Jordan Bardella : “Jean-Luc Mélenchon veut submerger mon pays et régulariser tous les clandestins. Je ne vais pas voter pour quelqu’un qui pourrait, demain, mettre des ministres islamistes au gouvernement”

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Grand rassemblement du Trocadéro pour Eric Zemmour.

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Laissez tomber ce que vous êtes entrain de faire et écouter son grand meeting à 15 jours de l’élection présidentielle

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Guerre russo-ukrainienne à J+26 : Le méridien 29 une ligne stratégique

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Le méridien 29 (qui passe à l’ouest de Kiev et d’Odessa) s’affirme comme la ligne stratégique au-delà de laquelle les Russes se contentent de tirer des salves de leurs missiles de croisière Kalibr. Spécialiste militaire d’« Éléments » Laurent Schang suit au jour le jour le conflit.

19 mars (J+23)

– Toutes les opérations sont stoppées sauf sur le front prioritaire du Donbass. Composée d’unités conventionnelles et paramilitaires, l’Armée ukrainienne du Donbass est numériquement la plus importante et la mieux armée (en prévision de sa propre attaque contre les républiques de Donetsk et de Louhansk, jugée imminente par Moscou le 24 février ?).

– Actions surtout sur la ligne Izioum-Severodonetsk et autour de Marioupol.

– Le méridien 29 (qui passe à l’ouest de Kiev et d’Odessa) s’affirme comme la ligne stratégique au-delà de laquelle les Russes se contentent de tirer des salves de leurs missiles de croisière Kalibr (à valeur stratégique car ciblage en profondeur) : destruction du potentiel militaire ukrainien (convois internationaux y compris) + intimidation des forces otaniennes massées aux frontières occidentales de l’Ukraine.

– Poursuite des bombardements sur les villes partiellement ou totalement assiégées et sur la ligne Mykolaïv-Kherson (flotte de la mer Noire).

– Frappes aériennes ciblées sur les sites militaires de Lviv, à l’ouest du 29e méridien.

– Signe de craquements dans la défense de Tchernihiv (front NE) mais les Ukrainiens maintiennent leur pression par une tactique de harcèlement efficace sur les liaisons terrestres. Intensification de l’usage de drones armés : l’avantage est aux Ukrainiens, qui utilisent à bon escient les informations en temps réel que leur fournissent les nouvelles technologies civiles (téléphonie mobile sécurisée, drones commerciaux, géolocalisation), avec l’appui des analystes occidentaux.

20 mars (J+24)

– Nouveaux tirs de missiles effectués par la flotte de la mer Noire sur la ligne Mykolaïv-Kherson. Pas de préparation visible d’un débarquement amphibie sur la côte. Peu probable sans jonction avec les forces terrestres, à l’arrêt dans ce secteur depuis plusieurs jours.

– Un 5e général russe tué ? Le nom d’A. Mordichev, commandant la 8e Armée, est cité. 3 colonels auraient également été tués, selon les communicants ukrainiens, dans les 24 dernières heures.

– Les forces russes continuent de s’établir durablement autour de Kiev (retranchements en dur, positions d’artillerie lourde, champs de mines). Volonté manifeste d’épuiser les ressources psychologiques et matérielles de l’ennemi plutôt que de l’affronter sur son terrain.

– Kharkiv toujours sous les coups de l’artillerie russe ; situation analogue à celle de Kiev.

– Pas de grande avancée sur les autres fronts mais poursuite de la tactique du grignotage. Plusieurs contre-attaques ukrainiennes enrayées.

21 mars (J+25)

– Aucun mouvement de troupes signalé. La dernière offensive coordonnée remonte au 4 mars. Depuis, combats localisés, sans souci de synchronisation apparent. Implantation plus que recherche de l’exploitation.

– Violents combats sur les fronts est (Izioum où l’attaque de deux brigades parachutistes ukrainiennes a permis de repousser, au prix lourd, 1 régiment blindé russe) et SE.

– La prise de Marioupol n’est plus qu’une question de jours.

