12 mai, à Angers : une jeune femme libérée sortant seule en boîte de nuit sauvagement violée par un clandestin du Mali

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Le Courrier de l’Ouest :

Un mineur isolé de 17 ans a interpellé lundi matin, peu après 10 h 30, boulevard Jacques-Portet à Angers. Soupçonné de vol avec violences et de viol, il a été placé en garde à vue. Il doit être déféré mercredi matin. Il devrait être mis en examen et placé en détention provisoire.

« Mineur isolé » : clandestin agressif d’Afrique dans la novlangue cosmopolite.

Les faits reprochés remontent à la nuit du samedi 11 au dimanche 12 mai et se sont déroulés en deux actes. Aux alentours de 3 h 30, une femme de 21 ans quitte la boîte de nuit où elle a passé la soirée, en plein centre-ville d’Angers. Elle se dirige, à pied, vers la place Imbach, où elle a garé son véhicule,

La jeune femme se sent suivie mais continue son chemin, jusqu’à sa voiture dans laquelle elle s’installe. C’est alors qu’elle est abordée. Un garçon lui demande son portable, pour téléphoner. Elle refuse mais l’agresseur parvient à lui arracher des mains et à partir à toutes jambes.

Courageuse, la jeune fille se lance à ses trousses. Elle le rattrape. Il trébuche, fait tomber le téléphone, se relève. Il envoie alors un coup de poing à la jeune femme et parvient enfin à se volatiliser dans la nuit.

L’acte second, criminel, survient moins de deux heures plus tard. Il est maintenant 5 heures du matin. Une autre jeune femme, 26 ans, sort à son tour d’une boîte de nuit de l’hypercentre d’Angers. Elle file chez elle mais est abordée en chemin. Un garçon veut lui parler. Elle poursuit son chemin. Là encore, elle est suivie. Jusqu’à la place François-Mitterrand, puis jusqu’au parc du même nom, situé entre la CNP et la bibliothèque universitaire. Ici, près d’une grande esplanade, l’agresseur passe à l’action. Il coince sa victime, la frappe, la menace d’un couteau. Il la viole et prend à nouveau la fuite.

Le dimanche matin, la seconde victime est prise en charge par médecins et policiers. Les premiers effectuent des prélèvements, en quête d’ADN. Les seconds se lancent dans une rapide et minutieuse enquête. Sur les lieux du crime, les policiers retrouvent les sous-vêtements de la victime. Grâce à son témoignage, ils retrouvent son itinéraire dans les rues d’Angers. La vidéosurveillance de la ville, de Keolis et de la CNP est exploitée. La victime est aperçue sur les images, puis le suspect. Les prélèvements s’avèrent également utiles. L’ADN est connu, le suspect identifié. Son signalement est largement diffusé.

Le dimanche après-midi, la première victime vient à son tour déposer plainte. Si les faits ne sont pas du même ordre, le modus operandi fait tilter les enquêteurs. La photo du suspect identifié permet à la victime de confirmer qu’il s’agit de la même personne. Dans la même nuit, l’agresseur a d’abord volé, puis violé. Identifié, il a ensuite été localisé et interpellé, lundi matin.

Le suspect est un garçon de 17 ans, se disant d’origine malienne et arrivé en France en 2018. Il est depuis pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. Si son ADN était connu, c’est qu’il avait déjà – beaucoup – fait parler de lui. Depuis décembre 2018, il a été interpellé à trois reprises pour des faits de violences, de vol, d’usage de stupéfiants et de port d’arme.

Malgré les preuves accumulées contre lui, il nie, en garde à vue, les faits de la nuit du 11 au 12 mai.

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