Loire-Atlantique : Les habitants de Rezé demandent la création d’une police municipale

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++ WEBTUBE : Partout en France le même constat, face à l’immigration de masse en particuliers l’immigration clandestine, que fait-on ? Rien ! Les années à venir seront dévastatrices.

Rezé (43.000 habitants), commune des environs de Nantes, est principalement connue pour son village de pêcheurs et sa Cité radieuse, édifiée par Le Corbusier et inaugurée en 1955. Aujourd’hui, cette ville n’a plus de « radieux » que le nom, à en juger par le résultat de ce référendum : 71,85 % des habitants se sont prononcés, ce 2 octobre, pour la création d’une police municipale.

Cette initiative est à mettre au crédit du maire Agnès Bourgeais, qui a succédé au maire divers gauche Hervé Neau après son suicide, ce 11 février. Même un édile socialiste ne pouvait qu’admettre qu’il y avait péril en la demeure en matière de sécurité. Car après trois décennies de gouvernance progressiste, Rezé connaît des records de délinquance. Mais comment opérer une telle révolution copernicienne ? En créant tout d’abord un Conseil des droits et devoirs des familles, ce 29 septembre, dont Ouest-France nous dit : « Ce n’est pas un tribunal administratif. Il a pour fonction de recommander, conseiller, d’aider et d’accompagner les parents dans l’éducation de leurs enfants, à en croire Jean-Christophe Faës, l’adjoint en charge de la tranquillité publique. » « Tranquillité publique » plutôt que « sécurité publique », la nuance sémantique est de taille.

D’où cet étrange pas de deux d’Agnès Bourgeais qu’on sent écartelée entre la doxa politique de son camp d’origine et les terribles réalités du terrain avec, pour seule feuille de route, en matière de lutte contre ce fléau, l’embauche de « cinq à huit policiers » « dédiés » à cette même « tranquillité publique », mais « sans donner de délai pour le moment ». Bref, c’est flou. Et c’est peut-être là qu’il y a un loup, comme dirait Martine Aubry.

En effet, une première réunion publique de préparation à ce référendum, tenue ce 13 septembre, donne une assez bonne idée des rapports de force en présence, à en croire France Bleu. D’un côté, l’un des participants paraît relayer les inquiétudes de madame le maire : « Ce n’est pas la mairie qui va faire du contrôle au faciès dans les immeubles, c’est absurde ! » La sortie déclenche quelques rares applaudissements dans la salle, toujours selon la même source. Telle n’était d’ailleurs pas tout à fait l’intention de départ, si l’on en croit Agnès Bourgeais : « Si une police municipale est créée à Rezé, elle ne sera pas armée et n’interviendra ni sur les cambriolages et les points de deal », disait-elle.

Que fera-t-elle, alors ? Compter les mouches au plafond ? Jouer à la belote de comptoir ? Peigner la girafe ? Pas du tout, mais plutôt « verbaliser les excès de vitesse, les nuisances sonores, les dépôts sauvages de déchets ou encore contrôler les sacs lors des manifestations ». Bref, Rezé est en passe d’être sauvé, même si cela ne paraît pas être tout à fait l’avis des autres participants de ce petit raout citoyen, selon France Bleu. Martine : « J’ai habité le quartier du Château [l’un des pires de la ville, NDLR, j’ai déménagé parce qu’on a brûlé ma voiture. » Daniel : « Je ne vois pas trop l’intérêt. Ce n’est pas parce que les gens ont un uniforme un petit peu différent que ça changera grand-chose. » Cécile : « Quand on lit des articles nous disant que Rezé est au top des cambriolages, ça ne rassure pas. »

Quoi qu’il en soit, le verdict est tombé : 71,85 %, ce n’est pas rien, malgré 20,18 % de participation, pourcentage que relativise assez justement Agnès Bourgeais : « Si l’on compare avec la participation aux élections départementales qui était de 34 %, le chiffre de 20,18 % reste plutôt positif. » Il l’est d’autant plus que La France insoumise s’était mobilisée à grand bruit contre la création de la police municipale en question. Comme quoi, si les mélenchonistes attirent massivement le vote des banlieues immigrées, ils sont à la peine dans la France périphérique.

Dans son livre Je vous écris du front de la Somme (Éd. Les liens qui libèrent), l’insoumis François Ruffin, connu pour n’être guère soumis aux diktats de son état-major insoumis, confesse ainsi avoir mené deux campagnes distinctes lors des dernières élections législatives : « L’une avec Jean-Luc et l’autre sans. […] La tête de Mélenchon en bien gros sur les tracts [dans les quartiers nord d’Amiens, majoritairement musulmans, NDLR], c’était le succès assuré. […] En revanche, dès qu’on s’éloignait, cette affection n’était guère partagée, et mieux valait le gommer de nos affiches. » Tout est dit des contradictions de cette gauche donnée pour être de progrès. La preuve par Rezé.

Nicolas Gauthier dans BV

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