Didier Raoult livre son avis sur les dates du déconfinement et l’éventualité d’une deuxième vague épidémique

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Le professeur Didier Raoult ne croit pas que le déconfinement puisse entraîner un rebond de l’épidémie. Selon lui, les dates choisies par le gouvernement pour sortir du confinement ont du sens.

Le professeur Didier Raoult est revenu sur les mesures de déconfinement envisagées par le gouvernement et les possibilités d’un rebond de l’épidémie, dans une vidéo diffusée par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée, où il officie.

Alors que certains s’inquiètent d’une éventuelle seconde vague de la maladie, en cas de mauvaise gestion du déconfinement, le professeur Raoult s’inscrit en faux sur cette question. Selon lui, les données scientifiques récoltées jusqu’à présent esquissent plutôt le scénario d’une «courbe en cloche». Un cycle classique d’épidémie, qui exclut la perspective d’un rebond.

«L’histoire de rebond est une fantaisie qui a été inventée à partir de la grippe espagnole, qui avait commencé en été et qui n’a rien à voir. […] Les épidémies commencent, s’accélèrent, culminent puis diminuent et disparaissent», explique-t-il dans cet entretien filmé.

En accord avec les dates proposées par le gouvernement

Le professeur Raoult a également donné son opinion sur l’agenda du déconfinement avancé par le gouvernement. Selon lui, la date du 11 mai annoncée par le chef de l’État pour amorcer une sortie de crise se justifie.

«Les dates qui ont été fournies par le Président ne sont pas extravagantes. 97% des cas auront eu lieu aux alentours du 7 mai et 99% aux alentours du 19 mai. C’est le moment où l’on devrait pouvoir faire du déconfinement et isoler les gens positifs, sachant qu’à ce moment-là la transmissibilité du virus sera devenue beaucoup plus faible», a-t-il affirmé.

Dans une précédente vidéo datée du 14 avril, le professeur Raoult avait déjà déclaré croire en une fin prochaine de l’épidémie. Selon lui, l’infection était «en train de disparaître». Des propos qui avaient entraîné la réaction de l’agence régionale de santé PACA, pour qui ce pronostic était «tout à fait prématuré».

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