Suède : « Les chercheurs qui ont analysé des données ou fait des recherches sur des questions telles que le viol et l’immigration encouraient le risque d’être licenciés, harcelés, accusés de faire le lit du racisme »

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

ENTRETIEN – En Suède, une coalition réunissant la droite traditionnelle et les Démocrates de Suède (populistes) a remporté de justesse les législatives. Pour le chercheur suédois Tino Sanandaji, la politique d’immigration qu’avaient menée les partis traditionnels au nom du multiculturalisme n’avait jamais été soutenue par les électeurs.

Comment expliquer le succès des Démocrates de Suède?

Tino SANANDAJI.– Le succès des Démocrates de Suède est presque entièrement dû au mécontentement de la population à l’égard de la politique d’immigration dans le pays et au politiquement correct qui entoure ce sujet. Pendant longtemps, la Suède a été le pays européen qui a accueilli le plus de demandeurs d’asile par rapport à sa population. (…) En raison d’une politique excessive, la part des migrants non occidentaux de première et de deuxième génération est passée de 2 % en 1980 à environ 20 % aujourd’hui.

(…) Or, cette politique qui a transformé le pays n’a jamais eu le soutien d’une majorité ou même d’une grande part de l’opinion publique suédoise. Les sondages annuels réalisés depuis les années 1980 en science politique montrent que l’opinion suédoise, dans chaque enquête, était favorable à la réduction du nombre de réfugiés. Dans le même temps, des enquêtes ont montré que l’élite politique de gauche et de droite a soutenu cette politique migratoire laxiste et l’a aggravée.

Les Démocrates de Suède (DS) ont commencé à se développer dans un climat politique où 60 % à 70 % des électeurs qui se sont exprimés préfèrent réduire l’immigration des réfugiés alors que 0 % des partis traditionnels proposait ce choix aux électeurs. Ils poussaient plutôt à encore plus d’immigration, motivés par une ferveur idéologique pour le multiculturalisme. .

Ignorer la volonté populaire s’est cependant avéré insensé, à mesure que les problèmes causés par l’immigration devenaient plus évidents, et le seul parti qui proposait la politique exigée par la majorité de la population n’a cessé de progresser.

(…)

La Suède se distingue par le recours aux statistiques ethniques. Celles-ci ont-elles permis de lever le tabou sur l’immigration ?

(…) La raison pour laquelle les données sont devenues taboues est qu’elles ont montré les effets économiques et sociaux négatifs de l’immigration, alors que l’opinion politiquement correcte exprimée par gouvernement et médias était que l’immigration des réfugiés était bénéfique pour la Suède et n’affectait pas la délinquance. Les statistiques ne sont jamais devenues illégales, mais un langage orwellien a été utilisé pour décourager ou réprimer leur usage. Par exemple, le ministre social-démocrate de la Justice a affirmé que des statistiques actualisées sur la délinquance des immigrés n’étaient “pas nécessaires” puisque la recherche avait déjà prouvé que celle-ci était causée par la pauvreté et que l’immigration n’avait rien à voir. Les chercheurs qui ont analysé des données ou fait des recherches sur des questions telles que le viol et l’immigration encouraient le risque d’être licenciés ou harcelés, avec l’argument selon lequel ils faisaient le lit du racisme.

(…) Le Figaro

A relire :

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr RutubePosted on Categories Non classéLeave a comment on Suède : « Les chercheurs qui ont analysé des données ou fait des recherches sur des questions telles que le viol et l’immigration encouraient le risque d’être licenciés, harcelés, accusés de faire le lit du racisme »

Nos chances pour la France, les faits du jour…

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

++ WEBTUBE : Ils nous manquaient, les revoilà !

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Autriche. Des dizaines de milliers de personnes dans la rue pour dénoncer les conséquences des mesures prises contre la Russie

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

Les protestations contre le prix du gaz augmentent en Europe. Les citoyens européens sont de plus en plus mécontents des orientations prises par leur pays et organisent des manifestations pour exprimer leur opinion contre l’UE et ses sanctions. En Autriche, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour réclamer des changements politiques. Cependant, les principaux médias occidentaux continuent d’ignorer les protestations.

Le 17 septembre, les rues de Vienne et de huit autres grandes villes autrichiennes ont été envahies par des dizaines de milliers de manifestants furieux de la hausse incontrôlée du prix de l’essence et du coût de la vie. Bien que la police locale ait refusé de révéler ses estimations officielles, certaines sources affirment qu’environ 20 000 personnes ont participé aux manifestations à Vienne, et environ 10 000 autres dans les villes de Linz, Bruck an der Mur, Salzbourg, Innsbruck, Klagenfurt St. Polten, Eisenstadt et Bregenz.

Les manifestations ont été organisées par plusieurs groupes politiques différents, mais le plus important était la fédération syndicale OeGB. Comme on l’a vu récemment dans d’autres régions d’Europe, des individus d’idéologies politiques différentes se sont réunis pour une cause commune : l’amélioration des conditions de vie des gens et la fin de la politique économique désastreuse qui est actuellement menée. Les dirigeants politiques autrichiens ont indiqué que l’objectif principal des manifestations est de faire pression sur l’alliance gouvernementale – formée par une coalition conservatrice-verte -, que l’OeGB considère coupable de « rester les bras croisés alors que la vie devient inabordable ».

