La Commission européenne épingle la France pour la gestion de la pandémie

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Boulevard Voltaire

Dans ses recommandations, la Commission européenne vient de mettre en lumière les « lacunes » de la France dans la gestion de la pandémie, et lui demande de « renforcer la résilience de son système de santé ».

Outre la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie et le Royaume-Uni subissent les critiques de la Commission. Problèmes de coordination, impréparation, pénurie de produits indispensables, insuffisance des investissements, gestion trop bureaucratique et inefficace : la Commission s’est montrée très dure avec ces pays.

Dont la France. Or, la France a cette particularité que ses dépenses de santé sont les plus lourdes, parmi les pays cités comme défaillants. Selon une étude de l’OCDE, la France consacre 11,3 % de son PIB à la santé, contre moins de 7,5 % pour l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Une différence énorme qui, à l’échelle de notre PIB, représente environ 80 milliards d’euros de dépenses en plus que tous ces pays. Et pourtant, nous ne faisons pas mieux. La lourdeur administrative, le dédale kafkaïen de réglementations et une gestion biscornue, qui répond plus à l’apaisement des syndicats qu’à la planification d’une vraie politique de santé, expliquent cette énorme défaillance. La France découvre, avec cette crise, qu’elle n’est pas le meilleur système de santé du monde : elle est seulement le plus coûteux système de santé du monde, et ce n’est pas la même chose.

Mais il est une défaillance en plus que la Commission n’a pas osé pointer, et qui nous distingue des autres, c’est l’amateurisme de notre gouvernement, la communication catastrophique qui, au lieu d’éclairer les lanternes, n’a fait que créer de la défiance, de la panique, du soupçon, de la rancœur. Mensonges, revirements, pagaille dans les informations, au plus fort de l’angoisse, rien n’aura été épargné aux Français. Et au train où vont les choses, dans quelques semaines, soyons sûrs que c’est le déconfinement que la Commission pourra aussi critiquer…

La chanson du jour, Music Is The Answer – Joe Goddard

Encore une chanson où la magie agit immédiatement. A la base rien d’extraordinaire dans cette composition mais l’ensemble est tellement cohérent et d’une grande douceur. Fermez les yeux et dites-vous que la musique est la réponse à vos problèmes….mais ce n’est pas le titre de la chanson ?

Gilles-William Goldnadel : « Dans une partie de la population et des médias, il existe une grande indulgence pour l’incivilité dans les banlieues »

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

“Les rodéos sauvages ne sont qu’un des exemples de la démission totale de l’État dans les banlieues. Dans une partie de la population et des médias, il existe une grande indulgence pour l’incivilité et la délinquance.” –

Le progressisme contre le peuple : le cas Raoult

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Boulevard Voltaire

Mme Merkel a bénéficié des bons résultats allemands face au Covid-19, qui font oublier son aveuglement sur le risque migratoire. La situation est très différente en France, car l’épreuve, mal « gérée », loin de favoriser l’unanimité, a renforcé un clivage mondial vécu avec plus d’intensité dans notre pays.

Ce clivage est celui qui oppose une « élite » progressiste à des peuples conservateurs, le progressisme à ce que les progressistes qui dominent les médias appellent dédaigneusement le populisme. La concentration des pouvoirs politiques, économiques et médiatiques dans notre vieux pays d’hypercentralisation jacobine a oujours renforcé le poids de l’idéologie dominante, inoculée par l’Éducation nationale, l’enseignement supérieur et la presse de « référence ». L’élection de M. Macron, en 2017, a placé à la tête du pays une caricature de ce progressisme, réunissant l’ENA, la haute fonction publique, les « cabinets » et la banque d’affaires. Impossible de dire mieux ! Michel Onfray souligne que l’un des ouvrages placés en exergue sur une photo du chef de l’État, celui d’André Gide, contenait L’Immoraliste.

