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“Plus le mensonge est gros, et mieux il passe”, disait Goebbels. Quant à l’agence Tass, à l’époque des grandes années du communisme triomphant, elle distillait la pensée unique du régime, avec un seul parti, un seul syndicat, un seul média, au service de l’émancipation du peuple, bien sûr. J’ai regardé ce jeudi 6 avril l’émission “Envoyé Spécial”, sur France2, consacrée à Callac. Un reportage de 31 minutes. C’était grandiose. Un mélange de Goebbels réactualisé tendance Cédric Herrou et d’agence Tass tendance SOS Méditerranée, au service de l’invasion migratoire.
Ils ont été par ailleurs sympathiques, ils ont montré mon livre “Et la gauche devint la putain de l’islam”, présent sur la table d’un meeting, près de Callac. Mais on n’a eu la parole que deux minutes à peine, et le reste a été pour les rares meneurs immigrationnistes de Callac, élus et associatifs, qui nous ont vendu leur discours pseudo-humaniste, moralisateur, et leurs insultes habituelles. Du compassionnel à deux balles, sans oublier, bien sûr, les prétendues menaces (qui n’ont jamais été prouvées) dont certains élus auraient été victimes, de la part forcément des racistes fascistes haineux que nous serions, si on en croit le reportage. Pourtant, selon le maire lui-même, les habitants de Callac étaient à 80 % contre le projet Horizon, mais eux, on ne les a pas entendus.
Nous avons aussi eu droit aux gentils réfugiés clandestins déjà installés à Callac, et qui ne demandent qu’à s’intégrer, à parler français (ce qu’ils ne font toujours pas, depuis trois ans) et même bientôt breton. Un musicien africain rêve même d’ouvrir un salon de coiffure dans la ville, c’est émouvant !
Par contre, Bernard Germain, le porte-parole de la “Coordination Partout Callac” a été montré sous un jour agressif, perturbant un conseil municipal qui devait se tenir à huis clos. Il n’a jamais eu 30 secondes pour développer son point de vue, dans le reportage.
Et bien sûr, du Saint-Brevin ensuite, avec l’incendie de la maison du maire, et le duo Élise Lucet-Morez (le maire) qui pleurniche que les autorités ne font rien contre les très méchants fascistes qui terrorisent les paisibles élus.
Et cela se termine par un reportage manipulateur au possible, comparant les migrants africains, souvent musulmans, à des Panaméens risquant leur vie pour traverser la jungle avec femmes et enfants. L’apologie de l’immigration clandestine, avec le discours que, sans les clandestins – appelés migrants tout au long du reportage – les économies ne peuvent survivre.
Bref, ceux qui s’opposent à l’arrivée des migrants sont des salauds dépourvus de toute humanité. Une propagande qui a duré au total plus d’une heure, à un moment de grande écoute.
Oui, vraiment, un mélange de Goebbels et d’Agence Tass, réactualisé 2023, avec une Élise Lucet des grands jours.
Hommage aussi aux journalistes de l’émission…
https://twitter.com/jcguichard?lang=fr
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Julie Benzoni – Journaliste indépendant – Indépendant | LinkedIn
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