Lutte contre le séparatisme : le double jeu de Macron

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C’est un beau roman, c’est une belle histoire. Les communicants se sont affairés, ces derniers temps, pour en optimiser les éléments de langage. Car rien n’y fait, malgré bien des efforts pour y échapper, la sécurité et l’identité feront partie des principaux thèmes de la campagne présidentielle.

Alors, Marlène Schiappa s’est chargée, le 6 février dernier, sur le plateau de CNews, de nous en résumer l’intrigue et de nous dévoiler son héros : « Jamais un Président ne s’était attaqué à l’islamisme comme l’a fait Emmanuel Macron. » Du danger, des vrais méchants, un sauveur. Vous n’avez pas fini de l’entendre.

Pour ceux d’entre vous qui seraient cependant du genre (Gaulois) réfractaires aux jolis contes du marchand de sable, je vous propose une autre version.

Nous sommes en octobre 2016, Macron n’est pas encore candidat. Dans Marianne, il dénonce les dangers d’une « laïcité revencharde ». Il fait référence à la polémique de l’été précédent au sujet du burkini qui avait conduit Manuel Valls à inviter les musulmans à la « discrétion » dans l’espace public. Au mois de juillet venaient, en effet, d’avoir lieu l’attentat islamiste de Nice et l’assassinat du père Hamel. Valls mesurait le danger.

Macron, à l’inverse, y voit l’occasion de se démarquer : « Je dénonce les considérations qui demandent à des citoyens d’être “discrets”. »  Il indique alors être « contre l’interdiction du voile à l’université ». Parce que, au nom de cette « laïcité revencharde », on en viendrait « à sortir des citoyens des lieux de la République et à les confiner à l’écart ». Tout s’inverse, ici. C’est la République qui, finalement, pratique le séparatisme. Il le dira plus clairement, quelques semaines après, dans Challenges : « La laïcité revancharde construit du communautarisme. »

Macron prend également l’exemple de l’école. Bien sûr, la religion « ne doit pas être présente à l’école » mais, « quand certains réclament des menus dans les écoles sans aucun accommodement et veulent que tous les enfants mangent du porc, ils pratiquent une laïcité revancharde dangereuse ».

Les « accommodements » : le terme est lâché mais il ne sera pas relevé. Macron brouille les pistes, comme d’habitude, mais cette référence au modèle multiculturel canadien reviendra tout au long du quinquennat.

L’idée est la suivante. Si vous voulez éviter la radicalisation, acceptez de faire des « accommodements raisonnables » : sur le voile à l’université, sur le porc à la cantine ou, autre exemple plus récent, sur le voile lors des manifestations sportives.

Élisabeth Moreno a récemment tenu ce discours à propos des hijabeuses : « Si elles veulent jouer au foot en étant voilées, en quoi c’est impossible ? […] Très souvent, les filles ont l’impossibilité de sortir de chez elles pour faire des choses, la fameuse assignation à résidence. »

Bien sûr, elle a été rabrouée, mais pour « erreur de com’ », pas sur le fond car l’amendement a bien été rejeté. Les réseaux islamistes qui sont derrière les « hijabeuses » ont ainsi gagné.

Revenons alors à la belle histoire. Celle qui voudrait que la loi contre le séparatisme constitue, de la part de Macron, « un tournant ».

En septembre 2020, alors que la loi est en préparation, les journalistes notent un « virage lexical ». Plus question, pour Macron, de parler de « communautarisme ». Le problème, c’est désormais le « séparatisme ».

C’est, en réalité, quelques mois avant, en février 2020, à Mulhouse, que Macron, lors d’un discours, avait amorcé son glissement sémantique : « Je ne suis pas à l’aise avec le mot de “communautarisme”. Je vais vous dire pourquoi. Parce que nous pouvons avoir dans la République française des communautés. »

Derrière le double langage et les manipulations, il y a une cohérence : dénoncer le modèle français de laïcité et d’assimilation.

Ce qui a alors réellement contraint Macron à se confronter à l’islamisme  ? « Le travail de la police, les remontées des ministres de l’Intérieur, les tentatives d’attentats : tout ça s’est imposé au président de la République », analyse Manuel Valls, dans un article de Marianne du 18 février dernier.

