L’Éducation nationale prise au piège de l’identité de genre

Spread the love

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Les maltraitances infligées aux enfants font couler de l’encre et du pixel, entre la remise du rapport de la CIASE à l’Église catholique et l’intervention musclée d’Éric Zemmour au micro d’Europe 1. Il n’a pas hésité à comparer la prescription, à des enfants qualifiés de transgenres, de bloqueurs de puberté aux expériences du tristement célèbre docteur Josef Mengele, qui se servait de déportés comme d’un matériau d’expérience médicale. Il dénonce, en outre, la complaisance du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, dont la circulaire ouvre la boîte de Pandore : l’Éducation nationale qui se veut plus inclusive tentera de s’adapter aux désirs de l’enfant en matière d’identité/désignation (prénoms/pronoms), de vêtements et d’usage des lieux dits d’intimité (toilettes, vestiaires, internats).

Bien sûr, Éric Zemmour ne vise que ceux qui promeuvent des médications précoces aux enfants. Blanquer serait, selon Zemmour, celui qui leur ouvre la porte.

L’usage des bloqueurs de puberté a pour objectif d’inhiber, de minimiser l’expression des marqueurs physiologiques liés au sexe, à l’adolescence. Le principe sous-jacent est qu’une fille qui se sentirait garçon souffrirait du développement de sa poitrine et de l’apparition de ses règles ou qu’un garçon qui, à l’inverse, se sentirait fille déplorerait une trop abondante pilosité, une voix grave ou l’apparition d’une pomme d’Adam. Les traitements de réassignation (chirurgie) ultérieurs deviennent, de fait, moins invasifs, moins lourds quand la puberté a été bloquée. Mais l’usage de ces médicaments est dangereux et présente des effets secondaires sérieux et nombreux. Des médecins demandent l’arrêt de toutes ces thérapies. Bien sûr, les tenants du lobby LGBT présentent ces traitements comme un simple bouton « pause » sans autre effet que celui recherché.

Il serait tellement plus sage d’écouter la voix du bon sens, incarnée par Marie-Estelle Dupont au micro de CNews. Oui, prendre trop au sérieux la parole d’un enfant perturbé relève de la maltraitance. Il est temps que les adultes deviennent responsables. Et que le ministère de l’Éducation nationale redevienne celui de l’instruction publique.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *