Le ramadan met les commerçants montpellériens en alerte : violences, bagarres etc.

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Insécurité oblige, le collectif des commerçants de Gambetta, à Montpellier n’en peut plus : il a le soutien de Brigitte Roussel-Galiana et en appelle au maire, Philippe Saurel.

Le collectif de commerçants de Gambetta, dans le quartier du Plan Cabanes, à Montpellier appelle à l’aide Philippe Saurel et les élus, après avoir été reçu et écouté par l’adjointe au maire en charge du commerce et de l’artisanat, Brigitte Roussel-Galiana. Infatigable, en permanence sur le terrain, l’élue se déplace régulièrement cours Gambetta pour s’informer auprès des commerçants, au bout du rouleau et pour les réconforter.

Invivable depuis quatre ans

 Un des responsables de ce collectif qui tire, une nouvelle fois, la sonnette d’alarme, Ajouri M. explique que, « depuis 4 ans maintenant à la même période durant le mois saint du ramadan, le quartier Gambetta est le théâtre de violence et de tension hors norme. Et le ramadam arrive pour un mois ».

Il énumère le quotidien de ce quartier des faubourgs Sud de la ville : « bagarres sanglantes , coups de couteau, échanges de coups de feu, sur fond de vente à la sauvette de fruit et légumes, de cuissons et de fritures dans des bains d’huiles aux conditions d’hygiène plus que douteuses et le tout à l’aide de bouteilles de gaz à même le trottoir, alors que nous  sommes en plan vigipirate« .

Les services de police, Sécurité publique et municipale, interviennent régulièrement, mais, après leur départ, les trublions sont de retour.

Une solution trouvée pour le ramadam

Ajouri M. révèle ce jeudi à Métropolitain que, « Les choses bougent. Philippe Saurel et son adjointe, Brigitte Roussel-Galiana ont demandé au chef de la police municipale Georges Elnecave de nous rencontrer, afin d’apporter son expertise et de trouver ensemble les solutions adéquates très rapidement; Lorsqu’il a été informé de la requête du collectif, le chef de la police municipale est venu vers nous, alors qu’il était en congés. Une rencontre rapide et positive, puisqu’une solution a été trouvée. Elle consiste à mettre en place un équipage pédestre de la police municipale, qui patrouillera du début d’après midi jusqu’au couché du soleil sur le cours Gambetta, afin de de protéger la population et d’éviter tout dérapages et violence similaires à ceux vécus les années précédentes ».

Lutter contre la concurrence déloyale

Les policiers municipaux auront pour but également d’empêcher les installations sauvages des vendeurs à la sauvette de fruits et légumes et d’autres denrée alimentaires, qui causent une concurrence déloyale aux nombreux commerçants du quartiers, « qui  eux payent des loyers des charges et des taxes et qui ont des salariés à maintenir, il faut savoir que l’on a de plus en plus de revendeurs qui arrivent avec des fourgonnettes pleines à craquer de fruits et légumes en provenance d’Espagne, achetés à bas prix et revendus au noir sur le cours Gambetta et sur le secteur de la Mosson-la Paillade, sur le parking des halles des 4 Saisons, c’est incroyable », dénonce ce responsable du collectif.

Des opérations de la police municipale ont été menées à plusieurs reprises devant les halles des 4 Saisons, où fourgons et marchandises ont été saisis, avec des procédures judiciaires à la clé.

Opérations « coups de poing »

Des opérations « coups de poing » communes aux deux services de police seront prévues. « Nous avons demandé au maire cette présence pédestre dans un but préventif, avec les quelques commerçants de notre collectif, nous avons toujours travaillé main dans la main depuis maintenant deux ans pour amélioré les quartiers Gambetta et Figuerolles, notamment avec le cabinet de Philippe Saurel et des élus, notamment Brigitte Roussel-Galiana et Luc Albernhe, ainsi qu’avec Georges Elnecave, le chef de la police municipale, en permanence sur le terrain pour enregistrer nos doléances. Cette coopération a été payante, avec une prise en compte positive de la situation dans la rue Daru, qui, quelques mois encore, était un véritable coupe-gorge », se félicite Ajouri M.

De larges trottoirs

Rue Daru, justement, l’installation de caméras de vidéosurveillance réclamées par le collectif de Gambetta permet de dissuader les trafiquants de drogue qui opéraient 24h sur 24. « Les véhicules en stationnement qui servaient de cache aux dealers ont donné place à de larges trottoirs, pour la plus grande satisfactions$ des commerçants, des riverains et des clients. Et, à deux pas de la rue Daru, il n’y a plus de bouchons causés par le stationnement en double file anarchique au niveau de la place Roger Salengro, au coeur du faubourg de Figuerolles », observe le collectif de commerçants de Gambetta.

Ajouri M. analyse positivement cet état des lieux : « Il y a eu des changements spectaculaires, nous savons très bien que tout ne peut pas se régler en quinze jours. Nous restons vigilants et nous sommes en lien permanent avec Brigitte Roussel-Galiana, dont on ne dira jamais assez le rôle extrêmement positif qu’elle a auprès des commerçants. Elle fait un travail formidable, Philippe Saurel peut compter sur elle ».

Le test des nouvelles dispositions de sécurité qui va être mis en place pour le ramadam est attendu avec impatience par tous les partenaires.

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