690 euros par jour : le coût faramineux de l’immigration clandestine

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« C’est un chiffre qui m’a fait sursauter. » En commission des lois à l’Assemblée nationale, Dominique Simonnot, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, n’a pas caché sa surprise en dévoilant, ce 26 octobre, le coût d’une journée en centre de rétention administrative (CRA) pour un clandestin. À partir d’un rapport de la Cour des comptes qu’elle a pu consulter, elle affirme devant les députés qu’un retenu, c’est-à-dire un étranger en situation irrégulière placé en CRA, coûte en moyenne à l’État 690 euros par jour ! Un montant effarant qui rappelle que la France dépense des millions d’euros dans la gestion de l’immigration clandestine.

Un minimum de 14.000 euros par clandestin

Elle répondait à une question de Timothée Houssin, député RN de l’Eure, et acceptait pour « la première fois » de révéler le montant d’une journée de rétention.

Loin d’être stable, ce chiffre connaît une perpétuelle augmentation. Un rapport de la Cour des comptes de mai 2020 estime ainsi, pour l’année 2018, « que chaque journée de retenue en métropole a représenté une dépense de 622 euros […] en progression de 30 % en un an ». Ce coût prend en compte notamment les frais de fonctionnement et d’entretien du centre de rétention, les salaires des policiers et gendarmes chargés de la gestion des CRA ou encore l’entretien des étrangers en situation irrégulière. À titre de comparaison, le minimum vieillesse pour les retraités de plus de 65 ans aux faibles ressources atteint en moyenne 953 euros par mois, soit… 31 euros par jour. De même, un élève du second degré coûte vingt-cinq fois moins cher par jour à l’État qu’un retenu en CRA.

Pourtant, les dépenses de gestion de l’immigration clandestine ne se limitent pas à la rétention administrative. Un rapport parlementaire, déposé en juin 2019 à l’Assemblée nationale, évalue à près de 500 millions le coût total des expulsions des clandestins. Tout d’abord, à lui seul, un étranger en situation irrégulière coûte environ 14.000 euros dans le cas d’un éloignement forcé. Outre la rétention administrative (5.710 euros), ce montant comprend également, selon Le Parisien : le contrôle et l’interpellation (environ 500 euros), la procédure administrative (8.00 euros), les frais de défense (1.104 euros), les frais de justice (3.429 euros) et les frais de transport (1.235 euros). Ensuite, le coût moyen « d’un retour aidé est estimé quant à lui entre 2.500 et 4.000 euros », ajoutent les parlementaires. Ces étrangers en situation irrégulière qui acceptent de leur propre chef de rentrer dans leur pays d’origine peuvent bénéficier, entre autres, d’une assistance administrative, d’une prise en charge des frais de transport, d’une aide technique ou encore d’un petit pécule pour le départ (d’une valeur moyenne de 898 euros). À cela s’ajoute, dans certains cas, une aide à la réinsertion dans leur propre pays. La somme versée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) peut aller jusqu’à plus de 10.000 euros. Il fait bon être immigré clandestin, en France…

À l’ensemble de ces chiffres, il convient d’ajouter les subventions publiques versées par millions d’euros aux associations pro-migrants qui viennent en aide aux clandestins et déploient tous leurs efforts pour leur permettre de rester sur le sol français. Alors que l’immigration irrégulière représente un coût non négligeable, les autorités devraient lutter efficacement contre ce phénomène. Mais, au vu du faible taux d’exécution des OQTF, il semble que la priorité du gouvernement soit ailleurs.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

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