Le progressisme repose sur une double confusion qu’on trouve déjà chez Condorcet. Les progrès scientifiques et techniques sont indéniables. Mais, première confusion, ils seraient globaux et ne mettraient pas de terme à la « perfectibilité de l’Homme ». « Nos espérances, sur l’état à venir de l’espèce humaine, peuvent se réduire à ces trois points importants : la destruction de l’inégalité entre les nations ; les progrès de l’égalité dans un même peuple ; enfin, le perfectionnement réel de l’Homme. » On sourit en relisant cet auteur conduit au suicide par plus révolutionnaire que lui. Nos moyens de communiquer, de nous déplacer, de produire, d’échanger, de nous soigner sont infiniment supérieurs. Mais l’Homme s’est-il perfectionné ? A-t-il fait progresser l’égalité entre les peuples et les membres d’une même nation ? Évidemment non ! Seconde confusion, le progrès une fois perçu doit se poursuivre de manière continue, linéaire jusqu’à l’idéal. « Il arrivera donc, ce moment où le soleil n’éclairera plus, sur la terre, que des hommes libres. » À nouveau, sourire ! Non seulement la liberté n’a pas conquis la planète, mais elle régresse dans notre pays en raison des « états d’urgence » à répétition et des restrictions constantes à la liberté d’expression. La technologie perfectionne même le contrôle et la surveillance. L’idée que l’Histoire n’est pas linéaire, mais cyclique, et qu’un mouvement inverse à celui du passé récent peut s’y produire devient de plus en plus crédible. À regarder les résultats économiques de la France, le mot de « déclin » s’impose. À regarder sa cohésion sociale, l’état d’esprit de ses habitants, son rayonnement dans le monde, c’est celui de « décadence » qui se profile.

Il est frappant de constater que, dans notre pays, une minorité privilégiée continue à croire au progrès dont elle se réserve plus ou moins consciemment les bénéfices, et qu’un nombre grandissant de Français en doutent. Ils n’ont pas vécu le confinement de la même manière, n’ont pas la même vision de l’avenir que la caste qui dirige le pays. Celle-ci continue à imposer son idéologie et ses priorités alors que la masse s’en éloigne chaque jour davantage. Durant la crise sanitaire, l’ignorance et le mépris du peuple se sont affichés sans vergogne, sans doute par aveuglement. Deux exemples : le pouvoir a utilisé l’épisode pour promouvoir ses lubies idéologiques. Il a sorti les détenus de prison et les clandestins des lieux de rétention, pendant qu’il confinait les Français. Il a maintenu les demandes d’asile. Il a allongé les limites de l’avortement jusqu’à trois mois, comme si l’insuffisance des naissances n’était pas prioritaire par rapport à ce « droit » magnifié par l’idéologie. Le ministre de la Justice s’est félicité de la diminution du taux de « surpopulation carcérale » alors que celui-ci n’est dû qu’à l’insuffisance des cellules et non à l’excès de répression. La comparaison avec nos voisins est humiliante.

Second exemple : la gestion de la crise sanitaire et le barrage institutionnel face à la thérapie « marseillaise » de Raoult. Sous prétexte de favoriser la recherche d’un vaccin, ou de nouvelles molécules spécifiques au Covid-19, on a gêné, voire interdit, l’usage de cette thérapeutique, entravé la liberté de prescrire des médecins et, sans doute, entraîné des décès évitables. Le renvoi chez soi, la non-admission à l’hôpital de patients âgés, condamnés à une absence de traitement efficace, sont des crimes, liés certes à la pénurie mais aussi à l’idéologie et aux accointances de la classe dirigeante. Les cénacles parisiens pensaient recherche, découvertes à plus ou moins long terme des laboratoires, comme pour le SIDA. À Marseille, Raoult testait, soignait et guérissait le plus souvent avec des remèdes anciens et peu coûteux des malades atteints par une épidémie nouvelle, mais pas exceptionnelle. Raoult ne croit pas, comme Condorcet, que « la durée moyenne de la vie augmentera sans cesse », mais pense que l’expérience et les molécules du passé doivent être utiles à tous les malades sans discrimination. Ses adversaires « progressistes » étaient favorables à des expérimentations comprenant un « groupe témoin », c’est-à-dire des gens que l’on ne soigne pas. Cela est révélateur : le progressisme élitaire se soucie peu d’égalité, peu de liberté, peu de la vie des « vieux Blancs », comme on dit maintenant. Il se contente de régner et d’écraser ce qui lui résiste…

La réouverture du Puy du Fou les rend tous dingues !

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Boulevard Voltaire

Ainsi donc, le Puy du Fou, grâce à la pugnacité de son fondateur Philippe de Villiers (qui a aussi servi les autres parcs en zone verte), rouvrira ses portes le 11 juin.

Le Grand Parc n’a jamais si bien porté son nom que ces derniers jours : il les rend tous dingues. Libération s’indigne de ce « fait du prince » – Emmanuel Macron a pesé de tout son poids dans la balance contre l’avis d’Édouard Philippe – permettant de libérer le « célèbre parc à thème médiévo-zemmourien » (sic), que certains auraient bien confiné jusqu’à la nuit des temps.

Le journaliste de Libération, Sylvain Chazot, se sent trahi et écrase une larme amère sur Twitter : « Quel bonheur de voir que le barrage à l’extrême droite a permis d’élire un Président qui échange des SMS trop choupi avec Philippe de Villiers et appelle Éric Zemmour pour lui apporter son soutien. » De là à penser qu’Emmanuel Macron est un sous-marin réactionnaire qui cache (vachement) bien son jeu pervers… la gauche complotiste est en ébullition.

De son côté, l’ineffable Frédéric Martel martèle sa colère contre le traitement de faveur dont ferait l’objet le « ringardissime Puy du Fou ». Parce que son employeur France Culture est, comme chacun sait, une radio d’une jeunesse ébouriffante très prisée par les 15-18 ans. Parce que les plus de 2,3 millions de visiteurs annuels du Puy du Fou – qui ont fait de lui le deuxième parc à thèmes français, couronné par de multiples récompenses internationales jusqu’à hisser Philippe de Villiers au rang de Walt Disney français – sont, bien sûr, de vieilles choses décrépies progressant avec difficulté en déambulateur. Mais comment grimpent-ils sur les gradins ?

« Outil de propagande »« machine à endoctriner »« discours et imageries islamophobes, antisémites, racistes, ultra-nationalistes et catholiques intégristes »… les gentillesses, d’une grande finesse, pleuvent sur les réseaux sociaux. Exit la fibre de gauche humaniste qui devrait se réjouir d’une grande réussite fondée sur le localisme, moteur et locomotive de tout un département, faisant vivre 2.000 salariés dont de nombreux intermittents du spectacle. Célébrer l’Histoire de France quand il ne faudrait en parler que pour l’accabler, oser évoquer la chrétienté et la royauté qui lui sont consubstantielles, rassembler dans le même émerveillement toutes les générations, accueillir les familles à l’unisson, faire rêver, faire aimer, faire vibrer, faire frissonner d’émotion et de fierté… Certains espéraient sans doute que le coronavirus aurait au moins le bon goût d’éradiquer toutes ces monstruosités.

On aurait pu installer à sa place le Grand Parc de la diversité, où des intermittent·e·s à cheveux bleus et piercing dans le nez célébreraient l’arrivée de l’écriture inclusive en déclamant des extraits de Christine Angot campé·e·s sur le plug anal… Il faudrait, bien sûr, le subventionner jusqu’au trognon et faire venir en rangs serrés, pour faire semblant de le remplir, un public scolaire contraint et forcé passablement grognon. On l’appellerait le puits (sans fond) du four.

Mais ce ratage patent serait gage de sa grande qualité artistique. Quand le Puy du Fou populaire, donc populiste, petit miracle économique, attirant les ploucs et les bouseux de la France périphérique, donc exhalant des odeurs méphitiques, est une anomalie du paysage culturel français devenu exclusivement idéologique.