À Vienne, où se concentrent les protestations, un grand rassemblement a été organisé par les syndicalistes. De nombreuses critiques contre le gouvernement, les grandes entreprises et l’UE ont été formulées lors des discours. La mobilisation populaire était telle que le président autrichien lui-même a exprimé sa solidarité avec la situation et a communiqué avec ses électeurs via ses réseaux sociaux afin d’apaiser la colère populaire. Il a déclaré être solidaire de la population en cette période de difficultés économiques mais n’a pas été en mesure de promettre une véritable solution au problème.

« Cette solidarité ne doit pas seulement être ressentie dans le cœur mais surtout dans le portefeuille de ceux qui se demandent comment payer leurs courses à la fin du mois », a souligné Alexander Van der Bellen en commentant les manifestations dans une publication sur les réseaux sociaux.

D’autres responsables locaux ont également fait des déclarations face aux protestations. Le maire de Vienne, Michael Ludwig, a par exemple déclaré que la récente augmentation des prix est un véritable défi pour une grande partie de la population et a déclaré soutenir la demande des syndicalistes pour des changements dans la politique économique et des augmentations de salaire. Toutefois, comme le président, M. Ludwig n’a pas critiqué la véritable racine du problème, à savoir l’adhésion du bloc européen aux sanctions anti-russes, qui sont à l’origine de la crise énergétique actuelle.

La plupart des médias occidentaux ont tout simplement ignoré les manifestations, refusant d’en rendre compte. Une autre partie en a rendu compte sans se pencher sur les véritables revendications des travailleurs autrichiens.

Quelques jours avant les manifestations, un sondage réalisé par l’institut sociologique autrichien Institut fur Demoskopie und Datenanalyse (IFDD) a révélé que près de 80 % des citoyens autrichiens se sentent affectés par les sanctions contre la Russie. Dans l’enquête, 78% des personnes interrogées ont déclaré avoir subi des effets secondaires des sanctions. Plus encore, 31% des personnes interrogées ont même déclaré qu’elles pensaient que les mesures étaient en fait dirigées contre l’Autriche elle-même plutôt que contre la Russie, étant donné l’impact que subit le pays. Dans certaines enquêtes récentes menées dans d’autres pays européens, il est également possible de constater que les citoyens locaux voient les sanctions de la même manière, estimant que leurs pays sont les véritables cibles des mesures – ce qui révèle à quel point la population européenne se sent lésée par les attitudes de ses propres gouvernants.

En effet, les citoyens européens n’ont pas tort dans leur perception. Les sanctions affectent en fait l’Europe bien plus que la Russie elle-même. Plus encore, elles profitent aux États-Unis, qui ont finalement réussi à détruire la coopération énergétique russo-européenne. Ce n’est pas un hasard si c’est Washington qui planifie et propose ces sanctions, auxquelles les dirigeants européens ont adhéré docilement, affectant ainsi leurs propres intérêts. Donc, en effet, ces sanctions sont conçues contre l’Europe. Et, sachant cela, les gouvernements européens doivent immédiatement inverser ces mesures avant que l’hiver n’arrive et que la crise ne devienne une véritable catastrophe sociale.
 Breizh-info.com

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Immigrants dans nos campagnes : la nation n’est pas un agrégat d’individus que rien ne relie

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

Monsieur Macron vient d’annoncer un projet de loi « relatif à l’asile et donc à l’immigration dans la République ». La réalité est que le sujet n’a jamais été réellement traité par les gouvernements successifs de droite et de gauche, paralysés par l’activisme d’associations militantes et la crainte de se faire accuser de racisme. La réalité, c’est aussi que les lois et les décisions administratives et de justice sont rarement exécutées, notamment en matière d’obligation de quitter le territoire français (selon le rapport du Sénat sur la loi de finances pour 2022, le nombre d’obligations de quitter le territoire effectives n’a cessé de diminuer depuis 2012 pour atteindre seulement 5,6 % en 2021).

Il est intéressant de s’arrêter sur les termes employés par le Président : « l’immigration dans la République ». Celle-ci n’est même pas qualifiée de française. On répondra que cela va de soi. En fait, l’omission n’est nullement anodine. La république est d’abord un système constitutionnel, ensuite, pour certains, un concept idéologique plus ou moins fantasmé. Nous sommes là dans le domaine juridique ou idéologique. Donc sans référence historique ou culturelle donnée. La France, c’est autre chose : une nation fruit d’une histoire, porteuse d’une culture, appartenant à une civilisation et vivante grâce à un peuple particulier. Ce n’est pas un agrégat d’individus sans liens spécifiques.

On peut enregistrer des individus en errance dans un système juridique et idéologique désincarné en espérant qu’ils deviendront des « citoyens » (mais de quoi ?). Il en va autrement lorsqu’il s’agit de créer un sentiment d’appartenance à une communauté qui « possède en commun un riche legs de souvenirs » et manifeste un « consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis », ce qui était pour Renan le propre d’une nation (conférence à la Sorbonne en 1882). Nous sommes là aux antipodes de certains jeunes gens de banlieues qui se déclarent eux-mêmes « Français de papiers ».

À travers les mots transparaît l’idéologie présidentielle : un mondialisme où le pseudo-« citoyen du monde » est un individu interchangeable que l’on déplace ou gré des politiques économiques ou des nécessités d’aménagement technocratique du territoire. Dans cette logique, le Président propose d’envoyer les migrants s’installer dans nos campagnes.

