L’affaire du Stade de France illustre parfaitement ce qu’est devenu notre pays.

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Articles  : Mai 2022Avr. 2022 – Mar. 2022 – Fev. 2022 –Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Au début, j’ai cru que c’était une « fake news ». N’éprouvant qu’un faible intérêt pour cette discipline comme, d’une façon plus générale, pour celles que je n’ai jamais pratiquées, j’ai regardé sans vraiment les voir les images des reportages sur cet événement.

J’ai donc mis un certain avant de comprendre que l’événement relaté n’était pas le match en lui-même mais ce qui s’était passé après.

Je me souviens avoir été quelque peu surpris, dans les années 90, de l’endroit choisi pour implanter ce stade. Certes, Paris n’est pas très éloigné de Saint-Denis, et construire un tel stade en plein Paris relevait de la gageure. Mais enfin, il y avait d’autres endroits possibles. Même si la proximité de l’aéroport de Roissy pouvait être un plus, la réputation générale du lieu n’était pas celle d’un havre de tranquillité. Le choix initial, qui avait été confirmé, portait sur Melun-Sénart et paraissait judicieux. Mais c’était trop simple, et nos gouvernements ont toujours aimé compliquer les choses.

Que s’est-il vraiment passé ? L’histoire du choix est relatée sur le site « Plaine commune » de l’Office de tourisme du Grand Paris. On y lit, entre autres, cette phrase révélatrice et définitive :

«  Des comités entre politiciens ont été mis en place pour déterminer l’emplacement du stade. Jacques Chirac à l’époque maire de Paris donna l’accord final en s’opposant au projet »

Vous avez bien luLe Maire de Paris a donné son accord en s’opposant au projet.

Pourquoi a-t-on demandé leur avis aux politiciens ? Parce qu’en France nos élites se méfient de tout et de tous, et en particulier du peuple, qui se croit toujours souverain. Mais ce n’est pas la seule analogie, loin de là, présente dans cette affaire. 

J’ai personnellement grandi dans une commune « rouge » de la banlieue parisienne je constate que la situation n’a fait qu’empirer depuis plus d’une cinquantaine d’années. Nos élites politiques ont toujours préféré nier le problème qui, pourtant n’a jamais changé d’énoncé. Pris en étau entre une gauche affichant son anti-racisme en bandoulière et des habitants qui craignaient -à juste titre- d’éventuelles représailles, mais qui les sommaient d’intervenir, les élus de terrain ne pouvaient que constater l’impuissance des uns et la connivence des autres. 

Le choix de l’emplacement, de ce seul point de vue, paraissait hasardeux. Pourtant c’est celui qui a été retenu. Là encore, il est facile de constater que les bandes des cités qui recherchent toujours l’impunité maximum trouvent leur domaine de prédilection dans ces grands rassemblements de foule souvent constitués en grande partie de spectateurs étrangers, plus vulnérables que les nationaux car devant porter sur eux leur argent, leurs billets d’accès, leurs téléphones et leurs pièces d’identité.

Tous les policiers de banlieue le savent, mais leur a-t-on simplement demandé leur avis ? 

Enfin, obliger ces gens à partir à pied sur un trajet relativement long et de nuit pour rejoindre la station de métro devenue la plus proche en raison d’une grève touchant la desserte habituelle a-t-il seulement été évoqué et le risque quantifié ? 

En tous cas, les bandes voisines, elles, ont analysé tout le bénéfice qu’elles allaient tirer de ces carences. Là encore, on s’ingénie, dans notre pays, à découpler savoir et pouvoir. Ceux qui savent ne peuvent pas et ceux qui peuvent ne savent pas. 

Un vieil adage dit « gouverner, c’est prévoir » Apparemment, rien de particulier n’avait été prévu. La procédure habituelle à été appliquée sans discernement, simplement histoire de dire qu’on avait « coché la case » Là encore, le problème n’est pas d’agir bien ou mal mais surtout d’avoir une bonne excuse pour avoir mal fait. 

Et comme l’impunité est une caractéristique élevée au rang de vertu, elle ne se cantonne plus au domaine de la justice, mais trouve de partisans dans les rangs élevés de notre administration et du pouvoir éxécutif. Je suis sûr qu’il en feront, dans cette édifiante affaire, bon usage. 

Jean Goychman

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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2 thoughts on “L’affaire du Stade de France illustre parfaitement ce qu’est devenu notre pays.”

  1. Le désordre, la chienlit, la barbarie sont souhaités voire voulus par les gens en place, on ne cesse de créer un climat d’inquietude, d’insécurité, une psychose, parce qu’un peuple apeuré est bien plus facile à manipuler, que dis-je à soumettre.
    Encore une fois, lisez 1984 de George Orwell…….c’est tout à fait ça ! !

  2. Mais pourquoi pensez vous que le b.rdel provoqué au stade de France pourrait avoir une incidence sur les élections ?
    Macrominus insulte la peuplade habitant ce pays, dit qu’il les emmerde, ne daigne même pas faire campagne, et il est réélu !
    Les bidochons de ce pays commenceront peut être à réagir lorsque leurs frigos seront vides, …. dans quelques mois……

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