate les forces centrifuges de l’Islam sur les territoires outre-méditerranée. Dans les deux cas, il s’agit d’une tentative de recentrage pour refonder une Nation plus unie, sur des bases communes. Pétain travaille les consciences en mettant les paysans au premier plan (les scientifiques sont des « paysans avancés »), de Gaulle choisit de couper les morceaux qu’il pense non récupérables, dont l’Algérie française depuis 1830, gangrenés par l’excitation issue de la guerre mondiale des forces conquérantes d’un système politique fondé sur le Coran.

Les deux tentatives sont des échecs, presque malgré leur fondateur pourrait-on dire : Pétain, car il est en période de guerre et pactise avec un ennemi odieux, De Gaulle car il se trompe sur l’efficacité de la refondation par repli sur soi. Mai 1968 lui montre son erreur : en reculant, il a renforcé les forces désireuses de jouissance immédiate, négatrices de tout intérêt collectif, égoïstes dans toutes les fibres de leur être, qu’on appellerait aujourd’hui « mondialistes ». Sans doute, après deux guerres mondiales suivies des reculs coloniaux et de la poussée de la Reconstruction le désir était-il trop fort de souffler, d’arrêter l’effort, de se laisser aller.

La France change alors progressivement de nature, idéologiquement d’abord, de peuple ensuite.

Ce que De Gaulle n’a pas compris, c’est qu’en abandonnant l’Empire il rendait caduque la volonté d’universalité de la Raison française, motivation essentielle d’unité substituée au christianisme. Ne restait alors plus que la recherche du confort, des échanges et le règne de l’argent, des « années fric » et le libre-échange, une fraternité universelle utopique qui suppose une communion de valeurs tolérantes et actives, une absence de loup. Les marchands du Temple ne génèrent pas de peuple, ils divisent pour régner par-delà les souverains (d’ailleurs, ils occupent le Temple, c’est bien la preuve …) : si leurs clients s’entretuent, qu’ils ne gênent pas le commerce !

Depuis 1968 la France a encore la loi, mais elle a perdu ce qui lui est supérieur : la morale, la téléologie. Sans la référence du Christianisme, sans celle de la Raison qui l’avait recouverte, les règles n’ont plus de boussole, plus de distinction entre Bien et Mal. La porte au relativisme est ouverte, tout se vaut. Cela engendre désarroi, perte de sens, recherche d’une spiritualité plus haute. L’économie et la recherche du plaisir n’ont jamais fait des nations, elles sont des égoïsmes locaux. La lutte écologique (le climat notamment), les rêves sous acide du Coran, le Flower Power voire le vieux christianisme (en particulier le monachisme), sont dès lors des tentatives logiques de retrouver une spiritualité plus haute.

Cela change le peuple lui-même, dans son peuplement bien sûr avec une immigration de masse, en général peu instruite, jamais connue dans l’histoire avec une telle rapidité et un caractère massif ; également dans sa perméabilité à des idéologies totalitaires, dans une recherche de sens et de « plus grand que soi » que n’apportent plus ni la religion traditionnelle (le christianisme), ni la croyance en la Science et des préceptes universels.

Alors, que faire pour la France face à l’Islam ?

Les mouvements doctrinaux, les changements radicaux de pensée, sont rarement le fait des foules. Luther, Hitler ou Zarathoustra sont d’abord des hommes seuls qui ont su refléter les courants de leur époque et les synthétiser pour attirer des disciples. La faiblesse de l’Islam, ce sont les âmes. La force de la France, c’est une aura étrange et pâlie qui scintille encore un peu sur le monde. Une mission pour la France, à la mesure de ses moyens actuels et de son histoire, pourrait être de réécrire le Coran. Obliger, contraindre un nouveau clergé islamique, tel ces prêtres jureurs de la Révolution, à n’utiliser qu’un texte modifié, commenté, amendé, modifié, expliqué, replacé dans un contexte historique et placé sous les définitions morales générales qui lui font défaut (« tu ne tueras point », etc.). Un travail d’intellectuel inspiré. Un synode de l’Islam, enfin.

Sans faiblesse : c’est une guerre idéologique contre un système totalitaire cruel dont il s’agit. Il faut l’éradiquer, lui extirper ses racines. Pas de pitié contre les ennemis de la liberté ? Pas de pitié contre les tenants des prescriptions du Coran tel qu’il existe, ses appels à l’esclavage et au meurtre, sa condamnation de ceux qui ne pensent pas comme lui, des apostats. Il faut que la France devienne païenne, qu’elle utilise la fureur de Rome pour éradiquer ce Coran-là, pour le remplacer par des explications et par-dessus par encore des explications, comme les Juifs ont recouvert l’ancien testament violent de couches de commentaires. Puis, forcer l’enseignement contrôlé de ce texte-là seul. Rendre constitutionnel le droit à l’apostasie, etc.

De beaux travaux d’écriture. La guerre pour les âmes se gagne avec des idées et des écrits. Peut-être la France sait-elle encore le faire. Contribuer à débarrasser le monde du Coran. Voilà un défi enthousiasmant, à sa mesure. Universel. Pour le Bien. Libérateur. Qu’elle commence ce travail, et la France verra qu’elle n’est pas seule. Les musulmans de bonne foi l’y aideront aussi, qui voudront sortir du haut médiéval où les plonge l’horreur des textes coraniques. Pour n’en garder que l’inspiration divine, ce qui vient – peut-être – d’Allah, et rejeter les prescriptions génocidaires qui souillent le texte et ceux qui le lisent. Il faut réécrire le Coran. Un rôle pour la France ?

John Vallès

Le meilleur geste-barrière, ce serait d’arrêter l’immigration

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Riposte Laïque

Depuis qu’à la sortie de son collège le malheureux Samuel Paty a été sauvagement décapité par un « musulman radicalisé », ce que l’on entend partout sur les radios et les télés, ce sont des gens (naïfs incurables ou imposteurs sans scrupules ?) venus avec aplomb nous expliquer que ce qui venait de se passer, c’était la faute aux réseaux sociaux et que, pour y remédier, ce dont nous avions besoin, c’était avant tout d’une super loi Avia, une loi pour endiguer, interdire, éliminer « les contenus haineux » qui se propagent aujourd’hui impunément sur la toile. Voilà, selon eux, l’infaillible panacée qui résoudrait magiquement tous nos problèmes !

Rien de plus sot, rien de plus mensonger qu’une telle assertion ! Loin de moi l’intention de faire ici l’éloge desdits réseaux sociaux (auxquels d’ailleurs je suis pour ma part totalement étranger : pour moi en effet ni Facebook, ni Tweeter, ni WhatsApp, ni Instagram, c’est à peine si je sais comment tout cela fonctionne !). Mais ce que j’ai cependant bien compris, c’est que la vidéo qui a donné à la meute de musulmans déchaînés le signal de l’hallali contre Samuel Paty et a fait de celui-ci une cible pour le couteau du tueur n’avait rien de pénalement répréhensible et que, ne contenant aucun appel au meurtre direct, celle-ci n’aurait probablement pu être bloquée par une quelconque loi Avia !

Chacun connaît l’adage chinois : « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ». C’est bien ce dont il s’agit ici : détourner l’attention des gogos de ce que l’on voudrait éviter qu’ils voient ! Et ce que l’on voudrait les empêcher de voir, c’est que bien évidemment le vrai problème ce n’est pas la nocivité des réseaux sociaux mais la présence sur le sol de la France de millions de musulmans, dont tous, certes, ne sont pas des assassins mais dont beaucoup (pour reprendre l’appellation édulcorée aujourd’hui en usage !) sont des « séparatistes », des gens qui prétendent nous imposer leur mode de vie et leurs préjugés archaïques, avec leurs particularismes vestimentaires et leurs tabous alimentaires grotesques, avec leur soumission servile à la charia (islam, en arabe, veut dire soumission), laquelle charia prône la polygamie et l’infériorité « systémique » des femmes éloquemment illustrée par l’obligation du port du voile…