– Emploi très médiatisé de missiles hypersoniques Kinžal (1 tir sur Deliatyn le 18, 1 tir sur Mykolaïv le 20), destinés autant sinon plus à frapper les esprits occidentaux (le Kinžal est porteur d’ogive conventionnelle et nucléaire) que des cibles à forte valeur tactique.

22 mars (J+26)

– Invasion au point mort, conquête échouée : beaucoup d’optimisme chez les commentateurs occidentaux, que ne semblent émouvoir ni la supériorité matérielle et aérienne, ni surtout la puissance de feu écrasante de l’armée russe (qui n’a pas encore déployé toute l’étendue de ses moyens).

– Se dirige-t-on vers un enlisement du conflit ? La stratégie du siège, tôt adoptée (quand il fut acquis que le gouvernement ukrainien ne céderait pas), donne l’avantage militaire aux Russes. Pas celui de l’image, mais Moscou savait ne pas pouvoir gagner cette bataille. « Le format actuel est le seul possible » (discours télévisé de V. Poutine du 18 mars)

Guerre russo-ukrainienne : suivre la situation militaire (23 février – 6 mars)

Guerre russo-ukrainienne à J+13 : la pression s’accentue sur Kiev (7 mars – 8 mars)

Guerre russo-ukrainienne à J+15 : l’assaut de Kiev et contre-attaques (9 mars – 10 mars)

Guerre russo-ukrainienne à J+19 : l’armée russe maintient sa pression sur tous les fronts (11 mars – 14 mars)

Guerre russo-ukrainienne à J+22 : les forces russes continuent d’avancer au ralenti (15 mars – 18 mars)

Sources : dailymail.com, Institute for the Study of War, lavoiedelepee.blogspot.com, southfront.org, @war_mapper, oryxspioenkop.com, Ministère des Armées, Sim Tack, lecourrierdesstrateges.fr, mars-attaque.blogspot.com

Photo : 20 mars 2022. Bâtiment résidentiel endommagé par des débris tombés après l’attaque de la roquette russe sur Kiev. La police étudie des fragments d’un obus qui a endommagé un immeuble d’habitation.

Merci à la Revue Éléments

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McKinsey n’a pas payé d’impôts depuis 10 ans en France : le Sénat saisit la justice pour faux témoignage

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Deux mois après l’audition de Karim Tadjeddine, directeur associé de McKinsey, qui affirmait sous serment que sa société payait ses impôts, le Sénat saisit enfin la Justice. En effet, grâce un système d’optimisation fiscale — une escroquerie « légale » — le cabinet n’a pas payé d’impôts depuis au moins dix ans.

C’est dans les archives du ministère de l’Économie et des Finances, qui détenait les pièces prouvant l’arnaque, que sont allés à deux reprises fouiller les sénateurs. Leur enquête atteste que le cabinet McKinsey n’a pas payé d’impôts sur les sociétés en France depuis au moins 10 ans. McKinsey avait réalisé un chiffre d’affaires de 329 millions d’euros en France en 2020, dont environ 5 % dans le secteur public. Le mécanisme utilisé par McKinsey est celui des prix de transfert qui permet à une maison mère (domiciliée au Delaware, paradis fiscal bien connu) de refacturer à ses filiales des frais pour arriver à un résultat négatif. « Cette pratique est prévue, mais la question est de savoir si elle est validée par l’administration fiscale. » Le procès de McKinsey sera à la fois celui de l’optimisation fiscale et de l’administration fiscale. On peut également entrevoir la collusion entre un président dont la campagne a été gérée par McKinsey et ses décisions politico-commerciales toujours en faveur de Pfizer.

Par un communiqué du 25 mars 2022, le Sénat annonce avoir déposé plainte contre M. Karim Tadjeddine, directeur associé de McKinsey, pour suspicion de faux témoignage, sous serment, devant la Commission d’enquête sur « l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques » en application de l’article 40 du Code de procédure pénale.

