Great Reset et sanctions antirusses : Bruno Le Maire avertit que l’économie française sera pulvérisée comme prévu. Chronique d’une fin annoncée…

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Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Les petits drapeaux ukrainiens dans les bios Twitter et Facebook vont avoir un prix.

Bruno Le Maire avertit les paysans que l’économie française déjà moribonde depuis la pandémie de Grippe19 […] est condamnée à la dépression suite au Great Reset énergétique lié aux sanctions antirusses.

C’est une comparaison faite pour intoxiquer la plèbe.

En 1973, les pays arabes avaient artificiellement augmenté les prix du pétrole pour sanctionner l’Occident pour son soutien à la colonie juive israélienne.

En 2022, c’est l’Occident qui suspend artificiellement ses approvisionnements en gaz et en pétrole russes dans l’espoir d’étouffer économiquement la Russie, sur ordre des financiers […] new yorkais.

D’abord avec la suspension de NordStream 2, puis ensuite avec son soutien au gouvernement […] ukrainien par où passent un certain nombre de gazoducs.

Et enfin, par l’embargo pur et simple.

La comparaison que fait Bruno Le Maire vise à accuser la Russie d’avoir déclenché la cataclysme économique qui arrive pour détourner l’attention des sanctions fomentées par Les US pour détruire l’alliance énergétique euro-russe.

Les paysans savourent déjà les timides débuts du véritable Great Reset.

C’est avant que le coût des engrais et du plastique ne soit répercuté sur les consommateurs.

Charles Gave a fait le tour de la question énergétique et financière suite aux décisions de l’UE et de Macron.

Je recommande de lire sa synthèse, elle est simplement factuelle.

Institut des Libertés :

Premier point, le monde en général et l’Europe en particulier sont en train de rentrer dans une période de pénurie énergétique globale et durable. L’Allemagne en particulier est dans une situation impossible après avoir fermé toutes ses centrales nucléaires au moment où il aurait fallu en bâtir d’autres.

Deuxième point, la zone Euro a un énorme déficit énergétique avec la Russie qui lui vend du gaz, du pétrole et du charbon, facturés au moins en partie en Euro, ce qui est une bonne nouvelle pour la zone euro.

Comme la Russie a des comptes courants excédentaires avec la zone Euro, elle se retrouve donc avec trop d’euros, qu’elle investissait en obligations allemandes et françaises, ce qui est la façon normale de procéder entre un client et son fournisseur de matières premières. Dans le fond, la Russie nous faisait crédit et donc nous permettait de vivre au-dessus des moyens, ce qui était bien aimable de sa part.

Mais la décision a été prise (par qui ? et pourquoi ?) de geler ces réserves de changes qui constituaient environ un quart des réserves de change russes.

Nous venons donc de dire à la Russie : Allez-vous faire voir, nous n’avons que faire de votre crédit ! Ce qui est bien stupide quand on a besoin de pétrole pour faire tourner son économie et qu’il n’y en a pas ailleurs.

Dans la pratique, qu’est que cela veut dire ? La Russie ne peut plus tirer sur ses réserves en cas de besoin, ce qui est bien sûr le but recherché.

Mais, comme l’Europe ne peut survivre sans acheter de l’énergie en Russie, la question qui ne va pas manquer de se poser est la suivante : dans quelle monnaie les Russes vont-ils demander à être payés ?

En Dollar ? Pour se les faire piquer par les américains ?

En Euro ? Comme le précisent les contrats, mais pour les déposer où et dans quelle banque ?

En Or ? Mais la Bundesbank va écumer si on la force à vendre son or au profit du reste de la zone euro.

En Yuan ? Mais la Chine est tres excédentaire vis-à-vis de l’Europe, et nous n’avons pas beaucoup de yuans dans nos réserves de change.

En Rouble ? Mais personne n’a des Roubles dans ses réserves de change. Et je ne vois pas Poutine ouvrir une ligne de crédit aux pays européens qui viennent de lui voler ses réserves de change.

Et donc, nous nous trouvons dans une situation complètement ubuesque : Les Européens ont besoin de l’énergie russe, ceux-ci sont prêts à leur en fournir, mais on ne sait pas comment solder la transaction.

Et du coup, nous nous retrouvons avec d’un côté du pétrole Russe que personne ne peut acheter et de l’autre une pénurie de pétrole ou de gaz qui fait monter les prix de façon gigantesque.

Et bravo encore une fois aux génies qui nous gouvernent. Il est difficile de se tirer une balle dans le pied avec plus de précision.

