Nantes. 44 fusillades depuis le début de l’année…

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Le compteur de fusillades à Nantes ne cesse de tourner : au 15 septembre il y avait désormais au moins 44 fusillades depuis le début de l’année, dont au moins 38 liées à des règlements de comptes.

Au moins trois fusillades (les 34e, 35e et 36e de l’année ont eu lieu le 27 août entre des Roms, au fusil à pompe, prairie de Mauves à 16h30, à la Papotière à 18h20 puis à nouveau prairie de Mauves dans la nuit. Il y a eu au moins un blessé dans ce conflit entre deux familles qui porterait, d’après une source proche de l’enquête, sur la volonté d’un de ses membres d’épouser une adolescente Rom âgée de 13 ans seulement.

Le 11 septembre, un homme âgé de 29 ans a été déposé aux urgences du CHU de Nantes, le visage grêlé de plomb, après avoir été touché par un tir de chevrotine rue Bonne-Garde, au Clos Toreau. Une fois n’est pas coutume, la victime a déposé plainte, et on ignore en revanche s’il y a un lien entre ce coup de feu et des violences qui ont eu lieu le même jour au Clos Toreau après une rixe à la fête foraine de Nantes dont la victime était de Bellevue.

En effet, samedi soir vers 18 heures, il y a d’abord eu une rixe au cours de laquelle un jeune individu de Bellevue a été blessé à la fesse avec une arme blanche et déclare s’être fait voler ses papiers, sans connaître son agresseur, puis une nouvelle bagarre entre jeunes de quartiers dits « sensibles » sur la fête foraine à 19h20. Au même moment, mais au Clos Toreau, les pompiers viennent en aide à deux personnes blessées au bras et la cuisse avec un couteau… qui se trouvent être l’oncle et un autre parent du blessé de Bellevue pris en charge cours saint Pierre. Ils seraient venus récupérer ses papiers. Personne n’a cependant déposé plainte.

Dimanche 12 septembre, rebelote. Un homme âgé de 26 ans est déposé au CHU Hôtel-Dieu par un ami, avec une blessure traversante à la cuisse, qui pourrait avoir été causée par une arme à feu. Il dit avoir été touché au Bout des Pavés, un quartier dit « sensible » au nord de Nantes. La situation est plus classique – le récit du blessé est très concis, il n’a pas été plus bavard avec les policiers et refuse de déposer plainte.

https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1fnAyUGvYmjBtzGEvEx-m_1ZNX9E&ll=47.21679335448751%2C-1.5696106000000087&z=12

« Suite au prochain épisode », grince un policier de terrain à Nantes, pour lequel « 44 dossiers de coups de feu depuis le début de l’année, ce n’est pas fini, même si le total de 2020 [35 fusillades] est largement emplafonné. Quand on voit que même des Roms ou des arméniens s’y mettent maintenant, avec des obscures histoires de clopes, de filles à marier ou de voitures… sans compter les règlements de comptes entre voisins, les dettes d’argent, etc. les raisons de sortir les fusils sont de plus en plus nombreuses, et ils tirent toujours aussi mal ! ».

Louis Moulin, Breizh-info

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