Le 18 janvier 2022, un directeur associé du cabinet McKinsey a déclaré sous serment devant la commission d’enquête sénatoriale : « Je le dis très nettement : nous payons l’impôt sur les sociétés en France et l’ensemble des salaires sont dans une société de droit français qui paie ses impôts en France ».

Les faux témoignages devant une commission d’enquête, aussi appelés « parjures », sont passibles de sanctions pénales, prévues par l’ordonnance du 17 novembre 1958 sur le fonctionnement des assemblées parlementaires. Dans le respect de la séparation des pouvoirs, il appartient désormais à la justice de statuer sur ce signalement du Sénat.

La gestion de la stratégie vaccinale a été confiée à McKinsey et la loi relative à la gestion de la crise sanitaire jugée conforme à la constitution par le Conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius, père de Victor Fabius, directeur associé de McKinsey… Emmanuel Macron a été élu grâce à McKinsey (voir notre article), ses décisions en faveur de Pfizer ont été gérées par ce même cabinet responsable de la campagne publicitaire de Pfizer en faveur des opiacés (500 000 morts aux États-Unis). On peut donc douter de la rapidité de sa Justice à statuer dans ce qui est devenu « l’affaire McKinsey »…

Le Média en 4-4-2.

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Cannabis : ce que les candidats à l’élection présidentielle (et pas qu’eux…) doivent savoir

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Éric Zemmour a braqué les projecteurs, cette semaine, sur les consommateurs et trafiquants de crack, mais la drogue la plus consommée en France reste le cannabis. Ce que redoutait la loi de 1970 prohibant le cannabis s’est produit, tandis que d’autres méfaits inattendus et graves sont apparus ; cette loi n’a donc rien d’obsolète, au moins dans son esprit ; elle doit enfin être mise en œuvre. La présidentielle fournit l’occasion d’en débattre.

Si cette loi n’a pas empêché l’extension du « péril cannabique », c’est parce qu’elle n’a été ni enseignée, ni expliquée, ni justifiée et, tout simplement, pas appliquée. La dissuasion ne peut se limiter à des sanctions, surtout lorsqu’elles ne sont pas prononcées.

La toxicité physique du cannabis l’emporte sur celle du tabac, pour le corps (goudrons cancérigènes, oxyde de carbone affectant l’appareil cardio-vasculaire avec infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux) mais, bien plus encore, pour le psychisme (ivresse, dangerosité, anxiété, dépression, incapacitation cognitive avec « crétinisation », démotivation, troubles psychotiques dont la redoutable schizophrénie, escalade vers d’autres drogues…). Ses méfaits sont intensifiés par la teneur en tétrahydrocannabinol (THC) des produits en circulation (multipliée par 6,5 en 30 ans), par de nouveaux modes de consommation qui accroissent sa cession à l’organisme, par un âge d’expérimentation de la drogue de plus en plus précoce (désormais dès le collège) et par l’apparition de nouveaux cannabinoïdes de synthèse à la puissance décuplée.

La France n’a pas perdu son combat contre le cannabis, puisqu’elle ne l’a pas livré ! Depuis un demi-siècle, elle s’est complu dans l’indifférence, l’ignorance, la complaisance, laissant les mains libres aux tenants de la reddition. L’Éducation nationale et autres éducateurs absents, des politiciens démagogues annonçant régulièrement l’imminence de sa légalisation, une justice absolvant les contrevenants, un corps médical démobilisé, des addictologues/idéologues à contre-emploi, des lobbies capitalistes à l’affût de juteuses royalties, des médias intoxiqués… sont à l’origine de cette étrange défaite qui fait des Français les tout premiers consommateurs de cette drogue en Europe.

Des arguments fallacieux, répétés sur un mode « psittacique », visent à anesthésier la réflexion. On entend, par exemple : « si cette drogue peut être dangereuse, ce n’est pas chez tous » ; « la prohibition empêche la prévention » ; « la légalisation générerait des taxes que l’on pourrait consacrer à la prévention » ; « l’interdiction est une incitation à la consommation » ; « la légalisation ramènerait la paix dans les cités Far-West »… Aucune de ces arguties ne résiste à une analyse un tant soit peu sérieuse.

