Islamisme, djihadisme : le déni des autorités politiques et religieuses

Il y a un vrai déni français du danger djihadiste en France, aussi bien des autorités politiques que religieuses, dénonce l’historien Pierre Vermeren, spécialiste du Maghreb.

[…]
Vous dénoncez le déni des élites françaises. Est-ce un déni ou un aveuglement ?

Il y a les deux. L’aveuglement, c’est le refus de voir. On met la tête dans le sable. Chez les responsables politiques, c’est très présent. On ne comprend pas, ou on ne cherche pas à comprendre. Ce qui touche au religieux est un point aveugle de la réflexion des politiques. Mais il y a aussi du déni, notamment chez les politiques, car les services de l’État sont très bien informés : on sait et on ne veut pas en tirer les conséquences. Parce que cela entraînerait des décisions qui fâchent. Les islamistes ont réussi à instaurer un rapport d’intimidation. On s’autocensure. Quant à une grande partie des Français, je crois qu’elle est aveugle par défaut d’information.

L’Église a joué dans le déni un rôle important, dites-vous. En quoi ?

Je pense qu’elle est dans une logique de repentance, liée notamment à la colonisation algérienne. Avec le concile Vatican II, elle est passée d’une position où Mahomet était une sorte d’Antéchrist et l’islam une hérésie, à l’idée selon laquelle l’islam serait une des voies d’accès à Dieu. On est passé d’une intolérance à une tolérance. L’idée s’est installée que les deux religions auraient les mêmes valeurs. Ce qui est faux. Notre civilisation repose sur trois piliers : l’habeas corpus – le refus de l’arbitraire judiciaire –, la liberté de conscience, donc de se convertir, et l’égalité hommes/femmes. Or, ces trois notions ne sont pas respectées par l’islam littéral. Les chrétiens d’Orient en souffrent, de même que certains musulmans.

L’Église le sait et s’interdit d’intervenir, elle s’abstient de toute critique de l’islam. Une parole manque. Non pas de condamnation, mais de constat. C’est vrai des ordres religieux, c’est vrai de l’épiscopat. […]

Famille chrétienne

Belloubet regrette ses propos dans l’affaire Mila : « La France n’est pas une terre de fatwas »

Dans une tribune au « Monde », la garde des sceaux se dédit à la suite de la polémique suscitée par ses récents propos sur « l’insulte à la religion » dans le cadre de l’affaire Mila. Elle estime au contraire que chacun peut critiquer comme il l’entend une croyance.

(…) L’affaire Mila a remis en lumière la question du droit au blasphème. Ce droit existe. Dans notre pays, chacun est libre de blasphémer. C’est l’évidence même.

A la réflexion, je trouve que parler de blasphème est d’une certaine manière se placer sur le terrain du religieux, et entrer finalement dans le jeu de ceux qui veulent interdire une expression libre. Par définition, qui se place hors du point de vue religieux ne blasphème pas ; il exprime une pensée, une critique, que l’on peut ensuite critiquer à son tour si on le souhaite, mais jamais en usant de menaces ou d’injures ad hominem.

La France n’est pas une terre de fatwas. Nous ne sommes plus au temps de Moïse, où le blasphémateur devait mourir lapidé par la communauté. Le crime de lèse-Dieu n’existe pas, et la République a su rompre avec une tradition qui avait conduit à l’exécution du chevalier de La Barre, accusé de n’avoir pas ôté son chapeau devant une procession. Voltaire en défendit la mémoire.(…)

www.lemonde.fr

Gilbert Collard : “Macron restera vraiment le président de la télé réalité”

Gilbert Collard, député européen du Rassemblement National, était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio !

Le squat gigantesque de Toulouse prend feu : on va tous les reloger !

Source Riposte Laïque

Il y a quelques jours, je décrivais ici-même les mécanismes de la submersion migratoire de l’agglomération toulousaine et les gigantesques aménagements urbains et programmes immobiliers en projet pour loger ces populations. Ce que l’on peut observer à travers le prisme toulousain se passe dans toutes les grandes villes et régions de France. La mise en œuvre du pacte de Marrakech est effective. Il va falloir loger, nourrir, soigner tous ces gens. Et donc : écraser nos droits sociaux et encore surendetter l’État pour financer l’incrustation de ces populations qui ne produiront jamais ce qu’elles vont consommer. Le Grand Remplacement s’accompagne d’un Grand Dépouillement. C’est une véritable combustion. Tout va y passer. À la fin, c’est la classe moyenne de souche qui va être complètement submergée et ruinée.

