Rapport Toubiana : les vrais chiffres du Covid-19

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

Media en 4-4-2

Laurent Toubiana, épidémiologiste, et une équipe du CNRS, de l’Insee et de l’AP-HP —  donc pas des guignolos médiatiques — mettent les choses au point sur l’épidémie de Covid. Impossible d’évaluer la létalité en partant de chiffres de décès — « avec » et « à cause » du Covid – et de « cas » — au lieu de malades. Ils ont donc contourné le problème en partant de ce principe : pour évaluer la gravité d’un fléau, la référence absolue est la mortalité toutes causes confondues. 

En 2020, 80 % de la population ont été épargnés par le Covid

L’épidémie qui touché la France en 2020, n’a pas causé de surmortalité pour les moins de 65 ans (soit 80 % de la population) et très peu pour les plus de 65 ans (+ 3,6 %), pourtant de plus en plus nombreux (babyboomers). Soit 23 000 morts de plus que les 629 000 attendus normalement en 2020. 

Ces chiffres doivent être mis en perspective avec les 400 000 morts annoncées par le président de la République française en octobre 2020 pour justifier la mise en place du deuxième confinement. 

Pas de surmortalité en 2020 par rapport à 2017, 2018 et 2019

L’année 2019 avait montré un « défaut  » [NDR : vocabulaire de statisticiens, faut faire avec] de mortalité de 2,92 % directement lié à l’effet de moisson des épisodes grippaux de 2015 et 2017.
La surmortalité observée en 2020 au passage de l’épidémie de Covid-19 ne serait qu’un « rattrapage » [NDR : on s’excuse, mais c’est le terme] du défaut de mortalité de 2019. 

Utiliser la mortalité de 2019 en tant qu’élément de comparaison pour estimer l’impact de l’épidémie en 2020, comme cela est pratiqué couramment, est donc une simplification doublement biaisée.

La France n’est plus la France. Des centaines de Tchétchènes ont manifesté, samedi , à Rennes et à Strasbourg, contre la stigmatisation dont leur communauté

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Ci-dessous, un article publié dans msn/Franceinfo

Avis Rutube.fr : La France n’est plus la France. La communauté nationale n’est plus une et indivisible. Aujourd’hui la population de la France se transforme en un amalgame de communautés qui se font la guerre. Ainsi les tchétchènes qui défilent contre la stigmatisation de leur communauté. Avec le temps ce n’est plus de racisme dont on parle (racisme anti arabe, anti noir ou anti français) mais de communautés qui sont harcelées par d’autre communautés. Voila ce qui arrive quand on attire le monde entier sans limites et que tout ce beau monde devient français de façon administrative (mais pas dans le cœur). J’appartiens à la génération des années 60 et je vois d’années en années mon pays se balkaniser. on ne parle plus de la France mais de communautés où la France est considérée comme un territoire de l’Europe qu’il faut absolument repeupler “quoiqu’il en coûte” pour rependre une phrase de Macron. Un très mauvais choix pour notre paix sociale dans les années à venir. On ne s’y prendrait pas mieux si on voulait déclencher une guerre civile généralisée dans les dix prochaines années.

L’Article msn/Franceinfo :

Plusieurs centaines de Tchétchènes ont manifesté, samedi 27 mars, à Rennes et à Strasbourg, contre la stigmatisation dont leur communauté fait selon eux l’objet et pour honorer la mémoire d’un des leurs tué par balle la semaine dernière dans la capitale bretonne. Ces rassemblements avaient lieu après la mort d’un des leurs, tué par balle la semaine dernière dans la capitale bretonne.

On tire sur nous deux fois : la première fois pour nous tuer, la deuxième fois pour nous salir“, a dénoncé Magomed, 30 ans, voisin d’Hamzat Labazanov, 23 ans, tué d’une balle dans la tête, le 17 mars en pleine journée, dans le quartier Cleunay à Rennes.

A Strasbourg, environ 150 Tchétchènes se sont également rassemblés place de la République, dont certains venus de Paris, Nice ou Reims. “Nous sommes des réfugiés politiques qui avons laissé notre patrie pour vivre en paix“, proclamait une pancarte.

Canal de Suez : un seul navire s’échoue et l’économie mondiale craint de sombrer…

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Il est parfois des incidents, a priori anodins, qui en disent long sur ce que devient le monde. Un seul exemple ? Le porte-conteneurs Ever Given, propriété d’un armateur japonais dont la société est basée à Taïwan, qui vient de s’échouer dans le canal de Suez. Rien de susceptible, en bonne logique, de faire les gros titres des médias. Et pourtant…

Ainsi ce monstre des mers est-il en train de bloquer une bonne partie du commerce international, sachant que le canal en question, creusé en 1869 par Ferdinand de Lesseps – comme quoi les Français n’ont pas fait que de vilaines choses en Afrique –, assure à lui seul le transit de 12 % des échanges de la planète, soit 19.000 bateaux par an. Et un unique naufrage de créer un gigantesque embouteillage de près de deux cents navires de semblable tonnage ; ironique, n’est-il pas ?

Dans la Grèce antique, l’une des principales tentations menaçant l’humanité se nommait l’« hubris » ; soit la « démesure ». Ne dit-on pas que Zeus « commence à rendre fous ceux qu’il veut perdre » ? D’aucuns y verront peut-être un signe, sachant que depuis une vingtaine d’année, la taille de ces porte-conteneurs a plus que triplé, tel que rappelé dans Le Monde de ce 26 mars. D’où le gabarit gigantesque de l’Ever Given qui, fort de ses 400 mètres de longueur sur 59 de largeur, soit l’équivalent de quatre terrains de football, culmine à 60 mètres, soit la hauteur d’un immeuble de vingt étages. Capable de transporter 22.000 containers, le mammouth échoué pèse près de 220.000 tonnes.

Inutile de préciser qu’on ne saurait remettre à flot un engin pareil le temps d’une pause cigarette. Ce qui n’empêche pas Mohab Mamish, conseiller particulier en affaires maritimes du maréchal Abdel Fattah al-Sissi, le président égyptien, de faire preuve d’un optimisme des plus touchants, l’opération devant, à l’en croire, ne pas excéder « 48 à 72 heures maximum » : « J’ai l’expérience de plusieurs opérations de sauvetage de ce type et, en tant qu’ancien président de l’Autorité du canal de Suez, j’en connais chaque centimètre carré. »

On ignorait que Tartarin avait des cousins du côté du Caire. Fortuitement, d’autres experts, sûrement moins rêveurs, ceux de la société néerlandaise SMIT Salvage, mandatée par les propriétaires du bateau en question, affirment de leur côté : « L’opération pourrait prendre des jours, voire des semaines. » Au rythme où vont là-bas les choses, compter en mois ne serait peut-être pas de trop.

En attendant que soient vidés les réservoirs du porte-conteneurs, en évitant une catastrophe écologique, et sa cargaison débarquée afin de pouvoir enfin remorquer la bête vers d’autres horizons, les cours du pétrole viennent de fortement grimper à la hausse. Sans compter la panique de sociétés travaillant en flux tendus, c’est-à-dire sans stocks, et qui craignent désormais pour leurs approvisionnements…

Toujours plus grand, toujours plus haut, toujours plus… Même si comparaison n’est pas raison, voilà qui évoque le slogan qu’on prêtait jadis aux constructeurs du Titanic : « Même Dieu ne pourrait le couler… » Le début du siècle dernier annonçait la prédominance d’un génie humain censé triompher de tout. Las, le géant de fer toucha le fond en 1912 et l’Europe avec, deux ans plus tard. Aujourd’hui, encore la même histoire avec la fin de cette dernière, pronostiquée au lendemain de la chute du mur de Berlin, pour laisser place à la mondialisation heureuse, l’effacement de la politique à l’ancienne et des religions révélées au seul profit de celle du consumérisme généralisé.

Et dire qu’il aura fallu qu’un simple rafiot, fût-il aux dimensions hors normes, pour nous rappeler à quel point les constructions humaines sont fragiles…

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

La chanson du jour, Five years – David Bowie ( Ziggy Stardust )

Cette chanson c’est un petit bijou. Première chanson de l’album Ziggy Stardust elle donne tout de suite le ton. Tout est formidable dans ce morceau : la batterie, la voix de David, les instruments (mélange de piano, de cordes et de guitares électriques…) Et quel final ! Cette envolée lyrique donne des frissons. Laissez vous envahir par le monde de Bowie…vous en sortirez transformé !

En bonus extraits d’interviews :

I-Média n°341 – Joe Biden : double discours et sénilité ?

