La députée et le professeur : du déni à la réalité

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Mme Souad Zitouni, députée LREM de la première circonscription de Vaucluse, est intervenue, ces derniers jours, à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la loi sur le séparatisme. Elle fait partie des signataires d’une récente tribune mettant en garde contre le retour des polémiques sur le voile islamique lors de l’examen du texte. Logiquement, cette députée de Vaucluse s’est donc opposée à l’introduction d’un amendement interdisant le port du voile islamique au sein des universités et lors de l’accompagnement des enfants dans les transports scolaires.

Ses arguments : beaucoup de femmes portent le voile volontairement et en réduire le débat à un problème de soumission apparaît simpliste. Elle ajoute que le vivre ensemble ne signifie pas vivre pareil et qu’en fonction des principes Liberté-Égalité-Fraternité, les femmes doivent pouvoir vivre leur spiritualité, exercer leur liberté de croire ou de ne pas croire grâce au port du voile qui en constitue l’un des moyens.

Ce vendredi 5 février, invitée sur RMC chez Apolline de Malherbe, la députée, de nouveau interrogée sur la question du voile, précisait sa pensée, notamment à propos du voile porté par des fillettes. Elle déclarait n’avoir jamais croisé de fillettes portant un voile dans le Vaucluse. Elle ajoute que même si une telle situation advenait, d’une part l’État n’a pas à s’immiscer dans l’éducation par les parents de leurs enfants. Elle concluait en reconnaissant à ces fillettes le discernement suffisant pour refuser de porter le voile malgré l’avis de ses parents.

Ce positionnement a le mérite de la clarté. Néanmoins, il ne correspond pas aux principes de laïcité et d’assimilation applicables en France et place la députée dans le déni le plus complet.

Tout d’abord, la députée a une conception réductrice de la laïcité en pensant qu’elle repose seulement sur la liberté religieuse de croire ou de ne pas croire ; elle en oublie le deuxième pilier, à savoir le devoir de discrétion dans l’espace public, destiné simplement au respect des autres.

Ensuite, les arguments développés par la députée font complètement abstraction du principe d’assimilation et de la célèbre citation « À Rome, fais comme les Romains » selon laquelle toute personne désirant vivre en France doit respecter les règles et modes de vie des Françaises et des Français. Ce principe d’assimilation a historiquement permis d’intégrer des milliers d’étrangers dans la communauté nationale.

Enfin, dans son intervention sur RMC, cette députée refuse ou feint de voir la réalité dans laquelle le port du voile est, le plus souvent, un signe de soumission et une manifestation d’appartenance communautaire et, donc, séparatiste. Le déni des réalités est à son comble quand elle estime qu’une fillette de 7-8 ans, dotée d’un libre arbitre, peut refuser à ses parents le port du voile.

Ce monde idyllique, construit sur le déni, n’est pas identique, semble-t-il, à celui que vit, au quotidien, Didier Lemaire, professeur de philosophie dans un lycée de Trappes. Ce professeur mentionne (je cite) que « les attaques contre l’école et les enseignants se multiplient, qu’avant on avait des atteintes individuelles à la laïcité ; aujourd’hui, on a des manifestations collectives de séparatisme. En septembre, par exemple, lors d’un atelier sur la transmission du souvenir entre générations, les filles, à l’unanimité, ont refusé d’être filmées sans leur voile. » Il perçoit, chez certains garçons, un dénigrement de la France. Ce professeur voit, lui, des jeunes filles sous pression des garçons et interdites de se rendre dans certains endroits réservés aux hommes.

En définitive, deux personnes, deux regards différents. Un qui constate la sombre réalité de l’islamisme, l’autre qui se complaît dans le déni ou dans la soumission, voire dans le clientélisme politique ?

Christian Montagard, Boulevard Voltaire

Maison squattée de Toulouse : « Que la Justice donne raison à des gens comme ça, c’est honteux ! »

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Reportage exclusif devant la maison du vieillard de 88 ans squattée où a eu lieu un face-à-face tendu entre partisans des squatteurs et défenseurs du grand-père. « Voir des gens qui protègent des personnes qui font du mal à cette famille, ça fait mal au cœur ! »

Après le serre-tête, le foulard pour la messe et la mantille… le voile de la mariée ! Qui dit mieux ?

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Après le serre-tête d’Aurélien Tachéle foulard de la mère d’Alain Juppé, la mantille de Christophe Castaner, voici, tout à gauche, le voile de la mariée d’Éric Coquerel… Qui dit mieux ? Allez, encore une enchère dans ce concours créatif ? La charlotte sur la tête de l’infirmière en bloc opératoire ? Le petit plastique plié en 24 dans le sac à main des mémés qu’elles déplient quand il pleut pour ne pas gâcher la mise en plis ? Le turban de la voisine en chimio ? La couronne de la reine d’Angleterre ?

« Le voile a fini par s’inviter à l’initiative des LR lors de l’examen du projet de loi séparatisme, mercredi 3 février, à l’Assemblée nationale », écrit Le Monde.

Les députés Éric Ciotti et Annie Genevrard ont plaidé – en vain – pour l’interdiction du port du voile à l’université et pour les accompagnatrices scolaires.

Éric Ciotti ayant dénoncé une « forme de prosélytisme » et un « symbole d’asservissement », Éric Coquerel a voulu contre-attaquer  : « Le voile de mariée chrétienne signifie qu’il y a une soumission de la femme à son époux,  est-ce que vous allez demander de l’interdire ? »

On pourrait lui répondre que s’il n’y a que cela, on peut en effet convenir d’interdire les voiles de mariée à l’université et dans les sorties scolaires, ce n’est en effet pas très commode et même encombrant dans un amphi, voire dangereux dans le bus, les enfants risquant de se prendre les pieds dans la traîne de la dame en descendant. Cette mesure serait d’une grande utilité, attendu que s’accoutrer en mariée pour prendre le RER Nanterre Université – bien vérifier que l’on n’a pas perdu le diadème en quittant le wagon – ou pour accompagner la classe de son fils au zoo est une idée qui traverse assez couramment l’esprit des étudiantes et des mères de famille.

On pourrait lui répondre aussi que si un seul pays de culture chrétienne imposait le port d’un voile de mariée à ses ressortissantes et aux femmes étrangères venues sur son sol, cela se saurait. Ou encore, comme l’a fait peu ou prou l’abbé Grosjean, sur Twitter, que sa démonstration ne vaut pas un clou : « Une fois l’échange des consentements réalisé, l’époux relève au contraire le voile de son épouse. Quand celle-ci ne l’a pas relevé elle-même en entrant dans l’église ! À quand remonte le dernier mariage chrétien auquel vous avez assisté ? »

Mais le syllogisme est devenu mode de raisonnement ordinaire : les couvre-chefs anodins se portent sur la tête, le voile islamique se porte sur la tête, donc le voile islamique est un couvre-chef anodin et Socrate est un chat. Il se retourne même comme une chaussette, au gré de l’objectif : le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme, l’hindouisme… sont des religions, l’islam est une religion. Ces religions ne posent pas de problème, donc l’islam ne pose pas de problème. Ou, à l’inverse… l’islam est une religion, les autres aussi, si l’islam pose problème, celles-ci itou. Comment stigmatiser tout le monde et personne. La presse titrera sur le « fait religieux » et les philosophes grecs feront miaou. On a compris l’idée : zou, toutes dans le même sac ; le chat et Socrate, même combat.

Comme l’expliquait Marc Eynaud dans ces colonnes, si les autres se défendent, elles semblent défendre l’islamisme, si elles le dénoncent, elles coulent avec lui. Mais qu’ont-elles fait, au juste ? En quoi inquiètent-elles les Français ?

Il est dérisoire et inutile de parler chiffons, de convoquer modistes et chapeliers, de faire l’exégèse de textes proto-chrétiens à la quête d’une signification obscure, car nous le savons, vous le savez, ils le savent, il y a un seul sujet : celui de la multiplication des voiles, qui est le signe très sûr qu’un quartier est sous contrôle islamiste, ou en passe de le devenir. Ce projet de loi est censé faire en sorte que la France tout entière ne devienne pas ce quartier.

Pas gagné.

Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire

Retraites : la France va-t-elle enfin mettre fin à la fraude des “centenaires” algériens ?

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Le scandale des fraudes aux prestations sociales, longtemps caché aux Français, finit malgré l’omerta de nos dirigeants et des journalistes, par éclater. Nous avons rencontré Pierre-Alexandre Rocoffort de Vinnière, président de l’entreprise Excellcium, qui a été auditionné, sur cette question, par la mission parlementaire chargée d’éclaircir le dossier. Ce qu’il dit confirme la gravité des faits, et rend plus insupportable le silence complice qui les couvre…

Riposte Laïque : Vous êtes le patron d’Excellcium. Pouvez-vous, avant de parler de votre entreprise, vous présenter à nos lecteurs ?

