Insultes antisémites, collages sauvages : quand c’est Zemmour, c’est pas pareil !

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Vous connaissez la phrase de Saint-Just, pendant la Révolution : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». La définition de la liberté a fluctué au gré des courants historiques, mais le « deux poids deux mesures », lui, n’a pas pris une ride. Ainsi, quand un député est menacé de mort symboliquement par ses électeurs parce qu’il a voté une loi que l’on peut considérer comme liberticide, par exemple, la Justice s’active – la police est sur les dents, comme on disait autrefois paresseusement dans la PQR. Quand Jean-Marie Le Pen faisait des blagues vaseuses sur « Durafour crématoire », c’était le tribunal, direct. Mais quand une vidéo circule, où des jeunes montrent un drapeau algérien en traitant Éric Zemmour de « fils de juif » et de « fils de putain », bon, benn là, euh, c’est pas pareil.

Quand les Zouaves se battent à Villepinte contre des gauchistes venus les provoquer, c’est la dissolution immédiate. Mais quand des antifas saccagent Nantes, c’est pas bien grave. Tout récemment, encore, quand SOS Racisme et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) se prennent pour Jean Moulin en collant des affiches qui assimilent Zemmour au maréchal Pétain, devant les caméras, c’est un happening – au pire, c’est de l’agit-prop, comme du temps du rideau de fer. Ce n’est pas une insulte.

Il y a quasi officiellement, en politique, le bon et le mauvais chasseur. Comme dans le sketch des Inconnus, peu de choses les séparent… sauf qu’il y en a un, c’est un bon chasseur.

À gauche de la gauche et dans la diversité bienheureuse, par exemple, ce sont de bons chasseurs (même si cela ne doit pas leur faire plaisir). Quand ils voient un truc, ils hurlent, ils cassent, ils brûlent, ils interdisent ou ils excommunient. Incroyable et paradoxale écume de haine sortant de la bouche de ceux qui, justement, prétendent souvent lutter contre la haine. Pas d’arrestations, quelques molles condamnations, et roulez jeunesse ! Au pire, Gérald Darmanin se « rendra sur place ». Au pire du pire, on fera marcher la planche à billets : subventions aux associations, stades et médiathèques en banlieue. Argent magique. Impunité quasi totale.

À droite, en revanche, malgré une longue (et sans doute répréhensible) habitude cynégétique, ce sont plutôt de mauvais chasseurs. Jean Messiha s’insurge d’avoir été traité de chameau par le président de SOS Racisme ? Peu importe. Zemmour est agressé le jour de son premier grand meeting ? Peu importe. Et, donc, son QG est ciblé par des militants bas du front qui se prennent pour des résistants à la bête immonde ? On verra, mais à mon avis, il ne se passera rien du tout. C’est normal, pour la Justice : Zemmour, c’est la haine, et on ne débat pas avec les « marchands de haine » qui « jouent sur les peurs », sinon c’est immédiatement « le bruit des bottes ». L’opinion publique commence à se réveiller. Elle rejette les médias, les discours préfabriqués, les indignations sur commande. On lui en a trop fait. Ce n’est pas trop tôt, espérons seulement que ce ne soit pas trop tard…

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

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Les 50 ans du Bloody Sunday : quels enseignements pour la France ?

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Cinquante ans, déjà. Le dimanche 30 janvier 1972, dans un contexte de lutte pour l’égalité des droits en Irlande du Nord, une marche de protestation pacifique avait lieu, à Derry, contre la politique d’internement du gouvernement britannique. À la nuit tombante, 15.000 manifestants se heurtèrent aux soldats du Parachute Regiment qui ouvrirent le feu sur la foule, faisant 14 morts et 17 blessés. En réaction immédiate, les jeunes du Bogside, territoire catholique minoritaire, rejoignirent en masse les rangs de l’IRA, jusque-là très faible en Ulster.

Il faudra finalement attendre le vendredi de Pâques 1998 pour que soit signé le fameux accord de paix, dit « accord du Vendredi saint », entre les différentes communautés d’Irlande du Nord : chacune voyait sa légitimité reconnue, son existence protégée et son droit à participer à la gestion des affaires publiques institutionnalisé. Par ailleurs, si, un jour, une nouvelle majorité se déclarait favorable à l’unification du pays, celle-ci serait rendue possible.

Alors que les conséquences du Brexit semblent à nouveau menacer la paix civile en Ulster, penchons-nous un peu sur les causes historiques d’une telle tension dans le nord du pays et voyons quels enseignements en tirer pour la France.