Et, le plus important, il répète ce qu’il analysait dès 2016 chez Macron : « Une forme de culture américaine, anglo-saxonne, de libéralisme qui ne correspond pas à nos traditions. »

La séquence des hijabeuses en est l’illustration qui devrait servir d’avertissement quant à la duplicité de Macron en la matière.

Frédéric Lassez, BV

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Quand l’OTAN s’est imposée en Europe

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Les analystes de l’OTAN écrivaient, en 1991 : « Moscou ne manquerait pas de considérer comme une provocation intolérable toute tentative de repousser la frontière de l’OTAN jusqu’à la Bug – ce qui aurait pour effet de renforcer la position du camp des réactionnaires en Union soviétique. »

Il semble d’évidence, à l’heure des événements, que l’OTAN se justifie plus que jamais. Mais qu’est-ce qui justifiait son existence après la fin de la guerre froide ?

Retour en arrière : chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989. Comment réunifier deux Allemagnes dont l’une adhère à l’OTAN, l’autre au pacte de Varsovie ? À terme, ce pacte de Varsovie qui plaçait RDA, Pologne, Hongrie, pays baltes, Tchécoslovaquie et Roumanie sous la tutelle soviétique et l’OTAN conçue sous le parapluie nucléaire américain devenait sans objet. Václav Havel, l’ancien dissident alors président de la Tchécoslovaquie, appelle à la suppression des deux. Le 25 février 1991 à Budapest, le pacte de Varsovie est dissous. Mais… pas l’OTAN ! Trop d’intérêts sont en jeu. L’OTAN, c’est un fantastique débouché pour la vente d’armements.

Bush fonce à Prague. Mais à peine Havel rappelé à l’ordre, voilà Genscher, ministre des Affaires étrangères allemand, qui propose de substituer à l’OTAN un organisme de défense proprement européen : l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, anciennement « Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe » (CSCE). James Baker, secrétaire d’État de l’administration Bush, affirme dans un mémorandum en neuf points que ça tombe bien, puisque le plus cher désir des États-Unis est justement de faire de la CSCE une institution permanente ! Mais comme tout ça mérite d’être un peu retravaillé, pourquoi ne pas profiter de l’OTAN en attendant ? Gagné ! Les Européens de l’Ouest se rangent à cette option.

Donc, pas question de supprimer l’OTAN, mais on ne l’étendra pas. Principe arrêté le 10 février 1990 à Moscou entre Kohl, chancelier d’Allemagne de l’Ouest, et Gorbatchev, secrétaire général du Parti communiste de l’URSS : il accepte la réunification allemande, mais en contrepartie, pas d’extension de l’OTAN.

Douglas Hurd, ministre des Affaires étrangères anglais, affirme à son homologue soviétique Alexander Bessmertnykh, le 26 mars 1991 : « L’OTAN n’a aucunement l’intention d’inclure la Pologne, la Roumanie, la Hongrie ou la Tchécoslovaquie. » Le Premier ministre britannique John Major assure : « Nous ne renforcerons pas l’OTAN ! »

Conséquence du conflit yougoslave de 1991 à 2001, dès 1997, Pologne, Tchéquie et Hongrie rejoignent l’OTAN. La reconnaissance du Kosovo, vieux pays serbe, rendra furieux Poutine et l’incitera à réarmer, ce qui était très précisément l’objectif recherché par les États-Unis et incitera 13 États européens à rejoindre l’OTAN, encerclant aujourd’hui la Russie. Le 11 décembre 2016, 25 États de l’Union européenne approuvent le lancement du fonds européen de défense. En réponse, le secrétaire à la Défense américain, Jim Mattis, déclare, en janvier : « La défense commune est une mission pour l’OTAN, et pour l’OTAN seule. » Jens Stoltenberg, secrétaire générale de l’OTAN, renchérit : « L’UE ne doit pas se substituer à l’OTAN » et « ne doit pas fermer ses marchés de défense aux Américains. »

En 2019, un commandement OTAN supplémentaire a été installé à Ulm, en Allemagne. La 3e brigade blindée des forces armées américaines en Pologne devait être remplacée par la 2e brigade blindée, mais les deux sont restées, violant les accords Russie-OTAN signés en 1997. Selon l’ancien directeur de la CIA Robert Gates, « il était nécessaire de poursuivre l’expansion de l’OTAN vers l’Est ».

Analysons les budgets militaires (Sources : SIPRI, Institut international de recherche sur la paix de Stockholm). Sur dix ans, et en milliards de dollars, celui des USA n’a jamais été inférieur à 600.

Pour la Russie, c’est, en moyenne, dix fois moins : 70 milliards en 2016 ; 66 en 2017 et 51 en 2018. Les dépenses militaires russes diminuent tandis que celles des États-Unis augmentent de 7 % jusqu’à représenter douze fois celles de la Russie. En 2019, le budget militaire américain est passé à 732 milliards de dollars ; celui de la Russie à 65 milliards (à titre de comparaison, celui de la France était de 46 milliards d’euros, en 2020). Les grandes entreprises américaines d’armement ont réalisé pas moins de 54 % de toutes les ventes d’armes du monde, en 2020. Les journalistes le taisent, trop attachés à la promotion des intérêts américains sous l’influence de certaines fondations très active auprès des médias comme « Young Leaders » (Jeunes Leaders), crée en 1976, pour promouvoir l’amitié entre les États-Unis et la France.

Philippe Joutier, Boulevard Voltaire

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Flambée des prix : chronique d’une faillite générale qui menace

Bon gré mal gré, l’économie redevient le thème central de la présidentielle française. Une preuve supplémentaire que la question de la souveraineté ne peut jamais être éludée. En l’occurrence, le CAC 40 poursuit sa chute, notamment sur fond de guerre entre la Russie et l’Ukraine. De fait, comment créer de la croissance sans consommation, investissement et exportation ? Ainsi, une flambée des prix, ceux des énergies fossiles, des autres matières premières et des biens de première nécessité, qui est exponentielle depuis le début de l’année. Une perte durable de pouvoir d’achat, ce qui constitue le problème numéro un des politiques qui ambitionnent de glaner beaucoup de suffrages. Seulement, la politique tend à disparaitre quand la finance pèse de tout son poids dans la balance de l’économique et du social. Comme si une crise financière majeure devait advenir, plus grave que celle de 2008. En réalité, c’est bien cette crise qui a entraîné celle d’aujourd’hui. Comment et pourquoi ? Chronique d’une faillite générale.

La crise sanitaire, qui a débuté en décembre 2019, a obligé les banques centrales à poursuivre plus intensément encore la production massive de liquidités, l’usage artificiel de la « planche à billets » qui avait débuté après la chute de la banque d’investissement Lehman Brothers, le 15 septembre 2008. Le principe était clair : racheter des dettes avec de l’argent virtuel, le tout entraînant une latente guerre des devises entre le yen, le dollar et l’euro. Il convient, également, de jouer avec les taux directeurs, leur baisse entraînant la multiplication des emprunts, tant pour acheter des actions que des dettes d’État. Mais le pire n’était pas encore atteint, puisque l’économiste et banquier Mario Draghi (dirigeant de Goldman Sachs de 2002 à 2005), placé à la tête de la Banque centrale européenne de 2011 à 2019, a levé la règle des 3 % de déficit par rapport au PIB, ce que son prédécesseur, Jean-Claude Trichet, refusait de faire. Pour une raison simple : le risque de faire exploser les dettes publiques au point de générer des politiques d’austérité, surtout à l’endroit des plus pauvres. Depuis, Draghi est devenu le Premier ministre de l’Italie.

Comme en 1929, c’est la spéculation excessive et incontrôlée qui génère la dépression. Cependant, beaucoup d’économistes considèrent que celle-ci ne peut que rimer avec la déflation, la baisse des prix inhérente à la réduction des devises et à la diminution de la production. Inversement, l’inflation est la conséquence directe de la hausse de la production et de l’injection massive des monnaies. En substance, la haute finance tourne à vide, de « plan de relance » en « plan de relance », l’activité n’étant plus que de la dette. Tragiquement, le Covid a provoqué l’accélération de l’agenda financiariste, qui plus est sur la base de la nouvelle économie, celle des molécules et des data. Un agenda qui divise les sociétés civiles en deux : entre élus et exclus, entre anciens riches et nouveaux pauvres, entre ceux qui spéculent (ou télétravaillent) et ceux qui travaillent trop pour gagner peu, le tout générant une baisse fallacieuse du nombre de chômeurs. Ou comment désespérer définitivement le petit peuple : anéantir sa capacité de réaction, si ce n’est de révolution. Coup double, donc : ni krach boursier ni crise sociale. Pas à pas vers le trou noir.

Henri Feng, Boulevard Voltaire

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Montpellier : la paroisse Sainte-Bernadette cible une nouvelle fois d’un tag menaçant

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Comment ‘R : Encore une église chrétienne faisant l’objet de tags de haine…. peu de chances que l’on en parle dans les médias puisque cela devient habituel et que de toute façon le christianisme et ses églises sont aujourd’hui de l’histoire ancienne. Si cela avait été une mosquée ça aurait été différent….L’Islam est aujourd’hui craint et respecté. Faisons place à la religion de demain (Webtube)

L’article de France Bleu :

A Montpellier (Hérault), la paroisse Sainte-Bernadette a été la cible d’un tag malveillant dans la nuit de jeudi à vendredi. Le père Benoît a découvert le tag sur le mur de clôture de l’église : « l’église qui illumine c’est celle qui brûle ». Une plainte a été déposée. Ce n’est pas la première fois que la paroisse est prise pour cible, il y a à peine un mois la grotte dédiée à Notre Dame de Lourdes avait été profanée. L’autel avait été vandalisé. A chaque fois le Père Benoit porte plainte.

Un nouveau tag qui provoque la colère du Père Benoît: “En arrivant sur la paroisse Sainte-Bernadette, on a vu ce tag à l’extérieur de l’église, sur l’enceinte. C’est violent comme message, c’est une phrase déjà sortie à l’époque de l’incendie de Notre Dame. Nous sommes dans un pays de liberté d’expression mais on peut pas aller au delà d’un certain nombre de propos.” […]

Une enquête est déjà en cours suite aux premiers tags, le père Benoit espère évidemment ne plus devoir subir ce genre de messages : “Les tags sont parfois signés antifa mais on n’a pas retrouvé les auteurs.” […]

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National-libéralisme : l’alliance impossible

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10 avril 2022 : quels sont les vrais enjeux de la prochaine présidentielle ? Quels sont les nouveaux clivages ? Quelle place pour l’État et la nation face à l’emprise des « To big to fail » : Big Pharma, les Gafam ? Quelle réflexion mener face à l’hégémonie libérale ? Quelle valeur accorder à un national-libéralisme intenable ? Député européen et conseiller régional RN, président de la fondation Identité et Démocratie, cofondateur du mouvement Les Localistes !, chroniqueur à « Éléments », Hervé Juvin nous livre une réflexion des plus stimulantes sur la présidentielle.

Est-ce par hasard ? Les débats d’idées, qui sont aussi des débats de principes, n’ont pas leur place au Parlement européen. Tout est fait pour spécialiser, cantonner, séparer les sujets. Le jeu des commissions, les procédures qui président aux rapports, et jusqu’aux modalités de leur rédaction. Le terrain est bien balisé pour les experts et les sachants en lieu et place du suffrage universel, et pour des élites autodésignées sans responsabilités ni comptes à rendre, d’abord soucieuses d’éviter tout débat proprement politique. Pas question par exemple de lier protection de l’environnement et préférence nationale. Pas question d’interroger le lien entre montée de la pauvreté et totalitarisme du capital. Ni de lier destruction des syndicats et des corps intermédiaires avec recours massif à l’immigration.

Le débat est relancé

Ces débats autour du libéralisme, de la forme politique, de la souveraineté, de la démocratie, qui ne pourront être évités, nous les retrouvons au niveau national. La politique de Victor Orban assure la sécurité énergétique des Hongrois parce qu’elle lie organisation du marché et autonomie stratégique. La Bulgarie, dont la population comme le Premier ministre y étaient hostiles, accepte l’ouverture d’une base militaire américaine en vertu de promesses qui ne peuvent être refusées — seront-elles tenues ? Et le débat présidentiel français ouvre un nouveau chapitre dans le grand débat entre la droite et la gauche, le peuple et l’élite, le nationalisme conservateur et le nationalisme libéral.