Je connais déjà la réponse, le capitalisme restant le capitalisme : une grande société de trading Japonaise ou Singapourienne va acheter la production Russe et la revendre à l’Allemagne, la France ou l’Italie (en prenant une marge, bien sûr) mais rien ne garantit que la Russie va accepter le paiement en Euro. Elle va peut-être exiger d’être payée en Yen ou en dollar de Singapour, ce qui financera les déficits budgétaires Japonais ou Singapouriens, ce qui ne va pas nous aider à financer les nôtres.

Élargissons le débat et essayons de réfléchir à ce que cela veut dire pour le financement du commerce international.

Comment ce dernier se finançait -il ?

Facile. Tous les produits internationaux (énergie transport, matières premières industrielles ou alimentaires etc…) étaient étiquetés en dollar US, ou parfois en Euro dans le cas du commerce Euro-Russe.

Les pays consommateurs de ces biens ou services payaient en dollar, ce qui voulait dire qu’ils avaient des réserves de change en dollar, et ces réserves étaient investies en obligations du trésor américain.

Ce qui fait que les producteurs avaient eux aussi des réserves de change en dollar, souvent pour acheter les autres matières premières et voilà qui finançait le déficit budgétaire américain et constituait ce que Rueff avait appelé « le privilège impérial des Etats-Unis ».

Mais si les USA et les Européens décident de vous piquer vos réserves de change quand il leur semble bon, alors là, tout change.

Le pays producteur de matières premières n’a plus de raison de vendre en dollar et de conserver des réserves de change en dollar puisque ses réserves peuvent être volées à tout moment si son gouvernement venait à déplaire aux USA.

Quant au pays consommateur de matières premières avoir des dollars en réserve ne veut plus du tout dire qu’il aura accès aux matières premières dont il a besoin surtout s’il venait lui aussi à se fâcher avec les USA.

Et, à mon avis, les USA vont avoir tendance à se fâcher avec tous les pays auxquels ils doivent beaucoup d’argent, se fâcher coûtant moins cher que de rembourser sa dette.

Les réserves en dollar ou en euro déposées auprès des banques centrales des USA ou de l’Europe sont donc devenues un investissement sur lequel je peux tirer, à condition que mon débiteur soit d’accord, ce qui est inattendu.

Ce qui m’amène à une conclusion stupéfiante :

Avec la Crise Russo-Ukrainienne , le système des paiements internationaux qui existait depuis 1945 vient de voler en éclats, puisque les réserves de change ne servent plus à rien.

Et donc, les USA et l’Europe viennent de détruire le mécanisme qui leur permettait de vivre au-dessus de leurs moyens, ce qui veut dire que leur niveau de vie va baisser à partir de maintenant.

Il faut encore préciser que l’économie française covidiste est une économie dirigée taxée à 60% où les bars, restaurants et cinémas sont remplis par l’Etat grâce à des centaines de milliards d’euros imprimés à partir de rien qui s’ajoutent à des milliers de milliards d’euros imprimés à partir de rien.

La bonne nouvelle, c’est que d’ici 2030, il y aura 21 millions de boomers inactifs à nourrir en France contre 17 millions actuellement.

Sans parler des 17 millions d’allogènes établis en France.

Quand Le Maire parlait de « détruire l’économie russe », il parlait en fait de l’économie française. Le Maire restera certainement comme le ministre de l’économie français qui a réussi à détruire la France en moins de trois ans.

La Russie passera en économie de guerre, la France passera aux émeutes raciales une fois la CAF plantée par sa politique antirusse.

Donc les gueux devraient soutenir à fond la guerre en Ukraine au vu du prix du billet qu’ils ont payé pour participer au spectacle.

[…]

Pour les nantis et manipulateurs en tout genre, Ces gens n’auront pas froid l’hiver et leurs jets privés continueront de voler librement.

J’ai hâte de voir la rhétorique antirusse des zombies lobotomisés par BFM Drahi se heurter de plein fouet à leur fin de mois.

Cela va arriver très vite.

Et c’est avant que la dette souveraine française ne s’effondre sur elle-même, faute d’acheteurs.

L’économie européenne est virtuellement anéantie et l’économie française est vouée à la destruction finale après 20 ans de désindustrialisation générale.

Mais oui, les ahuris ont des drapeaux ukrainiens dans leur bio Twitter pour bien montrer à Poutine qu’ils n’ont pas peur de lui.

Notez bien ceux qui ont refusé de suivre bêtement les analyses distillées par les intérêts de l’OTAN dans cette guerre, parce qu’ils auront été les rares à annoncer le désastre succédant à celui du covidisme.

Merci à D.P. dont est tiré en partie cet article.

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