Pierre-Alexandre Rocoffort de Vinnière : Entrepreneur de 40 ans, j’entretiens la passion depuis près de 15 ans de trouver les solutions pragmatiques aux enjeux qui me sont présentés.

Riposte Laïque : Quels sont donc les objectifs de votre entreprise, et quelle est sa spécificité ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Excellcium a vocation à répondre aux problématiques d’obligations de conformité des données clients des organismes d’assurances, de banques, de retraites et instituts de prévoyance : lutte contre la déshérence, contre la fraude, contre le financement du terrorisme… grâce notamment à la « Big Data », à des enquêteurs privés et à des généalogistes.

Riposte Laïque : On vous a découvert, il y a quelques mois, lors d’une audition à l’Assemblée nationale sur les fraudes sociales, dont il y a l’enregistrement visuel (à partir de 58 minutes) et écrit. Comment vous êtes-vous retrouvé à témoigner devant la représentation nationale ?

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/CRCANR5L15S2020PO769134N021.html

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Certains de nos clients nous ont fait part du problème potentiel de la fraude aux retraites par des étrangers. Il n’existait pas alors de solution convaincante pour lutter contre ce fléau. Nous avons réussi à développer une solution pertinente attestant un grand nombre de fraudes potentielles sur les dossiers qui nous ont été confiés. À ce jour, il semble encore qu’Excellcium soit la seule entreprise en France à proposer ce type de service… C’est donc très naturellement que les différentes commissions gouvernementales, sénatoriales ou parlementaires, comme celle à laquelle vous faites référence travaillant sur la fraude aux prestations sociales, se soient tournées vers nous afin de bénéficier d’un éclairage « du terrain ».

Riposte Laïque : Vous dites avoir enquêté sur un millier de fraudes en Algérie, et 500 au Portugal. Qui paie votre entreprise pour effectuer ces recherches, et pourquoi vous sollicite-t-on ? Pourquoi seulement dans ces deux pays, et pas dans d’autres pays d’Afrique du Nord, comme le Maroc ou la Tunisie ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Nos clients sont des organismes ou des caisses de retraite « semi-publics » ou privés ayant pour obligation d’effectuer des actions de lutte contre la fraude. Et celle-ci est a priori beaucoup plus présente, car plus simple, chez les allocataires étrangers percevant une retraite française.

Depuis lors, nous avons travaillé sur bien plus de 1 500 dossiers et avons étendu nos prestations à d’autres pays tels que ceux que vous citez. Mais, effectivement, il y a proportionnellement plus d’allocataires algériens que provenant d’autres pays d’Europe du Sud ou d’Afrique du Nord, pour des questions historiques. Et les fraudes y semblent proportionnellement plus nombreuses que dans les autres pays d’Europe.

Riposte Laïque : Vous décrivez, lors de votre audition, ce qui s’apparente à une fraude institutionnalisée, venant de l’Algérie. Vous évoquez le nombre de centenaires, étonnant dans ce pays, et ce qui s’apparente à une mauvaise volonté des autorités algériennes, quand vous demandez les certificats de décès, et d’autres faits que nous vous remercions de compléter…

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Ce qui semble certain, c’est que cette typologie de fraude est déployée dans l’ensemble des régions (Wilayas) d’Algérie dans lesquels nous sommes amenés à opérer et que celle-ci se base sur les mêmes techniques, les mêmes failles… Établissement de faux certificats de vie et refus de communiquer le décès d’un compatriote à un organisme français.

Riposte Laïque : Vous évoquez un cas très élevé de nombre de fraudes, que vous estimez à 40 %. Selon vous, cela dure depuis combien de temps, et quel est l’impact sur le système des retraites, en France ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Les dossiers qui nous sont confiés sont préalablement sélectionnés par les organismes principalement sur le critère de l’âge des allocataires… plus ceux-ci sont âgés et plus ils sont susceptibles d’être frauduleux. Lorsque nous travaillons sur des allocataires de plus de 85 ans, voire de plus de 100 ans, le taux de fraude dépasse les 40 %. À ce jour, une simple suspicion de fraude permet de suspendre l’allocation ; mais, à ma connaissance, il n’y a pas de cas de recouvrement du trop-versé…pendant de nombreuses années, parfois plus de 20 ans ! Il est néanmoins très difficile à ce stade de chiffrer cette fraude : 3 commissions ont tenté de l’évaluer et se sont cassé les dents face aux administrations qui refusent de prendre le « taureau par les cornes », je vous renvoie aux rapports éloquents de ces commissions qui sont publics.

