J’appartiens à cette génération de salauds qui ont détruit la France

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J’appartiens à cette génération de salauds qui ont détruit la France 

Car si, à titre individuel, beaucoup se sont battus pour préserver le pays des délires mondialistes qui vont tout emporter, au niveau collectif, c’est bien la génération de ceux qui ont tenu le manche jusqu’aux années 2000 qui est responsable du naufrage identitaire et économique de la nation.

Que les générations futures nous pardonnent notre lâcheté, quand la France va se désintégrer comme le Liban.

Je fais partie de cette génération du baby-boom particulièrement égoïste, une génération bénie des dieux qui n’a pas connu la guerre, qui n’a pas connu l’extrême pauvreté, qui n’a pas connu le chômage durant toutes les Trente Glorieuses, qui a connu une croissance de 6 % et une augmentation du niveau de vie sans précédent. La France de la reconstruction et de la modernité, c’était le paradis. Mais nous avons dilapidé cet héritage inestimable légué par de Gaulle. C’est criminel.

Dans les années soixante, tous les métiers étaient ouverts et tout étudiant pouvait changer de voie, certain de trouver un emploi, quel que soit son cursus scolaire, manuel, scientifique, commercial ou littéraire. La France manquait de tout, du manœuvre à l’ingénieur, en passant par les médecins, les enseignants, les commerciaux et tous les métiers manuels, industriels ou agricoles.

Aucun ordinateur ne nous imposait ses propres choix en nous disant que le secteur de nos souhaits était bouché.

Le mot insécurité n’avait pas grande signification puisque la criminalité était cinq fois moindre qu’aujourd’hui. Tout au plus quelques bandes de « blousons noirs » se castagnaient-elles à coups de chaînes de vélo, mais cela n’avait rien à voir avec nos mille agressions gratuites et nos 120 attaques au couteau quotidiennes actuelles. On ne risquait pas sa peau dans la rue et on ne se faisait pas lyncher pour une cigarette ou un regard.

Les commissariats n’étaient pas attaqués avec la bénédiction des ministres de l’Intérieur et de la Justice.

Les mineurs n’étaient pas livrés à eux-mêmes et ne traînaient pas dans les rues à chercher l’incident.

On ne cramait pas 45 000 voitures par an juste pour le plaisir, histoire de provoquer le « bourgeois ».

Les soignants, les enseignants, les pompiers, les chauffeurs de bus étaient respectés et n’allaient pas au travail la boule au ventre, comme c’est le cas pour certains aujourd’hui.

Les femmes circulaient en toute sécurité dans les transports, portant mini-jupe et décolleté sans crainte de se faire traiter de salopes et d’être agressées. La sécurité était la norme contrairement au coupe-gorge actuel.

Je suis de cette génération d’après-guerre qui a vu la France s’enrichir à grande vitesse, en entrant dans la société de consommation, des loisirs et des libertés. 

Ce fut une véritable révolution dans l’équipement des familles, la santé, l’information, les transports, les loisirs et les vacances.

Télévision en noir et blanc, transistor sur les plages, réfrigérateur, lave-linge, voiture, et plus tard le lave-vaisselle. C’est le boom de la consommation des ménages. Finis les Noël de nos grand-parents avec une simple orange sous le sapin. Les gamins sont comblés de jouets. La France est riche, de plus en plus riche.

On part en vacances sur la Nationale 7 et on envahit les plages.

La Nouvelle Vague révolutionne les mentalités, le cinéma nous fait vibrer avec Delon, Belmondo, Bardot et bien d’autres, sans oublier les stars américaines, ces géants d’Hollywood tous disparus.

On chante avec Johnny, Sylvie, Sheila, les Beatles et les Rolling Stones, en écoutant Salut les Copains. On danse le rock et le twist, pendant que nos anciens médusés y voient des danses de singe. Le fossé générationnel est béant entre ceux qui ont vécu la guerre et l’insouciante génération qui suit. Le tourne-disques et le magnétophone chauffent dès la sortie du bahut.

Mais entre croulants et yéyés tout va bien, même si on ne se comprend plus. La France est au top.

L’électro-ménager libère la femme qui fait des études et se lance dans toutes les professions. Certes, les femmes ont toujours travaillé dans les champs et les usines, mais dès 1960, tous les métiers s’ouvrent à elles.

Et que dire de la révolution sexuelle qui libère la femme avec la pilule, pour en faire l’égale des hommes en s’adonnant à l’amour plaisir sans restriction ni angoisse.

C’est cette France-là que nous a léguée de Gaulle. Une France heureuse, riche et prospère, sans violence, sans haine, sans racisme, sans terrorisme islamique.

Et c’est cette France que nous avons liquidée par lâcheté et inconscience, en votant pour ceux-là mêmes qui œuvrent à sa destruction, au nom d’une idéologie mondialiste dévastatrice, sans comprendre que l’islam radical, de son côté, ne veut pas de cette société occidentale décadente et tisse sa toile pour établir sa propre société fidèle au Coran et à lui seul.

Si les races peuvent se mélanger, les cultures ne se mélangent jamais.

Autant dire qu’une France de l’après-guerre, sans racisme, sans violence, sans fous d’Allah, une France paisible, riche et prospère, cela n’existe que dans nos rêves. En quarante ans, nous avons tout détruit et les générations futures nous maudiront jusqu’à la fin des temps. Oui, les baby-boomers, nous sommes bien une génération de salauds.

Certains verront dans mes propos la nostalgie de ma jeunesse. Non, c’est avant tout une immense tristesse, en comparant l’héritage que nos parents nous ont légué avec celui que nous allons livrer à nos descendants. Un saccage historique de la nation. Impardonnable.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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