Marine a rassuré, Macron a assuré, malheureusement

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On attendait tous quelque chose de cette élection, mais elle n’a pas eu lieu, comme la guerre de Troie selon Giraudoux. C’est son simulacre qui nous a tenus en haleine ces derniers mois. Sauf dans les rêves les plus fous des plus fous de ses opposants, personne n’a jamais cru qu’une majorité de Français allaient renvoyer Foutriquet au Touquet. L’Élysée, c’est bien mieux pour lui. Sans surprise, il a été réélu, avec moins de voix qu’en 2017, certes ; et Marine a été battue – avec plus de voix paradoxalement. Maigre consolation. Marine ne sera pas notre Marianne.

Le macronisme, un portefeuille d’inactifs !

Le résultat était couru d’avance. Même si le front républicain n’est plus ce qu’il était, les castors étaient quand même à leur barrage contre l’extrême droite, les artistocrates à leurs pétitions, les mélenchoniens à leur doute existentiel, les antifas à leur fantôme de la marche sur Rome. Mêmes acteurs, même comédie, même épilogue. Bis repetita placent, disaient les Romains. Macron s’en est souvenu jusque dans la scénographie. Il n’a pas touché à sa playlist de 2017 : l’Hymne à la joie. Il y a cinq ans, Jupiter descendait seul de l’Olympe ; dimanche soir, Jupitérion tenait la main de Brigitte, comme Peter Pan celle de Wendy dans un film rétro des années 80. Moi, DJ, j’aurais choisi Yves Duteil : Prendre une vieille dame par la main. Dans leur couple, c’est Brigitte qui flétrit, pas Emmanuel. Tant il est vrai que Dorian Gray ne vieillit pas, c’est son portrait qui, à l’ombre des regards, subit les outrages de l’âge. L’âge : le meilleur allié du président.

La gérontocratie vaccinale a plébiscité ses ordonnances. Qu’elle se rassure, elle aura toutes ses doses et tous ses rappels cinq ans durant. La France de Macron, c’est la France qui attend sa piqûre. Pas folichon comme perspective. 70 % des plus de 65 ans ont voté pour lui. Macron a inventé une nouvelle classe de produit financier : le portefeuille d’inactifs ! Un comble pour un banquier d’affaires. Les inactifs, c’est de l’or électoral, le fameux or gris. L’assurance-vie du macronisme, qui lui a valu de capter le vote des riches, des diplômés et des immigrés : jusqu’à 85 % du vote musulman, de quoi rendre jaloux Jean-Luc Mélenchon.

Et à la fin, c’est la Bundesbank qui gagne

En 2017, Macron était un hapax ; en 2022, c’est devenu une habitude. Comme l’a rappelé Jean-Paul Brighelli, la politique c’est un peu comme le foot selon Gary Lineker, un sport qui se joue à onze contre onze, où à la fin c’est l’Allemagne qui gagne. La Bundesbank, si on préfère. Ou Ursula von der Leyen. Ou Jacques Delors. Ou Jacques Attali. Ni les uns ni les autres ne sont pourtant majoritaires dans le pays, loin de là, mais aucune majorité n’est jamais parvenu à se cristalliser contre eux, sauf en 2005 avec le « non » au référendum sur le TCE. Notre drame politique vient de l’incapacité à recréer une pareille coalition. C’est ce que Marine a cherché à faire, en vain. Mais une telle coalition est désormais chimérique. À peine 20 % des électeurs de Mélenchon ont fait le choix de Marine au second tour. La gauche a toujours plus pris au sérieux le clivage droite-gauche que nous. Il est chez elle de l’ordre de la barrière des espèces. Philippot qui la croyait poreuse en 2017 en a fait son deuil, pas Marine. S’il y a pourtant quelqu’un qui devrait savoir que les chiens ne font pas des chats, c’est elle.