En quelques heures, le hashtag #PuyDuFou est monté sur les réseaux sociaux, offrant en creux une publicité gratuite on ne peut plus séduisante. Un peu comme lorsque Télérama descend en flèche un film au cinéma… Merci, les gars, de ce conseil précieux, c’est décidé, on réserve de ce pas et on y va !

La chanson du jour, Let Her Go – Passenger

Chanson intemporelle et que l’on aime à la première écoute. Le message qu’elle nous passe : “On ne connait vraiment la valeur des choses que quand on les a perdu.” A méditer.

Compil MAI 2020

Pour plaire aux écolos, Macron fait volte-face et va couvrir la France d’éoliennes !

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Riposte Laïque

Une fois de plus, Macron retourne sa veste sur l’éolien et accélère en catimini,  par décret du 21 avril, le développement sans précédent de cette folie, à 180° du discours tenu le 14 janvier devant  les élus locaux.

Pourquoi ? Parce que le vote des écologistes lui est indispensable en 2022 et que sa priorité n’est pas le bien de la France et des Français, mais sa réélection, coûte que coûte.

Encore une preuve du machiavélisme de ce Président hypocrite, capable de tenir des discours diamétralement opposés, en fonction de son auditoire ou de ses propres intérêts.

Les écologistes ayant raflé de nombreuse villes lors des municipales du 16 mars, cet enracinement du vote vert n’a pas échappé à l’hôte de l’Élysée, qui voit sa cote de popularité s’effondrer avec la crise sanitaire et entend  la colère qui gronde dans toute la France. Sa réélection n’est donc pas encore assurée et  pour lui les Verts sont devenus incontournables.

Le 14 janvier 2020, sous la pression des élus locaux, Macron tenait pourtant un discours  peu enthousiaste quant à l’avenir de l’éolien, douchant les ambitions du secteur.

« La capacité à développer l’éolien massivement, il faut être lucide, est réduite. Le consensus est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays. De plus en plus de gens ne veulent plus voir d’éolien près de chez eux, considèrent que leur paysage est dégradé ».

De son côté, la ministre de la Transition énergétique enfonçait le clou, dénonçant « Une situation d’encerclement autour de certains bourgs qui est absolument insupportable ».

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/27/eolien-terrestre-sous-la-pression-des-elus-ruraux-macron-change-de-cap_6030978_3234.html

Une victoire pour les élus de nos campagnes, confrontés aux nuisances des éoliennes qui détruisent le quotidien de leurs administrés. Mais une menace pour le lobby éolien qui n’a pas tardé à réagir et à contre-attaquer.

https://lenergeek.com/2020/02/28/critiquee-executif-filiere-eolienne-defend/

Mais le 21 avril le vent tourne et Macron opère un virage à 180°, ouvrant la voie à un parc de 20 000 éoliennes d’ici 2028, multipliant ainsi par 2,5  le chiffre actuel de 8 000 unités.

La « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) pour la période 2019-2028, enterre définitivement le discours du 14 janvier.Réduction du nucléaire et accélération de l’éolien sont  les nouvelles priorités pour caresser les Verts dans le sens du poil.

Il est vrai que les promesses de Macron n’engagent que les maires qui ont eu la naïveté d’y croire…

Oubliées l’imposture écologique et l’électricité intermittente, oubliés les dangers pour la santé, oublié le gaspillage de l’argent public, oubliée la corruption, oubliées les nuisances sonores et visuelles, oublié le massacre de nos paysages, oublié l’effondrement des prix immobiliers pour les riverains.

On ne compte plus les ouvrages qui dénoncent le scandale de l’éolien, incroyable escroquerie d’État, dans le seul but de satisfaire les tenants du discours mensonger sur le climat.

https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/eoliennes-le-livre-choc-qui-denonce-un-scandale-international-20191002

Les horribles moulins à vent vont donc envahir nos campagnes, défigurer nos monuments, ruiner la santé des riverains, saccager nos paysages, pour que Macron soit réélu en 2022 !