Un débat renouvelé par un constat largement imposé ; gauche et droite ne seraient plus l’axe de partage de l’électorat. L’analyse est portée notamment par ceux qui, tel Jérôme Sainte-Marie, voient dans l’affrontement d’un bloc élitaire et d’un bloc populaire la clé des élections à venir. Elle se nourrit en grande partie, des travaux de l’essayiste britannique établissant que la séparation entre les « nowhere », ceux qui n’ont plus d’attache déterminante avec un territoire, et les « anywhere » ceux qui sont de quelque part, à la fois se radicalise et reclasse les appartenances politiques ; on y retrouve sans surprise le diagnostic de la trahison du socialisme au nom du globalisme, un ralliement dont des « socialistes » comme Henri Weber ou Jacques Attali sont en grande partie responsables, au bénéfice exclusif des trusts financiers et des minorités appelées à dissoudre la conscience de classe aussi bien que le sentiment national.

Mais il est aussi permis de la rapprocher du regard posé par Marcel Gauchet sur une aventure macroniste qui emploie sans le dire et sans l’admettre une grande partie des ressorts populistes, ignorant les partis, adoptant les postures du moment sans souci de ligne politique — le fameux « en même temps » — et usant avec bonheur des transgressions qui permettent d’opposer le « moderne » et le « dépassé », le mouvement et l’arrêt, bref, le bien et le mal.

À l’évidence, l’évolution actuelle du débat présidentiel donne quelque consistance à la thèse. France d’en haut contre France d’en bas ; les Gilets Jaunes, et jusqu’au « Convoi de la Liberté », rejouent une scène connue, et dont malheureusement les résultats sont également connus. Il faut ici en revenir aux grands moments de l’histoire de France, et notamment à l’analyse de l’historien britannique (et trotskyste) Perry Anderson sur les effets sociaux de la Révolution française ; le peuple a fait le travail pour la bourgeoisie, il s’est battu pour qu’une nouvelle élite remplace l’ancienne, ou parfois la rejoigne, sans que grand-chose change pour lui. Le constat est rude, mais vaut d’être examiné ; un mouvement populiste qui n’est que populaire est condamné à être trahi par l’élite qu’il ne peut manquer de mettre en place.

D’ailleurs, la plupart des mouvements populistes dans l’histoire n’ont ils pas été dès le départ mobilisés et utilisés par les élites montantes pour détrôner l’élite en place ? Le naufrage des nobilités socialistes et républicaines laminées par le macronisme et ses dévots en serait un bon exemple, récent et toujours actuel !     

La thèse n’épuise pas le débat. D’abord parce que, comme l’analysent aussi bien Alain de Benoist que l’analyste conservateur chrétien et américain Gladden Pappin, gauche et droite sont d’abord des repères spatiaux sans contenu défini. En d’autres termes ; la facilité intellectuelle comme la nécessité de répartir les élus dans les assemblées continuera de faire vivre les notions de droite et de gauche — à moins de leur substituer celle d’en haut et d’en bas, mais pour changer quoi ? Ensuite et surtout, parce que la nouveauté du débat fait émerger sans l’épuiser la nouveauté de la question démocratique. Que deviennent en ce premier quart du XXIe siècle ces démocraties qui étaient tellement sûres de détenir les clés du monde ?

À l’évidence, les clés sont brouillées. De la confusion qui monte, l’historien Ran Halévy donne un spectaculaire exemple dans l’essai ; «  La crise démocratique aux États-Unis » (Le Débat, 2022) ; prétendant analyser les troubles de la démocratie américaine, il semble attribuer une grande valeur démocratique au fait que Twitter ait censuré le Président en exercice Donald Trump ! Nous considérons tout au contraire que c’est l’absence de sanctions contre les censeurs privés, à peu près tous pro-démocrates, qui fausse le jeu démocratique — et les élections, de la même manière que l’emploi politique de l’argent des Soros, Gates, Bezos, et cie est une agression permanente contre la démocratie, c’est-à-dire la volonté des peuples, de la même manière que les pratiques américaines qui détournent l’argent des sanctions infligées aux entreprises par le Department of Justice vers les caisses des Fondations liées au parti démocrate (faites une donation, vous éviterez de payer l’amende !) portent gravement atteinte à la sincérité du scrutin.

Que les milliardaires qui se vantent, comme Elon Musk, de pouvoir renverser n’importe quel gouvernement, soient toujours en liberté, est la plus sûre preuve de l’état post-démocratique des États-Unis — et de ceux qui, bon gré mal gré, sont contraints de les suivre.

Et voilà où le débat s’emballe. Allons-nous vivre la première élection présidentielle entièrement commandée par l’argent, la corruption de l’argent étranger et l’achat des votes et des opinions par l’argent ? Sans y répondre pour l’instant, il est permis de considérer trois évolutions majeures.

Patriotisme VS libéralisme

D’abord, la séparation devenue radicale entre patriotisme et libéralisme. La révolution numérique et le totalitarisme du capital s’unissent pour détruire la Nation, la famille et l’enracinement comme les trois forces qui résistent encore à la fabrique de l’homme hors sol, l’homme de nulle part, l’homme de rien. Le libéralisme économique a désaccordé l’ambition personnelle et l’ambition collective, quand leur accord a été le secret de Rome, de l’empire britannique, comme des États-Unis jusqu’aux années 1990.

L’atomisation de la société à laquelle œuvrent si bien les minorités bruyantes du « woke » élimine la possibilité même d’une résistance au règne absolu du capital. Voilà pourquoi tant de milliardaires financent un mouvement de destruction interne de la société américaine. Voilà pourquoi parler de national libéralisme insulte la réalité, comme la vie. La Nation ne peut pas être libérale au sens économique du terme, qui suppose qu’elle donne les clés de ses échanges, de ses territoires, de ses industries, à un marché mondial des capitaux, des changes et des droits de propriété qui ne joue qu’en faveur de la Nation la plus puissante.

L’enrichissement des plus riches

Ensuite, le conflit qui va devenir explosif entre l’enrichissement sans limites du plus petit nombre, le pouvoir de l’argent privé quand il se compte en milliards, dizaines ou centaines de milliards de dollars, et l’autonomie des peuples, ce qui s’appelle souveraineté. Le libéralisme économique prétend en finir avec toutes les limites quand le libéralisme politique les instaure et les tient comme condition de la paix. Dans les débats qui montent sur le pouvoir de corruption des dirigeants européens et français dont disposent les « Big Pharma », une chose est certaine, comme pour les cigarettiers, comme pour les pétroliers ; les milliards de dollars que peuvent mobiliser les Big Pharma donnent un pouvoir inouï de diffuser de fausses nouvelles, de payer des études falsifiées, d’acheter les experts, les commissions et les autorités, de réduire au silence les critiques, sans aucun contre-pouvoir capable de s’y opposer réellement. Autrement dit ; les démocraties se sont laissées mettre sous la tutelle de l’argent au nom d’un libéralisme dévoyé, qui a tout perdu en devenant libéralisme de l’individu et en oubliant d’être libéralisme politique — la faute à Benjamin Constant, parmi et avec tant d’autres !

La technique

Enfin, la pratique de l’économie comme science des moyens de la vie, de la technique comme moyen du progrès des conditions de vie, et l’autonomie des peuples, cet autre nom de la démocratie éclairée des Lumières. Nous en sommes au moment où l’autonomie, si longuement et durement conquise contre les Dieux, les seigneurs et les Rois, doit être reconquise contre la technique et contre l’économie. Chacun voit bien que le national libéralisme n’a qu’un projet, faire dévorer la Nation par l’entreprise, et assurer aux détenteurs du capital la bonne conscience de jadis ; les ouvriers sont mal payés mais ils vont à la messe le dimanche écouter les promesses de l’éternité ! Et s’il y a des pauvres, ils sont d’une grande Nation ! 

Chacun sait qu’il n’a qu’un programme ; derrière les plis du drapeau, organiser la privatisation de tout ce qui peut l’être, la liquidation des systèmes de protection sociale, des mutualités nationales et des contrôles aux frontières, comme des politiques nationales d’aménagement du territoire, de relocalisation des industries stratégiques et le contrôle du capital des entreprises — proclamer son attachement à une Nation que l’on vide de tout contenu concret, à un État que l’on prive de tout moyen d’agir, pour en faire les trompes l’œil d’une occupation financière qui ne dit pas son nom. A chacun de méditer sur ce concours qu’on dit soumis à des rabbins du Moyen Age sur ce qui est le plus sacré, et qu’aurait gagné celui qui déclara ; « le pain ».

