Colonel MacGregor : ni l’Amérique, ni ses alliés ne peuvent battre la Russie

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Articles  : Fev. 2023Jan. 2023Dec. 2022 –   Nov.2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

Alors que de jour en jour la meute de chiens enragés occidentaux ne cesse de harceler l’Ours russe, mais sans trop s’approcher quand même, préférant pousser la piétaille ukrainienne entre ses griffes, Poutine prépare son armée au pire, bien au-delà de l’inéluctable reddition de Kiev. Parfaitement conscients que la parole des Occidentaux a la fiabilité du serpent, les Russes savent très bien que tôt ou tard ils seront contraints d’affronter l’Otan.

Et c’est là que les Occidentaux se fourvoient totalement. Car si Poutine a sous-estimé la réaction de l’Otan, croyant mener son opération spéciale en Ukraine avec autant de facilité qu’en Crimée, c’est surtout l’Otan qui a sous-estimé la puissance de l’armée russe et qui surestime ses propres capacités militaires.

L’Amérique a perdu toutes ses guerres depuis 1945 mais se croit toujours invincible, parlant de la Russie comme si la première puissance nucléaire mondiale n’était qu’un ramassis de va-nu-pieds, afghans ou irakiens.

Que n’a-t-on entendu depuis un an sur le délabrement de cette armée russe, mal commandée, sous-équipée, mal entraînée, peu motivée et  totalement inapte à mener une guerre moderne, engluée dans sa doctrine de l’ère soviétique.

Mais que constate-t-on au bout d’un an de guerre, alors que les Russes ont toujours opéré en nette infériorité numérique, avant la mobilisation partielle de 300 000 réservistes ? Ce qu’ils ont accompli avec seulement 150 000 hommes, sur un front initial s’étendant sur 2 000 kilomètres est tout simplement remarquable.

L’Ukraine a perdu entre 150 000 et 200 000 tués et compte trois fois plus de blessés. La quasi-totalité de ses chars et de ses avions ont été détruits. Son économie est exsangue et elle en est à traquer les hommes en état de combattre pour les envoyer à l’abattoir. Ce qui n’empêche pas le ministre ukrainien de la Défense de déclarer que les Russes perdent 600 soldats par jour à Bakhmut ! À Kiev, question débilité, c’est no limit !

Les analystes les plus honnêtes annoncent un rapport de pertes 1 à 8 en faveur des Russes. Ce qui correspond exactement au rapport entre les deux artilleries, ce qui est  logique. Les Russes, prétendument à court de munitions depuis mars 2022, peuvent tirer 10 fois plus d’obus et de missiles que les Ukrainiens.

La fable d’une armée russe qui recule partout, de Kharkov à Kherson, n’a trompé que les plus naïfs. La preuve :

Sur l’ensemble du front qui s’étend aujourd’hui sur 1 000 kilomètres, les Russes repartent à l’assaut, menant un combat difficile face à la ligne Maginot construite par les Ukrainiens depuis 2014. Après les Tchétchènes, vainqueurs à Marioupol, ce sont les Wagnériens qui prennent les localités de la république de Donetsk une à une. Mais quand les Ukrainiens reculent, les médias se taisent. J’aurais dû noter les délires que j’ai lus ou entendus depuis un an, tant la frénésie occidentale antirusse a fait perdre la tête à nos élites. Une encyclopédie en dix volumes n’y suffirait pas.

Rappelons à nos fanfarons que ce sont toujours les Russes qui occupent 20 % du territoire ukrainien et non l’inverse.

Aucune escalade ne fera plier Poutine ni le peuple russe. Le tsar sait très bien que si l’Amérique a continué d’investir dans sa défense, c’est l’Europe qui a totalement désarmé depuis 1990 au nom des « dividendes de la paix ». L’Europe est tout simplement inapte au combat de haute intensité. Elle n’a plus d’armées de première catégorie, car même la France n’a plus qu’une armée de parade, déjà mise à rude épreuve au Sahel, avec seulement 5 000 soldats engagés.

Ce n’est pas demain que nous pourrions déployer 100 000 combattants, avec munitions et armes de dernière génération, en étant capables de les relever et de les rééquiper en permanence sur plusieurs mois. Nos meilleurs matériels de pointe sont à l’échelon échantillonnaire. Pour mémoire, voici ce que les Russes ont détruit depuis un an :

Au total, 381 avions, 206 hélicoptères, 3 001 véhicules aériens sans pilote, 402 systèmes de missiles de défense aérienne, 7 719 chars et autres véhicules de combat blindés, 1 003 véhicules de combat équipés de MLRS, 3 981 canons et mortiers d’artillerie de campagne, ainsi que 8 249 moteurs militaires spéciaux véhicules ont été détruits lors de l’opération militaire spéciale.

Avec nos 200 avions de combat et nos 200 chars Leclerc, nous n’irions pas loin. Il en faudrait le triple. Il serait temps de quitter l’Otan et de reconstruire une armée de métier de 500 000 hommes avec un budget équivalent à 3 % du PIB, soit 80 milliards par an. En 10 ou 15 ans, c’est possible si le pays y met toute son énergie, sans se réfugier lâchement sous l’aile de l’Oncle Sam. Développons et préservons notre excellente industrie de défense.