Le débarquement d’Henri II en Irlande, le 17 octobre 1171, et la soumission des roitelets qui se partageaient jusque-là le territoire, sont évidemment le point de départ des conflits. Par le traité de Windsor, en 1175, le haut-roi d’Irlande Rory O’Connor reconnaissait la suzeraineté des Plantagenêts sur toute l’île. En 1557, sous Marie Tudor, les districts de Leix et d’Offaly furent envahis, confisqués et « plantés » de colons anglais qui désiraient s’octroyer des terres. Un projet que poursuivit Élisabeth Ire. C’est en Ulster, surtout, que se concentra la politique de « plantation » ; il s’agissait d’Anglais du Yorkshire et, surtout, d’Écossais des Basses Terres, de confession presbytérienne, indépendante, baptiste, quaker et bientôt méthodiste (à partir du XVIIIe siècle). Ces dissenters, ou « non-conformistes », persécutés jadis par les anglicans, introduisirent une paysannerie, un prolétariat et une bourgeoisie. Vers 1650, ils étaient plus de 100.000 colons. En une génération, nous dit Pierre Joannon dans son Histoire de l’Irlande, les comtés d’Antrim et de Down étaient radicalement transformés.

Contrairement au sud du pays, le nord connut un bond économique sans précédent avec l’industrie du lin et les premiers chantiers navals de Belfast, apparus dès 1791 ; on parla alors du « Glasgow irlandais ».

La même année fut fondée la Société des Irlandais unis de Belfast afin de promouvoir une fraternité interconfessionnelle en vue d’obtenir une complète réforme de la législature et de s’affranchir, à terme, des Anglais. Si les presbytériens d’Ulster s’étaient un temps sentis proches des catholiques, le fossé entre les deux communautés du nord allait se creuser tout au long du XIXe siècle. D’après Joannon, « l’aversion religieuse, l’intérêt économique, le privilège politique et l’extrême concurrence sur le marché du travail s’alliaient pour briser l’union qui s’était forgée ». En Irlande du Nord, les catholiques, mis en minorité, se concentrèrent alors spontanément dans les trois comtés occidentaux de Londonderry, Tyrone et Fermanagh. Les tensions à venir étaient inévitables ; et le pays, aujourd’hui, n’en est pas tout à fait sorti.

La leçon à tirer de tout cela est que la politique de « plantation » d’un peuple exogène, fédéré autour d’une religion, sur un territoire donné, à plus ou moins long terme, peut constituer un ferment de guerre civile ; l’Irlande en est le parfait exemple. Alors, quid des banlieues françaises dans un siècle ? Les populations d’origine restées sur place auront-elles à subir un Bloody Sunday de la part de la nouvelle majorité ?

Pierre Marcellesi, Boulevard Voltaire

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Anne Hidalgo : une primaire humiliante et un rapport assassin sur la dette de Paris !

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À la primaire des forces de gaucheAnne Hidalgo s’est pris une gamelle des plus humiliantes. Dans un système d’évaluation hilarant, le maire de Paris recueille la mention « passable », juste devant deux parfaites inconnues à la moyenne « insuffisant(e) » (Mesdames Marchandise et Agueb-Porterie) et bien loin derrière ses meilleurs ennemis, Taubira étant en tête avec une mention « bien ».

Les méchants diront que c’est bien fait pour celle qui réclamait une primaire à cor et à cri. D’ailleurs, son entourage tempère : « Ces résultats méritent d’être un peu plus précis, dit un proche au ParisienIls ne modifient en rien la stratégie d’Anne Hidalgo. Elle a ses 500 parrainages qu’elle déposera cette semaine au Conseil constitutionnel et elle poursuit sa campagne sur le terrain. » Car on l’assure autour d’elle : « Ce que les électeurs demandent, c’est la connaissance des dossiers. Et là, Anne Hidalgo qui a l’expérience de la gestion de la capitale et un réseau international fera la différence. »

Expérience, oui, sans doute, mais ce serait plutôt celle de la mauvaise gestion.

D’abord, il y a la dette, colossale, et si la mairie reconnaissait, voilà deux ans, qu’elle avait atteint 6 milliards d’euros, force lui est de reconnaître, aujourd’hui, qu’elle dépasse officiellement les 7 milliards, chiffres attestés par la chambre régionale des comptes dans un rapport du 27 janvier, et d’autres sources laissent entendre qu’on serait bien au-delà.

Anne Hidalgo conteste et reporte la faute sur l’État. Et puis elle est là pour répondre à la demande des électeurs qui lui ont renouvelé (très chichement) leur confiance en 2020 : « La stratégie d’investissement de la ville de Paris a été validée par les électeurs et répond de manière volontariste aux enjeux de logement et de solidarité, au financement de la transition écologique et à la priorité d’accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 », a-t-elle répondu aux sages de la CRC. Et puis, elle a beau jeu de lister les méfaits dus à la politique du gouvernement et qui la viseraient particulièrement : « Nous sommes la seule ville en France traitée ainsi. »