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Toulouse, 240 000 à 300 000 habitants supplémentaires d’ici 2030. Parfois, dans leurs replis que seuls les initiés peuvent lire, certains documents officiels laissent filtrer des chiffres bien cachés. Ainsi, voici ce qui figure page 13 du Scot de l’agglomération. 

« Afin d’être en capacité de répondre aux sollicitations du territoire, le Scot de la grande agglomération se prépare à accueillir de 250 000 à 300 000 habitants supplémentaires et 140 000 emplois à l’horizon 2030.
En ce qui concerne l’offre de logements, le Scot se fixe pour objectif de permettre et d’encourager la construction de 
200 000 à 230 000 logements. »

C’est donc une véritable submersion migratoire qui est attendue alors que la population de souche ne se reproduit plus, qu’il n’y a plus d’exode rural et qu’on n’attend plus de Pieds-noirs. Dans ces conditions, comment ne pas parler de Grand Remplacement et comment ne pas voir la volonté de la classe politique de nous submerger ? + 20 % en 10 ans, on peut parler d’un véritable tsunami.

Le rôle des associations d’ultragauche. Voyez comment l’ultragauche instrumentalise les clandestins pour créer le fait accompli et mettre l’opinion sous pression dans un jeu de rôle bien rodé avec les représentants de l’État. Les masses immigrées sont le lumpenprolétariat que l’ultragauche utilise pour remplacer la classe ouvrière de souche dans son projet de révolution prolétarienne mondiale. Les immigrés sont les masses que les mondialistes instrumentalisent pour faire disparaître les peuples autochtones d’Occident. Les deux poursuivent le même objectif : nous faire disparaître.

Le plus grand squat de la ville vient de prendre feu. On va tous les reloger. Et voilà, aussi tôt dit aussi tôt fait. Le squat de 500 personnes de l’avenue de Muret vient de prendre feu et on va tous les reloger. 

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Et immédiatement ça a été le pillage. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, on apprenait le lendemain que l’incendie avait donné lieu à des scènes de pillage et de violence entre  »chances pour la France ». C’est ainsi qu’un startupper subsaharien avait eu la chance de pouvoir monter son petit business dans la rue où il revendait l’électroménager piqué dans les étages. Tandis que de son côté, Aboubakar, un autre de ses compagnons d’aventure, s’était fait piquer ses papiers. Jackpot pour l’heureux gagnant, dont personne ne saura jamais d’où il venait ; assurance pour lui de ne jamais être expulsé et de pouvoir s’incruster à vie. Comme quoi, à toute chose malheur est bon.

http://www.fdesouche.com/1333115-muret-31-scenes-de-pillages-au-lendemain-de-lincendie-du-squat-geant

Bientôt sur votre palier. Regardez bien les tronches, voyez leurs mœurs, ce sont ces gens que vous allez retrouver dans vos résidences, sur vos paliers et pour les plus chanceux d’entre vous, dans vos familles. Métissage programmé exige et publicité bien ordonnée oblige.

Et pendant ce temps, le déficit budgétaire et la dette explosent. Vous comprenez bien que tous ces logements qu’il faut construire, tous ces gens qu’il faut nourrir, soigner, et dont il faut réparer les dégâts, ça coûte un pognon de dingue. Alors, les déficits explosent et l’État déjà ruiné s’endette encore plus.

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Et pendant ce temps-là, le projet d’étatisation du foncier résidentiel avance. Je ne cesse d’alerter. En vain semble-t-il. Car pour le moment on n’observe aucune réaction, ni dans l’opinion, ni chez les commentateurs. Attention, c’est le patrimoine foncier de la classe moyenne qui va servir de garantie in fine pour relever les banques de la dette d’État irrécouvrable. On y reviendra, le projet de loi du député LREM Lagleize, toulousain par ailleurs, avance à grands pas. Il s’agit tout simplement de rendre l’État propriétaire du foncier d’assise du parc résidentiel. 

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On a beau mettre les électrodes, rien ne se passe. 

On ne sait plus comment le dire. Ils vont nous piquer nos baraques pour financer la consommation des envahisseurs !

Martin Moisan

Paris : la délinquance s’envole par rapport au reste du pays, parts croissantes des étrangers et mineurs non accompagnés

[…]
À bien regarder les chiffres de la base des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie depuis 2015, on constate une différence frappante entre Paris et la France sur les vols et les cambriolages.

« On ne nie pas la réalité des chiffres, mais il y a des spécificités parisiennes, notamment la part croissante des étrangers auteurs dans les faits constatés (48 % l’an dernier à Paris contre moins de 20 % hors de l’Ile-de-France), la part grandissante de mineurs non accompagnés, et dans certains quartiers une fixation de délinquance low cost due à des poches de grande misère », résume Valérie Martineau.

Un constat à nuancer

Pour Laurent Mucchielli, sociologue spécialisé dans les questions de sécurité, directeur de recherches au CNRS, la pointe de l’iceberg ne dessine pas le bloc de glace. « Les statistiques ne constituent pas un enregistrement direct de la réalité, mais sont le résultat du travail des policiers », rappelle le chercheur.
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Le Parisien

Mort de Lou, 11 ans, prise en charge trop tardivement : « À l’hôpital, on l’a laissée agoniser jusqu’à la gangrène »

Il y a un mois, la petite Lou, 11 ans, est décédée d’une péritonite à l’hôpital Necker. Ses parents incriminent la négligence et l’incompétence des médecins qui l’ont prise en charge aux urgences, et alertent sur la dégradation de l’hôpital qui met la vie des patients en danger.

(…) Aujourd’hui, Stéphanie témoigne du calvaire enduré par sa fille dans l’établissement parisien, depuis son premier passage aux urgences, le 8 décembre dernier, jusqu’à son décès, deux semaines plus tard.

(…) « Quand le médecin nous as enfin reçues, il a procédé à un simple examen clinique, mais n’a pas fait d’imagerie. « Le ventre est souple », m’a-t-il dit. J’ai insisté pour qu’on lui fasse une échographie car ma fille souffrait. On m’a répondu : « Madame, c’est une angine, rentrez chez vous. » Je suis repartie avec une prescription pour son angine et du paracétamol. Le dimanche matin, après une sale nuit, nous sommes retournés aux urgences car Lou souffrait toujours. Nous avons encore attendu plus de 4 heures. Ma fille avait les extrémités froides et était épuisée par la douleur. Après quelques examens (radiographie du thorax, échographie de l’abdomen, analyses d’urine), l’échographiste m’a dit: « Il y a quelque chose qui bloque. » Nous avons été renvoyées chez nous. »

(…) Le service des urgences était-il débordé?
« Clairement, oui. Mais ils n’ont pas du tout mesuré l’urgence. Ils n’ont pas tenu compte du niveau de douleur estimé par ma fille à « 12/10″! Ils n’ont pas fait de radio de contrôle, après le lavement. Je me suis demandé si l’échographie de l’abdomen avait été transmise au service de chirurgie viscérale. Si cela avait été le cas, on aurait vu que ma fille faisait une torsion intestinale et on l’aurait tout de suite envoyée au bloc opératoire. »

(…)

« Le dernier soir, un médecin réanimateur, particulièrement humain et gentil, nous a clairement expliqué la situation pour la première fois, et j’ai compris que c’était fichu. J’ai alors parlé à ma fille. Je suis allée lui dire à l’oreille que je l’aimais et qu’elle pouvait décider de partir si elle voulait. Deux heures plus tard, elle est morte dans les bras de son père, sans aucun symptôme de détresse respiratoire. Son cœur a simplement ralenti. Il a collé son visage près du sien et a senti une vague d’amour le traverser. Le cœur de Lou a cessé de battre. « Elle est partie en paix. »

(…)

Lire l’intégralité de l’article (Paris Match)

Attentat islamiste à Londres : l’assaillant Sudesh Amman, condamné pour terrorisme, venait de sortir de prison

L’auteur de l’attaque au couteau qui a fait trois blessés dimanche à Londres avait déjà été condamné pour diffusion de propagande islamiste et était sorti récemment de prison, selon les médias britanniques.

D’après le Guardian, l’assaillant, abattu par la police, avait reconnu 13 délits terroristes et avait été condamné en 2018, lorsqu’il était âgé de 18 ans, après avoir notamment partagé dans un groupe familial sur la messagerie Whatsapp un magazine lié à Al-Qaïda.

Selon Sky News, il a été libéré en janvier, après avoir purgé la moitié de sa peine de trois ans de prison.

Le Premier ministre conservateur Boris Johnson a promis d’annoncer dès lundi « des changements fondamentaux » concernant le traitement des auteurs d’actes terroristes. Son gouvernement avait déjà procédé à un durcissement législatif à la suite de l’attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique qui a fait deux morts fin novembre à London Bridge, en plein centre de la capitale britannique.

(…) Le Soir

Attentat islamiste à Londres – Trois personnes ont été blessées, selon un dernier bilan donné par la police. L’une des victimes est entre la vie et la mort.

Un homme armé d’un couteau a blessé deux personnes avant d’être abattu par des policiers dimanche dans le sud de Londres, au cours d’une attaque qualifiée de « terroriste » par la police britannique.

(…) La dernière attaque terroriste au Royaume-Uni remonte au 30 novembre dernier. Un homme avait tué deux personnes et en avait blessé trois autres à l’arme blanche sur le London Bridge, dans le centre de Londres, avant d’être abattu par la police. Le London Bridge avait déjà été le théâtre d’un attentat djihadiste en juin 2017.

Marseille : La traditionnelle bénédiction des navettes de la Chandeleur perturbée par des clandestins

À #Marseille, des immigrés clandestins viennent perturber une célébration traditionnelle chrétienne, en l’occurrence la bénédiction des navettes.
On nous demande de les accueillir, alors qu’ils ne respectent même pas nos fêtes religieuses?
Pour moi, c’est NON !

Comme chaque année depuis 1781, le 2 Février pour la Chandeleur, Marseille célèbre la coutume de la montée de la Vierge noire de la crypte de saint Victor dans la basilique supérieure. Sur la place Saint-Victor, après la bénédiction de la ville et de la mer, la procession passe par le Four des Navettes qui, lui aussi, est béni ainsi que ses navettes, par l’archevêque de Marseille, comme le veut la tradition…

La Macronie au bord du naufrage

Riposte Laïque

En ce début d’année, la Macronie est un bateau ivre. La petitesse mentale de ses ministres et députés déchire le rideau des apparences.

Belle ou bête (il n’y a pas photo), garde des « Sots » de ce gouvernement, ancienne enseignante en droit public, ex-membre du Conseil constitutionnel, pour faire plaisir aux barbus a pensé pouvoir instaurer un délit de blasphème. Dire que l’islam serait une « religion de merde » avec un « Coran de merde » serait une atteinte à la liberté de conscience. Mais envoyer Jésus se faire enculer, de l’humour typiquement France Inter.

Pour faire plaisir à une certaine population, pour draguer les islamistes, la garde des Sceaux a montré qu’elle était prête à tout (mais pas à MeToo). Il s’agissait dans l’esprit de Belloubête de faire peur à ceux qui osent encore avancer que l’islam est la religion la plus conne du monde et son prophète, un pédophile. La volée de bois vert qu’elle a reçue en retour a été un ravissement. Pour ses propos, elle aurait mérité de plonger dans la retraite à points.

Comme ce député macronien, Dominique Da Silva, lançant que pour sauver le régime des retraites tel qu’il se présente actuellement « il faudrait espérer un coronavirus qui viendrait atteindre les plus de 70 ans ». Du second degré, d’après Le Monde. Avec LREM, le second degré n’est jamais sûr.

Dominique Da Silva, concernant les retraites : « il faudrait espérer un coronavirus qui viendrait atteindre les plus de 70 ans »

Peut-être que Muriel Pénicaud, « sinistre » du Travail, ex-DRH de Danone (qu’est-ce que je suis heureux de ne pas avoir pédalé dans le yaourt à l’époque) a également fait du second degré en refusant l’extension du congé de deuil après le décès d’un enfant ? La motivation de ce refus est formidable : cela coûterait aux entreprises.

Muriel Pénicaud , ministre du travail

Sur le même registre compassionnel, la députée macronisme, Sereine Mauborgne (je vous laisse vous délecter de ce délicieux patronyme en ces temps d’éborgnement) a soutenu Pénicaud d’une phrase typiquement I.A. macronienne : « Quand on s’achète de la générosité sur le dos des entreprises, c’est un peu facile ». Et de proposer que la générosité soit celle des collègues des parents endeuillés qui par « un élan de solidarité » (dixit Péniconne) pourraient offrir des journées de RTT aux mères et aux pères dans le malheur. Ce genre de réaction fait même dégueuler le Medef.

La Macronie a sûrement un cœur. Mais il est artificiel.

En ces jours sombres et nauséabonds du monde merveilleux de Choupinet, Castaner est une véritable figure de « prout ». Le ministre de l’Intérieur, par une circulaire de haute littérature électorale, a décidé entre deux « shoots » de vodka de gommer une partie de la France périphérique dans les résultats des prochaines municipales. Le Conseil d’État vient lui taper sur le mufle.

Le Kéké de Forcalquier est parti en scooter boire un verre au Café de l’Hôtel de Ville.

Le Conseil d’État est en pleine forme.
Après Castaner, la réforme des retraites.
Ah ! le beau projet si bien conduit. D’abord on a eu Delevoye en chef d’orchestre bien peu symphonique, un grand méchant mou atteint de quelques oublis. Et maintenant voilà le Conseil d’État qui juge que le gouvernement n’est pas allé jusqu’au bout de son projet, qu’il est trop lacunaire sur son financement. En clair, ni fait ni à faire. Tout juste bon pour la corbeille à papier.

Mais c’est promis, sur ce sujet, pas question de retraite de Russie. Édouard Philippe – Monsieur 80 km/h– restera droit dans ses bottes. La réforme des retraites ira jusqu’à son terme.
Toutefois dans le désir d’affermir sa légitimité, Ribouldingue conduira une liste pour les municipales dans son Havre (de paix ? pas certain vu quel chahut on a eu pour son premier meeting).
Élégante (et très lâche) manière de retourner dans sa tanière au cas où les événements l’obligeraient à quitter Matignon. Une tanière pour préparer 2022 ?
Havrais, foutez une trempe électorale à ce Pied Nickelé.

La Macronie en lambeaux passe par Benjamin Griveaux, l’arrogance politicarde en personne.

L’homme qui fuit devant un transpalette a de grands projets pour Paris : un Central Park à la place de la gare de l’Est, la création de lycées internationaux, faire de Paris la capitale mondiale de la finance verte… mais quid de la propreté, de la sécurité, de la pollution, de la circulation dans les rues parisiennes ?
Il dit faire le pari de l’intelligence. Je ne crois pas que je mettrai un kopeck sur la sienne.
Résultat : pour l’instant, la campagne d’Anne Hidalgo ressemble à une promenade de santé.

Évidemment le capitaine Macron dirige le navire.
Brizitte a dû faire l’impasse sur quelques sujets chauds avec Choupinet. « Un père n’est pas forcément un mâle », a-t-il zozoté toujours aussi sûr de lui. Il faut vite l’obliger à regarder quelques documentaires animaliers et à retourner en 3e suivre des cours d’éducation sexuelle.

Mais l’image qui restera est celle de Choupinet présentant au festival de la BD d’Angoulême un t-shirt orné du logo LBD 2020 avec un chat éborgné. Curieuse manière de remercier la garde prétorienne du régime qui se dévoue corps et âme depuis des mois pour qu’il n’ait pas à monter dans un hélicoptère en partance pour Baden-Baden.
« Les yeux du chaos luisent à travers le voile de l’ordre » (Novalis).
Le P’tit Cron rayonne : « Brizitte, ze suis en même temps le chaos et l’ordre ».

Et pendant que les Anglais fêtent leur indépendance retrouvée, leur liberté reconquise, nous, on regarde depuis le bord de la mare aux canards la Macronie à la dérive, moteur en panne, voiles déchirées, capitaine à Saint-Martin.
Et on applaudit.

Marcus Graven