C’est pour cette raison que les fanfaronnades occidentales deviennent insupportables. L’Europe n’avait pas à suivre les fous furieux de Washington dans une guerre qui ne profite qu’aux États-Unis et surtout pour sauver un pays mafieux et corrompu, qui n’a jamais respecté les accords de Minsk, faisant le choix criminel de massacrer les populations russophones et russophiles du Donbass. Avec la bénédiction de Washington, Paris et Berlin, bien entendu !

Nous allons tout perdre car la Russie est imperméable aux sanctions économiques, alors que l’UE entre en récession, et le peuple russe, qui n’est pas avachi et ne se vautre pas dans les délices de Capoue comme la jeunesse occidentale, n’aura pas peur d’affronter l’Otan seul contre tous. Nous sous-estimons dangereusement l’âme russe.

Mais passons la parole au colonel Douglas MacGregor, une des rares figures lucides et sages des États-Unis, lesquels semblent prendre un malin plaisir à jouer avec le feu nucléaire. Car le risque de dérapage grandit. Après les chars, les avions et les missiles longue portée, les Ukrainiens se verraient bien dotés d’armes nucléaires tactiques. Il faut dire que tout l’Occident est à plat ventre devant le saltimbanque de Kiev, qui ne joue plus de la guitare à poil et entend tenir son rôle de « Churchill ukrainien ». Il est vrai que la dévotion des Occidentaux à son égard devient grisante…

Mais quand l’Ours russe va se fâcher, beaucoup vont tomber de haut, à commencer par certains prédateurs à Kiev, qui confondent la manne occidentale avec leur compte personnel. Si la guerre met l’Europe sur la paille, elle fait la fortune de quelques oligarques.

Contrairement aux espoirs des Occidentaux, la Russie ne s’est pas effondrée économiquement, le peuple russe ne s’est pas révolté contre Poutine et l’armée russe a révélé des capacités de combat insoupçonnées, loin des fables grotesques véhiculées par les médias sans éthique, aussi ignares que menteurs.

« En conséquence, la guerre par procuration de Washington contre la Russie est en train d’échouer », nous dit MacGregor.

Exsangue, l’armée ukrainienne ne résistera pas à l’offensive de masse qui se prépare côté russe.

« Les pertes matérielles de l’Ukraine sont tout aussi graves. Elles comprennent des milliers de chars et de véhicules blindés de combat d’infanterie, des systèmes d’artillerie, des plates-formes de défense aérienne et des armes de tous calibres. Ces totaux incluent l’équivalent de sept années de production de missiles Javelin. Dans un contexte où les systèmes d’artillerie russes peuvent tirer près de 60 000 cartouches de tous types – roquettes, missiles, drones et munitions à coque dure – par jour, les forces ukrainiennes ont du mal à répondre à ces salves russes avec 6 000 cartouches par jour. De nouvelles plateformes et de nouveaux ensembles de munitions pour l’Ukraine peuvent enrichir Washington, mais elles ne peuvent pas changer ces conditions. »

« À Washington, la frustration cède rapidement la place au désespoir », car la défaite ukrainienne est inévitable.

« Washington et ses alliés de l’OTAN prônent une guerre totale contre la Russie, la dévastation et l’éclatement de la Fédération de Russie, ainsi que la destruction de millions de vies en Russie et en Ukraine. »

« Mais ni nous ni nos alliés ne sommes prêts à mener une guerre totale avec la Russie, à l’échelle régionale ou mondiale. »

Je vous invite à lire le lien ci-dessus en totalité.

Puisse la raison et la sagesse s’imposer à Washington et dans les capitales européennes, car pour l’instant ce sont les fous qui sont aux commandes. Si Poutine était aussi excité que les têtes brûlées du camp occidental, la planète Terre aurait déjà cessé d’exister.

Petit rappel à tous ces Rambo, les fous furieux de la surenchère 

Dénonçant l’envoi de chars lourds en Ukraine, lors de la cérémonie du 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad, Poutine a mis en garde l’Occident.

« Mais nous avons un moyen de réagir, et cela ne se terminera pas seulement par l’utilisation de véhicules blindés. Tout le monde devrait comprendre cela »

Mais certains ont la tête dure. Si les 6 200 têtes nucléaires de Poutine ne suffisent pas à dissuader les faucons de Washington et leurs valets européens, il ne faudra pas s’étonner que le maître du Kremlin finisse par leur ouvrir les yeux avec une frappe préventive. Quelques missiles hypersoniques pourraient déjà calmer les esprits.

Et si ça ne suffit pas, ce sera le rendez-vous en enfer pour toute l’humanité.

Que chaque Occidental soit bien convaincu que chaque Russe est d’ores et déjà prêt à mener une nouvelle « grande guerre patriotique ». La Russie ne perdra jamais cette guerre.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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