Bien sûr, la naïveté n’est pas de mise. Jusqu’à un certain point l’intérêt de la Nation passe par l’intérêt des entreprises, qui créent les emplois, dont la productivité assurent les hauts salaires qui irriguent les territoires, et qui par l’innovation appliquée, gagnent les revenus mondiaux qui confortent le site national. Quand elles paient l’impôt. Quand elles ne délocalisent qu’en dernier choix. Quand elles servent l’intérêt national et le progrès territorial. Bien sûr, l’intérêt de la Nation passe aussi par les Fondations qu’établissent les milliardaires qui financent ce que l’État ne veut pas, ne peut pas ou ne pense pas à financer. Mais bien sûr aussi, l’État doit redéfinir les règles du jeu. Réinstituer les marchés contre les monopoles. Assurer que l’enrichissement de quelques-uns profite à tous. Rétablir des règles comptables qui confrontent l’entreprise à toutes les parties prenantes, et pas seulement au marché financier. Et, plus encore, assurer cette sécurité identitaire qui passe par la frontière, la famille, la citoyenneté et la stabilité du cadre de vie. Rien d’autre que le libéralisme politique. Si loin de ce que libéralisme économique a fait en tuant la liberté nationale, la liberté citoyenne, la seule qui vaille et qui dure. Celle de décider avec les siens d’un destin partagé.

Source : Le site d’Hervé Juvin

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Images d’un Français en Ukraine : Pour le moment, Kiev ce n’est pas Bagdad…

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Comment’R : Cela n’excuse pas ce qui se passe en Ukraine. L’invasion des Russes est réelle et inadmissible, par contre il faut sans doute nuancer la façon dont les événements et les images sont présentés dans le médias. Soyons donc vigilants, ne croyons pas bêtement ce qu’on nous dit ou ce qu’on nous montre. Nous avons un cerveau pour lire, écouter et comprendre les événements. Nous reviendrons dans les prochains jours sur ces affirmations qui restent à confirmer.

L’article ici (vu dans Media 4-4-2) :

À regarder CNews ou BFMtv en continu, avec les mêmes images en arrière-plan d’un immeuble bombardé, ou pourrait croire que la vie s’est arrêtée et que Poutine le sanguinaire n’hésite pas à bombarder les civils au hasard d’un chifoumi ! La réalité du terrain est pourtant tout autre (voir vidéo ci-dessous).

Alexandre Katrangi est un Français en mission professionnelle en Ukraine. Il nous montre, sur son compte Twitter, des images de Kiev où l’on peut apercevoir des boutiques ouvertes, les gens faire leurs courses, se balader. « C’est l’état d’urgence, donc il y a des magasins qui sont fermés et les gens ne vont pas travailler, mais dans l’ensemble les gens sortent. » Agacé par les journalistes qui le harcèlent pour avoir du scoop, du sanguinolent, quelque chose de vendeur pour la propagande occidentale… Alexandre Katrangi s’exclame : « Ça me saoule ! tout le monde m’appelle comme si la ville était sous le feu… C’est pas Bagdad, je me tue à le dire aux gens, ce n’est pas Bagdad. Les voitures circulent , les gens vont aux magasins faire leurs courses. » Et qu’en est-il de la pénurie alimentaire ? À écouter les médias mainstream, les Ukrainiens tournent à l’eau et au quignon de pain. Mais là encore, Alexandre filme dans un magasin et les images sont sans appel. « Y’a que des produits de qualité, un choix extraordinaire. Je ne comprends pas que l’on parle de pénurie à la télévision. Il y a du poisson, des bouteilles d’alcool… on parle de pénurie partout, mais moi je vois que les gens font leur courses. »

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Tyrannie sanitaire. La commission d’enquête du Sénat réclame « une levée rapide » du passe vaccinal

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Dans son rapport présenté ce jeudi, la commission d’enquête du Sénat sur l’adéquation du passe vaccinal à la situation épidémique, appelle à une levée « rapide » du dispositif et « à renforcer la transparence dans la gestion de l’épidémie ».

Un véritable camouflet pour les autorités qui persistent à maintenir le peuple sous tyrannie sanitaire.

Voici ce qu’on peut lire sur Public Séna : « Dans leur rapport, les élus rappellent tout d’abord que la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal a été justifiée « par la dynamique épidémique de la fin de l’année 2021 » liée au variant Delta puis Omicron. Au 8 janvier, 21 721 personnes étaient hospitalisées, 3 821 personnes en soins critiques.

Afin de limiter l’impact de la cinquième vague sur le système de santé, le gouvernement a souhaité, comme avec le passe sanitaire à l’été 2021, inciter à la vaccination. « Cette incitation à la vaccination au moyen du passe vaccinal a été, en décembre, très clairement assumée par le gouvernement », souligne les rapporteurs. La part de la population ayant reçu au moins une première injection, est passée de 77,6 % au 21 novembre 2021 à 79,8 % au 16 janvier 2022, pour atteindre 80,4 % au 13 février 2022. Entre le 20 décembre et le 23 janvier, 800 000 personnes ont reçu une première dose de vaccin.

« L’annonce du passe vaccinal a donc été suivie d’une hausse certaine des primo-vaccinations entre la mi-décembre 2021 et la fin janvier 2022 mais elle n’a pas permis de cibler en priorité les personnes non vaccinées les plus âgées, qui présentent le plus de risques de développer une forme grave du covid-19 et d’être hospitalisées », note le rapport »

Les élus regrettent également « la succession d’annonces parfois contradictoires » du gouvernement « qui a contribué à brouiller le message adressé à la population ». Dans leur viseur, l’annonce avant même l’entrée en vigueur du passe vaccinal le 24 janvier, de la fin des jauges dans les établissements recevant du public, le 2 février, ou encore la réouverture des discothèques, le 16 février.

De même, les sénateurs reprochent un manque de transparence à l’exécutif sur sa gestion de l’épidémie. « Aucune étude ou évaluation ne permet de mesurer l’effet réel du passe vaccinal sur les évolutions (de l’épidémie) ».

En conclusion, la commission d’enquête qualifie le passe vaccinal de « gadget » « qui a paru servir de justification au relâchement des réflexes prophylactiques ». S’appuyant sur le taux d’incidence de la semaine du 13 février, 1 367 cas pour 100 000 habitants, le Sénat demande à ce que soit engagé « sans délai, mais avec prudence » une levée du passe vaccinal. Les élus plaident pour l’établissement de conditions de la réversibilité de la décision (situation hospitalière, nombre de contaminations…)

Un rapport qui fait réagir Florian Philippot ci-dessous :

Breizh-info.com

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Anasse Kazib exulte : le hijab autorisé en compétition sportive

Articles  :  Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021 –   Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

ISLAM EN MODE CONQUÊTE

Quand les Français se couchent, les djihadistes triomphent. 

La loi sport a été adoptée en douce, tandis que l’attention des gens est à dessein captée par le conflit à l’est.

Elle signifie qu’il sera désormais impossible d’interdire le hijab dans les activités sportives.

Les islamos, Anasse Kazib en tête, exultent. 67 voix sur 73 ont voté pour.

Comme les Socialistes en juin 1940, pour lâcher leur patrie.

Ne jamais oublier cette forfaiture qui, hélas, en annonce d’autres.

J. Sobieski et D. Moulins dans Riposte Laïque

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Sylvie Kauffmann : “Si la Russie est exclue du système Swift, ce sera dur pour nous aussi. Il y aura une hausse des prix, et la croissance économique va forcément baisser”

Articles  :  Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021 –   Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

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Russie : La France est devenue “un nain politique” Nicolas Dupont-Aignan – Le Samedi Politique

Articles  :  Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021 –   Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Jeudi matin, l’Europe s’est réveillée avec une véritable guerre lancée sur son versant Est. Le président russe, Vladimir Poutine, après une déclaration déterminée, a annoncé vouloir démilitariser l’Ukraine. Une décision qui vient sceller l’impasse diplomatique entre les différents acteurs de ce conflit, agité par une OTAN sous la coupe américaine. Sans surprise, la réponse de l’Ouest se solde par une multiplication de sanctions économiques contre Moscou. Une méthode qui avait déjà montré sa déconnexion et son inefficacité pour rétablir l’apaisement en 2014 lors des soulèvements de Kiev et l’annexion de la Crimée par la Russie. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, candidat à l’élection présidentielle, député de l’Essonne et membre de la Commission des affaires étrangères, revient sur les voies diplomatiques que la France aurait dû emprunter pour éviter ce conflit armé et épargner des populations civiles qui souffriront des attaques armées comme économiques. Nicolas Dupont-Aignan reviendra également sur la perspective de l’élection présidentielle et la collecte des parrainages qui devient de plus en plus délicate pour les candidats en dehors du système.

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