USA : recomptage des bulletins, fraude avérée. Que peut-on attendre ?

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

L’audit des votes du comté de Maricopa (Arizona) est loin d’être terminé puisque seuls 500.000 bulletins (sur 2.100.000) ont été recomptés. Il demeure que ce chiffre est statistiquement assez élevé pour donner une idée plus précise de l’ampleur de la fraude : les auditeurs ont signalé des écarts de 5 à 17,5 % selon les lots, au profit exclusif de l’actuel président. Rappelons qu’il n’a remporté officiellement le comté que de seulement 2,2 %.

Bon, et maintenant ?

Eh bien, même si le recomptage confirmait ce qu’on sait déjà, il ne se passerait probablement rien. Les médias feraient le black-out sur l’information et les élections ne seraient pas pour autant invalidées pour une impérieuse raison : le Congrès les a ratifiées par un vote le 6 janvier.

Il s’agit d’une disposition de la Constitution américaine qui neutralise les recours en annulation pour éviter de perturber l’exercice de ses fonctions par le président nouvellement élu.

C’est pourquoi le Congrès, et notamment Pence qui présidait alors le Sénat, avaient le pouvoir de reporter la validation et d’ordonner un audit. Ce ne fut pas le cas. Le Congrès est souverain et Joe Biden fut désigné comme le 46e président des USA.

Certes, celui-ci pourrait démissionner sous la pression. OK, mais dans ce cas, Kamala Harris prendrait sa place. Et si celle-ci se retirait également, le rôle reviendrait à Nancy Pelosi, etc.

Alors à quoi bon ? Que peut-on espérer dans ces conditions ?

Ce qu’on peut raisonnablement attendre, c’est que l’audit de Maricopa et les autres qui suivront (notamment dans le comté de Futon, en Georgie, sur ordre d’un juge, le 21 mai 2021) jettent sur le système électoral américain un discrédit tel que les législateurs (parlementaires) de chaque État n’aient d’autre choix que de réformer drastiquement les règles de scrutin.

Le Congrès étant à majorité républicaine dans les États clés, ce scénario est tout à fait plausible.

Seul problème : les républicains corrompus qui refuseront de voter la nécessaire réforme. Et ils sont nombreux, les RINO (Republican In Name Only) à avoir poignardé l’ancien président dans le dos.

Il l’a payé très cher et il compte bien leur rendre la politesse en les boutant hors du champ politique grâce à la tactique de l’endorsement qu’il a exposée publiquement, il y a quelques semaines : en substance, « si vous ne défendez pas la réforme pour restaurer l’intégrité des élections, je ne vous soutiendrai pas et, pire, je placerai un vrai patriote face à vous dans chaque primaire. Vous pourrez alors dire au revoir à votre siège d’élu. »

Il faut reconnaître que les quelques élections intermédiaires (il y en a chaque semaine) qui se sont récemment déroulées semblent lui donner raison. La confiance que le peuple accorde à Trump est telle que toute candidature républicaine sans son appui (endorsement) est vouée à une défaite quasi certaine.

C’est pourquoi sa nouvelle résidence de Palm Beach (Mar-a-Lago) abrite depuis plusieurs mois un défilé discret mais continu de responsables politiques désireux de se faire adouber par le nouveau patron du parti républicain.

Elle est là, sa stratégie, pas ailleurs : faire le grand ménage au sein de son parti, majoritaire dans une trentaine d’États (sur cinquante) en s’assurant la loyauté de ses membres. À partir de là, les législatures (Congrès de chaque État) pourront légiférer afin de durcir les conditions de vote. En ligne de mire : les élections midterm 2022 destinées à renouveler une fraction des sièges du Congrès fédéral à Washington, DC.

Il faut bien comprendre que les républicains ne pourront jamais en reprendre le contrôle sans mettre préalablement un terme à la fraude.

Et aucun candidat à la fonction suprême ne pourra virer les démocrates de la Maison-Blanche en 2025 sans l’appui d’une majorité républicaine au Congrès. Trump a, d’ailleurs, annoncé qu’il ne se représentera en 2024 qu’à cette condition. Et cette condition se réalisera en 2022 si on restaure la fiabilité du scrutin. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comment pourrait-il, à défaut, nourrir le moindre espoir de retour aux manettes ?