Comme tous les jeudi, voici l’indispensable I-MEDIA. Bon visionnage !

00:00​​ Introduction 01:38​ L’image de la semaine Une fusillade aux États-Unis a donné l’occasion à l’AFP de s’illustrer avec un superbe bobard ! 08:47​ Joe Biden : double discours et sénilité ? Outre-atlantique, la mansuétude médiatique envers Joe Biden est au maximum, alors qu’il semble parfois à deux doigts de la sénilité. 18:19​ Revue de presse 31:50​ Covid-19 : « Fact-checkers » ou « Fake-makers » ? Un prétendu « fact-checking » de Thomas Huchon sur LCI à propos de la létalité du Covid-19 démontre que ces prétendus spécialistes de la vérité manquent cruellement de rigueur.

La chanson du jour, Who Wants To Live Forever – Queen

Je vous propose aujourd’hui un hommage à Freddie Mercury et au groupe Queen. Si vous ne connaissez pas Queen et Freddie Mercury alors je vous envie….allez découvrir ce groupe mythique.

BONUS : The show must go on….avec plein d’extraits de leurs concerts et de leurs clips.

Une Israélienne lance un S.O.S : nous sommes emprisonnés comme des rats pour une expérience

L’épidémie de Covid-19 aurait commencé en Israël le 21 février 2020. Or, selon une Israélienne, le contrat avec Pfizer a été signé avant. On peut la croire, puisque la date du contrat a été barrée (voir image ci-dessous). Qui est responsable en cas d’effets secondaires ? C’est également barré ! L’efficacité du vaccin est-elle garantie ? Barré ! Illisible ! Quelle somme Israël a payé à Pfizer ? Barré ! Qui croire ? l’État  cache soigneusement la réalité certainement gênante de ce contrat.

« Nous sommes emprisonnés dans notre propre pays, personne ne sort, personne ne rentre, pas de vol, nous sommes prisonniers dans notre propre pays. comme lorsque que vous faites une expérience, vous enfermez tous les rats ensemble et observez ce qui se passe… »

En Israël, sans être vacciné il est impossible de travailler, de faire des courses dans les centres commerciaux. Ceux qui se battent pour les droits de l’homme, sont réduits au silence ou licenciés. Une chasse aux sorcières est organisée contre les non-vaccinés. La situation en Israël peut d’autant plus nous inquiéter que ce pays est un laboratoire expérimental dans le domaine médical comme dans le domaine social.

Source : MEDIA en 4-4-2

Mosquée à Strasbourg : un élu EELV sort sa botte secrète… les catholiques !

Le conseil municipal de Strasbourg a voté, lundi, une subvention de 2,5 millions d’euros en faveur d’une mosquée proche de l’association turque Millî Görüş. Un choix qui, selon l’élu EELV Jean Werlen, se justifie : refuser ce type de subvention, c’est possible, mais à condition de sanctionner les paroisses catholiques en raison de la position homophobe et sexiste du Vatican !

Retour en images sur les arguments de l’élu en séance et explications… à ne pas rater !

Robert Ménard : « J’ai besoin à Paris de quelqu’un qui n’ouvre pas le robinet de l’immigration… »

Interview choc de Robert Ménard, maire de Béziers, à l’occasion de la sortie de son livre Thérapie de choc sur l’état de la droite, l’immigration, Marine Le Pen, son expérience d’élu (à 70 %…) et les clefs de la réussite pour l’alternance.

Vous avez publié Thérapie de choc aux éditions de La Nouvelle Librairie. Pourquoi avoir sorti ce livre maintenant ?

Cela ne peut plus durer. On ne peut pas à la fois dire que l’on voit notre France s’effilocher, se foutre en l’air et en même temps dire tranquillement que l’on va faire des colloques, se réunir ou gagner la bataille culturelle. Aujourd’hui, il y a une urgence absolue. Le titre, le contenu, le format et les formules sont là pour dire que maintenant il y a une urgence vitale, voilà se qu’il faut faire et dire à tout le monde d’arrêter de nous emmerder avec vos bisbilles en particulier à droite.
Il faut se trouver un champion et gagner ces élections sinon ce pays que l’on aime va disparaître de la carte du monde. Je ne le veux pas !

Dans ce livre, est-ce votre propre camp que vous attaquez le plus violemment ?

