L’homme qui avait piégé Damien Rieu condamné : Cory Le Guen, faux journaliste et vrai mythomane

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Articles  : Mar. 2023Fev. 2023Jan. 2023Dec. 2022 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

À jouer avec le feu, on finit par se brûler… Cory Le Guen, faux journaliste et vrai mythomane, vient de nouveau d’être condamné par la Justice, dans une affaire de faux CV, à huit mois de prison avec sursis, avec mise à l’épreuve pendant 18 mois et obligation de travail et de soins. Avec cette dix-neuvième condamnation tout de même, l’homme est loin d’en être à son coup d’essai. Parallèlement, le serial mythomane a été prévenu par la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels que sa carte de presse ne sera pas renouvelée pour l’année 2023. En janvier dernier, l’homme qui s’était présenté comme journaliste auprès du lanceur d’alerte Damien Rieu avait mis en scène une prière islamique dans une salle d’audience vide du tribunal judiciaire de Paris. En ignorant purement et simplement toute déontologie, Cory Le Guen, à l’époque détenteur d’une carte de presse, avait ainsi piégé le proche du parti Reconquête. Damien Rieu avait publié le cliché, repartagé des milliers de fois sur Twitter. Le piège s’est refermé sur le faussaire au moment où Cory Le Guen a expliqué toute sa démarche dans une vidéo vue plus de 12 millions de fois sur Twitter. Il se présentait comme un « Blanc, breton [il est en réalité sarthois et a été élevé au Mans, NLDR] et catholique ».

Une coqueluche de la gauche depuis des années

Alors que Cory Le Guen se vante d’avoir berné Damien Rieu, toute la gauche le félicite de cette prouesse. Sur le réseau social détenu par le milliardaire états-unien Elon Musk, de nombreux élus de La France insoumise et d’Europe Écologie Les Verts ne tarissent pas d’éloges envers le faussaire, à l’exemple des députés Carlos Martens Bilongo (LFI), Christophe Bex (LFI) et Karima Delli (EELV).

Ses amours avec la gauche ne datent pas d’hier. Fort de ses années passées en prison pour escroquerie, Le Guen accompagne de nombreux élus de gauche lors de visites d’établissements pénitentiaires. Parmi eux, la sénatrice PS Victoire Jasmin et les députés Julien Bayou (EELV) et Ségolène Amiot (LFI). Cette dernière l’aide même à travailler en tant que pigiste photo pour le site Les Jours, le présentant « comme un très compétent journaliste indépendant » ! Sic.

Parcours d’un serial mytho

Cory Le Guen a un très lourd passif. Si lourd qu’un seul article ne pourrait résumer l’ensemble de ses faits d’armes. L’homme s’est fait passer pour un fils de ministre, le porte-parole des détenus de France, l’assistant personnel du roi de Thaïlande ou de Bernard Arnault, un magistrat ou encore un neveu de Brigitte Macron… C’est, d’ailleurs, ce dernier mensonge qui l’avait fait condamner à un an de prison ferme, dont neuf mois avec sursis. À cette occasion, une expertise psychiatrique avait conclu que Cory Le Guen était un « mythomane, menteur pathologique [avec] une tendance compulsive à l’affabulation ».

En 2019, Cory Le Guen (alors assistant de Xenia Fedorova, la présidente de RT France, chaîne financée par le Kremlin) crée, sous le pseudo de Kozam, le compte Twitter « Syndicat des détenus » qui répertorie les morts en prison. Rapidement suivi par de nombreuses personnalités du monde judiciaire, ce « syndicat » connaît un fulgurant succès et ne relaie plus seulement de vraies informations : il en invente certaines. Des tromperies démontées à de multiples reprises par le site Check News de LibérationEn 2020, l’homme fait croire que des détenus d’Île-de-France ont collé des tracts faisant la promotion de Valérie Pécresse (présidente de la région) dans des manuels scolaires. Deux ans plus tard, le « syndicat » relate à tort que des surveillants pénitentiaires auraient refusé d’avertir le SAMU de l’AVC d’un détenu.

Ses mensonges n’entament en rien sa crédibilité auprès des médias subventionnés de gauche puisque, le 28 octobre 2020, « Kozam, administrateur du compte “Syndicat des détenu(e)s de France” », est invité par France Inter sur la hausse de la population carcérale. En mars 2021, « Kozam, ancien détenu », est interrogé sur RFI et participe au « Débat du jour » pour témoigner du confinement en prison au côté d’un psychologue clinicien et d’une enseignante-chercheuse en conception des systèmes spatiaux. Jamais ses actes et ses pratiques peu scrupuleuses ne sont condamnés par la gauche si prompte à s’offusquer de la moindre erreur à droite. Tartuffes ? BV vous laisse juges.

Julien Tellier, Boulevard Voltaire

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