Elon Musk rachète Twitter : panique chez les censeurs !

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C’est fait. Au terme d’un invraisemblable feuilleton médiatico-financier, Elon Musk, l’homme le plus riche du monde (sa fortune est estimée à plus de 188,5 milliards de dollars), vient enfin de racheter le réseau Twitter pour la somme de 44 milliards de dollars. De quoi faire aussitôt tweeter…

À gauche, tout d’abord. Pour Julia Cage, professeur d’économie à Sciences Po, mais qui ne craint pas d’en faire trop, il s’agit d’un « cauchemar démocratique ». Rien de moins. Mais aussi dans la presse libérale. Pour Lucie Robequin, l’une des rédactrices en chef des Échos : « En rachetant Twitter, l’homme se donne les moyens de façonner le réseau selon ses convictions. L’inconséquence de ses récents propos laisse craindre le pire. » Mieux, elle affirme dans la foulée : « Avec Elon Musk, Twitter pourrait devenir le réceptacle de toutes les violences qui minent notre démocratie. » Fichtre !

Plus haut, encore, dans la hiérarchie des experts en moraline, il y a encore Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur : « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles européennes », tweet qui vient répondre à celui du milliardaire d’origine sud-africaine : « L’oiseau est libre. »

Pourquoi une telle polémique ? Pour les méthodes on ne peut plus particulières d’Elon Musk, consistant à illico virer le quatuor dirigeant de l’entreprise et à promettre de licencier les trois quarts du personnel ? Même pas. En effet, les motifs d’inquiétude des habituels professionnels de l’indignation pourraient bien être les opinions libertariennes de ce magnat. Soit un courant politique peu connu en France, mais qui affiche nombre d’adeptes aux USA, à base d’un libéralisme poussé en ses retranchements ultimes (pour la GPA, la PMA, le mariage homosexuel, la drogue et les armes en vente libre, etc.), mâtiné d’un individualisme tout aussi radical.

On retrouve donc les libertariens chez les républicains ou les démocrates, tandis que dans ses rangs, on compte des personnalités aussi diverses que l’acteur Clint Eastwood ou, jadis, Anton Szandor LaVey, fondateur de l’Église de Satan et qui, dans ses livres, cite en permanence Ayn Rand, l’une des principales théoriciennes du mouvement libertarien, tel qu’en témoignent deux de ses ouvrages majeurs, La Vertu d’égoïsme et La Source vive. Elon Musk, donc, participe de cette nébuleuse plus ou moins informelle. Ce qui l’amène très logiquement à défendre cette totale liberté d’expression qui n’est plus exactement, et ce, depuis longtemps, la marque de fabrique de Twitter.

Ainsi, dans un tweet posté ce jeudi notre homme assure-t-il : « Je n’ai pas acheté Twitter pour faire de l’argent. […] Je l’ai fait pour essayer d’aider l’humanité que j’aime. » Touchant. Puis de préciser : « Il y a, en ce moment, un grave danger que les médias sociaux se divisent en chambres d’écho d’extrême droite et d’extrême gauche qui génèrent plus de haine et de division dans notre société. »

Mettre l’une et l’autre sur un même pied d’égalité peut déjà susciter le scandale. Lequel n’est rien par rapport à celui qu’il dénonce dans la foulée : « Dans la poursuite effrénée du clic, beaucoup de médias traditionnels ont alimenté ces extrêmes polarisés, pensant que c’est ce qui fait rentrer l’argent, mais en faisant cela, la possibilité de dialogue est perdue. » Ce qui n’est pas tout à fait faux.

Et, tant qu’à faire, Elon Musk prévoit-il de restaurer l’ancien président américain Donald Trump dans ses droits à s’exprimer sur le réseau en question ? Mais, cabochard comme à son habitude, le brushing fait homme a déjà prévenu que même si on l’y invitait, il ne ferait plus jamais partie des clients du petit oiseau bleu !

Pourtant, et ce quoi qu’on puisse penser de ces deux personnalités hors normes, aux ego manifestement surdimensionnés, qui auraient pu l’un et l’autre incarner les super-méchants de la saga de James Bond, le véritable scandale est peut-être ailleurs. Par exemple dans ce fait inédit voulant que le président Donald Trump, censé avoir été l’homme le plus puissant du monde, puisse être officiellement censuré, avec la bénédiction de la sphère politico-médiatique, par un bidule qui n’est jamais, somme toute, qu’un Minitel™ amélioré ?

Elon Musk, plus qu’investi dans l’intelligence artificielle tout en s’inquiétant que cette dernière puisse un jour supplanter les cerveaux humains, n’a pas forcément tort de se faire tant de souci : devant la bêtise de certains de nos congénères, les algorithmes partent effectivement gagnants.

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