Riposte Laïque : Le magistrat Charles Prats évoque le chiffre de 50 milliards, pour quantifier l’ensemble de la fraude, sur un ensemble de domaines du système social français. Partagez-vous son diagnostic, et quel est, selon vous, le montant qui touche directement les retraites ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : La thèse de Charles Prats est étayée par un grand nombre de preuves et ne peut comptabiliser l’ensemble des suspicions de fraudes. Le chiffre avancé peut donc nous sembler en deçà de la réalité… Quant à la fraude à la retraite, elle se limite pratiquement aux allocations versées à l’étranger, particulièrement en Algérie puis au Maroc mais aucune commission d’enquête n’a réussi à réellement l’évaluer. Nous ne pourrons le faire que lorsque les organismes accepteront de communiquer les chiffres clés : combien de centenaires perçoivent une retraite et quel est le montant moyen ? Deux questions simples auxquelles même la pugnacité des parlementaires ayant mené ces enquêtes n’a pas suffi pour avoir de réponse.

Riposte Laïque : Sentez-vous, chez les autorités françaises, que cela soit au niveau politique ou chez ceux qui sont responsables des systèmes sociaux solidaires, voire chez les représentants des salariés, la volonté de mettre fin à ce scandale ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Olivier Dussopt (ministre des Comptes publics) a annoncé pas plus tard que la semaine dernière qu’il décidait (enfin) à s’attaquer à la fraude sociale et nous ne pouvons que nous en féliciter… Néanmoins, il ressort de ses communications qu’il minimise grandement l’ampleur de cette fraude (il ne se base que sur le 1,5 milliard constaté) et que les actions qu’il souhaite voir déployer concernant les retraites versées à l’étranger semblent utopiques à court terme comme « se baser sur les données biométriques ». Moyen semblant particulièrement compliqué à mettre en œuvre sur l’ensemble du territoire algérien, pour des retraités très âgés voire centenaires… On ne peut qu’espérer que la pression du pouvoir politique incite les organismes publics à prendre en considération ce scandale comme le font les organismes privés !

Riposte Laïque : Avez-vous de l’espoir pour que les travaux de cette commission aboutissent à des mesures efficaces ? Si en aviez les moyens, quels moyens utiliseriez-vous pour que les choses rentrent dans l’ordre ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Espérons que la pression populaire soit suffisamment forte pour qu’elle puisse engendrer une véritable volonté politique, les annonces du ministre sont un bon début.

Pour verser une allocation à un étranger, les organismes se basent uniquement sur un certificat de vie facilement falsifiable… Naturellement, si je le pouvais, a minima je multiplierais les demandes de pièces (carte d’identité, justificatif domicile, etc.) et je multiplierais les enquêtes qui semblent être dans un premier temps le meilleur moyen pour détecter ce type de fraude rapidement.

Riposte Laïque : La médiatisation de ce dossier vous incite-t-elle à poursuivre vos investigations ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Naturellement. Bien que nous ayons vocation à être discrets, nous ne pouvons nous dérober lorsque la représentation nationale nous sollicite. Et, par ailleurs, cette médiatisation a permis à certains organismes d’apprendre que des solutions existaient…

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, cher Monsieur ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Les organismes de retraite combattront cette fraude si une pression politique les y oblige. Les députés et sénateurs qui s’emparent de ce sujet doivent se sentir soutenus par leurs administrés pour faire entendre raison à notre administration qui ne semble, hélas, pas très prompte à prendre la mesure de ce scandale…

Propos recueillis par Pierre Cassen

Pièces d’identité, fiches de paie… quand les faussaires font des taxiphones parisiens leurs repaires

Articles  : Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 – Nov. 2020

C’est un phénomène apparu depuis un peu plus de deux ans en Ile-de-France : les faussaires utilisent ces commerces qui ont pignon sur rue pour finaliser leurs documents. L’an dernier, plusieurs officines à Barbès, à Paris (18e), ont été démantelées. « En général, les officines avaient l’habitude d’être communautaires, reprend un spécialiste. C’est un secteur très concurrentiel. Mais maintenant, on constate des liens entre les différentes communautés. »

Ils sont 13 à se mettre à table. Tous mis en examen depuis juin et septembre dernier pour aide à l’entrée et à la circulation et aux séjours irréguliers d’étrangers, faux, altération frauduleuse de la vérité et participation à une association de malfaiteurs. Ils sont intermédiaires, faussaires et gérants de taxiphones. Un phénomène qui tend à se développer et qui a été boosté par le confinement selon une source policière : « Les taxiphones faisaient partie des commerces restant ouverts. C’était simple d’y aller. »[…] Ces commerces offrent des postes qui permettent d’accéder à Internet, d’imprimer des documents, de faire des photocopies. Ils possèdent des cabines téléphoniques pour appeler à l’international. Certains disposent même d’une cabine pour les photos d’identité et partagent leurs locaux avec des sociétés de transfert d’argent comme Western Union. Ils drainent énormément de monde un peu partout en Ile-de-France et deviennent parfois des bureaux pour escrocs en quête d’anonymat sur Internet ou pros de la contrefaçon.  […]

Le Parisien

Béziers : au décès de sa grand-mère, il retrouve la maison squattée et saccagée

Articles  : Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 – Nov. 2020

Pour des raisons familiales, Michel Pradeilles et sa grand-mère ne se fréquentaient pas, mais il est le seul héritier de ses biens. Il y a quelques jours, quelle ne fut pas sa surprise quand il s’est rendu au domicile de son aïeule, boulevard de Tassigny. La maison avait été squattée et saccagée sans que personne n’intervienne, ni ne signale une présence illégale.

“C’est dégueulasse, ça pue et ils ont tout cassé, explique Michel Pradeilles dépité devant l’ampleur des dégâts. La tutrice qui gérait les biens de ma grand-mère ne s’est occupée de rien. Elle n’a même pas fait couper l’électricité et l’eau. Elle a payé les factures pendant cinq ans sans jamais être troublée de payer pour rien. Elle n’est jamais allée voir la maison. C’est une honte.”

Pourtant elle était payée pour faire ce travail par ma grand-mère qui avait une belle petite retraite. Résultat, le jardin est une jungle, la maison est abîmée et il y a des fuites d’eau dans le toit. Je n’en reviens pas que le labeur de mes grands-parents ait été ainsi laissé à l’abandon.” Dans la maison, tout est sens dessus dessous. […]

“Et personne au sein de l’association de tutelle ne bronche. J’ai retrouvé sur place des avis d’obligation de quitter le territoire national émanant de la préfecture de l’Hérault. Tout est renversé, les poubelles ont été stockées dedans. Les crucifix de ma grand-mère ont tous été brisés. C’est dégueulasse.” […]

Dans le quartier, les voisins ont bien entendu du bruit à plusieurs reprises. Ils savent que d’autres maisons ont été cambriolées. “Nous savions que c’était squatté. Mais ce n’est pas chez nous.” Alors ils n’ont rien dit et fermé les yeux sur la situation.

Midi Libre

La chanson du jour, While My Guitar Gently Weeps – The Beatles

Impossible de choisir objectivement une chanson des Beatles tellement il y en a d’exceptionnelles. Pourquoi celle-là alors ? Peut-être parce qu’elle a été écrite par George Harrison ce qui change du couple Lennon Mc Cartney. Egalement parce que cette chanson est tirée d’un hommage à Georges Harrison. Enfin le final du morceau qui est grandiose…mais ne cherchez pas c’est surtout au feeling du jour.

BONUS : Hey Jude à l’époque de sa sortie en 1968 et filmée à la télévision. Trop fort ces Beatles! Le public a vraiment un look d’enfer…dans son jus des années 60.

De 2000 à 2020, le nombre d’homicides a bondi de 90% en France.

Articles  : Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 – Nov. 2020

05/02/2021

Des articles, partagés plusieurs centaines de fois en quatre jours sur les réseaux sociaux affirment qu’”avec un pic de 4 472 homicides en 2020, la France a enregistré l’un de ses pires scores depuis 20 ans“. C’est faux, la France n’a pas enregistré 4 472 homicides. Ce nombre, donné dans un article du Figaro par le criminologue Alain Bauer, comprend selon ce dernier plusieurs catégories de faits, dont “les homicides“, mais aussi les “tentatives d’homicides“. Selon les premiers chiffres du service de statistiques du ministère de l’Intérieur, il y a eu 863 homicides pour l’année 2020.  

Avec un pic de 4 472 homicides en 2020, la France a enregistré l’un de ses pires scores depuis 20 ans. Le criminologue Alain Bauer parle ‘d’épidémie d’homicides’“, peut-on lire sur le site fdesouche.com dans un article du 3 février. […]

Le site paraît reprendre cette phrase d’un article publié sur Valeurs actuelles quelques jours plus tôt (le 1er février). […]

AFP Factuel


02/02/2021

Avec un pic de 4 472 homicides en 2020, la France a enregistré l’un de ses pires scores depuis 20 ans. Le criminologue Alain Bauer parle « d’épidémie d’homicides ».