Des gens qui, non contents de s’inviter chez nous, bien souvent de manière illégale (notamment en invoquant frauduleusement le droit d’asile), ont le culot de nous traiter d’islamophobes ! Pourquoi dans ce cas, si nous étions tels qu’ils le disent, choisir de venir s’installer dans ce pays d’islamophobes et de racistes au lieu de rejoindre l’Arabie saoudite et les nombreux autres pays du monde où l’islam règne sans partage, pays bénis d’Allah où il leur serait loisible d’islamiser tranquillement et tout à leur aise ? Seraient-ils donc masochistes, ces insolents hypocrites ?

Or, on le sait bien, ce qui depuis des décennies tue en France, par la bombe, la kalachnikov, le camion ou le couteau, c’est le terrorisme musulman. Et lui seul ! Qui osera dire le contraire ? On compte déjà plusieurs centaines de morts et de blessés qui lui sont imputables, morts et blessés auxquels viennent s’ajouter les victimes « ordinaires » de la délinquance et de l’ensauvagement croissant qui affecte nos villes, nos banlieues et même nos campagnes.

Alors – bien que nos commentateurs autorisés se gardent bien de l’avouer aux Français, beaucoup de ces derniers pourtant intuitivement le sentent bien – le seul geste salutaire, le seul geste-barrière approprié, serait d’arrêter d’urgence l’immigration, laquelle, année après année, vient renforcer les ghettos musulmans, zones de non-droit où la loi républicaine ne s’applique plus, où prospèrent toutes sortes de trafics mortifères et terreau fécond où s’enracine le terrorisme islamique. Stopper impérativement l’actuelle submersion migratoire (400 000 entrants supplémentaires chaque année) et même entamer la remigration, voilà donc la voie, la seule voie sensée et raisonnable qui s’offre à nous.

André Pouchet

Assassinat d’un professeur : l’impuissance de nos dirigeants face à l’islamisme

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Boulevard Voltaire

L’assassinat barbare d’un professeur d’histoire, coupable d’avoir voulu expliquer à ses élèves l’importance de la liberté d’expression, est l’aboutissement extrême des menaces et des pressions régulièrement exercées dans les établissements scolaires par des familles qui font passer la loi de leur religion avant la loi de la nation. Il est aussi la conséquence d’un laxisme trop fréquent, qui refuse de reconnaître la réalité : la volonté des islamistes d’imposer progressivement leurs conceptions politico-religieuses, incompatibles avec les valeurs de notre culture.

Faut-il rappeler que l’objectif de l’école est théoriquement d’instruire les élèves, en leur transmettant des savoirs objectifs et rationnels ? De leur apprendre à acquérir un jugement critique et à construire leur liberté de pensée ? Force est de constater que des professeurs de toutes disciplines subissent les pressions d’une minorité pour les faire renoncer à aborder des périodes de l’Histoire, des écrivains, des théories scientifiques, ou à effectuer avec tous les élèves certaines activités. Les enseignants seront-ils contraints, pour ne pas se mettre en danger, de céder au chantage exercé contre eux ou de s’autocensurer pour éviter des représailles, qui peuvent aller jusqu’à la décapitation ? Ce serait faire le jeu des ennemis de la France et renoncer à leur mission.

Force est de déplorer que les autorités publiques ne donnent pas toujours l’exemple de la fermeté devant ces comportements intolérables, que les professeurs de bonne volonté ne sont pas suffisamment soutenus par leur hiérarchie, plus soucieuse de donner l’illusion de la sérénité dans les établissements scolaires que de lutter contre ces dérives. Sans compter la crainte de se faire accuser de pratiquer des amalgames ou, pire, la complaisance idéologique pour l’islamo-gauchisme. Nos gouvernants vont défendre en paroles la liberté d’expression, décréter un hommage national, mais les actes suivront-ils ? S’ils agissent, seront-ils sans arrière-pensées, tant ils sont imprégnés de la pensée unique et du politiquement correct ?

Le gouvernement, à commencer par le président de la République et le ministre de l’Éducation nationale, devraient prendre des mesures efficaces pour combattre ces intrusions de l’islamisme. Malheureusement, si l’on ne peut douter de la sincérité de Jean-Michel Blanquer, qui a toujours montré son attachement au respect de la laïcité, les hésitations constantes d’Emmanuel Macron à nommer les choses, son opportunisme, l’influence de la gauche de sa majorité qui récuse la lucidité de ceux qui soulignent, depuis des années, l’impérialisme de l’islamisme, laissent le champ libre aux ennemis de la France.

Après un faux-semblant d’union nationale, les démons de l’angélisme ou de la connivence se réveilleront pour accuser les dénonciateurs de l’islamisme d’attiser les haines. On fermera les yeux sur l’entreprise conquérante d’une religion qui n’a jamais admis l’apostasie. On trouvera aux pires criminels des excuses économiques et sociales, on cédera encore du terrain. L’esprit munichois de capitulation n’a pas fini d’exercer ses ravages si nos dirigeants restent aveugles et ne prennent pas ce problème à bras-le-corps. Mais que peut-on attendre du pouvoir actuel ? Est-il capable d’audace et de pugnacité pour s’opposer à l’islamisme ?

Sans une prise de conscience salutaire, sans un sursaut de la nation, le roman de Michel Houellebecq, Soumission, risque fort de devenir bientôt l’avenir de la France. « Ils ne passeront pas », a promis Emmanuel Macron. Hélas, ils sont déjà passés !

J’aimerais vivre dans le monde féerique de M. Chevenement mais malheureusement je vie dans dans la triste réalité que zemmour décrit.

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Au même moment ou Chevènement tentait vainement de nous convaincre que le vivre ensemble était possible un prof se faisait décapiter. Chevènement ne peut pas critiquer ce qu il a contribué a créer..

On appauvrit la France, on nous prépare au grand “Reset”. La plus grande dépression économique qu’on aura jamais connue.

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020*

Les Pr Perronne, Toussaint, Toubiana recadrent tout le monde

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Les dégâts économiques, et collatéraux ne seront-ils pas plus ravageurs que le covid lui même ??

Professeur décapité : Macron complice des islamistes !

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Pierre Cassen

Comme prévu lors de la vidéo précédente, les enfumeurs se sont précipités sur les plateaux de télévision pour défendre, l’islam, suite à la décapitation de l’enseignant Samuel Paty par un Tchetchène musulman. Macron a annoncé que ceux qu’il appelle les séparatistes « ne passeront pas », et que le malheureux professeur aurait des obsèques nationales. Mais toute l’action présidentielle, depuis 2017, ne montre-t-elle pas une grande duplicité, pour ne pas dire complicité, avec les disciples d’Allah ?

Yasin, a foncé vendredi avec ses amis sur un groupe de manifestants flamands pacifistes

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

L’incident de vendredi soir a rapidement été récupéré par Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang: “Yasin, qui a foncé vendredi avec ses amis sur un groupe de manifestants flamands pacifistes, a placé sa tentative d’attentat sur Snapchat, ravi. Silence assourdissant des politiciens et des médias bien-pensants”, a-t-il accusé.

Soirée agitée à Puurs-Saint-Amands, en province d’Anvers, hier soir. Une voiture “circulant à vive allure”, a foncé sur des manifestants nationalistes flamands, comme en témoignent les images notamment récupérées par le chef du Vlaams Belang, Tom Van Grieken. Personne n’a été blessé dans l’incident. Les trois occupants de la voiture ont pu être interpellés mais leurs intentions ne sont pas claires.

7sur7.be

Une voiture avec les phares éteints a foncé dans la foule ce vendredi soir à Puur. 250 nationalistes flamands s’étaient réunis pour condamner les événements de dimanche dernier. Un garçon de 15 ans a également été attaqué après les faits.

