« Cher frère blanc ». Lettre à Pap Ndiaye, à Blanquer, et à ceux qui massacrent l’Education nationale et l’avenir de nos gamins

Spread the love

Articles  : Juil. 2022Juin. 2022 – Mai 2022Avr. 2022 –

Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Je suis un père en colère. Très en colère. Papa notamment d’une petite fille qui termine sa scolarité primaire (fin de CM2) j’ai eu l’occasion de faire un bilan sur son niveau scolaire réel en comparant avec des standards d’il y a seulement 15-20 ans. Parmi les meilleures de sa classe aujourd’hui, il se trouve qu’à la fin de son CM2, elle n’écrit pas correctement, elle fait des fautes d’orthographe, elle ne sait pas ce qu’est une analyse grammaticale, ne connait que quelques mots d’anglais, est très moyenne en mathématiques, et n’est pas capable de situer dans le temps certaines périodes de l’Histoire.

Je ne voudrais pas ici accabler uniquement sa maîtresse. Puisque des exemples de ce type, j’en ai des centaines d’autres, des témoignages de parents, un peu plus conscients que d’autres, et qui mettent le nez dans ce qu’on apprend à leurs enfants. Et qui déchantent, et qui sont révoltés car c’est un véritable massacre, un carnage qui est en train de se produire, et ce sont des générations entières qui sont en train d’être sacrifiées.

Voyez donc cette feuille ci-dessous, extraite d’une leçon d’un cours d’éducation « morale et civique ». Dans une école privée, le catéchisme catholique a été remplacé par le catéchisme antiraciste. Du CE1 au CM2, même tarif, même propagande pour tout le monde. Et qu’importe si vos enfants ne savent pas écrire. Qu’importe si ils ne situent pas l’Allemagne sur une carte d’Europe. Qu’importe si ils ne captent rien en langue anglaise. Qu’importe si ils ne connaissent ni l’histoire de Bretagne, ni l’histoire de France, mais simplement « Comment la République s’est imposée en France » ou « Comment les Français ont obtenu de nouveaux droits ».

L’Education nationale n’est plus une fabrique d’homme et de femmes libres, mais une usine à propagande, un moule pour former des générations de « citoyens soldats de la République ». Nos gamins sont incapables d’appréhender sans faute le monde qui les entoure, mais ils savent déjà ce qu’est le racisme, la tolérance, l’antisémitisme, et qui est Jul ou autre rappeur à la mode. C’est un crime contre la jeunesse, contre son innocence, et contre son avenir qu’ont commis tous les ministres de l’Education nationale qui se sont succédés depuis François Bayrou. C’est un massacre dont devront un jour rendre des comptes tous ceux qui ont laissé pénétrer l’idéologie dans cette institution.

Monsieur Ndiaye, comme Monsieur Blanquer avant vous : la propagande que vous distillez à l’école aujourd’hui, ou que vous laissez distiller, serait presque excusable (car elle peut être fortement atténuée à la maison) si parallèlement nos enfants sortaient de vos écoles de la République avec un niveau scolaire brillant. Ce n’est pas le cas, ce n’est plus le cas. Vous formez des générations de cancres, de futurs esclaves heureux de la liberté, qui ne se rendront même pas compte qu’ils le sont. Le monde entier leur fermera les portes. Chaque secteur professionnel en France commencera à perdre en qualité, en réputation aussi, et la tiers mondisation du pays va s’accélérer de plus belle. Vous en portez la responsabilité, pas nous parents, qui dénonçons cette mascarade, ce crime contre l’enfance et la jeunesse.

Il faut penser à tous ces parents, qui n’ont ni les moyens, ni forcément le temps, de voir dans quel marasme sont plongés actuellement leurs gamins. Ces parents qui ne pouvaient compter que sur l’école de la République pour offrir autre destin que le leur à leurs enfants, et qui, aujourd’hui, sont les premières victimes de ce massacre.

Pour les parents conscients, il n y a pas à tergiverser très longtemps. Il reste encore quelques écoles de la République avec des instituteurs compétents : laissez y vos gamins, mais dites vous bien que la pénurie dans le recrutement fera que bientôt, des semi analphabètes seront chargés d’instruire vos enfants. Mais songez sérieusement aux réseaux d’écoles hors contrat, il y en a sûrement à côté de chez vous.

Cela nécessite d’investir, mais n’est-ce pas le prix à payer pour offrir à ses enfants la liberté ? Songez à l’école à la maison, y compris sous contrôle de l’Education nationale. Vu le niveau actuel, il est impensable qu’un inspecteur, hormis zélé, vienne vous expliquer que le niveau de vos gamins ne serait pas correct.

Nos enfants sont, pour beaucoup d’entre nous, notre raison d’être. Ne pas accepter qu’ils deviennent les esclaves d’une République à l’idéologie mortifère est un réflexe particulièrement sain. Pour eux,  nous devons être prêts à tout, et surtout à ne rien laisser passer. Il en va de leur avenir.

En guise de conclusion, plutôt que le « cher frère blanc » imposé à des gamins du CE1 au CM2, l’Education nationale gagnerait à leur faire apprendre « tu seras un homme, mon fils » de Kipling. La liberté, ou l’esclavage.

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaitre,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Yann Vallerie, dans  Breizh-info.com

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *