40 années de lâcheté des élites ont tué Samuel Paty

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Le 16 octobre 2020, le corps décapité de Samuel Paty était découvert par la police municipale de Conflans-Sainte-Honorine, la tête de ce professeur reposant quelques mètres plus loin.

La sidération et l’émotion furent évidemment intenses dans le monde enseignant et dans toute la France, après cet abominable acte de barbarie, étalant au grand jour un summum de cruauté, totalement incompréhensible pour l’ensemble de la population. Pourquoi tant d’horreur ?

Le barbare auteur de cette sauvagerie était un réfugié tchétchène radicalisé, ayant décidé de châtier ce professeur, jugé coupable d’avoir étudié les caricatures du Prophète avec ses élèves. Il fut abattu par la police après son crime.

Bien des écrits ont analysé cette épouvantable tragédie, revenant sur l’enquête, sur l’engrenage des évènements, sur les défaillances de la chaîne hiérarchique, sur le désarroi des enseignants, sur les atteintes aux libertés, sur la laïcité, sur le droit au blasphème ou sur les programmes scolaires. Soit.

Mais pas un seul article n’a souligné l’ahurissante impuissance du pouvoir face à l’islamisation catastrophique de la société. Pas un seul article n’a ciblé la responsabilité d’un État de plus en plus lâche et défaillant face à un islam toujours plus conquérant. Un État qui se contente de mots mais qui a peur d’agir.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Au-delà  des cérémonies commémoratives, au-delà des fleurs et des bougies, au-delà des discours compassionnels, c’est bien l’islamisation du pays qui est la cause de la mort tragique de Samuel Paty.

Il y a quarante ans, on ne décapitait pas un enseignant devant son lycée, on n’égorgeait pas un prêtre en pleine messe, on ne tuait pas un policier devant un commissariat.

Samuel Paty est mort parce que les gouvernements successifs ont encouragé une dangereuse islamisation de la société, abandonnant des pans entiers du pays aux fous d’Allah.

Tous les actes terroristes sont le résultat de cette folle politique multiculturaliste qui a ouvert un boulevard aux fanatiques musulmans. Plus ils avancent et plus l’État recule.

En 2004, c’est le ministre de l’Éducation nationale, un certain François Fillon, qui a enterré le rapport Obin sur l’alarmante islamisation de l’école républicaine.

En 1999, le professeur Nicolas Revol publiait “Sale prof”, un livre effrayant retraçant la violence d’un lycée de banlieue parisienne. Il fut ostracisé et la véracité de ses propos fut mise en doute par ses collègues et sa hiérarchie. Pas de vagues, tous aux abris !

Et 20 ans plus tard, de capitulations honteuses en lâches renoncements, c’est un malheureux enseignant qui a été décapité, coupable d’avoir fait son métier.

On a même vu certains de ses collègues lui reprocher “d’avoir mis en danger l’ensemble de la communauté du collège, d’avoir desservi la cause de la liberté d’expression…”

Soumission, soumission… Les enseignants s’autocensurent toujours plus faute de soutien.

Une enquête de la fondation Jean Jaurès a montré que 70 % des enseignants s’autocensurent dans les banlieues. Par peur.

La mort de Samuel Paty signe le désastre de la politique immigrationniste menée depuis des décennies. C’est la faillite du “vivre-ensemble”.

La France totalise déjà 44 % des attentats terroristes et 42 % des victimes en Europe ; combien de victimes faudra-t-il encore compter avant d’en finir avec cette immigration de masse qui sème la terreur ?

Demain 16 octobre, l’heure sera au recueillement. Mais en un an, force est de constater que tout a empiré et que les mots sont restés sans lendemain. Face à l’islam intégriste, l’État reste paralysé.

Voici le résultat d’un sondage Odoxa pour le Figaro :

84 % des Français jugent que le communautarisme à l’école n’a pas régressé depuis un an ;

75 % pensent qu’on est moins libre de critiquer les religions, et surtout l’islam ;

58 % estiment que la loi sur le séparatisme  sera inefficace contre l’islam radical ;

93 % jugent que la sécurité des enseignants n’a pas progressé depuis un an ;

91 % pensent que le respect de la laïcité n’a pas progressé ;

87 % estiment que le soutien des enseignants par leur hiérarchie n’a pas progressé ;

85 % jugent que la menace terroriste dans le pays est élevée à très élevée.

Par conséquent, un an après la tragédie de Conflans-Sainte-Honorine, l’État est resté totalement impuissant, laissant les enseignants des banlieues sensibles toujours aussi démunis face à la menace.

Quelles que soient les lois élaborées, quelle que soit la formation des enseignants à la laïcité, on voit mal pourquoi des élèves turcs accepteraient soudain un cours sur le génocide arménien, ou les élèves musulmans un cours sur les caricatures. 

40 années de laxisme et de renoncement permanent au nom du droit à la différence, cela mène à la capitulation sans condition. La République s’est toujours couchée devant des gamins de collège. C’est tout simplement ignoble et sidérant.

La seule conclusion à retenir est que si on ne ferme pas les frontières, tout va empirer en nous préparant des lendemains tragiques. Mais à part Éric Zemmour, quel candidat en est conscient ?

Ils ont tous peur de parler vrai, de dénoncer le mal, et surtout d’agir.

Jacques Guillemain Riposte Laïque

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