On entend aussi « légalisons vite, pour ne pas être les derniers à le faire », comme si une course de vitesse (pour foncer dans le mur) était engagée. Prenons le temps d’analyser les conséquences de ces expérimentateurs impatients, d’autant que les informations déjà disponibles sont inquiétantes et que des décisions hâtives seraient irréversibles.

Si chacun doit pouvoir se croire maître de son projet de vie, libre de choisir entre tenter de prospérer ou au contraire de s’annihiler, il n’a pas le droit, par sa consommation de cannabis/THC, d’infliger à sa progéniture, par un mécanisme épigénétique, des atteintes comme des malformations congénitales, une vulnérabilité aux toxicomanies, à l’autisme, à la schizophrénie, aux déficits cognitifs, à une dépression de l’immunité…

« La légalisation serait une faute morale », disait Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur : ce serait aussi une faute sanitaire, sociale et sociétale.

Les civilisations sont mortelles. Survivront plus longtemps celles qui sauront préserver leurs membres, et surtout les plus jeunes, de leur annihilation par les drogues, à commencer par le cannabis, antichambre de toutes les autres.

Jean Costentin, Boulevard Voltaire

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McKinsey, le scandale de trop !

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Si l’attention des Français était logiquement attirée vers cet énorme scandale comme elle l’a été, il y a cinq ans, sur l’emploi fictif de Mme Fillon, minuscule par rapport à cette affaire, le Président sortant devrait être éliminé de la compétition électorale avant d’être poursuivi par la Justice. Mais notre système judiciaire, notre presse et le microcosme dirigeant opèrent un tri dans ce qui doit ou non intéresser les Français. Depuis cinq ans, le scandale Alstom dort dans les armoires de la Justice. Heureusement, le Sénat et ses commissions où s’est réfugié le sens de l’État ont débusqué un autre scandale qui montre que le premier n’était pas un accident, mais seulement l’un des signes du système. Le député qui avait pointé l’affaire Alstom, Olivier Marleix, avait pu parler d’un « pacte de corruption ». McKinsey révèle l’ampleur du problème au cœur même du pouvoir.

McKinsey est la succursale française d’un très gros cabinet d’audit américain. L’État français fait souvent appel à lui pour en recevoir les conseils éclairés avant d’entreprendre une action publique. C’est ainsi que les sénateurs ont mis au jour un contrat de plus de 500.000 euros par lequel McKinsey était chargé réfléchir au « métier d’enseignant de demain ». C’est lui, également, qui a reçu 4 millions d’euros pour réformer les aides personnalisées au logement (APL) et… baisser celles-ci de 5 euros pour les étudiants. C’est encore lui qui a empoché près d’un million d’euros pour plancher sur la réforme des retraites qui n’a pas abouti. C’est toujours lui qui est intervenu pour l’organisation de la campagne de vaccination, à raison de 12 millions d’euros.

Cette dérive établie clairement par l’enquête sénatoriale pose au moins quatre problèmes. Le premier est évidemment le comble de l’absurdité pour un État pléthorique, par le nombre de ses fonctionnaires, la kyrielle de ses administrations et agences, le gouffre de ses dépenses, d’être incapable de résoudre les problèmes qu’il affronte par ses propres moyens pourtant colossaux. Au-delà de cette apparence, il y a de multiples connivences entre les responsables publics et privés, qui appartiennent au même microcosme, se connaissent, passent d’un côté à l’autre, du public, par exemple, où ils ont constitué un carnet d’adresses, au privé, où ils le transforment en revenus mirobolants sans rapport avec de prétendues compétences. Or, l’État a les outils nécessaires et ceux-ci les statuts propres à lui permettre d’assurer ses missions, pour peu que le recrutement des responsables fasse régner le sens du service public plutôt que de satisfaire la proximité idéologique ou carrément le copinage. M. Macron n’avait pas besoin, pour « emmerder les Français », de faire appel à McKinsey : il y avait Santé publique France, le Haut Conseil de la santé publique, la Haute Autorité de santé, et j’en passe.

La seconde question qui se pose est le processus « d’optimisation fiscale » décelée chez McKinsey. C’est la succursale française d’une société américaine basée au Delaware. Celle-ci a un chiffre d’affaires de 329 millions d’euros et ne paie pas d’impôts en France car la maison mère américaine lui facture ce qu’il faut de prestations pour éponger ses bénéfices. Et, donc, on assiste à ce scandale de l’argent public français avalé par une société étrangère située dans un État dont tout le monde sait qu’il est le paradis fiscal intérieur aux États-Unis. Karim Tadjeddine, son responsable en France, intervenant devant les sénateurs, a affirmé que sa société payait des impôts en France. Elle n’en aurait pourtant payé aucuns depuis dix ans. Si c’est confirmé, cela s’appelle un parjure, et c’est le troisième problème que le Sénat a mis en lumière avec les poursuites qui s’imposent.

Enfin, et c’est le plus grave : cette affaire révèle une connivence, voire une complicité, jusqu’au plus haut niveau de l’État. Bercy n’ignore évidemment rien de la situation fiscale de McKinsey. Comment a-t-il pu laisser passer les réponses aux appels d’offres de cette entreprise ? Favoritisme ? Concussion ? Depuis la commission Attali jusqu’aux multiples recours à McKinsey depuis qu’il joue un rôle politique en passant par la constitution d’En Marche !, les liens entre cette succursale américaine et le Président français sont récurrents.

Les Français vont-ils accepter, soumis, d’avoir été trompés, trahis, humiliés et de l’être à nouveau cinq ans de plus ?

Christian Vanneste, Boulevard Voltaire

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La tombola de LREM pour remplir l’unique meeting de Macron

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On a beau être disruptif, nouveau monde et tout ce que vous voulez, il y a des figures imposées dans une campagne présidentielle. Il faut aller au contact du peuple, par exemple. « Je sais, c’est affreux, le peuple, j’en ai parmi mes gens », constatait déjà Pierre Desproges. Mais il n’empêche, ce sont les illettrés qui votent, ceux qui ne sont rien, et il faut aller leur serrer la louche. Il faut aussi accepter le débat, se colleter avec les autres candidats, se plier aux « je ne vous ai pas coupé la parole » et autres « vous racontez n’importe quoi aux Français ». C’est difficile, bien sûr, de ne pas être au-dessus de la mêlée, mais la plupart du temps, pour gagner, il faut se battre, et la politique ne fait pas exception à la règle.

Malheureusement pour La République en marche, Emmanuel Macron a fait le choix de ne pas emprunter ces passages obligés. Il a déclaré sa candidature sur le fil, au dernier moment, par une simple lettre dans la presse régionale. Il a tourné une série de petits reportages, Le Candidat, dont les scènes obéissent aux cliché les plus éculés des fictions politiques – le summum étant atteint avec ce moment où le candidat fait arrêter la voiture officielle pour marcher un peu sur le pont de la Concorde, alors que le soir tombe sur la Ville Lumière. À cette occasion, il croise un marathonien qui s’entraîne et deux groupies pour qui « c’est un grand honneur » de croiser le Président.

Si on ajoute à ça le fait que le candidat, puisqu’il est Président, est occupé à sauver le monde de l’apocalypse nucléaire, et n’a donc pas le temps de se déplacer, on comprend que le dernier meeting organisé par LREM, à Nice, le 23 mars dernier, n’ait pas soulevé les foules. À peine 2.000 participants, dont au moins une centaine de cadres, pour écouter Édouard Philippe, Olivier Véran, Roselyne Bachelot ou encore Christophe Castaner… ainsi qu’un discours enregistré par le candidat. Ambiance « atone », rapporte Le Monde, qui ajoute que des rideaux noirs avaient été tirés pour cacher le grand nombre de sièges vides. Salle indifférente, au mieux.