L’opposition rappelle qu’en 2013, la dette n’était « que » de 3,6 milliards d’euros. L’avoir plus que doublée, c’est mettre haut la satisfaction de l’électorat bobo de la capitale. Lui est en effet reproché le saccage du paysage au nom de l’écologie, ainsi que des aménagements urbains d’une totale démagogie. On citera en exemple le changement des plaques de rues pour satisfaire l’électorat féministe. Ainsi, dans le IXe arrondissement où la rue La Rochefoucauld est devenue rue Catherine-de-La-Rochefoucauld, la rue de Rochechouart rue Marguerite-de-Rochechouart, etc., étant entendu que ces dames sont, évidemment et par définition, plus méritantes que leurs odieux époux.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, une procédure judiciaire oppose désormais la ville de Paris et la RATP pour des dégâts occasionnés par les travaux de réaménagement de la place de la République (pour 20 millions d’euros). L’affaire est ancienne (travaux engagés sous le mandat de Bertrand Delanoë) et le contentieux a nécessité des années d’expertise. La RATP venait de refaire totalement la gigantesque station/échangeur de République : « Nouveaux luminaires, nouveaux carreaux blancs, nouvelles signalétiques… Tout avait été refait à neuf », rappelle Le Parisien. Et puis la ville a décidé de réaménager la place en surface… et ce fut la Bérézina : « infiltrations, coulures jaunâtres et verdâtres, peintures cloquées, murs boursouflés de moisissures, carreaux de faïence souillés »… Résultat : la RATP réclame plusieurs millions d’euros de dédommagement à la mairie de Paris. Ce qui ne va pas arranger sa dette…

Les Parisiens ne devraient pas être en reste puisque Alice Coffin annonçait, sur BFM TV, que le gouvernement a bien validé le projet de multiplier les salles de shoot, mais que « tout est gelé avant l’élection »…

Marie Delarue, Boulevard Voltaire

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Abnousse Shalmani : “La France m’a sauvé la vie (…) bien entendu que j’ai quelque chose à lui rendre à la France (…) d’ailleurs elle m’a offert une langue, je lui ai rendu des livres”

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Comment ‘R : Ca fait plaisir à entendre…

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Îles Canaries : près de 2.700 migrants ont débarqué dans l’archipel espagnol en moins d’1 mois, “la route migratoire des Canaries a été réactivée”

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31/01/2022

La route migratoire des îles Canaries a été réactivée au milieu de l’hiver

Le nombre de personnes arrivées par bateau en janvier est désormais proche de 2 700.

59 petits bateaux ont atteint les îles au cours d’un mois de janvier inhabituellement actif. Au cours de l’année 2021, l’arrivée de migrants aux îles Canaries par la mer avait diminué de 4,1 %, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, pour atteindre un total de 22 316 personnes. Cependant, au cours des deux derniers mois de l’année dernière, les forces de sécurité ont déjà constaté une accélération des arrivées : 3 039 en novembre et 2 451 en décembre. En janvier, le rythme des arrivées reste similaire : 2 674 arrivées jusqu’au 28, selon les données fournies par la délégation du gouvernement aux Canaries. Pendant tout le mois de janvier 2020, l’entrée de 2 077 personnes avait été enregistrée. “Nous subissons un trafic intense”, indiquent des sources proches du gouvernement des îles Canaries.

El Pais


24/01/2022

Entre samedi et lundi, 623 personnes sont arrivées aux Canaries à bord d’embarcations de fortune. Au total, depuis le début de l’année, plus de 2 000 migrants ont rejoint l’archipel espagnol.

Les sauveteurs espagnols opérant au large des Canaries ont été débordés ce week-end. En seulement trois jours, ils ont porté assistance à 623 migrants en détresse dans l’Atlantique.

Lundi 24 janvier, au moins 150 personnes, réparties dans quatre embarcations, ont débarqué dans l’archipel, selon l’agence de presse EFE. Parmi les rescapés se trouvent cinq mineurs et 23 femmes.

Près de 300 arrivées pour la seule journée de samedi

La veille déjà, 178 exilés, à bord de quatre canots, avaient été secourus par les autorités espagnoles. Dans le détail, ce sont 28 hommes originaires du Maghreb qui ont été pris en charge par les services de secours vers 4h du matin dimanche et emmenés à Grande Canarie.

Une heure plus tard, 47 personnes d’Afrique subsaharienne, dont 14 femmes, ont été déposées sur l’île de Lanzarote. Dans l’après-midi, un autre groupe de 52 migrants subsahariens a été aperçu au sud-est de Lanzarote par un voilier. Ils ont été secourus quelques heures plus tard par les sauveteurs espagnols. Enfin, les autorités ont porté assistance à 51 exilés, parmi lesquels deux enfants et 26 femmes dont deux enceintes. Ils ont été déposés dans la soirée à Grande Canarie.

La journée de samedi a été la plus dense avec l’arrivée dans l’archipel de 295 personnes, venues du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, qui avaient pris place dans six petits bateaux. Les occupants ont été débarqués sur l’île de Grande Canarie et de Lanzarote.

(…) Info Migrants

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