Cette proposition émane à l’évidence d’un personnage qui n’a jamais été un élu rural et qui regarde la ruralité au travers des lunettes déformantes de la technocratie. Dans les campagnes et les petites villes, les élus se battent pour lutter contre la désertification médicale, la disparition des services de proximité, commerces comme services publics, le manque d’emplois attractifs pour les jeunes, notamment d’emplois qualifiés ou de services, le maintien de classes d’école, des transports scolaires efficaces pour rejoindre les établissements scolaires du second degré…

La solution inventée par Emmanuel Macron consiste à ajouter aux difficultés de territoires délaissés les difficultés de l’accueil et de l’intégration de populations étrangères, ne pratiquant pas nécessairement notre langue, ne partageant pas toujours nos us et coutumes ni nos valeurs de civilisation ! Selon le ministère de l’Intérieur, le taux de chômage des immigrés est proche du double de celui des personnes non immigrées.

Or, dans certaines régions rurales, la question du manque d’emplois est une des causes de la désertification. Serait-il raisonnable d’envisager un apport de populations qui ont des problèmes particuliers d’accès à l’emploi ? Comme de prétendre prévenir la fermeture de classes rurales en important les difficultés scolaires liées au multiculturalisme ?

La réalité, c’est que la question de la mauvaise intégration et, a fortiori, la non assimilation de certaines immigrations, est le grand échec de la Vème république. Dans la doxa de gauche, la fameuse école de la république devait résoudre tous les problèmes liés à la « diversité » or, avec cinquante ans de recul, c’est un formidable échec. Tous les jeunes qui troublent les quartiers « de reconquête républicaine » sont passés par les bancs de cette école. La raison première du fiasco est que la rhétorique de l’antiracisme a occulté le fait que les difficultés ne sont pas principalement d’ordre ethnique mais d’abord culturel et civilisationnel et que les immigrations sont diverses et ne posent pas toutes les mêmes difficultés. Il eut été raisonnable de choisir l’immigration et non de la subir, notamment pour se donner le temps et les moyens d’intégrer les populations qui peinent à s’adapter à notre société.

Il eut fallu avoir le courage d’affirmer que l’acquisition de la nationalité ne doit plus résulter du hasard du lieu de naissance mais de la volonté clairement manifesté de devenir Français et d’en assumer les devoirs. Au lieu de cela, Emmanuel Macron propose d’installer les immigrants à la campagne comme Alphonse Allais voulait y installer les villes parce que l’air y est plus sain ! Saperlipopette, comme dirait quel qu’un, tout cela n’est guère sérieux mais bien dangereux.

Stéphane Buffetaut BV

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Funérailles d’Élisabeth II : les Français fascinés par une vieille nation appuyée sur son identité

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

L’inhumation de la reine Élisabeth II vire, ce 19 septembre, à l’apothéose de la monarchie anglaise. Pour le Français, l’exotisme est total.

Il regarde l’immobilisme de sa voisine, la monarchie anglaise, ses uniformes et ses perruques, ses hallebardes et ses carrosses, incrédule et fasciné. La preuve ? Cette semaine, pas moins de douze de nos magazines mettent la reine Élisabeth à leur une. De Challenges à Courrier international en passant par ElleLa VieLe Figaro MagazineParis Match ou L’Express. Les chaînes d’information étaient à Londres. Les audiences des télévisions françaises, ce 19 septembre au soir, ne sont pas encore connues : elles confirmeront vite le phénomène.

Le Français incrédule regarde le Premier ministre anglais déclamer dans l’abbaye de Westminster, devant le catafalque de sa souveraine, un passage de l’Évangile selon saint Jean : « Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi. »

On entend les ministres du culte évoquer « le bien commun »« la foi qu’elle a reçue à son baptême ». On voit William, Kate et leurs enfants chanter un cantique à pleins poumons. Les clairons pavoisés retentissent et laissent la place à un long silence avant que le « God Save the King » retentisse sous les voûtes. Peu importe si le roi Charles arbore son air de cocker favori, les institutions anglaises dépassent les personnes. Lors de son dernier voyage, en sortant de Westminster, les avenues sont pavoisées de l’Union Jack : pas un seul drapeau européen, bien sûr, ne trouble ce décor. Le Royaume-Uni montre au monde à quel point l’union d’un peuple et son identité font sa force. Les images se passent de mots.

On pense à ceux qui ne parlent plus de la France mais seulement de la République, oubliant au passage que la France est un pays millénaire peuplé de Français quand la République n’est qu’une forme de gouvernement. Cette confusion n’atteindra pas nos amis anglais tant – et cette cérémonie l’aura montré à outrance – la religion, l’État, le peuple anglais, l’histoire, la tradition, la modernité, la monarchie et ses cérémonies hors du temps, tous ces éléments constitutifs de l’identité d’une nation, remontés du fond des âges, ne font qu’un, au moins symboliquement. La France, au contraire, cette France qu’on nous pose en modèle mondial de fraternité et de vivre ensemble, n’a de cesse de séparer l’État et la religion, l’histoire monarchique et celle de la République, la simplicité et la pompe républicaine. Au risque du ridicule d’un Président nouvellement élu marchant de longues minutes, seul sur un tapis rouge vers la pyramide du Louvre : pas de sens, pas d’histoire, pas de tradition, pas de religion, pas de peuple ni d’État, zéro transcendance. Rien qu’une idée de communicant.

La France n’est pas sortie du processus révolutionnaire qui, toujours (c’est dans sa nature), dévore ses enfants, ses mythes, ses symboles et son Histoire. Mais elle aura senti et vu, l’espace de quelques jours, la puissance d’une vieille nation appuyée sans complexes sur son identité. De quoi rêver, et avancer.