Sudinfo 

Non, l’assassin de Victorine n’est pas un « père de famille ordinaire »

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Boulevard Voltaire

On le sait, le métier de journalistes est, hélas, en France, parmi les plus impopulaires. Selon un sondage récent, les Français ont ainsi jugé anxiogène et catastrophiste le traitement du coronavirus par les médias. Ils sont même 60 % à juger la couverture trop importante. Que l’on se rassure, la « grande » presse ne fait pas toujours dans la tragédie dramatique, elle sait même être souvent euphémisante et incroyablement optimiste.

La preuve par le choix des mots.

Le 1er octobre, BFM TV nous apprend qu’« une bagarre éclate dans une salle du lycée Paul-Éluard de Saint-Denis : un élève de première technologique âgé de 20 ans a poignardé l’un de ses camarade (sic) âgé de 16 ans ». Ce n’est pas très gentil. Copier sur le voisin, lui piquer une bille, lui tirer la natte, le bousculer à la cantine, passe… mais le poignarder, non, vraiment, ce camarade de classe dépasse les bornes. Penser à lui faire copier vingt fois sur l’ardoise Velleda « Le couteau n’a pas sa place à l’école en dehors de la cantine, je le laisse à la maison », ça lui servira de leçon. Il est vrai qu’on a connu dans les goulags des « camarades » fort peu amènes à côté desquels celui-là, malgré son arme blanche, peut passer pour presque sympa. Il est vrai que puisqu’on en parle, c’est sur le terreau de Seine-Saint-Denis que le Parti communiste en mal d’électeurs essaie de se faire la cerise, et que l’on trouve sans doute donc là-bas quelques camarade de (lutte de) classe.

Le 3 octobre, Le Huffington Post s’est fait l’écho d’une mise en garde de Twitter : « Testé positif au coronavirus, le président américain Donald Trump a été admis à l’hôpital […] Une nouvelle que certains ont reçu (sic) avec un peu trop d’enthousiasme (sic) sur les réseaux sociaux. » « Vu le contexte, explique la journaliste, Twitter a jugé bon de rappeler que les tweets qui se réjouissent ou espèrent la mort de quelqu’un seront supprimés. » Pour Le Huff, souhaiter la mort de son prochain – en tout cas quand celui-ci s’appelle Donald Trump -, c’est déborder de bonheur. Les tempéraments joyeux, c’est quelque chose.

Le 14 octobre, alors que le meurtrier de Victorine vient d’avouer, Le Parisien choisit de titrer : « Le mystère Ludovic B. “petit délinquant” et “père de famille ordinaire” » (sic). On sait que le coup du pater familias irréprochable fonctionne du feu de Dieu depuis Simenon et Chabrol. Le notable qui s’installe en charentaises dans le fauteuil crapaud du salon en attendant que Madame, qui vient de mettre le rôti au four et fait réciter la poésie au petit, l’appelle à table alors qu’il vient de violer et assassiner une fillette dans les bois a toujours beaucoup de succès. Ce scénario a alimenté la littérature et la cinématographie des années 60-70, d’abord parce que l’épouvante naît du contraste – le sang sur les murs des maisons bourgeoises est un grand classique des films d’horreur, et c’est, du reste, pour cela que l’affaire Dupont de Ligonnès fascine tant -, ensuite parce que la société péri-68arde raffolait de ce genre de coupable.

A-t-on si soigneusement effacé la figure du père pour ne plus seulement savoir à quoi il ressemble ? Non, « un père de famille ordinaire » n’est pas un délinquant, même « petit », il n’est pas « connu de la justice pour des affaires de stupéfiants » (Le Parisien), n’a pas été « condamné à une dizaine de reprises pour des délits de droit commun » (Paris Match), il ne consomme pas de cocaïne. Avoir un enfant de 6 mois ne suffit pas à faire d’un voyou de 25 ans ce « bon père de famille » auquel se référait, jadis, le Code civil. Assassiner une jeune fille de 18 ans, en revanche, mue à coup sûr ce « petit délinquant » en grand criminel. Et c’est bien de cela, et rien que de cela, qu’il s’agit.