35 enfants et 16 mères ont été rapatriés de Syrie, ce mardi : qu’en pensent les Français ?

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Articles  : Juil. 2022Juin. 2022 – Mai 2022Avr. 2022 –

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+ Webtube : Cette décision n’a aucun sens. On continue de préparer notre fin en mettant en œuvre tout ce qui pourra dans l’avenir amplifier la vague islamique. La France et l’Europe plus généralement préfère l’Islam et le péril islamique à des solutions intelligentes pour développer notre continent. Chapeau bas mesdames et messieurs les cancres.

Un communiqué du 5 juillet publié par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères nous apprend que 16 mères et 35 enfants, détenus dans des camps du nord-est de la Syrie, ont été rapatriés ce jour en France. « Les mineurs ont été remis aux services chargés de l’aide à l’enfance et feront l’objet d’un suivi médical. Les mères ont été remises aux autorités judiciaires compétentes », rapporte le communiqué. De bien succinctes informations pour qui aimerait connaître un peu plus précisément la prise en charge de ces profils bien particuliers : que vont devenir ces personnes confrontées à la radicalisation, ces enfants qui pour la plupart n’ont connu d’autre mode de vie que la violence ? Qui se chargera de les éduquer, de les loger, de les scolariser ? Contactés par Boulevard Voltaire, le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Intérieur n’ont pas donné suite à nos sollicitations.

Ce n’est pas la première fois que la France décide de rapatrier ces femmes qui ont rejoint Daech, ainsi que leurs enfants. 126 enfants ont ainsi été déjà rapatriés depuis 2016, mais il s’agit cette fois du rapatriement le plus massif depuis la chute du « califat » de Daech en 2019.

Cette décision du gouvernement apparaît d’autant plus surprenante que le Président s’était refusé à avancer en ce sens durant la campagne présidentielle. Le Monde expliquait en effet, le 1er mars 2021, qu’Emmanuel Macron n’était pas disposé à agir tout de suite sur ce « dossier, qu’il juge explosif à l’approche de la campagne présidentielle ». Et pour cause : le quotidien rapporte que, deux ans auparavant, le projet gouvernemental d’un rapatriement massif de ces familles avait fuité dans la presse, suscitant des réactions si hostiles que l’Élysée avait finalement reculé. Un événement corroboré par le sondage Odoxa-Dentsu Consulting du 28 février 2019, pour franceinfo et Le Figaro : 67 % des Français se déclaraient favorables à ce que la France laisse l’Irak et la Syrie s’occuper des enfants de djihadistes français en Syrie et en Irak.

Une fois encore, le Président, peu soucieux de satisfaire des personnes qui l’ont élu, se rend à la vision plus que contestable des professionnels du voilage de face. Ainsi David De Pas, coordonnateur du pôle antiterroriste du tribunal de Paris, expliquait-il dans un entretien donné à l’AFP, en octobre 2019, qu’il fallait absolument « une volonté politique de rapatriement » car, en effet, « la question du rapatriement est un enjeu de sécurité et de justice à long terme ». De son côté, Sandrine Rousseau proposait également un raisonnement brillant, déclarant au micro de BFM TV, le 25 août dernier, que s’« il y a des personnes qui sont dangereuses, qui sont terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux… Donc quelque part, le fait de les avoir en France, ça nous permet aussi de les surveiller. » C’est sûr que vu comme ça…

Fort de ces quelques soutiens de taille, Emmanuel Macron décide une nouvelle fois d’imposer aux Français des situations dont ils ne veulent pas, après les avoir enfumés pendant l’année précédant l’élection présidentielle. Bien loin de s’intéresser aux préoccupations des Français, inquiets au sujet du pouvoir d’achat, de la santé ou encore des retraites, Macron met toute son énergie à les décevoir, à les angoisser davantage, à créer de nouveaux problèmes comme s’il n’y en avait pas suffisamment.

Le lien de confiance entre les Français et leur Président ne cesse de s’effriter, comme le souligne ce sondage Elabe réalisé le 30 juin pour Les Échos : 59 % des Français ne font pas confiance au Président qu’ils viennent pourtant d’élire, après l’avoir déjà ostensiblement désavoué lors des législatives. Ce n’est pas en les trahissant par surprise qu’Emmanuel Macron parviendra à restaurer ce lien… les cinq années qui viennent vont être longues.

Marie-Camille Le Conte, dans Boulevard Voltaire

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