L’Occident s’est couché devant ceux qui rêvent d’un nouvel holocauste

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Il fallait s’y attendre. Après le cessez-le-feu décrété entre Israël et le Hamas, ce dernier crie victoire et entend peaufiner son image de seul défenseur de la cause palestinienne.

Les scènes de liesse se propagent dans la bande Gaza, masquant l’écrasante défaite militaire subie par l’organisation terroriste, qui a perdu la quasi-totalité de ses infrastructures militaires offensives.

Un cri de victoire aussi provocateur que mensonger certes, mais qui trouve un écho favorable auprès de la population hiérosolymitaine, puisque c’est de l’esplanade des Mosquées qu’est partie l’étincelle qui a embrasé la région.

Un cri de victoire qui fait dire à la droite israélienne ultra que Netanyahu a capitulé face au Hamas, alors qu’il fallait l’anéantir à jamais. Un goût d’inachevé.

Soutenu par le camp occidental bien-pensant, le Hamas peut donc se vanter d’avoir gagné la partie au plan politique. La cause palestinienne délaissée par les pays arabes désireux de se rapprocher d’Israël pour affronter l’ennemi commun iranien a soudain repris des couleurs.

Le conflit israélo-palestinien mobilise à nouveau les foules, mettant en lumière la haine anti-Juifs qui couve dans les démocraties occidentales, soucieuses de faire allégeance à leurs minorités musulmanes dont l’antisémitisme viscéral n’est plus à démontrer.

En France, plus rien ne se décide sans tenir compte, non pas du peuple gaulois encore majoritaire, mais des minorités de plus en plus revendicatrices.

La façon dont Darmanin s’est  précipité à Rennes pour assurer la communauté musulmane de son soutien mielleux et de sa compassion servile, pour 3 tags peints sur une mosquée, illustre à merveille la pitoyable soumission de l’exécutif à l’islam. Nos gouvernants sont terrorisés.

Comme le dit Finkielkraut, l’Occident n’a que faire des Ouïghours en Chine, des chrétiens d’Orient persécutés, des femmes afghanes promises à la violence des talibans, des convulsions africaines ou de la guerre civile en Syrie. Un seul combat monopolise les foules et les médias occidentaux : défendre la cause palestinienne.

On notera que l’opinion se focalise sur les 200 morts à Gaza, sans jamais évoquer les 4 600 roquettes lancées à l’aveugle sur les populations civiles israéliennes, et qui auraient fait des centaines de morts si 95 % d’entre elles n’avaient pas été détruites par le Dôme de fer.

Qui, en Occident, évoque les boucliers humains qu’utilise le Hamas pour protéger ses installations militaires ? Ce n’est pas un hasard si 58 enfants gazaouis ont été tués. Le Hamas a toujours fait peu de cas de la vie des enfants, martyrs de la bonne cause.

Comme l’a dit si justement  l’ambassadeur d’Israël à l’ONU :

“Israël utilise des missiles pour protéger ses enfants, le Hamas utilise ses enfants pour protéger ses missiles”.

Tout est dit. Toutes les larmes du chœur des pleureuses occidentales ne sont qu’hypocrisie.

Le jour où le Hamas et son suzerain iranien reconnaîtront le droit à l’existence de l’État hébreu, le jour où le Hamas consacrera les aides internationales au développement économique de Gaza, au lieu de construire des tunnels et des sites lance-roquettes pour détruire Israël, un accord de paix durable sera possible.

En attendant, c’est le discours de haine anti-Juifs que cautionne l’Occident, oubliant sciemment que ce que veut le Hamas, c’est un nouvel holocauste.

Ceux qui en France voient un néo-nazi derrière chaque arbre sont les mêmes qui soutiennent les terroristes du Hamas qui nient la Shoah !

Et il paraît que nous vivons dans la patrie des droits de l’homme !

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

L’islam, c’est l’islamisme au repos, l’islamisme, c’est l’islam en action

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Zemmour toujours droit dans ses bottes, face à ceux qui noient le poisson et évoquent le droit d’asile et autres absurdités pour justifier l’invasion migratoire. Et il ne tourne pas autour du pot sur l’islam. “L’islamisme, c’est l’islam en action !” Il fallait que cela fût dit un jour publiquement, par une voix qui portât assez loin. “L’islam, c’est l’islamisme au repos” tient bien sûr lieu de réponse en miroir, nous le répétons depuis suffisamment longtemps. Ainsi le constat est-il complet. Une phrase pour tout résumer. Tout.

Chantage aux migrants : une industrie qui rapporte gros. Les vautours sont au festin. http://www.place-armes.fr/post/ceuta-ce-chantage-aux-migrants-qui-s-appr%C3%AAte-%C3%A0-submerger-l-europe

INVASION et ISLAMISATION

Comment se faire piéger par nos propres règles ; les clandos ont vite compris, bande de bouffons ! “Le bon plan semble circuler allègrement au centre de rétention administrative (CRA) de Lesquin. Ces derniers jours, au moins trois étrangers sans papiers sur le point d’être reconduits dans leur pays ont réussi, pour l’instant, à échapper à l’expulsion. La recette ? Surfer sur le principe de précaution provoqué par la pandémie de Covid-19. Avant d’embarquer dans un avion, tout passager doit désormais produire un test PCR négatif récent.” https://www.lavoixdunord.fr/1008854/article/2021-05-21/refuser-un-test-pcr-permet-aux-etrangers-au-moins-de-retarder-l-expulsion

Moussa est bien gentil avec ses “frères”: https://www.fdesouche.com/2021/05/22/gerald-darmanin-accorde-une-derogation-aux-musulmans-de-france-pour-se-rendre-a-la-mosquee-avant-la-fin-du-couvre-feu-ramadan/

EXCLUSIF : La carte du dépistage de la drépanocytose 2019 (41,8%) !

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Pour diffusion générale, voici la carte du dépistage de la drépanocytose pour l’année 2019.

La drépanocytose est une maladie génétique qui ne concerne quasi-exclusivement que les populations extra-européennes. Son dépistage chez les nouveaux-nés ne touche essentiellement que les personnes originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord.

En 2019, 299,319 nouveaux nés ont été dépistés en France métropolitaines sur 753,000 naissances, soit 41,8% du total.

Par région :

Auvergne Rhône-Alpes :  38,0% (33,932)
Bourgogne Franche Comté : 23,8% (6,164)
Bretagne : 11,8% (3,782)
Centre Val de Loire : 27,0% (6,730)
Grand Est : 36,0% (19,897)
Hauts de France : 25,2% (16,631)
Ile de France : 73,8% (130,161)
Normandie : 18,7% (6,245)
Nouvelle Aquitaine : 19,4% (10,579)
Occitanie : 45,3% (25,861)
PACA-Corse : 52,6% (32,248)
Pays de la Loire : 17,9% (7,089)

En 2021, les naissances extra-européennes en France métropolitaine s’élèveront à 44%, à raison d’un pourcent d’augmentation annuel en moyenne. Les chiffres de l’année 2019 confirment les prévisions de Jean-Yves Le Gallou formulées en 2015 sur son site Polémia : d’ici 2025, la moitié des naissances en France seront non-blanches.

Démocratie Participative.

Les printemps arabes, de l’espoir au désespoir

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Une décennie après la déflagration des printemps arabes, retour sur les trajectoires empruntées par la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et la Libye, entre réformes démocratiques, dictature et guerres fratricides.

C’était il y a dix ans. Au printemps 2011, les pays arabes sont secoués par un vent de révolte. Parti de Sidi Bouzid, en Tunisie, il embrase en quelques mois pas moins de dix-sept pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Des citoyens révoltés contre des gouvernements autoritaires et corrompus envahissent les rues pour exiger la démocratie, un meilleur partage des richesses et davantage de libertés individuelles. Si ces révoltes populaires, accélérées par les réseaux sociaux, ont mené en Tunisie à la chute de Ben Ali puis à une prudente réforme démocratique, l’Égypte a connu un destin politique opposé, marqué d’abord par la montée en puissance des Frères musulmans. Un essor qui redistribue les cartes dans toute la région, à commencer par les influents pays du Golfe. Avec une décennie de recul, journalistes, manifestants, personnalités politiques et chercheurs – notamment le politologue Gilles Kepel – décryptent à travers les exemples égyptien et tunisien les conséquences géopolitiques et sociales de cette révolution sans précédent.