Dans ces conditions, le meeting prévu le 2 avril à La Défense Arena risque de ne pas rencontrer le succès prévu. La salle compte pourtant 30.000 places. Alors, il faut se bouger et trouver des idées. Aussi les cadres de LREM sont-ils invités, par un message en date du 25 mars, à se lancer dans un « défi militant ». Les 400 personnes qui invitent le plus grand nombre de participants gagneront des lots. Évidemment, on ne parle pas de paniers garnis, de bons d’achat dans la zone commerciale, de jambons à l’os ou de jeux de pneus neige. Tout ça sent la diagonale du vide. Non, des lots prestigieux – des lots de prestige, comme on dit. Cela va vous paraître peut-être un peu fastidieux, mais il faut absolument que vous connaissiez la nature de ces cadeaux.

Pour rester dans le culte de la personnalité qui sied si bien à une grande démocratie moderne, les cinq premiers auront droit à « un moment privilégié et unique après le meeting ». Peut-être avec le Président, ou avec le candidat, comme ils voudront. C’est la surprise. Un moment de détente et de bien-être, comme un bon d’achat dans un spa. Pour les dix suivants, ce sera une participation au tournage de la mini-série Le Candidat – donc peut-être, à la clé, imaginez donc, une chance d’apercevoir le héros éponyme. Pour les vingt suivants, « un temps d’échange avec un ministre », c’est-à-dire un remake de l’émission « Fan de… », pour celles-et-ceux qui s’en souviennent.

Pour les 35 qui les suivront, c’est « un bon d’achat d’une valeur de 30 euros à la boutique de campagne » qui est en jeu. Je vous invite à aller faire un tour sur le site de cette boutique. Nous avions déjà parlé ici, il y a quelques mois, de la boutique des Jeunes avec Macron. Vu la qualité des produits, 30 euros risquent de ne pas suffire. Il y a ensuite 100 portraits dédicacés à gagner, tandis que les 200 derniers pourront participer à « un apéritif convivial » au QG de campagne « en présence de personnalités ». Quelles personnalités ? Quel genre d’apéritif ? On ne sait pas. Le caractère vague de ce libellé laisse la place aux plus folles interprétations. Une brique de jus de pomme Lidl avec Castaner ou un magnum de champagne rosé avec Marlène Schiappa ? On verra ça après la tombola.

Le Huffington Post, qui se fait le relais de cette belle initiative, rappelle que Marine Le Pen a offert, à plusieurs reprises, des portraits dédicacés en échange de renouvellement d’adhésion, tandis que Sarkozy avait rencontré, en 2014, les meilleurs recruteurs de l’UMP. Certes. C’était le vieux monde, ça. LREM devait changer tout ça. Et finalement, voilà que les macronistes, aux abois face à des candidats charismatiques qui mouillent le maillot (Le Pen, Zemmour et même Mélenchon), en sont réduits à des petites ficelles d’animateurs de la Quinzaine des fromages chez Carrefour. Profitez-en, Mesdames et Messieurs, il n’y en aura pas pour tout le monde…

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

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Guadeloupe : Marine Le Pen et son équipe agressés à leur hôtel par un groupe d’indépendantistes d’extrême gauche

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Le déplacement se voulait la preuve de l’achèvement de l’entreprise de «dédiabolisation» de Marine Le Pen. Quinze jours avant le premier tour de la présidentielle, les opposants de la candidate du Rassemblement national se sont pourtant rappelés à son souvenir aux Antilles aux cris de «Raciste dehors», à peine avait-elle foulé l’île de Guadeloupe pour un déplacement express et inédit d’une trentaine d’heures. Une quarantaine de militants indépendantistes de l’Union populaire pour la libération de la Guadeloupe (UPLG) et l’Alliance nationale Guadeloupe (ANGont interrompu une interview de la candidate du Rassemblement national tout juste arrivée à Pointe-à-Pitre et ont porté la main sur sa délégation.

Après avoir reçu un accueil chaleureux à son arrivée à l’aéroport de Pointe-à-Pitre, deux mouvements indépendantistes venus troubler l’interview qu’y donnait en duplex la candidate pour l’émission Dimanche en politique de France 3.