Le lièvre et la tortue

Au premier tour, elle a mené une campagne du tonnerre, dans les campagnes justement, avec la placidité de Jacques Chirac en 1995. À la fracture sociale, s’ajoutait la fracture territoriale. Du velours pour elle. Elle a serré des mains, tâté du cul des vaches et pris des nouvelles du petit. Elle parlait comme la rédactrice en chef de 60 millions de consommateurs. Quel est le meilleur rapport qualité-prix ? Mon programme, répondait-elle, en sortant sa calculette. Elle était im-per-tur-ba-ble. Et elle était certainement la seule à avoir la certitude d’être sur la bonne ligne. Cela s’est senti. Elle a tracé son bonhomme de chemin comme dans une fable de Jean de La Fontaine. Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. La tortue, c’était elle. Le lièvre, Zemmour. L’histoire ne finit mal que pour le second.

Mais c’est au second tour que celle de Marine s’est arrêtée. Au premier tour, il importait qu’elle rassure. Le second, c’est une autre paire de manches : on ne rassure pas, on assure. Ce qui n’est pas exactement la même chose. Elle a excellé dans un registre, échoué dans l’autre. Le débat, c’était son oral de rattrapage, cinq ans après. Elle l’a planté, n’en déplaise à ses partisans. Macron suffisant, Marine insuffisante. Étonnamment, c’est elle qui était sur la défensive, dans un jeu de rôles inversé : Macron l’a attaquée sur son programme, elle a oublié de l’attaquer sur son bilan. La stratégie de l’évitement, quand on est challenger, c’est la défaite assurée. Point besoin d’avoir lu Sun Tzu pour le savoir. Pour le plaisir, je cite l’auteur de L’Art de la guerre : « L’invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l’attaque. » Sun Tzu, c’est beau comme une frappe chirurgicale.

Nouvel épisode d’OSS 117 : Hénin-Beaumont ne répond plus

Aristote aussi, dans un registre différent. Dommage qu’il n’ait pu assister au débat. Il nous aurait conforté dans notre détestation de Macron. De tous les signes distinctifs qu’Aristote attribue aux très riches, le plus significatif, c’est l’arrogance. Les Grecs appelaient cela l’hubris ; et l’hubris de Macron semble sans limites. Nous avons cinq ans pour la lui faire payer. Mais en attendant, sa morgue ne l’a pas éliminé, au grand dam des marinistes qui imaginaient qu’un Macron avachi et condescendant, les mains croisées, se balançant sur son fauteuil, les sourcils en accent circonflexe, comme dans une parodie d’OSS 117, allait se prendre une claque. Mais dimanche soir ce n’était pas Rio qui ne répondait pas, c’était Hénin-Beaumont.

Marine a porté le populisme à un niveau inégalé en France, mais à la fin pour quoi : échouer loin des portes du pouvoir ? Pouvait-elle seulement gagner ? Le fameux plafond de verre ? Mais le plafond de verre est en acier. On ne va pas le percer à la bienveillance. Elle n’est d’ailleurs plus à l’ordre du jour. Zemmouriens et marinistes ont décidé de s’invectiver en prenant à témoin la terre entière. Un grand classique des extrêmes. J’emploie le terme à dessein. Le propre des extrêmes, de droite comme de gauche, c’est d’avoir un mode de reproduction à la fois complexe et primitif : le scissionnisme congénital. Ou, pour parler le langage de la biologie : la scissiparité, c’est-à-dire la reproduction d’un même organisme qui se scinde à l’infini en autant de groupuscules et de corpuscules irréconciliables. Difficile d’y voir clair à la fin, même au microscope. Le microscope risque de devenir important pour nous : c’est l’échelle de grandeur qui servira à mesurer le poids du RN et de Reconquête ! dans la future Assemblée nationale. On aurait préféré un télescope.

François Bousquet, Revue Éléments

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Barres de fer, battes de baseball : Trois personnes blessées lors d’une bagarre entre jeunes de la cité des Chaillots et forains à Sens. Des coups de feu entendus. (89)

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Trois personnes ont été transportées à l’hôpital après une bagarre en marge de la fête foraine, à Sens, dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 avril 2022. Après l’agression d’un forain, la situation aurait dégénéré à hauteur de la place Jean-Jaurès.

