Poutine ne voulait que le Donbass, il aura finalement la Novorossia

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Voici la future carte qui pourrait bien émerger dans quelques mois, à l’issue de cette guerre en Ukraine, que Zelensky et ses alliés occidentaux s’acharnent à intensifier, en pure perte, mais pour le plus grand malheur du peuple ukrainien.

L’Ukraine n’échappera pas à la partition, cette certitude est gravée dans le marbre depuis le 24 février 2022.

Au 24 février 2022, Poutine réclamait la reconnaissance de la Crimée russe, l’indépendance du Donbass et la neutralité de l’Ukraine, afin de garantir la sécurité du peuple russe face à l’Otan.

Mais Biden ayant vu dans cette légitime offensive russe, une belle occasion d’affaiblir la Russie à jamais, a encouragé le naïf et corrompu pitre Zelensky, à poursuivre cette guerre inutile avec le soutien de l’Otan.  Très mauvaise pioche !

Car on voit le résultat pour l’Ukraine de cette obstination insensée à vouloir résister. Zelensky, qui vient d’obtenir la nationalité anglaise, finira par abandonner son peuple et son armée vaincue, laissant derrière lui un spectacle de désolation et un pays amputé des zones les plus riches et les plus vitales de son économie.

David qui abat Goliath, c’est beau dans la Bible, mais ça n’existe pas dans le monde réel.

Au 24 mars 2022, le tarif a changé. Ce que veut désormais Poutine, c’est avaler tout l’est et le sud de l’Ukraine jusqu’à la Transnistrie, comme le montre la carte de la Novorossia.

L’Ukraine et la Moldavie antirusses seront amputées, comme le fut la petite Serbie, agressée par l’Otan en 1999 et dépecée en 2008. La Serbie qui ne menaçait personne, tandis que l’Ukraine souhaitant intégrer l’Otan, est un danger existentiel pour la Russie.

Les sanctions occidentales se retournent contre l’Europe, totalement dépourvue de matières premières et largement dépendante du gaz russe. Quant aux armements livrés à Kiev, beaucoup finissent sous les bombes russes ou bien sont saisis dans les entrepôts tombés aux mains des soldats de Poutine.

La Russie n’est pas encore à genoux et les illuminés qui rêvent de voir l’ours russe demander grâce et retourner dans sa tanière de Sibérie, vont tomber de très haut dans les semaines qui viennent.

C’est l’armée ukrainienne qui recule de jour en jour, qui manque de munitions et qui voit ses effectifs fondre comme neige au soleil, suite aux pertes sur le terrain et aux redditions innombrables.

C’est folie de clamer que la Russie s’affaiblit, qu’elle a perdu 30 % de ses soldats, qu’elle n’a pas la maîtrise du ciel ou que ses équipements et munitions s’épuisent. Avec de tels chiffres, l’armée russe serait tout simplement inapte au combat, ce qui n’est pas le cas.

Il est hypocrite de flatter sans arrêt Zelensky et de transformer en grande victoire ukrainienne, la décision de Poutine de ne pas se lancer dans une guerre urbaine à Kiev. Auréoler l’armée ukrainienne qui a tout subi depuis deux mois est tout simplement criminel. Zelensky conduit son armée au tombeau.

J’invite tous nos stratèges étoilés, véritables cartomanciennes qui annoncent l’inéluctable défaite de Poutine, à relire quelques chiffres de la « Grande Guerre patriotique » menée par la Russie et à mesurer l’effort de guerre du peuple russe quand la patrie est menacée.

Si Hitler a englouti 80 % de son armée dans les steppes russes, c’est parce que l’effort industriel russe a été gigantesque entre 1941 et 1945.

Des la fin de 1942, alors que les Allemands occupaient 30 % du territoire, Staline a déplacé plus de 1500 usines vers l’Oural et la Sibérie, les mettant à l’abri des bombardements ennemis. Ce qui a permis de supplanter la production de l’Allemagne nazie.

De fait, la production annuelle de matériel militaire de l’Union soviétique n’a cessé de croître entre 1940 et 1945, passant :

De 8 000 avions de combat en 1940 à 40 000 en 1944.