Cette seconde partie revient sur la genèse des conflits en Syrie et en Libye, et analyse le complexe jeu d’alliances à l’œuvre dans ces deux pays, ravagés par la guerre depuis 2011. Alors qu’au Liban et en Irak de nouvelles manifestations semblent rallumer la flamme d’espoir de la décennie passée.

Dans la Syrie de Bachar el-Assad et la Libye de Kadhafi, les manifestations du printemps 2011 sont réprimées dans le sang, et la révolte se mue rapidement en guerre civile. Alors que l’intervention occidentale précipite la chute du dictateur libyen, la transition politique attendue n’aura pas lieu. La Syrie, plongée dans une guerre sans fin, terreau fertile pour la progression de l’État islamique, devient bientôt le terrain d’affrontement de puissances extérieures – à commencer par la Turquie, l’Iran et la Russie.

Merci à la revue : Elements

Jupiter’s Legacy : Josh Duhamel n’avait jamais imaginé jouer un super-héros

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Si c’est un but à atteindre pour certains acteurs, Josh Duhamel n’avait jamais imaginé incarner un jour un super-héros. L’interprète de l’Utopian se confie sur sa relation avec les comics et sur la série Jupiter’s Legacy. Interview.

C’est une grande première pour Josh Duhamel. Après avoir incarné un agent de sécurité dans Las Vegas et un soldat dans Transformers, l’acteur américain se glisse dans la peau de l’Utopian pour Jupiter’s Legacy. Pourtant, c’était loin d’être une évidence. Si les stars d’Hollywood sont nombreuses à avoir fait une incursion chez Marvel et DC, Josh Duhamel n’a jamais aspiré à incarner un super-héros. “Je ne suis pas un grand fan, j’aime bien mais c’est surtout mon fils qui adore. Ça n’a jamais été quelque chose que je rêvais de faire. Je pensais que mon temps était passé, heureusement, ce vieux bonhomme est arrivé et il me correspondait tout à fait.”  Il faut dire que contrairement à ce que propose la maison des idées ou même DC, dans Jupiter’s Legacy l’accent n’est pas mis sur l’action. Le récit s’intéresse principalement aux liens qui unissent les membres de cette famille dysfonctionnelle. C’est d’ailleurs cet aspect qui a convaincu Josh Duhamel de rejoindre l’aventure. “J’adore les scènes avec ma fille, en essayant de la convaincre d’aller à l’enterrement. Je préfère les moments où je suis chez le psy, où je parle de mes difficultés à tisser des liens avec ma fille de 20 ans.”

Devenir un super-héros, c’est aussi enfiler un costume et sur ce point, Josh Duhamel a plus qu’apprécié le voyage :

“C’est assez stimulant, je ne vais pas le cacher. Enfiler cette barbe, ces muscles, cette perruque et la cape, c’est une expérience sociale intéressante. Vous arrivez sur le plateau en tant que Josh, et ensuite vous arrivez en Utopian et les gens ont un mouvement de recul. C’est un sentiment assez cool.”

Si le costume n’est pas vraiment quelque chose qu’il envie à son personnage, Josh Duhamel aimerait en revanche bien lui emprunter certaines de ses capacités extraordinaires. “J’aimerais beaucoup voler, je vis à Los Angeles et de cette manière je pourrais éviter le trafic. Après cette interview je pourrais voler jusqu’à ma cabane et voir si le lac est encore gelé”. Avec la situation actuelle, on ne peut que le comprendre.

“J’ai pris plus de plaisir à jouer ce type dans les années 30”

La série explore aussi le passé du personnage d’Utopian. Dans les années 30, ces héros en devenir décident de suivre les visions de Sheldon Sampson. Cette exploration des origines des superhéros est sans doute ce qu’a préféré l’acteur. Il confie : “J’ai finalement pris plus de plaisir à jouer ce type dans les années 30. J’adore l’origin story de cette série, j’ai adoré le jouer lorsqu’il perd la boule, qu’il voit son père dans des visions. C’était très intéressant de suivre cette spirale de l’enfer, après le suicide de son père, et d’en explorer les conséquences.” 

Pour découvrir Josh Duhamel dans Jupiter’s Legacy, c’est sur Netflix que ça se passe. L’adaptation des comics de Mark Millar est disponible depuis le 7 mai sur la plateforme. Au casting, on retrouve donc Josh Duhamel dans la peau de Sheldon Sampson, Matt Lanter dans celle de George Hutchence et Ben Daniel en Walter/ Braiwave. La réalisation et l’écriture du scénario ont été confiées à Steven S. DeKnight, à qui l’on devait déjà l’excellente série DaredevilNotre critique est à retrouver ici.

Merci à JDG

La réaction limpide de Maître Fabrice Di Vizio quand Karine Lacombe recommande la vaccination des enfants.

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Karine Lacombe qui croule sous les conflits d’intérêts, veut maintenant vacciner vos enfants !

Marcel revient en 4-4-2, tout y passe : Obama, Loukachenko, Karine Lacombe, Fourtillan, les étudiants…

Marcel : Didier Raoult vs Karine Lacombe (industrie pharmaceutique)

Merci au Media en 4-4-2

Le studio dans le jardin, l’alternative pour éviter d’envoyer son père en Ehpad

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Plutôt que d’envoyer leurs parents dans des Ehpad, certaines personnes optent pour le studio dans le jardin. C’est une alternative économique pour ceux qui ont un jardin et qui peuvent se payer un studio.

Patrick et Marie-Laure Chastenet avaient le choix : envoyer leur père (et beau-père) en Ehpad et dépenser 2 000 € par mois ou faire construire un petit studio confortable et adapté dans leur jardin pour la somme de 37 000 €.

Covid : la dictature du numérique

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

A la une de cette édition, ces entreprises privées qui tirent leur épingle du jeu avec le Covid-19. Face à une défaillance évidente de l’État, plusieurs start-up du numérique ont littéralement explosé avec la crise sanitaire à la manière de la plateforme de rendez-vous médicaux, Doctolib.

Nous reviendrons également sur la décision du Conseil constitutionnel de censurer une partie de la loi de Sécurité globale et notamment l’article 24.

Et enfin avant de passer à l’actualité en bref, nous ferons le point sur la situation en Irlande du Nord où le risque d’une reprise des affrontements n’est pas à écarte (point avec Yann Vallerie, de breizh-info).

Embrassez-moi !

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Peut-on décemment reprocher à Cendrillon de rêver d’amour lorsque son propre environnement le lui interdit en la diminuant, en la soumettant, en la bâillonnant, en l’assignant au cachot du désespoir, en la privant de concourir au cœur des hommes qui, au dire des moralisateurs de notre ère, la réduirait à la condition même de femme ? N’y voyez-vous pas là le paradoxe de ce combat censé l’élever ? Finalement, le ridicule de Javotte et Anastasie, nourri d’une jalousie maladive, devient désormais l’allégorie de ce néo-féminisme frustré et destructeur.

Peut-on raisonnablement plaindre ou victimiser Blanche-Neige qui, au lieu de recourir au défibrillateur ou d’être placée en soins palliatifs, renaît par le plus pur souffle d’amour d’un prince, coupable de s’être pudiquement penché sur son lit de mort pour lui rendre la vie, de s’être laissé guider par la plus noble et chevaleresque des intentions ?

Devrait-on reprocher à la Belle d’avoir succombé à la Bête ? De s’être secrètement ralliée au destin d’un monstre dont chaque geste brusque se changea progressivement en témoignage d’amour ? D’avoir dompté un animal pour le rendre homme et non l’inverse, encouragé par ces braconniers lobbyistes ?

Si les défenseurs de la nouvelle condition féminine se rangent du côté des sorcières, demandez-vous de quel côté se place la véritable dignité. Si le baiser guérit du désir et de la tentation vaniteuse, mais qu’au nom de l’indépendance des sexes et de l’égalitarisme des genres, ce baiser devient un variant du Mal, demandez-vous qui tient les ficelles de votre propre liberté de conscience et vous incite à rendre cette harmonie nocive, de confondre la fragilité et la faiblesse. S’il faut culpabiliser du peu d’amour que l’on donne ou que l’on reçoit, d’un baiser volé, d’un baiser donné, d’un baiser repris, d’un baiser rendu… Téléportez-moi dans cette fiction que l’on appelle « passé ». Donnez-moi la plus banale réplique d’amour, la plus belle, la plus inacceptable, sur un quai hivernal par exemple, entre les bras audacieux d’un déserteur en 1938 : « Embrassez-moi. »

Maud Protat-Koffler, Boulevard Voltaire