Marc Baudriller BV

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Un désert qui avance très vite en France : le désert médical

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

« Ville cherche médecin à tout prix. Installation facilitée. » Depuis plusieurs années, les avis de recherche de médecins fleurissent sur… le bord des routes. Malgré les promesses de François Braun, nouveau ministre de la Santé, de trouver un médecin traitant pour chacun, de nombreux Français continuent d’être privés de soins, mettant alors leur santé en danger.

5 millions de Français sans médecin traitant

Code rouge. Des Ardennes à l’Allier en passant par la Mayenne, le monde médical manque cruellement de bras et de moyens. Des services et cabinets ferment les uns après les autres sur l’ensemble du territoire. Dans l’Allier, la situation devient critique. À Montluçon, la dernière pédiatre du centre hospitalier a décidé de jeter l’éponge. En cause, une charge de travail devenue intenable pour la jeune médecin. « Maintenant, pour la pédiatrie, on va devoir aller à l’autre bout du département ou à Clermont », déplore, auprès de Boulevard Voltaire, Clélia Touzéry, une habitante du bassin montluçonnais qui a manifesté ce week-end pour réclamer le maintien du service pédiatrique. « Nous ne manquons pas seulement de pédiatres, ajoute Clélia, engagée dans l’Association de citoyens contre les déserts médicaux (ACCDM). Pour tout le bassin, nous n’avons par exemple qu’un seul endocrinologue-diabétologue. » Elle confie : « Étant diabétique, je ne suis pas suivie à Montluçon mais à La Châtre, à près d’une heure de route. » Clélia se résigne désormais à parcourir plus de 100 kilomètres pour se faire soigner. Autre département, même détresse. Dans les Ardennes, les patients s’inquiètent de la possible fermeture de la maternité de Sedan. « À cause des restrictions budgétaires et de la volonté de fusionner les hôpitaux, certaines femmes devront faire plus de 50 minutes de route pour accoucher », s’inquiète Michèle Leflon, médecin généraliste, membre du Comité de défense des hôpitaux des Ardennes. Le cas de Sedan est loin d’être isolé. En France, ce sont près de 10 % des maternités qui sont d’ores et déjà en situation de « fermeture partielle », souligne le syndicat des sages-femmes ONSSF.

La médecine de ville n’est pas non plus épargnée. « Même Paris est concerné », nous rappelle un membre de l’ACCDM. Avec la baisse constante du nombre de généralistes – moins 11 % entre 2010 et 2022, selon le Conseil national de l’ordre des médecins – et le vieillissement des professionnels, de plus en plus de cabinets ferment leurs portes, faute de remplaçants. Plus de cinq millions de Français n’auraient pas de médecin traitant. Ainsi à Evron (Mayenne), début septembre, après le départ de trois médecins, une centaine de personnes ont patienté pendant plusieurs heures en espérant pouvoir être inscrits auprès du nouveau médecin généraliste de la ville. « Ce n’est pas normal que des Français soient obligés de faire la queue pendant plusieurs heures pour avoir un médecin », réagit Michel Carreric, le responsable de l’ACCDM que nous avons interrogé.

Des Français privés de soins

Les conséquences peuvent être désastreuses. « Des Français qui vivent en zone de désert médical ne peuvent plus être soignés et vont donc avoir une vie moins longue », s’insurge Michel Carreric, très engagé dans la lutte contre les déserts médicaux auprès des parlementaires. « Pour un rendez-vous d’ophtalmologue d’urgence, j’ai dû faire près de 400 kilomètres en une journée », témoigne Clélia. Un trajet loin d’être accessible à tout le monde. « Mon drame, c’est de voir des patients en défaut de soins parce qu’ils n’ont plus de médecin », nous dit Laure Atru, médecin spécialiste de la Sarthe, contrainte de se substituer aux généralistes de son département.

Plusieurs médecins et patients demandent aux pouvoirs publics de se saisir de ce sujet. Auprès des parlementaires, ils réclament notamment une meilleure régulation de la profession médicale et un conventionnement sélectif. « Mais il faut du courage politique pour agir contre la désertification médicale », glisse un médecin joint par Boulevard Voltaire. Pas sûr que ce soit le fort du gouvernement en place…

Clémence de Longraye BV

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Pourquoi les pénuries d’énergie pourraient engendrer la pire crise économique depuis 1945

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

Au début était un système énergétique français performant

Il y a quelques années, la France disposait d’une énergie stable, abondante, irriguant toute son économie. Notre système énergétique avait été pensé par des personnes brillantes prenant en compte le long terme, avait été mis en œuvre par la planification pour l’électricité, par des accords, des contrats à long terme avec différents pays pour le gaz. Les mécanismes de marché étaient utilisés pour le charbon et le pétrole puisque ces matières sont facilement stockables et transportables.

Le plan Mesmer permit, en vingt ans, de passer d’une électricité polluante produite en grande partie avec du fioul et du charbon à une électricité nucléaire propre, peu chère, donnant à la France une autonomie stratégique et, incidemment, sans émission de gaz carbonique ! La fin de la planification imposée par la libre concurrence de l’Union européenne conjuguée à l’idéologie hors-sol d’une écologie « de gauche » omniprésente nous a, depuis, empêchés de réaliser de telles prouesses alors même que « la maison brûle », comme le disait Jacques Chirac il y vingt ans. « Nous regardons ailleurs » car nous n’avons plus la possibilité de réaliser de grands projets collectifs, nous étant interdit d’utiliser toute la puissance de l’État stratège gaulliste ou colbertiste. Passons. Notre parc nucléaire fut un peu surdimensionné pour exporter de l’électricité tout en permettant d’en disposer dans les grands froids d’hiver, dans les périodes de consommation très élevée.

Comment l’Union européenne a dynamité notre système énergétique

Depuis est passée l’Union européenne, sa « concurrence libre et non faussée », c’est-à-dire une idéologie du tout marché en tout domaine, sans tenir compte des réalités. Nous ne sommes pas du tout des ennemis de l’économie de marché, mais celle-ci n’est pas toujours la plus efficace dans tous les secteurs, dans tous les pays. En un mot, il est idiot de définir le marché comme une nouvelle religion, « le grand sujet » visant à remplacer Dieu, le roi ou la nation.

Les secteurs du gaz et de l’électricité furent libéralisés. GDF fut privatisé et devint Engie. Les contrats de gaz à long terme furent mal vus par la Commission européenne qui demanda leur réduction et même leur suppression à l’avenir. Ceux-ci garantissent pourtant l’approvisionnement le plus stable au pays et à moindre prix pour un produit, le gaz, difficile à stocker et à transporter. Bien sûr, les tarifs réglementés du gaz furent supprimés pour les entreprises avant de l’être, dans un futur proche, pour les particuliers (juillet 2023). Conséquence : les entreprises sont aujourd’hui les victimes des fluctuations de prix folles du gaz (multiplication par vingt en deux ans des prix de marché).

EDF fut mis en Bourse et des concurrents privés, des coquilles vides ne produisant rien mais saignant la bête, furent créés ex nihilo. En 2011, sous le mandat de Nicolas Sarkozy, fut imposé à EDF le tarif ARENH : l’entreprise doit vendre avec de grosses pertes plus de 20 % de son électricité nucléaire à ses « concurrents » privés, ce qui, d’une pierre trois coups, sape son chiffre d’affaires, sa rentabilité et son avenir économique. L’objectif de la Commission européenne était de casser un EDF trop solide, trop efficace qui bloquait l’arrivée du marché européen de l’électricité en France et en Europe. « Les partis de l’arc républicain » français acceptèrent sans broncher cette destruction d’un bien commun vital. Un marché européen de l’électricité fut donc créé, formidable vecteur d’exagération des fluctuations de prix. Nous apprenons par la Commission de régulation de l’électricité qu’un concurrent d’EDF est fortement soupçonné d’acheter à quatre centimes le kWh de l’électricité à EDF et d’en revendre une partie au prix du marché, soit dix fois plus cher aujourd’hui. Le tarif réglementé fut supprimé pour les entreprises à l’exception des très petites (moins de dix salariés). Les autres sont donc victimes des fluctuations folles des prix de l’électricité, n’ayant plus de tarifs fixés à l’avance.

Qui plus est, Emmanuel Macron décida, en 2020, de baisser au profit des énergies renouvelables la production nucléaire en France avec la fermeture des deux réacteurs de Fessenheim suivie, d’ici 2035, par la fermeture de douze autres centrales. Étonnant pour un pays qui veut se passer d’énergies fossiles et mise à fond sur le tout électrique dans l’automobile. Doublement étonnant quand on sait qu’alimenter en électricité un pays avec des éoliennes et des panneaux solaires nécessite de basculer sur des centrales au charbon ou au gaz la moitié du temps, quand il n’y a pas de vent ni de soleil. Saignée à blanc depuis longtemps, EDF eut d’évidentes difficultés à recruter pour son secteur nucléaire et, d’ailleurs, pourquoi et comment recruter dans un secteur en attrition et dans une entreprise en difficulté économique ? Tout cela affecta la qualité de la maintenance des centrales, plus difficile dans ces conditions. Comble de malchance, à cause d’un problème de corrosion d’un circuit de secours, douze autres centrales furent mises à l’arrêt. Voici comment la France se retrouve avec la moitié de son parc nucléaire à l’arrêt en pleine crise énergétique. On remarquera que nombre de pays européens ont suivi le mouvement, fermant leurs centrales nucléaires, au charbon quand ils en avaient, remplacées par des éoliennes, des panneaux solaires et, quand on le pouvait, par des centrales au gaz. Les capacités d’énergie pilotable sont donc au plus bas. Chaque pays compte sur son voisin pour faire face à l’intermittence des énergies renouvelables, un chef-d’œuvre d’irresponsabilité orchestré par l’Union européenne, influencée comme toujours par l’Allemagne. Pour garder son équilibre en matière d’électricité malgré un foisonnement d’intermittence, notre voisin germanique tire ainsi alternativement sur l’électricité au charbon polonaise et sur l’électricité nucléaire française. Bref, le système électrique est on ne peut plus fragile dans les pays européens.

L’Europe sous influence américaine, les terribles conséquences.

C’est à ce moment précis que, pour répliquer à l’invasion russe de l’Ukraine, l’Union européenne et les chefs d’État européens, sous influence américaine, décidèrent de se passer d’un tiers de leur approvisionnement en énergie fossile : pétrole, gaz et charbon. L’embargo sur le pétrole et le charbon fut « mis en application » par les Européens, les Russes les prenant de vitesse sur l’embargo décidé sur le gaz. Les prix du pétrole et du charbon explosèrent mais leur facilité de transport et de stockage nous permirent d’en acheter ailleurs, par exemple du pétrole russe raffiné passant par l’Inde ! Il faut bien rester souple dans les questions d’ordre moral. Pour le gaz et l’électricité, c’est une tout autre affaire. Le gaz est difficile à transporter, si ce n’est via des pipelines dont la durée de construction se compte en années. L’autre option est de passer par des terminaux de liquéfaction et des bateaux méthaniers, mais là aussi, la durée de construction se compte en années. Et n’oublions pas la difficulté pour les pays producteurs de gaz d’augmenter massivement et rapidement leur production pour alimenter l’Europe entière !

