Macron et sa lutte contre le séparatisme islamiste : du vent !

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Riposte Laïque

À Mulhouse, Macron lance son plan pour lutter contre le « séparatisme islamiste ».  Avec trente ans de retard, la reconquête républicaine serait-elle en marche ? Ou bien s’agit-il d’un énième coup de communication sans lendemain, pour donner à Macron, à la veille des élections, une posture régalienne qui lui fait tant défaut ?

Ne nous faisons pas d’illusion. Le discours sera davantage axé sur le social, sur l’école et le travail que sur le combat contre l’islam politique qui ne cesse d’établir des mini-califats sur tout le territoire.

Mulhouse, c’est 103 nationalités pour 110 000 habitants, dont 1/3 de musulmans (source Figaro).

Mulhouse, c’est l’image de la France de demain. Et il se trouve encore des irresponsables politiques pour affirmer que le Grand Remplacement est une fumisterie d’extrême-droite.

Quand la population de souche diminue de 25 % à chaque génération, avec un taux de fécondité de 1,5 enfant par femme, mais que la population globale augmente chaque année, ça s’appelle comment ?

Macron n’a pas l’étoffe d’un homme d’État. Il  prépare sa réélection en 2022, qui passe avant  les intérêts de la France et des Français. N’est pas de Gaule qui veut… Il s’imagine combattre l’islamisme avec la croissance et l’emploi et n’a qu’une obsession : ne pas froisser les musulmans, ne pas stigmatiser ceux qui ont voté pour lui en 2017.

Moyennant quoi il ne ressortira rien de cette farce. Tout comme la loi « Asile-immigration » n’a rien réglé. Macron n’est qu’un illusionniste qui poursuit sa politique mondialiste.

Jihadisme, islamisme, laïcité, communautarisme, séparatisme, radicalisation, autant de mots que le pouvoir manie avec la plus grande prudence, dès qu’il s’agit d’encadrer l’islam de France, comme s’il jonglait avec des flacons de nitroglycérine.

La peur de l’amalgame, la hantise de la stigmatisation des musulmans et la crainte d’être taxées d’islamophobie paralysent nos élites, tétanisées comme un lapin devant un cobra, dès qu’il faut débattre de la deuxième religion de France. Un tel manque de courage est consternant.

C’est ainsi qu’Emmanuel Macron, après maintes hésitations et contorsions sémantiques, a décidé de lancer la reconquête des quartiers, sous le signe de la « Lutte contre le séparatisme islamiste ».

Le terme communautarisme ayant des relents de stigmatisation des minorités, il paraît que le mot séparatisme est un passe-partout beaucoup plus présentable, utilisé pour bien des régions qui aspirent à leur autonomie.

Ce qui est grotesque, car si les Corses, les Basques, les Catalans, ou d’autres régionalistes européens aspirent à se détacher du pouvoir central, ils n’ont jamais eu l’intention d’imposer une idéologie quelconque au reste de la nation.

Or, pour les islamistes, biberonnés au salafisme et au wahhabisme, le séparatisme n’est pas seulement le rejet de la République, mais c’est l’instauration de la charia en lieu et place de la loi républicaine. On n’est donc plus dans un esprit d’autonomie, mais dans une volonté de conquête islamique parfaitement assumée.

Tout n’est que mensonge chez les macronistes. Le gouvernement prétend s’opposer aux financements étrangers pour la construction de mosquées. Mais on apprend qu’à Mulhouse, la grande mosquée An-Nour, qui coûte 28 millions d’euros, a reçu 14 millions du Qatar !

Emmanuel macron entend s’appuyer sur le CFCM pour combattre l’islamisme. Or, cet organisme, livré à des rivalités internes incessantes, n’a plus beaucoup d’emprise sur les mosquées que se disputent l’Algérie, le Maroc, la Turquie et les monarchies du Golfe.

Voici ce que disait Ahmet Ogra, l’ex-président du CFCM de 2017 à 2019, soulignant le poids incontournable des musulmans en France.

«Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. […] plus de six millions de Français d’origine algérienne […] plus de 3,5 millions de Français d’origine marocaine […] huit cent mille d’origine turque, huit cent mille d’origine tunisienne. On est même à plus de dix millions. Aujourd’hui, on ne peut pas nous sous-évaluer […]. »

Et plus récemment, avec l’affaire Mila un représentant du CFCM s’est encore distingué par son adhésion sans faille aux valeurs républicaines.