(…) L’Yonne Républicaine

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Europe : L’UE veut faciliter l’immigration de travail provenant du Maroc, de la Tunisie, du Sénégal, du Nigéria et du Pakistan

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La Commission européenne devait présenter, mercredi 27 avril, un projet de directive visant à ­faciliter l’arrivée « de compétences et de talents » en Europe. En clair, favoriser une migration légale de travailleurs et de jeunes pour répondre au défi démographique et pallier le manque de main-d’œuvre dans des secteurs comme la santé, la technologie, la construction ou le transport.

(…)

L’exécutif européen voulait aussi attendre le résultat de la présidentielle française pour ne pas courir le risque d’une instrumentalisation de ces questions par l’extrême droite. Enfin, le constat, fermement appuyé par les fédérations patronales, que plusieurs Etats membres souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre pouvant entraver les politiques de relance a constitué une autre incitation pour l’exécutif européen.

La Commission, qui affirme vouloir présenter « un plan ambitieux et durable », précise toutefois qu’aucun pays membre ne sera forcé de l’appliquer. Pas question d’un nouveau « suicide politique », observe un diplomate en faisant référence au projet de quotas obligatoires de réfugiés à accueillir qu’avait évoqué le collège, dirigé à l’époque par Jean-Claude Juncker. Il avait entraîné une grave crise et créé une césure entre les Etats fondateurs et les pays d’Europe centrale et orientale. Il s’agit bien, cette fois, de respecter la compétence des Etats membres, souligne la Commission. « Chacun décidera et l’Union soutiendra les Etats, sur le plan pratique et opérationnel, à affronter les défis de la démographie et de la migration », insiste-t-on à Bruxelles. En 2021, c’est le Parlement qui l’avait invitée à proposer des mesures visant à harmoniser les conditions d’accueil, à simplifier les procédures et à lutter ­contre le travail clandestin.

(…)

Elle devrait concerner d’abord la Tunisie, le Maroc et l’Egypte, ensuite le Sénégal, le Nigeria, le Pakistan et le Bangladesh. Des pays qui sont déjà liés à l’UE par divers accords dans le domaine de l’immigration, mais qui fournissent également des contingents importants de clandestins. De quoi ­confirmer que le projet vise en priorité à un rééquilibrage de la relation entre les pays concernés et l’Europe, et à une sorte de donnant-donnant : l’Europe offrirait plus d’ouverture à une migration régulée en échange d’un meilleur contrôle de l’immigration illégale. C’était l’un des objectifs du « pacte migratoire » défini par Bruxelles, dont l’adoption se heurte toujours à des difficultés. Sous l’impulsion de la présidence française de l’UE, il a dès lors été convenu entre les Vingt-Sept qu’il fallait privilégier une avancée par étapes, dont cette initiative fait partie.

Il reste à savoir si les pays tiers, qui rechignent souvent à accepter le retour de leurs nationaux privés d’un titre de séjour dans un pays de l’Union, se résoudront à faciliter les réadmissions en échange de mesures pour leurs citoyens les mieux formés. Ceux-ci devraient bénéficier de décisions plus souples en matière de permis de travail, de droits de résidence et de respect des droits fondamentaux. La Commission insiste aussi sur sa volonté de permettre à des jeunes, peut-être moins formés, de voyager et de travailler plus facilement dans l’Union. Et de favoriser également l’accès d’autres à l’entrepreneuriat, notamment dans le secteur-clé des nouvelles technologies. La mobilité de tous au sein de l’espace européen devrait également être rendue plus aisée.

Le Monde

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Comment l’idéologie woke infiltre la société ?

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Comment l’idéologie woke infiltre la société ?

Avec Jean Szlamowicz ), linguiste, Professeur des universités, normalien, agrégé d’anglais et produceur de jazz, Membre fondateur de l’Obervatoire du décolonialisme et Auteur de « Les moutons de la pensée – Nouveaux conformismes idéologiques » aux « éditions du Cerf »

 Breizh-info.com

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Taha Bouhafs : un journaliste sérieux ?

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Adrien Quatennens, député LFI du Nord, n’a manifestement pas bien révisé ses fiches. Quand, sur le plateau de BFM TV, ce 26 avril, Apolline de Malherbe lui demande si Taha Bouhafs sera bien investi par La France insoumise dans le cadre des prochaines élections législatives, il répond, sûr de lui, par l’affirmative. En revanche, cela devient plus cocasse quand elle lui rappelle tout de même qu’il a été condamné pour injures publiques en raison de l’origine, après avoir traité la policière Linda Kebbab d’« Arabe de service ». La réponse est déjà plus hésitante. Quelques instants de confusion plus tard, le député l’assure : « Taha Bouhafs est un journaliste talentueux, qui a été lanceur d’alerte à plusieurs reprises ». Intéressant.

Taha Bouhafs, né en Algérie et arrivé en France à l’âge de quatre ans, s’est fait connaître dans une vidéo où il tentait de rentrer de force dans la faculté de Tolbiac en grève. Empêché par les forces de l’ordre de pénétrer sur les lieux, il se montre virulent en les insultant (« Vous êtes des grosses merdes ») et il scande des « Touche moi pas ! » à un policier qui le repousse.

Bientôt le pultizer…

😂

Avant cela, dans une vidéo datée de 2016, le militant antiraciste s’était affiché dans une manifestation avec la tête de Marine Le Pen brandie au bout d’une pique. L’image circule sur Twitter :

Devenu journaliste dans la chaîne mélenchoniste Le Média, il fera partie des inventeurs de l’histoire de l’étudiant de Tolbiac dans le coma pour cause de bavures policières au printemps 2018. Le Journal du dimanche rapportait alors que « les témoins cités […] avaient en fait menti ».

On continue ? Le 28 septembre dernier, il est condamné pour injure raciste par le tribunal de Paris pour avoir qualifiée d’« Arabe de service » la syndicaliste policière Linda Kebbab. L’affaire est actuellement examinée en appel. Pourquoi l’avait-il injuriée de la sorte ? Car cette dernière avait reproché à Assa Traoré d’avoir importé en France l’affaire George Floyd.

Que signifie un tel choix de la part de Jean-Luc Mélenchon ? Lorsque l’on regarde la carte des résultats du premier tour, on constate que ce sont majoritairement les banlieues fortement islamisées, notamment en Seine-Saint-Denis et dans les quartiers nord de Marseille, qui ont voté majoritairement pour LFI. À Vénissieux, où Jean Luc Mélenchon a obtenu près de 49 % des suffrages au premier tour, Taha Bouhafs a de grandes chances d’être apprécié, y compris avec le passif que nous venons de décrire… De jolies perspectives pour l’avenir de la France, que de voir ce « journaliste talentueux » siéger dans l’Hémicycle.

Matthieu Chevallier dans BV

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Twitter & Musk : l’argent n’a pas d’odeur, mais il a le pouvoir

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Même pas peur ! 24 heures après l’officialisation du rachat de Twitter par Elon Musk, Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, n’a-t-il pas rappelé que la plate-forme de micro-messages devrait se conformer aux nouvelles règles européennes en matière de liberté d’expression ? On attend avec délectation le tweet de réaction d’Elon Musk. Sachant que l’absence de tweet est presque plus humiliante encore que la réponse cinglante.

Si Elon Musk a racheté Twitter, en faisant au passage plier le conseil d’administration de l’entreprise qui, il y a une semaine encore, avait commencé à charger les tubes lance-torpilles, ce n’est pas pour se soumettre, le lendemain, au diktat du wokisme bruxellois. Son projet est à l’opposé complet du politiquement correct. Le serial entrepreneur à succès veut faire de Twitter un forum au sens premier du terme, c’est-à-dire une place publique sur laquelle tout un chacun peut dire ce qu’il veut, sans être inquiété en aucune manière.

Pour y parvenir, Musk va d’abord sortir Twitter de la Bourse. Cela ne signifie pas seulement « avoir les mains plus libres », comme le répètent en boucle les médias mainstream. C’est surtout la possibilité, pour le nouveau patron de l’entreprise, de revoir totalement le modèle économique de Twitter, qui perd de l’argent quasiment depuis ses débuts ! Or, si Twitter perd de l’argent, c’est d’abord parce que l’entreprise est devenue un mastodonte : elle a même embauché 2.000 employés supplémentaires, l’an dernier (+35 % de masse salariale !), employés dont le rôle principal est dévolu… au contrôle du contenu des messages et au bannissement des utilisateurs indésirables, selon les standards de la plate-forme. Des standards highly politically correct, cela va sans dire.

Elon Musk : « La liberté d’expression est le fondement d’une démocratie fonctionnelle »

En recentrant Twitter sur son rôle, sa mission historique, à savoir permettre tout un chacun de s’exprimer sans avoir à craindre d’être censuré ou banni, Elon Musk va lui redonner du sens, ce que Twitter n’avait plus depuis le bannissement du 45e président des États-Unis, Donald J. Trump. Un bannissement incompréhensible, quand on sait que de nombreux islamistes, dont les tweets débordent littéralement de haine, n’ont jamais été vraiment inquiétés. On pourrait aussi ajouter Vladimir Poutine, pour faire bonne mesure.

Demain, sur Twitter version Musk, si un message franchit la ligne rouge, ceux qui auront « intérêt à agir » pourront saisir les tribunaux et demander à un juge d’estimer si l’auteur du message doit être sanctionné, et la plate-forme avec. Exactement comme en matière de délit de presse. Il est absolument inconcevable de confier à une police administrative, qui n’a rien à envier à la police de la pensée d’Orwell, la mission de décider ce qui peut être posté et ce qui ne doit pas l’être.

Par ailleurs, sur Twitter version Musk, on saura aussi comment l’algorithme sélectionne tel message plutôt qu’un autre, afin de le suggérer aux autres utilisateurs et de le rendre populaire, pour faire « le buzz ». Musk promet également de chasser les bots, alias les robots, qui postent et retweetent les messages artificiellement, toujours dans le but de faire le buzz.

Dernière révolution, de taille, que Musk garde dans sa manche : la possibilité de… pouvoir corriger un tweet une fois posté ! Bien évidemment, il n’y avait aucun obstacle technique à l’ajout de cette fonction plébiscitée par les usagers. C’était encore une de ces idées saugrenues des équipes actuelles de Twitter.

On a beau jeu de dénoncer l’emprise de Vladimir Poutine ou de Xi Jinping sur les médias et les réseaux sociaux de leurs pays respectifs, qui sont revenus aux heures les plus sombres du soviétisme. En Occident, même si la restriction de la liberté d’expression est sans commune mesure avec ce qui se passe à l’Est et en Chine, elle est réelle, et désormais quasiment unanimement dénoncée. Il n’y a guère que les sourds, les aveugles et les sots pour ne pas en être conscients (avec tout le respect et l’empathie que j’ai pour les sourds et les aveugles).

Réjouissons-nous donc que des patrons puissants mettent leur argent et leur savoir-faire au service de la liberté d’expression, mais aussi de la création de contre-pouvoirs au cœur du 4e pouvoir, dont les dérives sectaires de ces dernières années ont créé, tant aux États-Unis qu’en Europe, des situations totalement ubuesques et choquantes, pour ne pas dire révoltantes. Et maintenant, qui pour s’attaquer à Facebook ?

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L’image du jour, des ouvriers rattrapent de justesse un chien emporté dans un canal d’irrigation

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La chanson du jour, Runes – Ardour

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Voici un morceau tout en douceur pour vous évader du monde parfois un peu stressant que l’on vit actuellement. La voix d’Ardour est claire et répond admirablement à la musique envoutante qu’il a composé. Ce n’est certes pas “le morceau” de l’année, il n’en reste pas moins que l’on passe un bon moment à son écoute…. Bonne écoute.

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Le Frexit est-il le dernier espoir de la cause nationale ?

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La fin des élections sonne l’heure des comptes. La bataille des visions pour la France fut menée avec des oppositions visibles, et force est de constater que des blocs entiers du pays ne vont plus dans la même direction. Réalisant une campagne Blitzkrieg, Zemmour imposa le sujet du Grand Remplacement. Si Mélenchon lui répliqua avec sa créolisation, Marine Le Pen se concentra, quant à elle, sur le thème de la fracture sociale. Or, n’est-ce pas Macron qui rafla la mise lorsqu’il affirma que ce second tour était un « référendum pour ou contre l’Europe » ? Pendant que chacun représentait une sensibilité particulière du pays, cette question de l’Europe ne demeurait-elle pas la question qui les surplombe toutes, et celle qui peut nous permettre d’engager un combat frontal avec le président sortant ?