Non ! j’en ai marre de certains réflexes insupportables. D’un côté, vous avez une droite congelée dans ces certitudes qui nous expliquerait que c’était mieux il y 10 000 ans et encore mieux il y a 100 000 ans. Aujourd’hui, il faut arrêter de dire de telles bêtises. De l’autre côté, vous avez la droite classique de gouvernement qui est à mourir de tristesse et qui continue à vivre sous la peur des médias et de la gauche qui l’a montre du doigt en disant «  vous n’allez tout de même pas vous allier avec ces fachos ». Voilà où nous en sommes et je n’en peux plus !
Parfois je me dis qu’il y a deux solutions. La première serait de vivre chez moi tranquillement à Béziers et m’occuper de ma ville. La deuxième solution est ce livre qui me permet de dire que je ne peux pas me résigner à cela. Je voudrais les prendre à la gorge, leur dire d’arrêter de me faire chier, de regarder la situation et de se ressaisir.

On est passé du Robert Ménard qui lançait des rendez-vous de Béziers au Robert Ménard qui dit en avoir ras le bol. « On a suffisamment parlé, il faut maintenant agir et reprendre d’assaut ce pays ».

Chacun explique, lance des revues intellectuelles, on monte qu’on a gagné la bataille des idées. Je ne vais pas me battre là-dessus. Je suis maire d’une ville et à la différence de bons nombres de mes amis, je suis dans un exécutif donc je décide. Au moment où je vous parle, je suis dans mon bureau à côté de celui de la présidente de l’agglomération où je viens de prendre 25 décisions. Je n’ai pas besoin de grands débats, mais j’ai besoin de prendre des décisions. Pour prendre des décisions pour le bien de mes concitoyens, j’ai besoin qu’à Paris, des gens ne m’emmerdent pas tous les jours. J’ai besoin à Paris, de gens qui ne détruisent pas ce que j’essaie de construire tous les jours. J’ai besoin à Paris, de gens qui n’ouvrent pas le robinet de l’immigration dans lequel je me noie. C’est de cela dont j’ai besoin ! Une fois que j’ai dit cela, je n’ai pas beaucoup avancé et j’en suis conscient. Pour tout cela il faut quelqu’un qui incarne ces idées et qui se batte sur ces idées.
Tous les gens qui m’expliquent à longueur de colloques que l’on a gagné la bataille des idées, alors qu’on n’est pas foutus de gagner des élections, il y a juste un petit problème. Je préférerais perdre la bataille des idées et gagner les élections de temps en temps. Or, aujourd’hui, je constate que je suis esseulé dans ma ville et j’ai peur pour ce que j’essaie de faire et pour mes concitoyens. J’en ai assez !

Marine Le Pen peut-elle gagner en 2022 ?

Je rêve que Marine Le Pen gagne 2022. Je rêve que tout se passe bien. Je rêve que nos amis gagnent toutes les régions. Je vous donne rendez-vous au mois de juin et on verra combien nous aurons gagné de régions. On pourrait se mordre les doigts. Je ne suis pas défaitiste, mais je dis juste qu’aujourd’hui Marine Le Pen a d’énormes qualités et qu’elle s’améliore de semaine en semaine. Elle est apaisée, plus tranquille et d’une certaine façon plus sûre d’elle-même et donc moins agressive à l’égard des autres. Je reconnais humblement que je ne pensais pas qu’elle se relèverait du débat de l’entre-deux tours, mais j’avais dit une connerie. La preuve aujourd’hui, elle joue les premiers rôles. Comme tout un tas de gens, je vois des sondages encourageants. Cela suffit-il pour gagner les élections ? Je crains que non.
Je suis prêt à faire un chemin de croix à genoux en demandant pardon d’avoir osé dire cela si je me trompe et je serais ravi de battre ma coulpe en disant «  tu n’as dit que des conneries, la preuve elle est chef de l’État ». Je ne rêve que de cela ! Je suis septique par rapport à cela et en même temps, elle est incontournable.
Aujourd’hui, aucune candidature à côté d’elle n’a le début de la dizaine de sa crédibilité même si ce sont des gens plus proches de moi, plus identitaires, plus libéraux en termes économiques et moins centralisateurs. Vous pouvez vous moquer, me montrer du doigt en disant que je radote et que cela fait des années que je vous raconte cela, que je ne suis jamais capable de mettre un visage sur cette espèce de portrait robot que je dresse du candidat idéal, mais il y a quand même une dame blonde de cinquante ans qui est la seule aujourd’hui à incarner une rupture sérieuse avec monsieur Macron. Je peux aussi me dire que c’est une impasse, mais j’espère à chaque fois et naïvement que peut-être des livres servent à quelque chose. Vous pouvez dire que cela ne sert à rien et que je ferais mieux de me taire.