Abdallah Zekri, délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), tout en condamnant les menaces de mort, estime qu’elle doit « assumer les conséquences de ce qu’elle a dit ». « Si, je le dis ! a-t-il asséné vendredi matin sur Sud Radio. Elle l’a cherché, elle assume. Qui sème le vent récolte la tempête. »

Et ceux qui ont vu dans l’Amif, l’Association musulmane pour l’islam de France créée par Hakim El Karaoui, l’arme fatale pour combattre l’islamisme, sont tombés de haut.

Zineb el Rhazoui a martelé devant le Sénat que de nombreux membres de l’Amif, à commencer par Tareq Oubrou, avaient des liens avec les Frères musulmans, et que ce serait « une très grosse erreur historique que de livrer les Français de confession musulmane à l’Amif ».

https://www.saphirnews.com/Islam-de-France-Hakim-El-Karoui-promeut-la-creation-d-une-AMIF-contre-l-islamisme-le-CFCM-s-y-oppose_a25597.html

Il est clair que l’islam radical est si profondément incrusté dans la société française, après 40 années de politique de l’autruche, que Macron est devenu l’otage de ceux qu’il prétend vouloir combattre. Il ne pourra que composer en achetant la paix  dans les quartiers. Il n’y aura jamais de reconquête.

Il entre 500 000 immigrés par an, dont  les 2/3 de musulmans. Aucune reconquête des quartiers ne sera possible sans fermer les frontières, sans supprimer la double nationalité et sans supprimer le droit du sol.

Bernard Rougier, auteur des « Territoires conquis de l’islamisme », nous prévient. Les salafistes font en France ce qu’ils ont fait au Maghreb et au Machrek il y a 30 ans.

L’islamisme part de la mosquée, se propage avec la librairie islamique, gagne les clubs de sport où les non musulmans sont  indésirables, impose la séparation des hommes et des femmes, se diffuse dans les lycées et collèges, dans les entreprises et les services publics. Le discours salafiste se répand sans rencontrer le moindre obstacle, la moindre opposition.

Plus les propos sont grotesques et plus la jeunesse musulmane est réceptive. Rougier nous cite ce prédicateur expliquant que le coronavirus est une volonté d’Allah, pour punir les Chinois qui persécutent les Ouïghours !

Quand  Mohammed Moussaoui estime à moins de 1 % les dérives islamistes, il  trompe le gouvernement. Le cancer islamiste est métastasé.

Le maillage islamiste dans les banlieues est en expansion constante. Les maires achètent le vote musulman à chaque élection, les salafistes discréditent l’école républicaine, soutiennent le discours décolonial et victimaires que tiennent la gauche et les Verts.

Il est clair que des millions de Français restent aveugles et sourds à cette radicalisation des musulmans de France, parfaitement encadrés par les islamistes.

Macron ne fera rien. Le face-à-face prédit par Gérard Collomb est donc  inéluctable.

Il y a 30 ans, Michel Poniatowski l’annonçait déjà. Mais comme tous les donneurs d’alerte, il a été ignoré et c’est seulement aujourd’hui que les politiques feignent de vouloir agir.

Il n’y a pas une virgule à retirer des propos de Poniatowski. Les plus anciens s’en souviennent.

« Cette âme, la France est en train de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluri-ethnique et pluriculturelle que l’on s’acharne, avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer.

Si cet essai a permis à quelques-uns de mesurer devant quels périls nous nous trouvons placés, il aura déjà atteint son but. 

Ces pages peuvent apparaître cruelles. Mais elles correspondent à un sentiment très profond. Le moment est venu de traiter énergiquement le problème de l’immigration africaine et notamment musulmane. Si tel n’est pas le cas, la France aura deux visages : celui du « cher et vieux pays » dont parle le général de Gaulle et celui du campement avancé du tiers monde africain.

Si nous désirons voir les choses dégénérer ainsi, il suffit de leur laisser suivre leur cours. Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut des minarets de nos nombreuses mosquées. Nos temps sont assez graves pour ne pas faire appel à de médiocres facilités politiciennes.

Nous allons vers des Saint-Barthélémy si l’immigration africaine n’est pas strictement contrôlée, limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un effort d’intégration ne vient pas aussi compléter cette nécessaire répression… » (Observatoire de l’islamisation)  1990 :  Michel Poniatowski voulait « Que survive la France »

J.G.

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