Avouons-le : cette élection est encore une défaite. La réélection de Macron nous démontre que le système n’est pas à sous-estimer. Il est une forteresse Vauban sur laquelle nous continuerons, si nous ne changeons pas de stratégie, à nous casser les dents tous les 5 ans. Or le temps presse, ce nouveau mandat accélérera la longue chute de notre nation par la déconstruction de notre culture, la submersion migratoire, la vente à la découpe de nos instruments de souveraineté et la continuation des séparatismes religieux, sociaux et régionaux. Sûrement est-il temps, malgré des clivages internes, que la grande famille du camp national se reparle car il y a péril en la demeure.

L’échec de la ligne « choc des civilisations »

Zemmour, avec son projet d’union des droites, se présenta comme le champion dextrogyre de l’opposition horizontale droite/gauche. Or, comme disait Marcel Gauchet dans le dernier Éléments, si cette opposition garde son pouvoir d’identification, elle ne peut plus être « la force de mobilisation collective » d’antan. Avec ses 7 %, Zemmour retrouve l’électorat de Philippe de Villiers. Il rencontre aussi une constante de l’histoire moderne de la France : la trahison des bourgeoisies de droite soi-disant patriotes.

Ce qui a plombé Reconquête!, c’est son incompréhension de la chose sociale et populaire. Obnubilé par ces « périls » que sont l’islam et l’immigration, cette monomanie les poussa dans des déclarations revanchardes contre ces classes populaires « ignorantes ». Mais comme David L’Épée l’a démontré, il fallait s’attendre à de pareils résultats avec une ligne économiquement libérale, pro-européenne et ouverte à l’économie de marché. L’insécurité culturelle et physique c’est important, mais la peur de l’insécurité financière prédomine chez les habitants du périurbain. Qu’on le veuille ou non, la racaille et l’immigration ne sont pour rien dans la crise des Gilets jaunes, du problème sanitaire, de la désindustrialisation et de l’abandon de la France périphérique.

Le plafond de verre de la question sociale

Si Zemmour fut le candidat de la défense de la civilisationMarine Le Pen se présenta comme Déesse mère du peuple des exclus, des déclassées et de la France périphérique. Elle incarna, de manière verticale, la Valkyrie du care et la protectrice du bloc populaire contre le bloc élitaire. À la stratégie du Grand Remplacement, elle préféra celle du Grand Déclassement.

Si elle se fit la championne de la question sociale, cela se fit aux dépens de la question du bien commun. Patrick Buisson, dans un article du Point, nous fait remarquer que le lepénisme n’est même plus un populisme, mais seulement une marque qui a « évacué » le tricolore. Sa candidature fut impolitique puisqu’elle abandonna toute ferveur patriotique pour s’enfermer dans une candidature « gestionnaire ».

La formation du bloc anti-France

Représentatif des intentions de vote au second tour, l’un des clivages de cette élection est celui des actifs et des non-actifs formant, selon Emmanuel Todd, le « cauchemar gérontocratique de la France ». Si nous brocardons régulièrement la génération emblématique de cette population « nuisible et parasite » – les boomers –, ces derniers ne représentent pourtant que le gros de la troupe d’une alliance regroupant les retraités, les rentiers, les bourgeois urbains et les populations d’origine immigrée. C’est le camp qui représente, aujourd’hui, le parti de l’Anti-France puisqu’il protège cette République du Centre qui trust le pouvoir depuis 50 ans. Ce bloc, nous pourrions le décrire comme l’alliance objective entre les habitants cosmopolites des centres-villes et le lumpenprolétariat ethnico-religieux des banlieues.

