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Zemmour : réindustrialisation, natalité et fraude sociale ont été oubliées dans la réforme des retraites
Nous avions déjà écrit un article sur la nécessité de relancer la natalité en France, laquelle ne saurait être remplacée par une immigration de masse, qui ne peut que menacer notre identité culturelle et la cohésion nationale.
Sans un retour à une forte natalité, au moins 2 enfants par femme, il est illusoire de vouloir sauver le régime de retraite par répartition. Ce n’est pas une immigration de basse qualité, sans diplôme ni qualification pour la majorité des arrivants, qui paira les retraites de demain.
Dans une tribune du Figaro, Zemmour reconnaît la nécessité de porter l’âge de départ à la retraite à 64 ans, avec 43 ans de cotisation, mais ajoute qu’il faut réindustrialiser le pays, encourager la natalité et combattre la fraude sociale.
Celui qui aura cotisé tous ses trimestres pourra partir à 60 ans, comme celui qui a exercé un métier usant.
L’économie réalisée avec la réforme, environ 20 milliards, devra servir à revaloriser les petites retraites.
Pour augmenter le pouvoir d’achat immédiatement, Zemmour propose la suppression de la CSG et de la CRDS pour les petites retraites inférieures à 1300 euros.
Il propose en outre de porter à 75 % la pension de réversion, au lieu des 54 % actuels.
Il convient également de garder les séniors sur le marché de l’emploi avec des mesures incitatives pour les entreprises. Trop de moins de 60 ans sont mis sur la touche trop tôt.
Réindustrialiser la France afin de favoriser l’emploi, donc le nombre d’actifs et de cotisants, en allégeant la fiscalité écrasante des entreprises et en supprimant les normes et règles extravagantes qui paralysent les investissements et freinent la croissance et le commerce.
Encourager la natalité pour augmenter le nombre de cotisants, notamment en zone rurale. Bourse de naissance de 10 000 euros, mesures fiscales et sociales de soutien aux familles, crèches etc.
Supprimer la « clause du grand-père » pour les régimes spéciaux, qui créent une indéniable injustice sociale entre salariés.
Ajouter une dose de capitalisation pour renforcer le système par répartition.
Enfin, combattre la fraude sociale et les abus innombrables.
Selon la Cour des comptes, ce sont 8,4 milliards d’euros qui ont été débusqués dans les versement de prestations sociales à l’étranger.
Un étranger qui touche à 65 ans le minimum vieillesse, l’Aspa de 961 euros, sans jamais avoir travaillé ni cotisé en France, perçoit davantage que certains agriculteurs qui ont trimé toute leur vie.
Les prestations sociales non contributives doivent être réservées aux Français.
La réforme des retraites oui, mais en mettant fin aux injustices et en privilégiant la protection des Français.
C’est là tout le programme d’Éric Zemmour. La France et les Français d’abord.
À une époque où les nuages s’amoncellent et où la France doit relever d’immenses défis, le peuple n’a pas à partager le fruit de son travail, qui sert à financer le système social, bâti également par des générations de nos aînés, avec toute la misère du monde.
Nous avions le meilleur système social au monde. Il s’effondre et lâche de tous côtés parce que des nantis irresponsables ont décrété qu’il fallait le partager avec toute la planète.
Quand on sait qu’un migrant coûte 13 000 euros à la société et qu’un mineur isolé en coûte 50 000 par an, on comprend pourquoi la dette publique augmente de 10 milliards par mois avec Macron.
De quel droit un étranger qui n’a jamais travaillé ni cotisé en France devrait-il bénéficier d’une retraite de 961 euros ? Des millions de Français et Françaises ne perçoivent pas cette somme.
De quel droit payons-nous encore des retraites à des centenaires étrangers disparus depuis des décennies ?
Et que dire de l’AME qui soigne les sans-papiers gratuitement, avec une couverture Sécu de 100 % ?
Avec 3000 milliards de dettes, chaque centime de cotisation sociale doit revenir aux citoyens français. C’est cela la justice sociale.
Or, en France, des étrangers de 65 ans ont une meilleure retraite que certains Français et des sans-papiers sont mieux soignés que des millions de citoyens modestes qui n’ont pas de mutuelle.
Nous sommes le seul pays au monde à promouvoir la préférence étrangère sur le dos des citoyens qui ont bâti ce pays avec leurs aînés.
Notre système social qui attire toute la misère du monde n’est pas tombé du ciel. Il est le fruit de décennies de travail et de sacrifices de générations de Français. Il est donc criminel de le brader à tout va.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
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