De 2 800 blindés en 1940 à 30 000 en 1944

De 41 000 canons en 1940 à  122 000 en 1944

Par conséquent, n’en déplaise à nos stratèges des plateaux TV, je vois mal Poutine rester les bras croisés en regardant tristement ses stocks de munitions diminuer. En temps de guerre, une industrie de l’armement ça tourne à plein régime jour et nuit.

Contrairement aux grandes gueules occidentales, qui ne cessent de vociférer et d’insulter Poutine, celui-ci parle peu, mais les braillards seraient bien avisés de l’écouter. Le tsar de Russie ne parle jamais pour ne rien dire. Ce n’est ni Biden, ni Macron, ni Zelensky.

https://francais.cgtn.com/n/BfJIA-BAA-HAA/FfeGcA/index.html

Sur le gaz russe payé en roubles, l’UE, qui croyait à un coup de bluff et se disait unie, a vite déchanté. C’est paiement en roubles ou plus de gaz. C’est pourtant simple à comprendre. Polonais et Bulgares l’ont enfin compris à leurs dépens.

Pour ce qui est de l’escalade militaire voulue par Biden, il en sera de même. Poutine ne menace pas, il informe les va-t-en-guerre de l’Otan qu’il y a des lignes rouges à ne pas dépasser.

Et si 90 % des Russes soutiennent jusqu’au bout Poutine et leurs soldats, je ne suis pas certain que 90 % des Français soient prêts à prendre quelques missiles hypersoniques à charge conventionnelle sur la tête, en guise d’avertissement, pour les beaux yeux des Ukrainiennes.

Encore une fois, l’Ukraine n’étant pas dans l’Otan, cette guerre n’est pas la nôtre, cessons de jouer les supplétifs de Biden et des faucons du Pentagone.

J’ajoute que contrairement au lavage de cerveau des médias français, les Ukrainiens de l’Est, que la TV ne nous montre jamais, n’ont qu’une crainte : que les Russes repartent après les avoir libérés.

Thomas Röper : les ukrainiens de l’Est ont peur que les Russes repartent

En attendant, je vous invite à visionner le bulletin 80 de Xavier Moreau, qui fait le point sur la situation sur le front, ainsi que les briefings du ministère de la Défense russe. Les armées russe et séparatistes progressent lentement mais surement. 

https://siteveillestrategique.blogspot.com/2022/04/briefing-matinal-du-ministere-de-la_29.html

https://siteveillestrategique.blogspot.com/2022/04/briefing-du-soir-du-ministere-de-la_28.html

Visitez aussi le blog de Boris Karpov sur Telegram, pour suivre l’actualité en temps réel.

Plus la guerre va durer, au bénéfice de Poutine, et plus les généraux de plateaux TV vont se faire discrets. 

La sagesse eut été de ramener Biden et Zelensky à la raison pour le bien du peuple ukrainien, qui va payer le prix fort et compter ses morts, quand le « nouveau Churchill » se sera réfugié en Angleterre, après avoir entrainé son pays dans la tombe.

Quant à Biden, qui n’a plus toute sa tête, il retournera tranquillement dans sa résidence de Rehoboth Beach, dans le Delaware, se souciant de l’Ukraine comme de sa dernière chemise.

Zelensky et ses « alliés européens de circonstance », n’auront été que des marionnettes, sur l’échiquier mondial qui oppose encore et toujours Washington à Moscou.

Il faut être un idiot comme Macron, pour ne pas comprendre que cette guerre va nous ruiner encore davantage et provoquer des désordres monétaires dévastateurs pour un pays qui a déjà 3000 milliards de dettes.

Qu’en pense l’irresponsable Bruno Le Maire, qui proclame la guerre économique et financière totale contre Moscou ?

Quand on a surendetté la France de 600 milliards d’euros supplémentaires, soit l’équivalent des réserves de change de la Banque de Russie, on rase le murs, on ne fait pas le mariole à la télévision.

Ce nul en maths, qui ne connaissait même pas la surface d’un hectare quand il était ministre de l’agriculture, devrait savoir que la Russie, c’est 20 % des stocks mondiaux de toutes les matières premières de la planète, dont les métaux rares de l’industrie du futur.

Quand toutes les monnaies seront indexées sur les matières premières, le rouble vaudra de l’or et l’euro ne vaudra rien.

Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque

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