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Angoisse chez LR et au RN, euphorie chez Reconquête
Pour information, le potentiel électoral que donne l’application Qotmii ce matin est :
Zemmour 21,2 %
Macron 21 %
Marine 15,4 %
Pécresse 10,1 %
Mélenchon 10 %
Cette intelligence artificielle qui avait donné le tiercé dans l’ordre au premier tour de 2012 n’est pas à négliger.
Et le sondage Odoxa du jour donne Pécresse à 12 % derrière Zemmour à 14 %. Elle dévisse, confirmant l’analyse de Zemmour.
Dans l’art de siphonner l’électorat de ses concurrentes, Zemmour est un virtuose. C’est au tour de Nicolas Bay de rejoindre Reconquête, après avoir été malmené par la présidente du RN qui ne cesse de fulminer.
Non seulement les ralliements se poursuivent, mais la dynamique des sondages est clairement en faveur d’Éric Zemmour qui refait peu à peu son retard sur ses rivales.
À deux reprises, celui-ci passe devant Valérie Pécresse, tendance qui devrait se confirmer dans les prochains jours. Et dans la majorité des sondages, le trio derrière Macron se situe autour de 15 %, chacun dans la marge d’erreur.
Pour Zemmour, il est clair que Pécresse est sur un toboggan qui va la mettre hors jeu. Elle ne se relèvera pas de son meeting raté. De plus, sa position intenable entre Ciotti et Lagarde l’oblige à tenir un discours centriste suicidaire alors que l’électorat de droite réclame un discours identitaire assumé.
Pécresse n’a aucun espace politique et Marine n’a aucune réserve, mais plutôt des désertions potentielles.
Selon Zemmour, Macron va récupérer 3 % avec l’électorat LR modéré, tandis que lui-même va récupérer 3 % parmi les ciottistes. Un scénario qu’explique clairement Guillaume Tabard dans le Figaro.
Le résultat serait un effondrement de la candidate LR, qui permettrait à Éric Zemmour de devancer largement Marine et de se qualifier pour le deuxième tour.
Pécresse connaîtrait ainsi le sort de Benoit Hamon en 2017, parti avec 18 % et arrivé avec 6 %, pris en étau entre Macron (24 %) et Mélenchon (20 %)
De plus, Zemmour fait le pari que les ralliements venus du RN vont interdire toute ascension à Marine.
Un ralliement de Marion, que Zemmour verrait bien ministre, voire Première ministre, serait l’apothéose dans cette bataille pour le second tour.
Mais c’est d’abord sur l’effondrement de Pécresse que mise le candidat de Reconquête.
Ayant renié son discours identitaire de 1990, la droite LR est condamnée à parler comme Macron.
Elle finira par disparaître comme le PS pour avoir renié ses valeurs au nom du mondialisme et du vivre-ensemble.
La droite n’a que ce qu’elle mérite pour avoir trahi son électorat.
Marine n’a que ce qu’elle mérite pour avoir renié l’héritage du FN historique.
À l’heure où l’électorat n’a jamais été aussi à droite, LR et le RN nagent à contre-courant.
Ces deux partis se sont recentrés à outrance au moment où le peuple réclame autorité et fermeté.
L’avenir, c’est Zemmour et Reconquête. Marine et Pécresse sont déjà des has been.
JG, Riposte Laïque
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