Espagne : des gitans squattent la maison de Victoria, 94 ans; la loi les protège, mais la foule en colère va déloger les intrus

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Les squatteurs finalement évacués […]

Victoria de Castro avait simplement déclaré: «Je vis ici depuis 1931, s’il vous plaît, je veux rentrer chez moi.»

Finalement, suite aux menaces de défoncer la porte, les squatteurs ont appelé la police, et demandé la protection de celle-ci en échange de leur départ.

Au milieu de la foule en colère, les squatteurs ont été évacués sous protection policière […].

«Je veux remercier les habitants de Portugalete, car sans leur aide, ça n’aurait pas été possible,» a fait savoir Jésus, un des neveux de Victoria de Castro.

[…]

«Lorsque plusieurs d’entre nous avons interpellé une jeune femme d’environ 20 ans qui est sortie de la maison […], elle a d’abord fait mine de nous montrer son derrière, avant de nous menacer avec un couteau,» raconte un habitant.

Dans la loi espagnole, suite à un amendement de 2018, la police a 30 jours pour expulser des squatteurs. Mais dans ce cas, la pression publique a poussé les autorités à agir plus vite.

EuroWeekly

RAPPEL DES FAITS :

19 octobre 2019

Madame Victoria de Castro, 94 ans, vit dans la commune basque de Portugalete (45.000 habitants), dans la maison où elle a passé 88 ans de sa vie. Elle y habite en effet depuis 1931.

Récemment, elle quitte son domicile quelques jours pour aller aider sa sœur de 97 ans, qui est malade. Mais à son retour, elle trouve sa maison occupée par des squatteurs, décrits par la presse locale comme des « gitans » (sans préciser s’il s’agit de roms ou de manouches) qui se sont déjà distingués dans le quartier par des actions similaires. La vieille dame finit seule, au milieu de la rue. Elle pleure et appelle les voisins à l’aide.

La police et la mairie interviennent immédiatement, mais ils se voient opposer comme bouclier par les intrus l’habituelle ribambelle d’enfants, dont évidemment un nouveau-né. Il faudrait l’intervention des services sociaux et une lourde procédure pour les expulser. Dès lors, les forces de l’ordre font demi-tour. On ne peut pas évacuer une maison abritant des mineurs […]. Victoria porte plainte, mais la première audience de son affaire est fixée au 20 novembre.

« Il me faut des chemises de nuit pour l’hiver. Je veux voir s’ils me laisseront prendre des affaires… pourquoi ils refusent », demande la vieille dame à ses voisins.

Ils ne lui ont rien rendu. « Ils ont même vendu ses affaires« , raconte un des voisins à un journal local. Aux proches qui tentent de négocier pour récupérer au moins les vêtements, les squatteurs répondront par des menaces […].

[Mais c’est alors] que quelque chose d’inattendu se produit.

Les habitants de Portugalete se réunissent devant la maison de la vieille dame, et en peu de temps, l’étroite rue se remplit de milliers de personnes qui assiègent la maison. Un siège qui durera une journée entière, au cri de « Justice! Justice! Dehors! Dehors! » Chaque fois que les squatteurs se montrent à la fenêtre ou tentent de sortir, sifflets, insultes et injures les accueillent. La police doit de nouveau intervenir et traverser une foule devenue énorme. Cette fois, elle intervient pour défendre les squatteurs qui ont décidé de se rendre et de quitter les lieux.

Ils emporteront tout en partant, lui volant des vêtements jusqu’aux casseroles, des couverts aux tableaux et jusqu’à la télévision. Victoria, émue et heureuse, est rentrée chez elle, tandis que la population l’a aidée à tout remettre en ordre…

affaritaliani.it

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