(…)

Si la violence entraînant la mort avait déjà bondi de 1972 à 1983 (+ 52 %), une stagnation est apparue jusque 2011, où le nombre d’homicides n’a cessé de progresser, avec notamment la série d’attentats que la France a connue en 2015, au Bataclan et sur les terrasses parisiennes.

Une violence sous-estimée ?

Alain Bauer note étonnamment que le nombre d’homicides n’a pas diminué après les attentats islamistes. « On aurait pu s’attendre à ce que les chiffres redescendent après les attentats de Paris et de Nice mais le nombre des victimes n’a fait qu’augmenter », constate-t-il. En 20 ans, le nombre d’homicides a bondi de 91 %, passant de 2 338 à 4 472 victimes. En comparaison des chiffres de 1972, la hausse est même de 113 %.

Selon Alain Bauer, il y a un « profond mouvement de retour à la violence physique, particulièrement en Occident ». Et celui-ci serait « ignoré ou sous-estimé ».

Valeurs

Réaction d’Eric Zemmour :

Prof de philo à Trappes : “C’est une ville perdue (…) On n’a plus beaucoup de temps avant que cela ne dégénère. Il faut des lois d’exception.

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Après avoir lancé un appel à la résistance face à la menace islamiste en novembre 2020, Didier Lemaire, professeur de philosophie à Trappes, est placé sous protection policière.

Didier Lemaire est professeur de philosophie à Trappes depuis près de 20 ans. Deux décennies durant lesquelles il a enseigné avec passion malgré la difficulté de ce terrain classé zone prioritaire. Deux décennies durant lesquelles il a vu cette ville de la banlieue parisienne s’enfermer un peu plus dans le communautarisme religieux.

En 2018, il a écrit une lettre avec Jean-Pierre Obin (auteur de l’ouvrage Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école) au président de la République pour exhorter le gouvernement à agir pour protéger la jeunesse de l’influence des intégristes, et il a publié en novembre 2020 une lettre ouverte après la décapitation de Samuel Patty pour dénoncer le manque de stratégie de l’État face à l’islam politique.

Aujourd’hui, après vingt années d’un engagement sans faille, Didier Lemaire jette l’éponge. Contraint de se rendre à son travail sous escorte policière armée, l’enseignant n’attend rien d’autre que son exfiltration de cet établissement et de cette ville où il n’est plus en sécurité.

(…)

« Je suis sous escorte depuis le mois de novembre, confie Didier Lemaire. Chaque fois que je monte en voiture, je vérifie que mes portières sont bien fermées, que je ne suis pas suivi. Je ne veux pas vivre dans la peur. Je n’attends plus qu’une chose : mon exfiltration. » Plus que par le sentiment de peur, Didier Lemaire est submergé par la colère. Il refuse de se taire et dénonce les tentatives d’intimidation de certains habitants de la ville, mais aussi l’intervention du maire lui-même, Ali Rabeh, dont l’élection vient d’être annulée par la justice et qui a été condamné à un an d’inéligibilité.

« Le maire colporte dans la ville des accusations mensongères et haineuses qui me désignent en tant que cible potentielle, s’insurge le professeur. Il m’a traité d’islamophobe et de raciste. Il a le droit de le penser. Mais cette pensée est une arme de guerre idéologique et c’est de la calomnie. C’est surtout un procédé dégueulasse, après ce qui est arrivé à Samuel Paty. Il me jette en pâture et me met en danger. C’est absolument irresponsable de la part d’un élu de la République. Je demande aux partis, communiste, Génération.s, La République en marche et Europe Écologie-Les Verts, de désavouer ses propos. » Contacté, le maire n’a pour l’instant pas répondu à nos sollicitations.

(…)

Pour Didier Lemaire, ce combat de longue haleine s’arrête à Trappes, en 2021, après des années d’une lutte amorcée dès les premiers jours de sa nomination à ce poste. « Il y a 20 ans, tout a commencé pour moi avec l’incendie de la synagogue en octobre 2000. Après ça, il n’y a plus eu de juifs à Trappes. Et finalement, plus d’inscriptions antisémites sur les murs de la ville. Maintenant, ce sont les athées et les musulmans modérés qui partent. Les intégristes sont en train de réussir leur processus de purification. C’est effrayant ! Tout s’accélère, en deux ans, j’ai vu plus de transformation chez les jeunes et dans l’espace public que ces dix-huit dernières années. Aujourd’hui, les atteintes à la laïcité sont collectives et très bien organisées. »

Didier Lemaire ne veut pas quitter sa salle de classe de Trappes sans tirer encore une fois la sonnette d’alarme. S’il dit la ville tombée aux mains des islamistes et reconnaît la défaite de son combat républicain, il refuse pour autant de baisser les armes. « Je reste un prof de philo, assène-t-il (…) Mais je considère que Trappes est une ville définitivement perdue. » Infatigable défenseur de la laïcité et de la liberté confronté à l’âpre réalité des territoires de la République que l’on dit perdus. Didier Lemaire défend l’idée d’une réponse politique forte mais surtout urgente.

« On n’a plus beaucoup de temps avant que cela ne dégénère, s’alarme-t-il. Nombre de ces enfants sont élevés dans la haine de la France. Nous ne sommes pas loin d’un scénario à l’algérienne et nous ne sommes plus dans un état de paix. Il nous faut des lois d’exception qui visent l’ennemi et ne s’appliquent qu’à l’ennemi. »

Trappes : un professeur, cible de menaces, placé sous protection

Le Point

Les premiers témoignages solides sur les trucages du nombre de morts du Covid19 émergent !

Articles  : Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 – Nov. 2020

Lu dans Var Matin

La crise sanitaire complique les obsèques des personnes testées positives à la Covid-19, que le virus soit ou non la cause du décès. Leurs proches dénoncent des situations inhumaines.

Soins funéraires, toilette mortuaire, présentation du corps, mise en bière… Les règles ont évolué depuis le début de l’épidémie. Un décret, paru au Journal officiel le 12 décembre, précise les dernières dispositions.

« Les défunts atteints ou probablement atteints de la Covid-19 au moment de leur décès font l’objet d’une mise en bière immédiate », rappelle le décret.

Le défunt ne peut donc pas faire l’objet d’une présentation en chambre funéraire. Les proches ne pourront revoir le défunt qu’à l’Ehpad ou l’hôpital, avant son transport.

« Les soins de conservation sont interdits sur le corps des défunts probablement atteints de la Covid-19 au moment de leur décès », détaille le décret.

Il s’agit des soins de thanatopraxie, invasifs, de type embaumement, consistant à prolonger la conservation du défunt et à lui rendre des traits apaisés lors de la présentation du corps.

En revanche, une toilette mortuaire simple et l’habillement du défunt restent possibles mais « uniquement à condition qu’ils soient réalisés par des professionnels de santé ou des thanatopracteurs », précise le décret.

« Mais tous n’acceptent pas de le faire, reconnaît Brice Pinatel, directeur des agences de pompes funèbres Roblot de Nice centre et Nice ouest. Car selon les informations dont nous disposons, même décédées les personnes positives au coronavirus sont toujours contagieuses. »

Une décision très mal vécue par les familles, plongées dans l’incompréhension. D’autant plus que la non-présentation du corps complexifie le travail de deuil.

« Nous comprenons que cela est compliqué pour les familles qui ne peuvent plus voir leur défunt. Les obsèques se tiennent avec peu de monde, peu de fleurs », compatit Brice Pinatel, qui constate depuis mi-décembre une hausse de 20 à 30 % de son activité, mais aspire à « retrouver quelque chose de plus qualitatif », notamment dans la relation avec les familles et l’accompagnement des proches que l’urgence et la crise sanitaire ont bouleversés.

« J’ai l’impression que ma mère est partie comme un chien et qu’on nous vole son enterrement. »

Après la peine causée par le décès de sa mère, âgée de 77 ans, à l’hôpital de Nice, place à la colère pour Cathie, une Laurentine de 57 ans.

Admise pour un cancer généralisé contre lequel elle luttait depuis 5 ans, la septuagénaire a contracté la Covid lors de son séjour, sous une forme asymptomatique. Elle a pourtant été déclarée décédée du coronavirus. Ce qui l’empêche d’avoir droit à une toilette funéraire et prive ses proches de lui dire au revoir une dernière fois avant sa crémation.

« A Noël, elle n’arrivait plus à se déplacer. Elle a été hospitalisée à Pasteur. A son arrivée, un test PCR a été pratiqué. Il était négatif. On l’a réhydratée. Pensant qu’il s’agissait d’une simple déshydratation, le médecin a décidé de ne pas la garder », se souvient Cathie.

Malheureusement, son état reste préoccupant. Le 27 décembre elle est admise à l’hôpital de Cimiez.

« Après lui avoir fait faire des analyses, les médecins nous ont annoncé qu’elle avait des métastases au cerveau. Qu’elle n’en avait plus que pour quelques jours », se souvient sa fille.

« Une semaine plus tard, elle semblait avoir repris du poil de la bête. Puis on nous a annoncé qu’elle avait passé un test PCR et qu’il s’était révélé positif. Bien qu’asymptomatique, ma mère a rejoint l’unité Covid pour sept jours d’isolement, du 4 au 10 janvier. Les visites ont été suspendues. »

Le virus pourrait avoir été contracté à l’hôpital, puisqu’elle y était entrée avec un test négatif en poche. « On a tout le temps porté le masque. On a fait très attention. Les visites étaient limitées », énumère Cathie qui juge peu probable que sa mère ait été contaminée lors d’une visite de la famille.

« Le mardi 12, je suis retournée la voir. Le médecin m’a dit qu’il préférait la garder jusqu’à la fin de la semaine dans l’unité Covid et qu’un point sera fait le lundi 18 avec la possibilité qu’elle quitte cette unité. »

Dimanche 17, « ma sœur se rend à l’hôpital pour lui rendre visite. On lui annonce que notre mère vient de décéder et que dans une heure elle sera transférée en chambre froide à Pasteur et que nous ne pourrions plus la voir du tout. Mon neveu a insisté pour qu’ils repoussent le transfert pour me laisser le temps de venir. Ce qui a été accepté. C’était un dimanche. Il n’y avait personne. On ne nous a rien dit de plus. On était perdus. »

Le lendemain, le lundi, Cathie contacte les pompes funèbres. Son interlocuteur lui demande quelle est la cause du décès.

« J’ai répondu : j’espère qu’elle n’a pas été déclarée morte de la Covid. Il rentre dans la base de données et me confirme que c’est bien le cas. Ce qui signifie qu’elle sera enterrée comme elle était, en chemise d’hôpital, sans toilette, et que le cercueil sera fermé sans que nous puissions lui dire au revoir une dernière fois. Ce n’est pas un enterrement digne. Comment être sûre que c’est bien ma mère qui sera dans le cercueil ? Le fait qu’elle soit déclarée morte de la Covid nous vole son enterrement. Or je suis certaine qu’elle n’est pas morte de la Covid. Mais même pour les gens qui meurent de la Covid, je trouve ça lamentable. »

Commentaire dans Démocratie participative :

[…]

L’Etat peut désormais vous décréter « positif » au Cohen19 avec des tests qui ont prouvé leur inefficacité, vous faire hospitaliser de force, vous euthanasier au Rivotril et empêcher légalement vos proches de vous voir ou de voir votre corps.

Il n’y aura jamais d’autopsie ni de révision du certificat de décès.

Ce dispositif ne sera pas suspendu.

[…]

Suite de l’article de Var Matin :

Accueillie dans un Ehpad de Seillans, dans le Var, depuis plusieurs années, Claudette, 81 ans, souffrant de la maladie de Parkinson, est décédée dans la nuit du 23 au 24 janvier.

Sa nièce, Amandine, une Niçoise de 35 ans, dénonce un « abus » : « Elle a été testée positive à la Covid quelques jours avant son décès mais était asymptomatique. Elle est décédée dans son sommeil, des suites de la maladie de Parkinson, mais son décès a été prononcé pour “cause Covid”. Ce qui est faux. On a l’impression qu’on nous a caché beaucoup de choses. »

Conséquence : « Cela complique les obsèques. Pas de toilette, pas de reposoir. Rien. Juste un scellement du cercueil à la va-vite, déplore la jeune femme. Il y a un protocole particulier et les sociétés de pompes funèbres sont obligées de le respecter. »

Autre déconvenue, l’agence de pompes funèbres varoise choisie par la famille “a fait effectuer la crémation à l’Athanée de Nice” mais “n’a pas eu le temps de déposer l’urne au cimetière de Caucade”, nous a-t-on rapportés. Ils sont débordés, il y a trop de décès. Mais la loi nous interdit de garder l’urne à domicile. Nous sommes donc pour le moment sans solutions. Ce n’est pas tous les jours qu’on enterre quelqu’un, nous ne connaissons pas toutes les ficelles. Je trouve tout cela inadmissible ».

Affaire à suivre …