Grenoblois de toujours, je témoigne sur la pourriture qu’est devenue cette ville…

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Publié le 6 mars 2019 – par Robin Dubois (Riposte laïque)

En ouvrant le DL (Dauphiné Libéré) ce matin, principal journal de la région grenobloise, j’ai eu presque envie de rire à la lecture de l’actualité :
« Cette nuit à Grenoble 65 véhicules brûlés, une arrestation ». C’est aussi comique que s’il avait été écrit :
« Cette nuit à Grenoble un Gilet jaune manifeste, 65 arrestations ».
J’ai bien dit « presque »car en fait c’est dramatique…

Dramatique à plus d’un titre car deux jeunes gens de 17 et 19 ans ont perdu la vie. Dramatique car les quartiers dits sensibles de Grenoble sont à feu et à sang, et que ces quartiers s’étendent de plus en plus.
Mais revenons aux faits. Au départ un banal accident de la route a coûté la vie à deux jeunes.
Là où ça se complique, c’est qu’on apprend qu’ils étaient pris en chasse par une voiture de police (sérigraphie) et qu’il s’ensuivit des heurts avec la police et de véritables émeutes…

Avant d’avoir plus amples renseignements sur l’affaire, j’envoyais à un ami le SMS suivant : « Si l’information était objective, on aurait pu lire que deux jeunes Maghrébins, multirécidivistes, roulant sans casque sur une moto volée, ont percuté un car qui rentrait au dépôt. Malheureusement, les secours rapidement sur place n’ont pu que constater le décès des deux jeunes délinquants. »

Je ne m’étais pas beaucoup trompé. Tout était exact. Ils avaient été surpris en train de dégrader des véhicules en centre-ville. La première voiture de police renonçait à les poursuivre, car les deux jeunes avaient emprunté l’A480 à contresens, mais les signalait à leur collègues en voiture banalisée.

Les deux jeunes racailles, défavorablement connues des services de police, ont été prises ultérieurement en chasse par ce deuxième équipage, et c’est en sortant de la voie express qu’ils ont percuté, sur la bretelle qui mène au pont de Catane, un car qui transportait des footballeurs amateurs…

Résultat, deux morts, une nuit d’émeute avec voitures incendiées, matériel urbain vandalisé, multiples feux de poubelles, bâtiments de la ville incendiés et ceci que pour la première nuit… Suite à cet événement, des jeunes de quartiers, sûrs de leur quasi-impunité, ont attaqué la CRS 47 à coup de cocktails Molotov ! Rien que ça.

On peut dire sans exagérer que c’est une volonté délibérée de la classe politique de ne pas réagir avec la plus grande fermeté et avec les moyens adéquats que nécessitent de telles situations…

Laissez travailler la police et faites-leur confiance, ils ont la volonté et la capacité d’intervenir efficacement, si leur hiérarchie, aux ordres des politiques, ne les menaçait pas de garde à vue et autres moyens de rétorsion dès qu’ils commencent à rétablir l’ordre dans ces quartiers difficiles…
Ne pas mettre le feu aux banlieues, ne pas intervenir, ne pas faire de vagues.

On connaît le refrain alors qu’il est encore temps d’agir. Vous l’avez compris, ces deux jeunes issus des « quartiers défavorisés » ont des noms que le politiquement correct nous interdit de  nommer. Malheureusement ces zones de non-droit s’étendent dramatiquement à Grenoble. Les zones à risques de Grenoble que sont les quartiers Teisseire, Mistral, Arlequin et j’en passe, s’étendent de plus en plus.

Certaines communes comme Meylan, la Tronche, Corenc étaient épargnées. Les actualités récentes montrent que la délinquance se déplace. L’assassinat du jeune Adrien Perez  par les frères Younès et Yanis El Habib, à Meylan à la sortie d’une discothèque, le Phoenix, montre que cette délinquance n’épargne plus les communes dites résidentielles.

L’élection à Grenoble d’un maire de gauche et même d’ultragauche, Éric Piolle, n’est pas fait pour arranger les choses. Je ne vous dis pas toutes les mesures aberrantes prises par celui que l’on surnomme « Piolle-pot », dont il a épousé les idées. Il refuse de mettre des caméras de surveillance, diminue l’éclairage public en centre-ville, favorise bien entendu la mixité sociale et s’appuie sur la loi SRU qui impose 25 % de logement sociaux, partout où c’est possible…

La délinquance à Grenoble y est telle que j’ai renoncé depuis longtemps à me déplacer en ville la nuit ; j’ai même renoncé à aller au cinéma à Échirolles, même en plein jour, à cause du risque d’agressions, de vols… La dernière fois que je suis allé en plein jour au cinéma à Échirolles (dite banlieue sensible) il y avait deux cars de CRS pistolet et PM au poing, suite à une agression, en plein jour…  Je ne vous conseille pas non plus de traverser de nuit le parc Paul Mistral (centre-ville de Grenoble), vous avez une chance sur deux de vous faire agresser. Les trafics en tous genres, et notamment de drogue, plombent la vie des quartiers.

Le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, déclarait il y a quelques temps qu’il n’avait, « de toute [sa] carrière », « jamais vu une ville aussi pourrie et gangrenée par le trafic de drogue ». « Il y a des points de revente quasiment partout, a-t-il affirmé. Jusqu’à quand et jusqu’à quel degré d’insécurité les Français accepteront-ils de subir cette délinquance pour une grande partie issue de l’immigration ? Faudra-t-il des drames comme celui-ci, puissance dix, pour que les politiques réagissent ?

Il semble que non, Éric Piolle déclare même qu’il fait bon vivre à Grenoble. Étant grenoblois de souche, j’y ai passé toute ma jeunesse, étudié, travaillé toute ma vie, et je peux vous affirmer que depuis plus d’une ou deux décennies, j’ai modifié mes habitudes, ma manière de me déplacer, mes loisirs en fonction de l’insécurité grandissante qui règne sur Grenoble et sa banlieue.

Jeune retraité, je ne dirais pas comme on entendait autrefois les anciens parler : ah ! si j’avais vingt ans de moins ! Vu la dégradation de notre société, non, je n’ai pas envie d’avoir vingt ans de moins, et je n’aurai bientôt plus l’âge de crier “aux armes citoyens…”

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