Il est donc à craindre que l’Europe manque de gaz pour trois à cinq ans. Le gaz représente 20 % de l’énergie européenne et permet de produire 20 % de son électricité. L’approvisionnement de l’Union européenne en gaz provient à 40 % de Russie. C’est donc un maximum de 8 % de l’électricité et de l’énergie en général qui manquera en Europe cet hiver.

Et la France, dans tout ça ?

Si la France ne dépend plus que de 17 % de la Russie pour son approvisionnement en gaz, Emmanuel Macron a décidé d’en donner à l’Allemagne, dépendante à 55 % de la Russie, en échange, paraît-il, d’électricité, qui risque de manquer aussi à notre voisin germanique. Par ailleurs, Macron a fermé Fessenheim et il manquera donc 2,5 % d’électricité française de plus cet hiver. Au prix de l’électricité de la fin de l’été, cela représente 8 milliards d’euros par an, soit environ trois fois le coût de sa construction. Comme le secteur nucléaire a subi désintérêt et désinvestissement, que la maintenance « a été faite avec les moyens du bord », la moitié des réacteurs restants sont à l’arrêt. Il semble très improbable qu’EDF réussisse à remettre tous les réacteurs nucléaires en ordre de marche pour cet hiver. Imaginons (hypothèse raisonnable) qu’EDF réussisse à faire fonctionner les trois quarts de ses réacteurs nucléaires cet hiver. La France achète depuis quelques années de l’électricité aux autres pays européens les jours de pointe. La France devrait donc en acheter beaucoup plus, parfois un quart de notre production nucléaire habituelle. Comme les autres pays produisent plus de 20 % de leur électricité avec du gaz qui risque fort de manquer, ils ne pourront probablement pas nous vendre de l’électricité ! Les coupures de courant, peut-être pour plusieurs jours, sont donc quasiment inévitables. Ce qui signifie soit des arrêts d’entreprises et donc leur mise en danger, soit des coupures pour les ménages et l’impossibilité de se chauffer pour certains, de cuisiner pour d’autres, d’accéder à Internet, à la télévision ou même de lire pour tous. La France ne sera pas seule dans ces difficultés, les autres pays étant souvent très dépendants du gaz pour l’électricité et l’énergie. Il n’y a donc rien d’étonnant dans le fait que les prix de marché du gaz et de l’électricité aient été multipliés respectivement par des facteurs vingt et douze, même si la sortie du marché européen de l’électricité aurait permis de réguler ces prix et d’éviter une telle dérive.

Pénurie, inflation et cherté de l’énergie sont donc lourdement probables. L’économie, c’est de l’énergie transformée. Le scénario de la tempête parfaite point à l’horizon. Les prémices s’annoncent déjà difficiles pour notre tissu industriel. Arc, Ascométal et Duralex ont annoncé fermer « temporairement » leurs usines pour cause de prix de l’énergie trop élevés : ils perdent un argent fou en restant ouverts ! Le président de Système U a annoncé que sa facture d’électricité serait multipliée par deux l’année prochaine. Pour des entreprises moyennes comme les fonderies Dechaumont, c’est plutôt une multiplication par quatre à six qui est attendue, soit la ruine pour cette entreprise énergivore si la situation perdurait. Dès aujourd’hui, la production d’aluminium et de zinc en Europe a déjà été réduite de moitié. Arcelor a réduit la production de sept sites en France. Alors qu’ils avaient déjà dû réduire fortement leur activité, les producteurs de zinc, de cuivre, de nickel ou de silicium se disent menacés dans leur existence même ! Les fabricants d’engrais ne peuvent plus produire à des prix raisonnables, le gaz étant trop cher. Quid de notre alimentation, l’année prochaine ? Si l’énergie russe ne coule pas rapidement vers l’Europe, c’est notre tissu industriel et celui de l’Europe qui seront partiellement coulés. Et ce ne seront pas les start-up qui nous sauveront la mise. Si la situation peut un peu s’améliorer, le problème pourrait durer un peu moins de cinq ans. Et ces cinq ans passés, l’énergie sera plus chère en Europe qu’en Asie car elle viendra de plus loin et l’Europe n’aura pas tous les choix ouverts. C’est donc un avenir de destruction de notre tissu économique et social et d’inflation qui nous attend si la situation n’est pas reprise en main. Pour l’heure, nous assistons impuissants à une forme de suicide européen. Rappelons, enfin, que nos sanctions morales entraînant une explosion des prix de l’énergie partout dans le monde touchent durement l’économie et la vie quotidienne déjà fragile des habitants des pays pauvres.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Au risque de choquer les belles âmes, il y a une forme de crétinisation de la vie publique qui s’explique notamment par l’abus de communication, celle-ci ayant progressivement remplacé l’analyse rationnelle. La Commission européenne proposant, dans les faits pensant pour les pays dans des domaines de plus en plus nombreux, les partis politiques européistes n’ont depuis des années qu’à utiliser cette feuille de route et la répéter comme des perroquets en changeant légèrement l’argumentation. C‘est, d’ailleurs, conseillé si vous ne voulez pas passer pour un méchant politique nationaliste. Quand notre Président va à Bruxelles, il est par ailleurs confronté à la Commission européenne et à 26 autres pays aux intérêts différents. Il est alors difficile de dire non et d’être le mouton noir qui bloque la décision européenne. Voici comment de plus en plus de décisions contraires à l’intérêt du pays passent sans difficulté particulière. L’alignement sur l’intérêt américain de l’Union européenne est une autre pièce de ce puzzle. Pour finir, les grands partis d’opposition, guère courageux et imaginatifs, tenus par la trouille de la pensée unique, ne proposent pas grand-chose, si ce n’est de régler des problèmes annexes et non la partie principale du problème. On entend donc presque uniquement : « Occupons-nous du pouvoir d’achat des Français et tout sera résolu » ou « c’est la faute de Macron et des socialistes, ils ont amoindri la force de notre système électrique nucléaire ». Ces grands partis d’opposition sont bien majoritaires à l’Assemblée nationale mais presque aucune voix ne s’élève pour demander rapidement une session extraordinaire sur le problème vital que nous posent ces sanctions antirusses. On devrait plutôt dire anti-européennes ou antifrançaises, puisque la Russie sera bénéficiaire de ces sanctions à hauteur de 100 milliards d’euros de recettes supplémentaires, cette année, quand la France s’appauvrira. Et sur le moyen terme, ses débouchés énergétiques sont garantis en Asie. Il faudra pourtant choisir entre deux alternatives : continuer ainsi et avoir une guerre longue au cœur de l’Europe, voir l’Europe et ses peuples subir un profond déclassement économique et social, ou bien chercher la paix sur le continent, négocier et, bien sûr, arrêter ou, au minimum, adoucir ces « sanctions ». Même lorsque l’on n’en est pas responsable, la guerre n’amène jamais que la ruine économique dans ses bagages.