Votre camp politique, cette droite hors les murs a-t-elle des effectifs nécessaires pour avoir une majorité à l’Assemblée nationale et pour occuper tous les postes clés de l’État ? Selon vous, êtes-vous suffisamment entouré de gens compétents pour reprendre en main le pays ?

Moi, non ! Il faut être sérieux, je connais la capacité de tout un tas de gens. On a besoin d’un visage pour incarner cette droite de rupture. En même temps, nous avons aussi besoin d’un programme.
Sur certaines questions économiques, je ne suis pas persuadé de ce que j’entends. Ce sont souvent des slogans, des déclarations, des phrases ou des bons mots. Je ne dirige pas une ville et une agglomération avec des phrases, des bons mots et des slogans, mais avec des choix.
A t-on les réponses à tout un tas de questions ? Non ! Même la question de l’immigration est compliquée. J’entends des choses irréalistes. Je me dis que mes amis sont tombés sur la tête.
En même temps, je me dis qu’à force de le dire, je vais convaincre certaines personnes de changer.
J’ai eu beaucoup de discussion avec Marine Le Pen sur l’Europe. Peut-être que sur l’intervention de l’État, sur le statut des fonctionnaires et sur le centralisme parisien, il est possible qu’on puisse lui faire entendre raison. Cela l’aidera peut-être à gagner et je l’espère. Je n’ai pas vos réponses. Je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui on ait la capacité du jour au lendemain de trouver toutes les équipes pour remplacer tous ceux qui dirigent ce pays.
Je vais mettre un bémol. Lorsque je suis devenu maire de Béziers, on m’a dit exactement la même chose. Ma réponse a été la suivante : «  putain, avec le désastre que vous avez laissé, vous venez me donner des leçons en incompétence. Avec ce que vous avez fait de cette ville, je pourrais le dire de ce pays. Avec ce que vous avez fait de mon pays, vous venez m’expliquer que moi et mes amis sommes incapables de faire mieux que vous ». Vous auriez un bilan incroyable et tout irait bien. La France se porterait bien, on aurait passé les deniers mois comme les champions du monde. Aujourd’hui, on aurait la moitié de la population vaccinée, le taux de chômage serait arrivé à ce qu’il était dans d’autres pays européens comparables, on aurait été capable de maîtriser l’immigration, d’assurer la sécurité de nos concitoyens, de faire en sorte que tous les gens quelle que soit leur religion adorent ce pays et seraient devenus de bons Français. Alors là je dirais, chapeau, je suis sûr de ne pas être mieux que vous ! Mais, lorsque je vois ce que vous faites, je me dis de temps en temps que l’on pourrait faire pas plus mal que vous.

Dans cette France de 2021 abrutie par le Covid-19, abrutie par les politiques sanitaires contradictoires et par les injonctions paternalistes du gouvernement, espérez-vous encore voir une majorité de la population vous suivre et suivre les idées déclinées dans votre livre ?

Effectivement, je l’espère. Ici, 70 % de la population a voté pour moi, cela veut dire que lorsqu’on sait exprimer nos idées, prendre les gens aux tripes, être à l’écoute et quand on aime les gens, les gens le sentent. Ils ont besoin qu’on les aime et qu’on fasse attention à eux. Ils n’aiment pas que l’on fasse de la démocratie participative. Ils veulent juste qu’on sache les écouter et qu’on tienne nos promesses. Nous avons pas eu l’occasion en dehors de quelques villes et quelques agglomérations de montrer que l’on était capable de diriger une région. C’est pour cette raison que les élections à venir sont importantes. Je suis un peu pessimiste, mais là encore je rêve de me tromper. Je pense que l’on peut y arriver, mais cela ne sera pas facile.

Pourquoi n’y allez-vous pas en 2022 ?

Je suis moins timbré qu’un certain nombre de mes petits amis. Je sais mes qualités, mais je sais aussi mes limites. Je n’ai pas les épaules d’être chef de l’État. Je ne suis pas fou furieux. Je ne participe pas à cette guerre d’ego et à cette folie où chacun se dit « pourquoi pas moi ? » Honnêtement, cela ne m’effleure l’esprit pas un seul matin. Je peux dire tout ce que je pense sans aucun problème parce que je ne suis dans aucun parti, parce que je ne suis dans un aucun clan et parce que je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas. Lorsque je dis tout cela, ce n’est pas une façon de plaider pour moi-même, mais c’est une façon de plaider pour mon pays. J’aime ce pays et j’ai envie d’aider à trouver celui ou celle qui va nous remettre dans le bon chemin.

Boulevard Voltaire

Ces contaminations inquiétantes du Covid-19 sur les animaux dont on ne vous a pas parlé

Ce week-end est tombée une information importante sur le Covid-19 qui aurait dû reléguer les débats français sur ce troisième confinement qui n’en est pas un au second plan : le variant anglais a été retrouvé sur des animaux de compagnie.

En France, c’est un article détaillé de Marc Gozlan, sur son blog du Monde, qui a, le premier, révélé l’étude des médecins vétérinaires prépubliée le 18 mars sur le site BioRxiv. Tout est parti de l’observation d’une brusque montée des cas de myocardites chez des chiens et des chats par les vétérinaires du service de cardiologie du Ralph Veterinary Referral Centre (Buckinghamshire).

Les vétérinaires, vu les symptômes, ont tout de suite fait le lien avec la pandémie et constaté que les propriétaires de ces animaux avaient bien été positifs au Covid-19.

À l’issue des prélèvements effectués, les chercheurs ont souligné un « résultat remarquable et inattendu » : « le développement de signes cliniques inhabituels chez ces animaux, en l’occurrence la survenue d’anomalies cardiaques sévères secondaires à une myocardite avec altération de l’état général mais en l’absence de signes respiratoires primaires ».

Mais leurs résultats posent avec encore plus d’acuité la question de l’évolution possible de la pandémie, et notamment le rôle que pourraient jouer les animaux de compagnie qui, jusqu’à présent, a été ou éludé ou minimisé par les autorités au pays des 30, 40, 80 millions d’amis…

« Compte tenu de l’infectiosité et de la transmissibilité accrues du variant B.1.1.7 pour les humains, ont déclaré ces chercheurs vétérinaires britanniques et français, la découverte de chats et de chiens infectés par le B.1.1.7 met plus que jamais en évidence le risque que les animaux de compagnie puissent potentiellement jouer un rôle significatif dans la dynamique de l’épidémie de SARS-CoV-2, plus important qu’on ne le pensait jusqu’à présent. »

Pendant ce temps, Emmanuel Macron délivre des tickets d’entrée de vaccination aux plus de 70 ans, aux enseignants, pour les calendes d’avril, de mai, de juin. On pourra peut-être bientôt le voir à l’entrée des zoos. C’est déjà le cas aux USA, au zoo de San Diego (Californie), où, selon Le Parisien, plusieurs gorilles ont été vaccinés au début du mois. Il est vrai que plusieurs d’entre eux avaient contracté la maladie début janvier : « Il s’agissait du premier cas connu de transmission naturelle du virus à des grands singes », toujours selon Le Parisien.

Par ailleurs, franceinfo a révélé qu’« une épidémie de rhinopneumonie sévit en Europe et a déjà tué dix chevaux en Espagne » et que « plusieurs cas de cette maladie surnommée le “Covid du cheval” ont été signalés en France, notamment dans l’Hérault ». Si cette maladie est bien connue des vétérinaires du cheval, cette forme semble atypique : selon la vétérinaire interrogée, « la différence dans la forme nerveuse est que c’est une forme rare, qui met le pronostic vital du cheval en danger ». Et les soignants ne savent pas si les vaccins habituels seront efficaces. D’où, dans le monde du cheval, aussi confinement et désinfection. En tout cas, pour la Fédération internationale de sport équestre, cette épidémie est « la plus grave en Europe depuis des décennies ».

Au moment où le Conseil scientifique est appelé à se prononcer sur le maintien ou non des élections, je sens qu’il va falloir ajouter des cases sur la prochaine attestation au niveau des promenades avec Toutou…

Boulevard Voltaire