Les associations sont en colère, les recours contre la PPE auprès du Conseil d’État sont engagés, mais qui peut croire à un recul de Macron, dont la priorité est sa réélection avec l’appui des Verts ?

Le massacre de nos campagnes va donc se poursuivre avec des éoliennes toujours plus gigantesques, toujours plus monstrueuses et horribles. 200 mètres, 240 mètres et bientôt aussi hautes que la tour Eiffel !

Les éoliennes ne fonctionnant qu’à 25 % de leur puissance, il faut aller chercher le vent toujours plus haut.

Mais malgré un rendement des plus  lamentables, cette industrie se développe grâce à la trahison des élus, qui prodiguent des aides colossales aux charlatans de la production d’électricité « propre ».

Tarifs subventionnés sur 20 ans, accès prioritaire au réseau électrique. Qui paie ? Le contribuable.

La crise du Covid-19 a tué des pans entiers de notre économie, mais pour l’éolien, la rentabilité sur fonds propres est de 25 % !! (Source Figmag)

L’éolien est le secteur le plus rentable de l’industrie française, grâce au contribuable, tondu bien ras. Mais ce sont les étrangers qui en profitent et un petit noyau d’opportunistes rusés.

L’éolien ne crée pratiquement  aucun emploi en France. 95 % du matériel est importé de Chine, d’Allemagne, du Danemark, d’Espagne ou d’Inde. Même le montage sur place est effectué par des équipes polonaises !

L’ÉOLIEN, c’est 100 % de perte pour la France et le contribuable. Ce n’est qu’une IMMENSE  ARNAQUE savamment orchestrée par l’État et les ayatollahs du climat.

La France est ainsi devenue un Eldorado pour des opérateurs étrangers. Des profits gigantesques sont réalisés en échappant massivement à l’impôt.

Les écologistes, qui ne cessent de dénoncer les abus du capitalisme débridé, soutiennent une filière championne de l’optimisation fiscale, avec des montages financiers complexes échappant à tout contrôle.

La vidéo ci-dessous, intitulée « Milliards volés de l’éolien » et diffusée par le collectif  Énergie Vérité, montre l’ampleur de l’arnaque échafaudée sur le dos du contribuable.

Grâce au nucléaire, la France est le meilleur élève d’Europe en matières d’émissions de  CO2. Six fois moins que l’Allemagne. C’est pourtant cette filière que Macron et ses amis Verts  s’acharnent à liquider, alors que le bas prix du kilowatt nucléaire est le seul atout compétitif de nos entreprises.

Tout est fait pour détruire le pays et le ruiner davantage.

Et on apprend que pendant le confinement, le pays a failli subir un black-out électrique total à cause de l’éolien, qui est non pilotable mais reste prioritaire pour l’accès au réseau. On a frôlé la catastrophe.

Seul le nucléaire est en mesure d’assurer la sécurité électrique H24.

Mais la seule obsession de Macron, quel qu’en soit le prix pour le pays, c’est d’être réélu !

Genève : un groupe de racailles « françaises » a massacré six femmes

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Riposte Laïque

Rappelons les faits.
« Le 8 août 2018, une violente bagarre éclate à la sortie de la discothèque Le Petit Palace à Genève.
Trois femmes sont prises à partie par un groupe d’une demi-douzaine d’individus. Trois autres femmes tentent de s’interposer quand les coups commencent à pleuvoir : coups de pied, de poing et de béquille, alors même qu’une des femmes est à terre. Cette dernière est restée dans le coma pendant une semaine ».