Selon plusieurs témoins, les militants se sont infiltrés en nombre dans l’établissement, visiblement dénué de toute protection policière, ont arraché le micro de Marine Le Pen qui a cependant pu être rapidement exfiltrée. Des bouteilles en plastique et des billes en carton ont volé dans les airs. Les opposants ont pris à partie le service de sécurité de la candidate. Et sont allés jusqu’à porter la main sur l’attaché de presse de Marine Le Pen ainsi que son conseiller Outre-mer, l’eurodéputé RN André Rougé. «Ils ont été violents, m’ont donné un coup dans le dos», témoigne l’élue régionale d’Île-de-France RN Caroline Parmentier. 

Laurence Maquiaba, porte-parole de l’ANG, revendique l’action devant la presse : «Marine Le Pen estime que l’histoire de l’esclavage, l’histoire de la colonisation, est anecdotique. Il faut qu’elle ait peur comme avant de venir pointer en Guadeloupe. Elle n’est pas légitime à venir parler ici.» «L’inégalité des races, la supériorité de l’homme blanc sur les noirs, nous ne voulons pas de ça en Guadeloupe. Elle est exactement comme son père», abonde le secrétaire général de l’UPLG, Gaston Samut, qui dit avoir participé en 1987 aux manifestations sur le tarmac de l’aéroport de Martinique ayant empêché le débarquement de Jean-Marie Le Pen. L’exacte image que Marine Le Pen voulait, ce week-end, conjurer. […]

Le Figaro

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Contraint de quitter la Russie, son principal marché après la France, Renault en passe de redevenir un “petit” constructeur européocentré. “Une vraie catastrophe”, se lamente-t-on au sein du groupe

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Mais que reste-t-il donc à Renault sans la Russie? La cession programmée d’Avtovaz (Lada), premier constructeur auto russe contrôlé par le Français (à hauteur de 68%) depuis cinq ans, prive la firme tricolore de sa… plus importante base stratégique hors d’Europe! “Une vraie catastrophe”, gémit-on au sein du groupe au losange tricolore! Les cadres dirigeants sont consternés.

Deuxième débouché commercial pour la firme de Boulogne-Billancourt, la Russie a généré l’an dernier presque un demi-million de ventes (482.200), dont 350.700 Lada! Avec les exportations, Avtovaz a écoulé au total 385.200 véhicules. La Russie représente 18% des volumes totaux du groupe Renault, juste derrière la France (19%), mais largement devant l’Allemagne (6,6%), l’Italie (5,7%). Hors d’Europe, les ventes de Renault au Brésil ne pesaient dans le même temps que 4,7%. La Turquie représente à peine 4,3%, l’Inde 3,5%!

Les deux sites d’Avtovaz à Togliatti et Ijevsk (40.000 personnes en tout) ont produit, l’an passé, 412.300 véhicules (y compris des Logan et Sandero pour Renault) selon des chiffres officieux, alors que l’usine roumaine du groupe hexagonal (Dacia) à Pitesti n’en a fabriqué que 257.400, le site turc de Bursa 248.000, Tanger au Maroc 230.000, Curitiba au Brésil 178.000. Togliatti à elle seule (286.700) est la première usine de Renault dans le monde! Et ce, alors que le premier site de Renault en France, celui de Batilly spécialisé dans les utilitaires, a culminé à 142.000 véhicules fabriqués en 2021.

(…) Challenges

Un chat noir hante-t-il les couloirs du siège de Renault à Boulogne-Billancourt ? On pourrait le penser, au vu des calamités qui s’abattent avec régularité sur le constructeur français. Plongé dans une très mauvaise passe à la suite de l’affaire Ghosn, le Losange a vu son redressement entravé par la crise sanitaire, puis la pénurie de semi-conducteurs. Et alors que les résultats 2021 signalaient enfin un retour à meilleure fortune, l’invasion russe en Ukraine le contraint à couper les ponts avec son principal marché après la France.

(…) Les Echos

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