Macron gesticule beaucoup, parle beaucoup, mais ne résout jamais rien

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Articles  : Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020Août 2020

Après la désastreuse pénurie de masques et de respirateurs, après le ratage absolu de la campagne de tests et l’ahurissante incohérence des mesures de confinement, qui ruinent le pays et provoquent une cascade de faillites, la France va-t-elle aussi rater  la campagne de vaccination ? C’est bien parti !

Macron et sa clique semblent se complaire dans la culture de l’échec. Sur les 180 pays touchés par la pandémie, la France s’épanouit parmi les cancres de la planète.

Taux de mortalité record, confinement aussi absurde que dévastateur, chute colossale du PIB. Notre pays cumule tous les handicaps.

Jamais gestion de crise ne fut plus calamiteuse, plus irresponsable et plus dévastatrice, aux plans humain et économique.

Macron gesticule beaucoup, parle beaucoup, mais ne résout jamais rien. Dans tous les domaines, les problèmes du pays s’aggravent, faute de courage et de réelle volonté politique. Tout n’est qu’esbrouffe.

Et systématiquement, on nous dit que c’est la faute à “pas de chance”, tout en osant nous rappeler que la France fait bien mieux que le dernier de la classe ! On se réjouit quand un pays fait pire, ça nous dédouane.

Covid : situation en France et dans le monde au 21 novembre 2020

Alors qu’on nous annonce que les vaccins seront disponibles fin décembre, rien n’est prêt, comme toujours.

Dès qu’il y a un défi à relever, la France se retrouve dans la situation de mai-juin 1940, systématiquement désemparée et prise au dépourvu. C’est la marque de Macron.

Palabres et controverses interminables, commissions en tous genres totalement stériles, Conseil d’experts désemparé, bureaucratie démentielle sont la caractéristique de la Macronie, plus apte à accumuler les fiascos qu’à accomplir des miracles.

Dans la course au vaccin, aucun labo n’est français. Américains, Chinois, Allemands, Anglais et Russes font la course en tête. Au pays de Pasteur, tout cela est consternant.

Plusieurs vaccins sont à l’étude chez Sanofi ou à l’Institut Pasteur, mais les financements insuffisants retardent les travaux. Comme toujours, la recherche française est distancée et les labos sont contraints de s’allier à des partenaires étrangers.

Espérons néanmoins que Sanofi et l’Institut Pasteur parviendront à redorer le blason de la recherche médicale française, avec des vaccins sûrs, performants et peu onéreux.

Car si le Covid perdure comme la grippe, ce qui semble se confirmer, il faudra vivre avec et chaque vaccin de qualité aura sa place sur le marché.

Notre système de santé, totalement laminé par les coupes budgétaires incessantes et le numérus clausus, vanté comme étant le meilleur du monde, s’est retrouvé au bord de l’effondrement en avril 2020. Pour avoir voulu économiser quelques dizaines de millions sur la santé, notre pays va perdre 400 milliards suite à la crise du covid. Beau bilan !

La France de Macron n’est pas l’Allemagne de Merkel, laquelle surfe au sommet de sa popularité avec 80 % de satisfaits, après 15 années passées au pouvoir !! Du jamais vu. Pas étonnant qu’elle soit devenue la reine d’Europe aux yeux du monde, sans jamais bomber le torse, comme le fait Macron.

Il faut reconnaître que l’Allemagne nous écrase dans tous les domaines.

Dans les 16 Länder du pays, on se met en ordre de bataille pour affronter la formidable campagne de vaccination qui s’annonce. Locaux gigantesques, équipes soignantes sur le pied de guerre, logistique impressionnante, tout est testé et évalué par chaque Länder, responsable de son propre plan de vaccination.

Oui, nous sommes bien en guerre contre le covid, et on retrouve en Allemagne la même organisation, la même rigueur, la même discipline, la même efficacité que celles déployées il y a 80 ans, pour mettre en mouvement les redoutables Panzerdivision qui firent trembler le monde !

Berlin disposera de 18 % des vaccins achetés par l’UE.

En France, aurons-nous assez de locaux adaptés, assez de vaccins, assez d’équipes de vaccination, pour traiter les 30 millions de citoyens qui se disent prêts à tenter l’expérience ? Pour l’instant, on palabre… et rien ne permet de garantir le succès de l’opération.

Rappelons que le vaccin de Pfizer nécessite un conditionnement contant à – 70°, sans rupture de la chaîne du froid. Un défi logistique très contraignant.

Et en 2009, la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 fut un immense fiasco. (Figaro). En avons-nous tiré les leçons ?

Incapables de tester correctement quelques centaines de milliers de citoyens, comment pourra-t-on vacciner 30 millions de personnes avec notre désorganisation gauloise habituelle ? On s’interroge.

L’UE a précommandé 1,3 milliard de doses avec une option pour 660 millions de doses supplémentaires. Évidemment, ces vaccins vont arriver au compte-gouttes, avec une montée en puissance de la production en 2021.

Ursula von der Leyen a annoncé la mise sur le marché des deux vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, pour fin décembre, sauf imprévu.

Bien des questions demeurent. Priorité d’accès au vaccin, suivi des effets secondaires, durée de l’immunisation, vaccin obligatoire ou pas ?

Le gouvernement français a provisionné 1,5 milliard en 2021, pour vacciner 35 millions de personnes.

Si on atteint ce chiffre, le pays sera proche de l’immunité collective, qui signe l’extinction du virus, faute de nouvelles cibles à contaminer. Il est donc inutile de rendre ce vaccin obligatoire, ce qui serait une atteinte à la liberté aussi scandaleuse que stérile.

À suivre.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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