Les agresseurs seront identifiés comme une petite bande racaille de France. Arrêtés, ils viennent d’être jugés au tribunal de grande instance de Thonon-les-Bains.
La mise en parallèle de la gravité des faits et des circonstances qui les ont entourés (tabassage en règle de personnes au sol) et la légèreté des sanctions autorise à s’interroger sur l’administration de la justice et sur l’échelle des peines en France.
Surtout si l’on conserve à l’esprit que les peines infligées ne sont jamais effectuées en totalité, parfois même pas du tout. Alors ces gens peuvent ressortir pour recommencer, comme le montre le pedigree de certains des prévenus ci-après.

Quelques extraits du procès (Le Dauphiné 20 mai 2020) :
Manon :
« 14 h 19 : La première des cinq victimes, Manon (le prénom a été modifié), vient de reconnaître le premier de ses agresseurs : Aboubacar N’Diaye. Le 8 août 2018, à la sortie du Petit Palace, une discothèque suisse, cette mère célibataire de quatre enfants se fait traiter de « grosse » par N’Diaye. La jeune femme répond et essuie un coup de poing au visage. S’ensuit une pluie de coups alors qu’elle est au sol ».

Marie :
« 15 h 58 : Marie, troisième victime à s’exprimer, se rappelle cet homme au tee-shirt jaune à tête de mort « jeter une femme dans les escaliers et voir sa tête rebondir ». Si Marie a identifié l’agresseur sur les bandes de vidéosurveillance grâce à son tee-shirt, elle n’a pas été en capacité de le faire dans la salle d’audience.
« 16 h 09 : En portant secours à cette femme, Marie va à son tour se faire rouer de coups. D’abord par l’homme au tee-shirt jaune dont l’ADN est retrouvé sous les ongles de la jeune femme. C’est celui d’Ahmed Yarzout. « Depuis l’agression, c’est une grosse merde… Je n’ai plus confiance en rien, plus goût en rien. » Marie a eu plusieurs fractures maxillo-faciales et 45 jours d’ITT ».

Sonia :
« 17 h 33 : Quatrième victime à la barre, Sonia apporte de nouveaux éléments sur le déroulé de la nuit du 8 août. Selon elle, l’homme qui avait des béquilles ce jour-là, identifié comme étant Allan Parnot, aurait asséné des coups avec ces béquilles à Manon, « en sang par terre ».
« 17 h 38 : « C’était de la violence gratuite. Le tee-shirt noir (Ndlr : identifié comme Aboubacar N’Diaye) a donné à Hélène le coup de pied le plus violent que j’avais jamais vu. Ses yeux se sont retournés, je l’ai vue mourir à ce moment-là. »

Hélène :
« 15 h 05 : C’est au tour d’Hélène, celle qui a payé le plus lourd tribut, victime d’une hémorragie cérébrale et de 4 mois d’ITT, de témoigner.
15 h 08 : Le 8 août 2018, Hélène quitte le Mac Do genevois où elle travaille avec trois de ses collègues pour sortir. Du reste de la soirée, elle n’a plus aucun souvenir. Elle n’identifie aucun des cinq prévenus. « J’ai su ce qu’il s’était passé en lisant les articles de presse », confie-t-elle au tribunal.
15 h 18 : Des témoins ont rapporté une scène de « guerre », de « torture ». Le pronostic vital d’Hélène était pour les secours « largement engagé » à leur arrivée.
15 h 23 : Depuis l’agression, Hélène a perdu son emploi chez Mac Do en raison d’une incapacité de travail de 60 %. Elle n’a pas non plus pu achever sa formation en soins esthétiques et se trouve aujourd’hui dans un parcours de réinsertion. « J’étais très active, très sociable, je sortais beaucoup. Maintenant tout a changé, je suis vite fatiguée, j’ai des pertes de mémoire, des bégaiements et plus la même capacité physique […] Ils ont bien gâché ma vie. »

Le verdict ( France Bleu 21 mai 2020) :
« Au final, des peines de 4 à 8 ans de prison ferme ont été prononcées pour quatre prévenus, et la relaxe pour le cinquième, faute d’élément prouvant sa participation aux coups. Des peines qui sont en-dessous des 3 à 13 ans ferme requis quelques heures plus tôt par le parquet pour les cinq. Le tribunal n’a pas retenu la circonstance aggravante de « violences avec armes ».

Quatre des cinq avocats plaidaient la relaxe, face à l’impossibilité de déterminer clairement qui avait frappé qui, et aux témoignages parfois contradictoires dans le dossier. Ils ont dix jours pour faire appel mais trois d’entre eux ont déjà souligné qu’ils ne demanderaient pas un deuxième procès ».

Journal le Messager ( 20 mai 2020) :
« – Allan Parnot à 4 ans de prison. Les faits ont été requalifiés, l’utilisation d’une arme (béquille ou matraque) n’ayant pu être établi.
– Aboubacar N’Diaye à 5 ans de prison. Les faits ont été requalifiés, l’utilisation d’une arme (béquille ou matraque) n’ayant pu être établi. Il est maintenu en détention.
– Nadir Naïm à 4 ans de prison. Les faits ont été requalifiés, l’utilisation d’une arme (béquille ou matraque) n’ayant pu être établi. Il est maintenu en détention.
– Ahmed Yarzout à 8 ans de prison. Les faits ont été requalifiés, l’utilisation d’une arme (béquille ou matraque) n’ayant pu être établi. Il est maintenu en détention.
– Donovan Gianini a été relaxé ».

Les victimes en qualité de parties civiles :
« Le tribunal a également reçu les parties civiles des cinq femmes victimes dans cette affaire.
– La mère de famille agressée la première devra subir une expertise médicale. Le tribunal lui verse 10 000 euros à titre de provision et 3 000 euros pour les frais de justice.
– La première Genevoise à s’être interposée (la jeune femme qui a été dans le coma) devra aussi subir une expertise médicale. Le tribunal lui verse à titre de provision la somme de 30 000 euros et 1 500 euros de frais de justice.
– La seconde Genevoise recevra 10 000 au titre du préjudice moral et 1 500 euros pour les frais de justice.
– Deux autres collègues victimes recevront 5 000 euros au titre de préjudice moral et 1 500 euros ».

Les antécédents :
« 11 h 34 : Dernier des cinq prévenus, Allan Parnot, 22 ans, est aujourd’hui manager dans une franchise de livraison de pizzas. Les experts psychologues décrivent une personnalité bien structurée, d’un naturel calme et autoritaire.
11 h 14 : Après une courte suspension d’audience, Donovan Gianini, 25 ans, est maintenant à la barre du tribunal correctionnel. À l’exception d’une affaire de bagarre dans une boîte thononaise en décembre 2018 pour laquelle une peine de 12 mois de prison avec sursis a été prononcée, Donovan Gianini n’a pas d’antécédents judiciaires.
Titulaire d’un CAP vente, il a enchaîné les petits boulots jusqu’à une société de livraison de pizzas dans laquelle il a travaillé avec Aboubacar N’Diaye et Allan Parnot.
10 h 10 : Nadir Naïm, 24 ans, a lui aussi un casier bien fourni : 13 condamnations entre 2011 et 2016, plusieurs allers-retours en prison, pour la plupart en raison de délits routiers.
Une personnalité anti-sociale et psychopathique.
9 h 40 : Ahmed Yarzout, 22 ans, a, lui, déjà 12 condamnations à son casier, dont six pour des faits de violence. Il a notamment écopé d’une peine de cinq ans de prison devant les assises pour l’une de ces affaires de violence.
9 h 32 : Aboubacar N’Diaye est le premier à se présenter à la barre. Âgé de 22 ans, il travaillait depuis deux semaines dans une société d’électricité suisse avant son incarcération. Son casier judiciaire est vierge. Il s’est présenté comme un spectateur passif dans l’affaire du Petit Palace, rapportant avoir été « choqué et dégoûté » par la scène de violence à laquelle il avait assisté le 8 août 2018 ».

Voilà.
Je vous laisse juger à votre tour.
C’est votre droit d’avoir un avis.
Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe au motif qu’il est impossible « de déterminer clairement qui avait frappé qui », et rapport « aux témoignages parfois contradictoires dans le dossier ».
C’est la justice de France.
Vous vous faites tuer par une bande, qu’elle soit organisée ou non, mais on ne pourrait pas juger les membres de la bande car on ne saurait pas qui vous a frappé.
Autant reconnaître que c’est le Saint-Esprit qui vous a mis dans le coma, c’est la faute à pas de chance, vous étiez au mauvais endroit au mauvais moment, pour un peu, c’est de votre ressort, vous avez provoqué la fatalité après tout.
Avec les remises de peine, ils sortent tous sous peu.

Pour aller en discothèque ? Pour draguer Hélène ?
« Ils ont bien gâché ma vie » a-t-elle lâché devant le tribunal.
Pourquoi n’en irait-il pas de même pour de tels agresseurs ?
Qu’on sache qui a frappé ou pas, pourquoi pas 50 ans chacun sans aménagement ni réduction de peine, puisque le groupe est clairement identifié ?

Vous avez dit justice ? Hélène a pris perpet’, c’est sûr, oui, pour 30 000 € ( provision à convertir en définitif, le cas échéant un peu plus).
Vous-même avocat de la défense, vous oseriez vous regarder dans une glace le matin, surtout si vous élevez une, ou des filles, à la maison ?

Belgique : Des nouveaux faits inquiétants se sont produits ce jeudi soir à Bruxelles. Une importante bagarre a eu lieu dans le quartier Anneesens peu après 22 heures.

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Nouvelle situation tendue à Bruxelles, une bagarre avec des coups de feu éclate entre des jeunes

Comme le rapporte Het Laatste Nieuws, et comme on peut le voir sur la vidéo, une violente bagarre a éclaté ce jeudi soir vers 22h10 dans le quartier Anneessens. Les faits se sont produits entre le boulevard Maurice Lemonnier et la rue du Rempart des Moines.

Sur les images, on y voit plusieurs jeunes s’affronter -certains se servant de panneaux de circulation- alors que les habitants du quartier crient d’arrêter. « Hé hé hé, arrêtez… Appelez la police… Appelez la poliiiiice », hurle la personne filmant la triste scène. « Et les voitures putain. Il y a nos voitures putain de merde (sic), dégagez ! Vous êtes malades ou quoi ».

Sudinfo.be

Le directeur de la sécurité de Macron casse un fusil à 8.000 euros

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Sputnik

Le directeur de la sécurité du chef de l’État a mis hors d’état le fusil anti-drone de l’Élysée, relate Le Point. Le haut gradé est de plus en plus décrié par ses troupes, rapporte un journaliste de l’hebdomadaire.

Le fusil anti-drone de l’Élysée a été cassé par le général Benoît Ferrand, directeur de la sécurité de Macron, relate Le Point ce jeudi 21 mai. 

L’incident a eu lieu alors que le haut-gradé manipulait l’arme en compagnie d’un technicien, à la résidence d’État de La Lanterne.

Le général Ferrand n’était pourtant pas habilité à manier ce fusil anti-drone, dont l’utilisation nécessite une formation pointue, précise Le Point. L’arme d’une valeur de 8.000 euros n’a pas encore été remplacée.

De moins en moins populaire

Le général Ferrand a perdu en popularité auprès de ses troupes depuis sa nomination, affirme encore le journaliste du Point Aziz Zemouri sur Twitter. 

Il se serait fait entre autres attribué par l’Élysée une Peugeot 308 modèle sport, toutes options. Une voiture destinée à son usage personnel, alors que les véhicules de la protection rapprochée du chef de l’État affichent 150.000 kilomètres au compteur, selon le journaliste.

Le général Ferrand avait été nommé à la tête la direction de la sécurité de la présidence de la République en août dernier. Cette nouvelle organisation avait été mise en place par Alexandre Benalla, écarté suite aux affaires dans lesquelles il était impliqué.