Cette « tenaille Terra Nova », voilà l’ennemi – comme disait Gambetta – du bloc national. Zemmour et Le Pen se dispersèrent en attaquant, chacun de leur côté, ces deux ennemis en réalité alliés et unis. C’est une mythologie nouvelle qu’il nous faudrait pour le combattre. Et cette dernière est prête ! Formant les têtes de l’Hydre anti-France, nous avons déjà nos nouveaux États confédérés (Maurras) avec les Déconstructeurs (wokes, indigénistes, décoloniaux), les Européistes (mondialistes), les Centristes et les Islamistes. Et nous avons, par là même, nos instrus tout désignés à mettre dehors, à renverser et à neutraliser que sont les islamistes, les élites actuelles et les boomers.

Cette doctrine s’élaborerait selon une dimension horizontale en étant nationaliste, verticale en étant populaire, spatiale en étant rurale, et temporelle en étant générationnelle. Si Marine Le Pen se bat pour les Français et Zemmour la France, le mythe politique de la cause nationale incarnerait ce but de guerre commun. Il serait très simple à définir : continuation de la France ou dissolution de celle-ci dans l’Europe de Bruxelles. C’est la question que Macron nous posa pendant l’entre-deux-tours. Or, avoir un mythe politique c’est bien, mais avoir un « objet politique » mobilisateur c’est mieux.

Le salut par le Frexit

Quelle est la dernière victoire électorale du camp national ? Le vote de 2005. Notre erreur est de n’avoir jamais capitalisé sur cette victoire. Ce coup d’éclat aurait dû se faire la rampe de lancement d’une reconquête – avant l’heure – du pouvoir par notre camp. Au lieu de cela : rien. Et même pire, car nous accepterons, trois ans plus tard, l’acte de trahison fomenté par Sarkozy avec l’adoption sans référendum du traité de Lisbonne.

Machiavel, dans le Prince, écrivait : « Vous devez donc savoir qu’il y a deux manières de combattre : l’une avec les lois, l’autre avec la force ; la première est propre à l’homme, la seconde est celle des bêtes ; mais comme la première, très souvent, ne suffit pas, il convient de recourir à la seconde. Aussi est-il nécessaire à un prince de savoir bien user de la bête et de l’homme. » Vu que la voie royale – les élections présidentielles – est bouchée par un système invincible, il nous reste comme solutions de prendre les armes ou de forcer le référendum du Frexit. Si la première semble compromise car personne ne voit une Marche sur Rome se profiler, seule la seconde pourrait paraître plausible.

Le Frexit est le dernier « objet politique » qui pourrait faire converger ces trois mouvements évoluant parallèlement. Chacune de ces parties – l’identité, urbains contre ruraux, le pouvoir d’achat, l’opposition générationnelle – serait contenue dans ce tout que représenterait le Frexit. De plus, il placerait directement l’opposition politique à une hauteur qui mobiliserait tout le pays, et notamment cette population qui nous fait tant défaut que sont les abstentionnistes.

Pour faire sortir les abstentionnistes, il faut une question politique qui mette en jeu, non plus une réforme, mais bien une révolution renversant ce système. La « baleine abstentionniste », qui se renforce d’élection en élection, constitue ce monstre invisible dont tout le monde craint la remontée en surface. Notre devoir est de nous faire les capitaines Achab qui harponneraient, sous pavillon tricolore, ce Moby Dick incarnant cette force capable de s’opposer au Léviathan qu’est le système actuel. Le Frexit ne serait pas une bataille ordinaire mais bien une gigantomachie politique ; car pour combattre un monstre, il faut lui opposer un autre monstre. Seule la question du Frexit pourrait nous permettre d’éveiller pareille créature politique.

Souveraineté et identité : même combat

Un constat est à faire : l’enquête Eurobaromètre nous indique que les Français comptent parmi les plus pessimistes quant à l’avenir de l’UE, et, selon un sondage IFOP-Opinion du 15 février 2022, ces derniers seraient favorables à plus de 63 % à l’organisation d’un référendum sur l’appartenance de la France à l’UE.

Ce constat nous oblige, souverainistes et identitaires, à un accord pour les prochaines années. Nous n’avons pas le droit de continuer notre guerre interne pendant que les ennemis de la France avancent à grands pas. Oui il faut conserver une majorité ethnoculturelle pour la France, mais pour cela, nous devons obligatoirement retrouver une indépendance que nous n’avons plus. Bismarck ne disait-il pas qu’« aucune grande nation ne pourra être amenée à sacrifier sa propre existence sur l’autel de la fidélité aux traités » ? Or, trahir les traités revient à sortir de l’UE, car comme Juncker l’a si bien dit : « Il ne peut y avoir de choix démocratique face aux traités européens. »

C’est contre cette dépendance que nous devons organiser un mouvement national. Nous avons une mythologie, des ennemis désignés et un objet politique ; en clair, nous avons tout pour impulser une dynamique qui pourrait nous faire remporter – enfin ! – une victoire décisive sur le système. Si nous faisons naître au sein du peuple ce sentiment de l’occupation (par une élite traîtresse, des institutions étrangères et des populations colonisatrices), alors nous parviendrons à le faire entrer dans une perspective de radicalité et de résistance. À vous, Messieurs les cadres souverainistes et identitaires, de vous entendre…

Rodolphe Cart, dans la revue Eléments

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Lycée autogéré de Paris : « La voix d’un élève et la voix d’un prof, en fait, elle est égale »

Articles  : Avr. 2022 – Mar. 2022 – Fev. 2022 – Jan. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

On croirait un championnat de coiffures psychédéliques dans une friche industrielle squattée et entièrement taguée, mais non, nous sommes au lycée autogéré de Paris. Et c’est Brut – le média pour djeuns sur lequel Macron avait pirouetté sur les « violences policières » en 2020 – qui vient de promener sa caméra dans les locaux. Jeunes de tous les genres sont sur des chaises, ou assis en tailleur sur la table, ou les pieds dessus.

Un être humain dans l’adolescence – peut-être en transition, puisque d’allure plutôt masculine mais prénommé(e ?) Margot – nous fait les honneurs des lieux, qui abritent 240 élèves et un seul employé administratif (pour les inscriptions au bac, parce qu’apparemment, c’est très difficile !).

Tout le reste se négocie en salle d’A.G. ou en plus petites commissions, comme celles de la cuisine ou de l’entretien, cette dernière assez peu motivante, à en juger par l’état des lieux. Ici sont rassemblés, aux dires d’une enseignante, ceux qui « refusent leur orientation scolaire et veulent un bac général, ceux qui veulent un autre rapport au monde adulte, ceux qui sont là par engagement politique… » La fréquentation est libre : aucune sanction pour les retards ou les absences, on assiste seulement à ce qu’on veut, « façon de se responsabiliser, de ne plus subir sa scolarité, d’être à l’initiative des enseignements qu’il choisit ».

De ce fait, les enseignants rivalisent d’ingéniosité pour rendre leurs cours attrayants, marketing où le ludique tient évidemment la corde. Le théorème de Thalès ou La Princesse de Clèves en rap, pas facile, mais finalement, quelques heures dans une salle d’escape game seront démocratiquement approuvées.

Une après-midi par semaine est consacrée à la réalisation d’un « projet ». Celui de Margot, par exemple, une « marche utopique », randonnée dans des « lieux alternatifs » comme une éco-ferme, mais aussi sur des « des lieux de lutte »… Probablement pas gréco-romaine, alors autant dire une formation de zadiste.

D’un stage, une professeure a rapporté des flyers sur « tout ce qui est sexisme, agressions sexuelles et tout ça. On est en train de les trier, voir ce qui est intéressant pour nous. » Sage précaution, parce qu’on soupçonne que la liberté doit régner aussi dans d’autres domaines.

Taux de réussite au bac 40 %, une belle remontée par rapport à 2012 où on était à 29 % !

Plusieurs autres pépites éducatives d’État de ce genre existent. Elles ont ouvert un an après l’élection de Mitterrand à l’initiative de feu Gabriel Cohn-Bendit, suite à sa « lettre au camarade Ministre » d’alors Alain Savary, et elle prospèrent toujours…

Extrayons un des 1.789 commentaires postés sur YouTube : « J’ai un cousin qui est allé là-bas, il souffrait de TDAH [trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, NDLR] et ses parents se sont dit que ça serait peut-être mieux vu qu’il y avait un rapport à l’autorité différent. Bon bah aujourd’hui il est en prison… »

Richard Hanlet dans BV

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