Ce fatras d’erreurs de toutes sortes nous laisse parfois penser que nous vivons en idiocratie. Quoi qu’il arrive, il est inimaginable que les Français soient sacrifiés sur l’autel de l’Absurdie (ou d’une défense d’une hégémonie américaine déclinante). Il ne s’agit donc plus d’un problème économique mais d’un problème politique. Le pire n’est jamais certain, mais il est inconcevable de ne pas s’en prémunir. En attendant, préparons-nous à affronter la tempête, à moins qu’un miracle ne l’arrête avant de toucher nos côtes.

Philippe Murer, BV

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Sabordage de la filière nucléaire et pénurie : Macron 100% responsable

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Macron saborde la filière nucléaire, principal atout de nos entreprises, alors que 75% des citoyens  sont favorables à cette énergie. Il détruit tout ce qu’il touche.

C’est un grand classique, Macron n’est jamais responsable des désastres qu’il provoque. Le scandale du démantèlement d’Alstom ? Il n’était soi-disant qu’un simple collaborateur, alors qu’il a suivi la vente d’Alstom Power à Général Electric de A à Z.

https://solidariteetprogres.fr/actualites-001/affaire-alstom-macron-ne-savait-rien.html

Il a beau nier et tenir un discours agressif à l’encontre des dirigeants d’EDF, tout démontre qu’il est le principal responsable de la situation catastrophique que connaît la France en matière d’approvisionnement énergétique. Son bilan se résume en trois points :

  • Il a fermé Fessenheim avant même la mise en service de l’EPR de Flamanville
  • Il a programmé dès 2018 la fermeture de 14 réacteurs d’ici 2035
  • Il a évoqué la possible construction de 6 nouveaux EPR, mais sans fixer de calendrier.

« EDF a proposé au gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin. »

A ce jour, alors que 32 réacteurs sur 56 sont à l’arrêt, le plan de fermeture de 12 réacteurs supplémentaires après Fessenheim est toujours d’actualité, tandis que la décision de lancer la construction de 6 EPR est en suspens.

Moyennant quoi, la filière nucléaire est laissée à l’abandon depuis des années, mettant fin aux embauches et à la formation des ingénieurs atomistes et des techniciens du nucléaire. On manque d’ingénieurs, mais aussi de chaudronniers, de mécaniciens, de soudeurs, de tuyauteurs, d’électriciens. Il faut trois ans pour former ces spécialistes du nucléaire.

Et certaines spécialités, soumises aux fortes radiations, ne peuvent intervenir sur les travaux sensibles que sur un temps très court, ce qui exige une main-d’oeuvre abondante.

Si le chantier de Flamanville a pris dix ans de retard, avec un quadruplement des prix, c’est parce que l’Etat a délaissé une filière d’excellence à des fins purement électoralistes, en courtisant les Verts. Le savoir-faire a été perdu. Tout est à reconstruire et il faudra des années pour y parvenir, à condition qu’il y ait la volonté politique, ce qui est loin d’être acquis, tant Macron louvoie sur ce dossier. 

« Macron a anéanti notre indépendance énergétique. C’est lui qui annonçait en 2018 la fermeture de 14 réacteurs nucléaires, dont ceux de Fessenheim dès 2020″, a souligné Eric Ciotti. 

« Aujourd’hui, on organise le rationnement énergétique après avoir planifié la pénurie pour faire plaisir aux écologistes », a quant à lui réagi le chroniqueur Laurent Alexandre.

La France, premier pays exportateur européen d’électricité est devenue cet été importatrice, à des prix d’achat démentiels. Lisez bien ce que dit un analyste financier anglais :

« Si la France avait poursuivi normalement le développement de son secteur nucléaire, elle serait aujourd’hui l’équivalent de l’Arabie saoudite en Europe, grâce à ses exportations d’électricité ».

C’est dire combien la gestion de Macron est criminelle. Nous importons de l’électricité à 625 euros le mégawattheure et la production est au plus bas depuis 30 ans !

Il n’y a rien à attendre d’un président immature, qui voulait liquider notre nucléaire militaire  « qui ne servait à rien », sans comprendre que l’arme atomique assure notre sécurité et notre indépendance, et nous donne un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto.

Il faut vraiment être incompétent et ignare pour sortir une telle énormité. Et ce monsieur est devenu chef des armées !!

Il y a 32 réacteurs arrêtés sur 56, dont 12 pour corrosion. Comble de l’ironie, les deux réacteurs de Fessenheim ne présentaient aucun signe de corrosion.

A contre-courant de l’opinion publique, Macron a délaissé la filière nucléaire alors que les Français se convertissent à l’atome sans état d’âme. Sondage pour le JDD :

75% des sondés se disent favorables au nucléaire et même 53% chez les Verts !!

81% jugent le nucléaire indispensable pour notre indépendance

67% jugent cette énergie bon marché

63% pensent que c’est une énergie d’avenir

71% jugent le nucléaire fiable, mais 62% pensent qu’il peut être dangereux

50% estiment que c’est une énergie propre, alors que le nucléaire n’émet pas de CO2

55% pensent que la fermeture de Fessenheim est une erreur

65% sont favorables à la construction de nouveaux réacteurs

Tous ces chiffres favorables au nucléaire sont en nette augmentation. Il y a fort à parier que la pénurie qui s’annonce et les coupures de courant potentielles à venir, vont redorer le blason de la filière.

Il est donc temps que le pouvoir politique cesse de louvoyer et relance une filière d’excellence qui fit notre force durant des décennies, après le choc pétrolier de 1973.

(source JDD)

Jacques Guillemain

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

En plein chaos racial, les bourgeoises de Nantes font du yoga en plein air

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

++ WEBTUBE : Nantes une ville en pleine décadence à l’image de la France…

J’ai décidé de vous montrer le visage hideux de la bourgeoisie cosmopolite qui tient nos vies entre ses mains.

La fracture cognitive que vous expérimentez vient du fossé que vous percevez entre cette bourgeoisie (souvent féminine), absorbée par elle-même, et ce qui est en train de se passer autour d’elle, qui n’a rien à envier à la chute de l’empire romain.

Chaque semaine, un meurtre, un viol de rue, une fusillade par les hordes de barbares que ces mêmes bourgeoises exigent d’accueillir.

[…]

À Nantes, c’est la bourgeoise de gauche Johanna Rolland qui a pris la ville en 2014.

Les Grecs appelaient cela « Kalos kagathos », « beau et bon ». Le concept est intégral, ce qui est mauvais est également laid.

Il en découle une loi selon laquelle l’anthropologie est un tout unique et qu’un pouvoir est à l’image biologique des méfaits ou des bienfaits qu’il produit.

La dinde Johanna Rolland, avec son air idiot, autosatisfait et suffisant, et sa culotte de cheval, représente parfaitement le sommet de l’art féminin en politique.

[…]

En 2018, toujours sous Johanna Rolland, Nantes a connu ses premières émeutes raciales de grande ampleur, d’une violence inédite, même selon les standards franciliens, lyonnais ou marseillais.

Le plus cocasse était que ces émeutes avaient démarré parce qu’un trafiquant de drogue parisien inconnu à Nantes avait été refroidi par les flics.

En dix ans, la ville a été détruite.

Il y a 20 ans, Nantes faisait racialement figure d’exception pour une ville de cette taille en France. On trouvait bien sûr des allogènes, mais circonscrits à l’ancienne dans une poignée de quartiers.

Aujourd’hui, toutes les races de la terre ont conquis la moindre échoppe de la ville, les tziganes zonent partout, mendient jusque dans les églises, tandis que des kurdes et des turcs qui blanchissent le fric de la dope depuis leur kebab toisent d’un sale air les faces de craie qui osent encore s’aventurer dans les rues.

La prolifération des noirs est effrayante – proprement effrayante. Ici et là, des mélopées d’Afrique ou de la Jamaïque vrombissent au détour d’une ruelle crasseuse, les maliens prêts au génocide dévisagent d’un air totalement haineux le moindre visage pâle.

Les gens qui ont l’air le moins hostile sont encore les nord-africains qui tiennent les supérettes, raï à fond.

(Le raï est de la musique de bordel, au cas vous ne le sauriez pas).

DP

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Au sommet de son art, Macron débarque en baskets et lunettes de branleur aux funérailles d’Élisabeth II

Articles  : Sept. 2022Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

++ WEBTUBE : France premiers pays des ringards, Macron hors concours…. il est trop doué ce type !

Goûts de bounègre.

++ WEBRUBE : Quelle honte et quel goût de chiottes !

Je précise que cette photographie a été prise alors que ce qui est théoriquement le chef de l’État français représente son pays aux funérailles de la reine Élisabeth II.

Les lunettes de kéké portées de traviole le disputent tout de même aux groles d’influenceur algérien.

Après, il y a aussi la vieille décharnée à côté qui croit avoir 27 ans.

Franchement, niveau malaise, on atteint des sommets du cringe.

Merci à DP

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr