Les agressions policières contre les GJ sont encore plus insupportables après Grenoble…

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Publié le 5 mars 2019 – par Charles Demassieux (dans Riposte Laïque)

« Cette nuit à Grenoble : 65 véhicules brûlés, une interpellation », titre Le Dauphiné. On sait par ailleurs qu’un véhicule de sapeurs-pompiers a essuyé trois tirs de cocktails Molotov. Ce qui a de quoi laisser rêveur quand on sait que lesdites émeutes se produisent à la suite de ceci : deux « jeunes », qui roulaient sur un scooter volé et sans plaques, ont été pris en chasse par la BAC et sont morts accidentellement. Mais cette version a été déclarée – comme c’est presque toujours le cas – irrecevable par le « charmant » quartier du Mistral, à Grenoble. D’où ces sons et lumières de la diversité depuis trois jours.

Les médias en ont-ils fait la une ? Que nenni ! Il ne faudrait pas rompre le charme des illusions immigrationnistes nous vantant ces émeutiers comme de potentiels prix Nobel !
Maintenant, imaginez un instant qu’il se soit agi de Gilets jaunes…

En plus d’une couverture médiatique hystérique, de documentaires sur le IIIe Reich jusqu’à plus soif, la répression policière eût été effroyable, n’en doutons pas. Car, ainsi que me l’a discrètement avoué un gendarme lors d’une manifestation parisienne des Gilets jaunes, les agneaux de cités ne dérangent pas le système quand ils s’agitent chez eux. On peut même dire qu’ils sont un rouage essentiel de ce système pour démailler la France historique et lui substituer une culture mondialiste où TOUS les peuples seront, à terme, perdants. Merci Soros et consorts !
La vidéo qui suit – « inappropriée pour certains utilisateurs » et demanderait de certifier d’être majeur avant de la visionner ; dixit YouTube ; une censure comme une autre ! – laisse peu de doutes quant à la violence effective des forces de police, pour ceux qui n’en auraient pas été témoins :

Qu’y voit-on ? Des citoyens ordinaires ayant subi ce qui peut s’apparenter à des blessures de guerre. Des gueules cassées et pas par des Boches, cette fois ! Autrement dit, des hommes et des femmes mutilés et traumatisés sans aucune raison sinon celle de briser un mouvement qui dérange. Au fait, combien de blessés graves parmi les Blacks Blocs, Antifas et autres agneaux de cités venus faire leurs courses ? J’aimerais beaucoup avoir les chiffres. Vœu pieux…

Question : les Gilets jaunes seraient-ils le défouloir autorisé des frustrations policières ? À quand la bavure mortelle, pourquoi pas avec une arme d’assaut, étant donné qu’elles foisonnent dans les manifestations ?

En attendant, il y a plus de 2 000 blessés côté manifestants, journalistes – sauf les petits copains du pouvoir qui, eux, sont au service de la même cause répressive ! – et badauds. Des blessés qui sont souvent appréhendés par la police, plaqués au sol sans ménagement et laissé sans soins.
Ce peuple français qu’on mutile, enfoui jusqu’alors dans les abysses de l’oubli par la caste mondialiste, était pourtant le dernier bastion de la police qui y trouvait le respect lui faisant défaut partout ailleurs, depuis les cités dites perdues par la République jusqu’aux salons peuplés de germanopratins gavés de gauchisme et de Dom Pérignon. Ce bastion est (presque) tombé, et ces mêmes policiers et gendarmes le découvriront amèrement. Ils découvriront aussi – quelques-uns s’en doutent déjà – qu’ils n’ont été que les jouets du pouvoir.

Autre point : c’est une supposition, mais la pénétration des effectifs policiers par la diversité – particulièrement au sein de la Bac, comme je l’ai constaté – n’est peut-être pas étrangère à ce souhait de briser le lien entre le peuple réel et sa police. Que dire aussi de ce « baqueux » (petit nom qu’on leur donne dans les manifs !) portant autour du cou un keffieh palestinien ?

Et même si certains ont fait preuve d’imprudence – on ne ramasse pas une grenade de désencerclement qui n’a pas explosé ! – ,voire, admettons-le, de virulence à l’égard des forces de police, ces dernières recèlent dans leurs rangs ce qu’il ne faut plus hésiter à appeler des miliciens, avec toute l’imagerie d’Épinal qui va avec ce vocable.

À ce jour, je n’avais jamais été ni menacé ni injurié par des policiers. Ce n’est plus le cas, comme je m’en suis expliqué dans ces colonnes. Encore récemment, sur le parvis du Trocadéro, je me suis entendu dire : « Casse-toi avant que je t’en foute une ! » Et de s’apprêter à joindre le geste à la parole, arrêté heureusement à temps par un collègue plus âgé qui a fait reculer ce jeune CRS. Pour mériter ça je m’étais contenté de montrer un projectile particulièrement dangereux et contenu dans les grenades.

L’agressivité policière – certains sont carrément harnachés comme des gladiateurs – devient une seconde nature dans les manifestations de Gilets jaunes, ce qui contribue grandement à un climat de tension élevé. Et contrairement à ce qu’affirme un intervenant dans la vidéo susnommée, la Bac ne se comporte pas avec les Gilets jaunes comme elle se comporte dans les cités. Là-bas, elle rampe !

Les blessés, de leur côté, veulent être reconnus comme « victimes d’une agression injuste [et] illégale pour la plupart », supplie une femme, mutilée à vie, dans la vidéo. Impossible car pour le pouvoir en place, ce serait reconnaître un crime. Or, les propagandes d’État et médiatique sont très claires : le crime c’est de s’opposer au système, ce que font inlassablement les Gilets jaunes, condamnés, en cas de blessure grave, à un « silence qui ronge » de la part des pouvoirs publics, pour reprendre les mots de cette femme…

Je dédie cet article à tous les authentiques Gilets jaunes victimes des violences policières.

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